Réussir en Agriculture Bio de Conservation, par Alain Peeters

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A l’occasion des Rencontres Nationales « Agronomie et Agriculture de Conservation en Bio 2022 », Alain Peeters vous présente les leviers à activer pour créer un système sans labour et bio en polyculture-élevage.

Les Rencontres Nationales de l'ABC à Laval (53) ont eu lieu les 15 et 16 février 2022, organisé par le Civam Bio 53 (les agriculteurs bio de la Mayenne), avec l'aide de : Ecophyto, OFB, Région Pays de la Loire, Agence de l'eau Loire-Bretagne, CAP sans glypho


Alain Peeters est un agronome et un agroécologiste. Il a été formé à l’Université de Louvain en Belgique où il a aussi enseigné pendant plus de 20 ans. Il est détenteur d'une large connaissance théorique et de terrain en agronomie générale mais également en écologie des zones tempérées et tropicales. Il a été pendant 20 ans coordinateur du réseau FAO/CIHEAM des Prairies et des Fourrages pour l’Europe, l’Afrique du Nord et le Moyen Orient. Il est directeur du Centre de recherche RHEA, Secrétaire général de l'association européenne pour l'Agroécologie, Agroecology Europe (www.agroecology-europe.org). Depuis 10 ans, il développe des systèmes agroécologiques en fermes en Europe du Nord-Ouest.

Transcriptions

Transcriptions

je
voudrais tout d'abord vous dire que je
suis très heureux de me retrouver dans
ce groupe
abc j'ai participé aux deux premières
réunions à rambouillet et c'est un
groupe très très sympathique et on est
surtout un groupe de pionniers et je
pense que c'est important d'être
pionnier dans un monde qui change qui

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change très vite qui change au niveau
géopolitique
on en voit l'expression dans l'explosion
du prix des engrais azotés depuis
quelques mois qui est une crise
politique mais qui annonce ce qui va se
passer à l'avenir
parce que les ressources vont devenir de
plus en plus cher
et vont commencer à se raréfier
et sa des implications en agriculture à
partir du moment où les engrais sont
plus chers ou l'énergie fossile est plus
cher ou finalement tous les les intrants
sont plus chers il faut dès à présent y
penser et commencer à restaurer la
fertilité des sols tant que l'énergie
fossile à un prix encore abordables et
yens certaine urgence pour faire ça
donc je peux me présenter en quelques
mots
j'ai fait des études d'ingénieur
agronome à l'université de louvain en
belgique
et puis j'ai commencé ma carrière en
afrique
où les agriculteurs itinérant de la
forêt tropicale humide m'ont appris
beaucoup de choses et m'ont surtout très
impressionné par leur connaissance du
milieu des espèces
d'espèces indicatrices des espèces
médicinales etc et des éleveurs peuls
aussi dans les savanes mon
de la même manière impressionné après
bon ben j'ai fait une tête je suis
devenu professeur je suis donc un
enseignant chercheur mais j'ai toujours
essayé de garder le contact avec la
pratique de différentes façons d'abord
en co développement des systèmes plus
durable avec des groupes d'agriculteurs
pilotes
c'était les plus belles expériences de
ma vie professionnelle j'ai dirigé trois
fermes expérimentales et plus j'ai fait
pas mal de consultance dans ma vie pour
des agences internationales ce qui m'a
permis de voir beaucoup de choses au
niveau agricole dans le monde entier
et ça m'a aussi aidé évidemment et puis
j'ai habité aussi dans pas mal de pays
alors ce dont je vais vous parler
aujourd'hui
et bien sûr basé sur la
la science sur des publications
scientifiques
sur ce que j'ai vu sur le terrain dans
les champs de nombreux pays du monde
mais avant tout sur mon expérience
pratique personnelle depuis dix ans où
j'ai géré moi-même de fermes
et accompagner de façon très étroite
huit autres fermes en wallonie en
flandre et en france
le but était de développer un système
qui était d'une part un système a baissé
un système bio sans labour est par
ailleurs un système
100% à l'herbe
en ce qui concerne l'élevage bovin et ça
dans un cadre plus large de
l'agroécologie
alors je les fais d'une façon holistique
parce que je pense que vous allez
l'approché holistique l' approche
globale séoul et où on travaille sur
tous les paramètres à la fois et la
seule méthode possible pour développer
des systèmes durables
l'autre méthode
qui représente plus de 95% des
recherches scientifiques l'approchent
réductionniste ou analytique est
totalement incapable de faire ça par
contre elle peut être utile en soutien
de la prochaine liste ikela proches
holistique si vous voulez si vite
développé un système bio
on peut comparer ça une machine et tous
les ordres donnés à vous serrer un petit
boulot à droite un gros boulot on sort
d'un coup de tournevis à gauche et
d'année en année on améliore les choses
sur la base à ce qu'on a observé ce qui
permet de gagner beaucoup de temps par
rapport à l' approche réductionniste
bien donc oui alors aujourd'hui je vais
vous parler surtout de la gestion des
adventices des maladies et des ravageurs
moins de la séquestration du carbone de
la restauration de la fertilité du sol
la fixation symbiotique d'azov ce qui
peut paraître paradoxal parce qu'on nous
sommes occupés à construire une nouvelle
agronomie
l'agronomie du carbone
et plus l'agronomie de la zot mèm si les
autres est très important mais il faut
choisir
les organisateurs m'ont donné une heure
ce qui est déjà formidable pour se faire
exploser mais c'est à la fois beaucoup
et peu parce qu'on ne peut pas parler de
tout l'abaisser en une heure donc j'ai
fait le choix de vous parler de la
gestion des adventices des maladies et
des ravageurs
bien est d'abord quelques idées
préliminaire sur la vie du sol et la
gestion des maladies
et des mécanismes de contrôle des
pathogènes par les micro-organismes de
la rhizosphère de la philo ce faire les
pratiques destructrices de la
biodiversité et les techniques de
restauration de la biodiversité
d'abord une belle image qui vous montre
le bout y sont d'évolution du vivant qui
représente
l'évolution des espèces et on voit sur
cette figure que les bactéries vrai et
les arcs et représente plus de la moitié
des espèces presse près des deux tiers
et puis les champignons je vais essayer
le pointeur voilà et les champignons
s'ajoute à ça et quand vous mettez les
deux ensemble vous comprenez qui est le
patron sur la planète quels sont les
gens qui travaillent qui ont la plus
grande affluence
et donc il faut retenir conçu qu'on n'a
pas fait un agronome et depuis depuis 60
ans on a ignoré la vie du sol et
maintenant il faut aussi mettre ses
raisons alors pour favoriser cette vie
du sol il faut arrêtez de massacrer la
vie du sol le terme n'est pas trop fort
avec les armes de destruction massive
que sont le labour le labour profond en
particulier l'utilisation d'air sont
hâtives en profondeur et de la fraise du
rotateur en profondeur et en quelque
sorte il faut reconstruire la maison sol
les micro-organismes reconstruisent la
maison sol chaque année et chaque année
nous en a détruit il faut arrêter de
faire ça
et donc il faut arrêter de labourer et
se limiter en bio à des travaux du sol
réduit et superficiel
le labour ça sert notamment à contrôler
les adventices et donc il faut trouver
d'autres façons de gérer les adventices
donc faut arrêter de détruire la maison
sol et puis il faut nourrir la vie du
sol faut remplir le frigo de la maison
et il ya deux façons de le faire deux
sources de carbone une source de carbone
qu'on peut appeler solide ce sont tous
les résidus végétaux les pailles les
engrais verts les fumiers etc
et des apports réguliers sont plus
intéressants que un gros apport annuel
parce qu'il faut nourrir les
micro-organismes toute l'année
et les organismes symbiotique il faut
les nourrir tous les jours
et donc certainement pas en un ou deux
apports annuels et ça on peut le faire
avec les exsudats des racines des
plantes vivantes qu'on appelle
maintenant le carbone liquide et ça me
semble être une belle expression
on l'a déjà évoqué ce matin la plante
investi de façon considérable dans ces
organismes symbiotique bactéries et
champignons en 2000 que rien
donc il faut qu'il y ait des plantes en
croissance tout le temps évidemment
quand ige la croissance m mais sinon et
dans les périodes de grande sécheresse
aussi mais sinon il faut que les plantes
soit toujours là et le solde doit donc
être couvert par des cultures
principales éventuellement par relic
roping qui est encore là la période de
culture découvert dans l'interculture
entre deux cultures principales et des
plantes compagnes dans la ou les
cultures principales y compris des
adventices parce qu'il ya plein de
petites adventices qui ne sont pas très
compétitive et qu'on peut tout à fait
garder
voilà ce carbone liquide on ne voit
généralement pas dans les sols
mais ici on le voit sur des racines
aériennes
du maïs et voyez ce carbone liquide qui
est occupé à dégouliner et c'est ça qui
nourrit tous les jours les
micro-organismes symbiotique
et pourquoi est ce que la plante fait ça
parce que les micro-organismes
symbiotique rend toute une série de
services je vais pas les décrire tous
mais il y en a qui est très important
c'est que la rhizosphère constitue une
barrière physique pour l'attack des
pathogènes les pathogènes faut aussi
savoir que ce sont des exceptions dans
la nature il y en a peut-être l'ordre de
5 % des espèces de microorganismes sont
des exceptions
et en fait ils ont très peu de choses si
la plante et dans un sol vivant et
qu'elle nourrit ces
micro-organismes symbiotique alors on
peut se demander mais pourquoi est ce
que les plantes sont malades et pourquoi
elles sont attaquées question qu'on se
pose absolument pas en agriculture
conventionnelle on a des pucerons on va
acheter un produit au magasin du coin on
balance le produit sur les pucerons y
sont morts et s'est terminée le problème
n'existe plus vous savez que c'est plus
compliqué que ça et qui a toute une
série de conséquences une fois qu'on met
des insecticides sur dans un milieu en
agroécologie 11e' mais pourquoi est-ce
qu'on a des pucerons ici et pas dans la
culture d'à côté pourquoi j'en avais pas
l'année passée
alors depuis au moins les années 80 on
sait que les plantes qui sont attaqués
par les maladies et les ravageurs sont
des plans qui ont des teneur en
acides aminés
acides aminés lui libre et des sucres
réducteur
c'est ça qui attire les parasites et les
alors mais pourquoi est ce que ces
plantes ont cet honneur là pour une
série de raisons mais le plus souvent
c'est parce que la plante est stressé ou
parce que la fertilisation n'est pas
équilibré ce qui est un stress aussi
et récemment olivier husson du cirad a
publié un article fantastique qui vous
recommande chaudement un article de
synthèse qui
a fait oui une synthèse entre les
différentes connaissances pour
envisager ces attaques selon deux
facteurs le ph en ordonnée et le
potentiel redox en abscisses et voiliers
qui est une zone dans laquelle une zone
de cette figure où les plantes sont
attaqués par des virus des bactéries des
insectes des champignons il ya une autre
zone où les plantes sont saines et ne
sont pas attaqués et il explique dans
l'article comment on fait pour se
retrouver dans cette zone là
alors il y a une expérience dans l'est
de l'allemagne dans la ville dit henin
qui a
mis en évidence l'impact de la diversité
des plantes sur la diversité des
micro-organismes et la diversité des
services qu'ils rendent et notamment
dans ses services le contrôle des
maladies
et dans une figure que je ne présente
pas mais où on a la richesse en espèces
végétales vous voyez que le nombre de
micro organisme aussi bien en espèces qu
en abondance augmente exactement comme c
c'est courbe ci est d à peu près cinq
espèces et environ quatre familles
botaniques on atteint un plateau et ici
on ne voit pas les espèces de micro
organismes et les services qu'ils
rendent donc le contrôle des adventices
et la résistance aux pathogènes donc on
voit très clairement et c'est à mon avis
l'expérience la plus convaincante de ce
point de vue là qu'on est organisée au
monde c'est une expérience qui est fait
à partir de plans prairial où le nombre
d'espèces et contrôlés dans chaque
parcelle
on voit que les
d4 cinq espèces dès qu'on augmente un
petit peu la richesse en espèces
végétales les plantes ne sont plus
attaquées et contrôler même mieux les
adventices et ça c'est parce que les
microorganismes du sol aux morts alors
je voudrais insister sur trois couverts
aussi je suis toujours dans les
considérations générales les prairies
temporaires les couverts et en
particulier les couverts diversifiée et
le réseau écologique alors voilà ces
trois couverts les prairies temporaires
et on voit leur impact sur la gestion
des adventices des maladies et des
ravageurs et j'ai mis en rouge le fait
que les prairies temporaires sont
vraiment excellents pour gérer les
adventices elles sont moins
intéressantes pour gérer les maladies et
les ravageurs les couverts diversifiée
en espèces qu'on peut appeler des bio
max eux font exploser la vie du sol très
très rapidement on voit même le sol qui
gonfle comme d'hab' à t'apprendre
première fois que j'ai semé un bios mec
si j'en étais assez sidéré jeudi mais ça
c'est dû à l'influencé
l'explosion des bactéries donc ils sont
extraordinaires pour ça
ils sont pas mal pour gérer les
adventices ils sont aussi pas mal pour
gérer les ravageurs parce que quand même
il
favorise les alliés des cultures les
plus sains et les border buzz les haies
et d'autres éléments du réseau
écologique
qui eux si le réseau écologique est bien
conçu et suffisamment dense
il contrôle les ravageurs parce que il
favorise les alliés des cultures c'est
évidemment un peu simplifié mais c'est
pour vous montrer quels sont les
éléments essentiels et je voudrais dans
cet exposé comme on n'a qu'une heure
mais encore une fois merci d'avoir une
on peut pas parler de tous les détails
et donc je voudrais non pas vous donner
des recettes mais de vous expliquer
comment on peut concevoir un système
d'abaisser moi je travaille surtout en
belgique donc dans le meur il ya
beaucoup de gens qui viennent du sud si
je donne une recette qui marche en
belgique lire oui mais moi dans le gers
un marche pas donc ce qui compte c'est
de voir comment on raisonne le système
et bien voilà il faut ces trois
composantes là il faut des prairies
temporaires qui fixe la zot aussi
d'ailleurs mais qui sont excellents pour
gérer les adventices quand on démonte
une prairie temporaire on n'a pas de
vantis ou quasiment pas l'année qui suit
les biomax complète ça et surtout il
stimule énormément là l'avis du ce est
donc en quelque sorte les
ici la combinaison des prairies
temporaires biomax remplacent les
herbicides la combinaison enfin surtout
le biomax ma combinaison aussi avec les
prairies temporaires en place les
fongicides et les les bandes herbeuses
le réseau écologique combinée aussi au
bio max un petit peu aux prairies
remplacent les insecticides et les mots
lucide ce qu'on doit faire de toute
façon en bio mais en bio conventionnelle
on n'a pas de stratégie très claire sur
tout ça et on se reçoit des maladies et
des ravageurs dans la figure comprends
pas pourquoi
alors sur les autres paramètres que j'ai
cités mais les prairies temporaires sont
excellentes pour séquestrer du carbone
et donc restaurer la la fertilité du sol
elle restaure aussi pas mal la vie du
sol surtout les vers de terre les
populations de vers de terre augmente
linéairement de la première à la
deuxième à la troisième année
la prairie temporaire ce qui change tout
elle fixe énormément d'azoté dans ma
région une luzerne trèfle violet fixe
300 à 400 kg d'azoté par hectare et par
an ce qui représente plus du double de
ce cas d'agriculteurs répand sur ces
parcelles en agriculture conventionnelle
le bio max est pas mal pour séquestrer
du carbone mais il faut qu'il soit ligne
lundi ce matin
restaure très très bien la vie du sol
d'où son effet favorable sur le contrôle
des maladies et fixent de la zone mais
beaucoup moins de l'ordre de 60 unités
d'azoté par hectare en quelques mois et
les bandes herbeuses sont aussi pas mal
pour restaurer la vie du sol murder des
parcelles cultivées mais c'est border
buzz sont en quelque sorte des petites
réserves naturelles ou les vers de terre
peuvent se multiplier c'est un paradis
pour eux au travail jamais le sol
il ya tout le temps de la nourriture et
donc il peut y avoir une diversification
des espèces de vers de terre dans ces
zones une augmentation de leur
population et les vers de terre peu
valeur migrer dans les parcelles il peut
faire plusieurs mètres par an pour
coloniser la parcelle et champignons
mycorhiziens c'est la même chose mais
leur invasion de la paire celle des plus
lentes et puis ce ces bandes herbeuses
sont aussi des paradis pour les
arachnides les carabes les autres
insectes et du point de vue de
conservation nature la multiplication
des oiseaux des chants des prairies
certains mammifères et ces
quelques images aux prairies temporaires
mais prairies temporaires elles sont
dominées à 80% par des légumineuses
biomax mon premier biomax il ya dix ans
c'est pas une culture de tournesol c'est
un mélange d'une dizaine d'espèces
appartenant à six familles dont pas mal
de légumineuses aussi et voilà a couvert
permanent de trèfle dans lequel a été
implanté un triticale juste quelques
exemples de ce type de couverts
bien donc maintenant on arrive dans les
choses plus concrètes la gestion des
adventices il ya trois outils principaux
la rotation des cultures découvert des
prairies temporaires on vient de dire
les travaux superficielle du sol entre
deux cultures on peut être amené à le
faire mais jamais à plus de 2,3 cm de
profondeur
et puis le désherbage des cultures
elle-même dans une ferme que j'ai géré
dans des années où
j'ai pu observer des centaines de
parcelles dans cette ferme
parcelles à mener
on a désherbé 5 % des cultures donc avec
un système bien conçu on n'a pas
d'enfants autistes dans la culture
elle-même c'est
à ça qu'il faut arriver
alors reprenons les choses qu'on a dit
toute hâte qu'on a mentionné tout à
l'heure en ce qui concerne la gestion
des adventices les prairies temporaires
sont les championnes ya le diamax ya
découvert permanent à base de trèfle
blanc de luzerne dont on vient de voir
une photo les mélange de cultures sont
pas mal non plus les mettait donc les
mélanges céréales légumineuses peut
avoir plusieurs céréales plusieurs
légumineuses dans le mélange puis il ya
le choix des cultures les espèces mais
on sait par exemple qu'un triticale et
beaucoup plus compétitifs vis-à-vis des
adventices qu'un blé fourrager horse à
son de la récolte faire la même chose à
nourrir des animaux
donc il vaut mieux choisir du triticale
cas du blé fourrager surtout les blés de
la révolution verte je le dis au passage
tous les cultivars de blé tendre de blé
dur et d'orge de la révolution verte
dire que ce qu'on trouve dans le
commerce vous oubliez sont des passoires
adventices et ils réagissent thème
racinaire très faible il faut choisir
une autre génie t et donc on l'a on en
vient au choix de la génétique par
exemple pour les blés il faut absolument
prendre
abandonné des blés de la révolution
verte et prendre soin des blés anciens
mais des on peut aussi choisir des
cultivars récents qui ont été
sélectionnés en bio comme
celui-ci grade yaro mais y en a plein
d'autres qui sont plus haut qui ont des
feuilles plus horizontale que les blés
de la révolution verte qui ont un
système racinaire plus puissant et c'est
cette génétique là dont on a besoin en a
b c est pas des blés de la révolution
verte
oui alors les biomax ici vous voyez la
diversité des espèces et la l'écrasement
d'un biomax pas très haut mais très
dense le but c'est d'arriver à 5,6
tonnes de matière sèche en deux mois et
demi de croissance
ce qui n'est pas toujours possible mais
c'est possible dans les bonnes
circonstances donc entre le 1er et le 15
octobre on peut arriver à faire ça
certains diront lassé de la salade oui
mais la salade sont utiles aussi parce
que ça relâche les éléments nutritifs
pour la culture qui suit est d'ailleurs
moi je fertilise le bio max je suis je
fertilise pas la culture donc c'est le
bio max va relâcher les éléments
nutritifs et il ya ceux morts de semis
direct à l'arrière qui
injecte la culture suivante dans le
mulch formé par l'écrasement du bio max
c'est un système très simple où on sa
meilleure récolte on ne fait rien
d'autre on n'est pas dans le grès pas
d'insecticide patron décide pas
d'herbicides pas de désherbage mécanique
est comme ça pouvait faire d'autres
choses éventuellement plus rentable
et donc dans la terre culture on peut
gérer les adventices de façon
essentiellement par des choeurs comme on
le voit ici 2 3 cm de profondeur ou une
douche déchaumeur à disques qui est un
outil plus courant dans les fermes qui
est pas mal non plus
et alors dans la culture mais je voulais
dit ça c'est parce que si on est amenés
à employer ces outils c'est quelque
chose qui clochait
c'est la bonne vieille herse étrille
mais qui a quand même c'est bien évolué
depuis 30 ans et puis d'autres outils
nouveaux comme la roto i tree qui permet
quand même une utilisation sur une plus
grande période que la percée tri ce sont
des exemples uniquement alors la
rotation est basée en abc sur les
prairies temporaires à base de
légumineuses ça tombe bien on a dit que
on parlait de d'abaisser à un système de
polyculture-élevage donc en principe
vous pouvez avoir
et temporaire à base de légumineuses en
tout cas six et la possibilité d'en
avoir c'est vraiment gros atout parce
qu'on élimine l'essentiel des problèmes
qu'on a en a b c
c'est donc un des piliers et
si vous n'avez pas d'élevage vous pouvez
au moins avoir une intégration à entre
votre ferme de grandes cultures et une
ferme d'élevage et donc ça c'est juste
faire un petit trait d'humour
tout le monde connaît la tirade de
bourvil dans le corniaud ou louis de
funès avait pulvérisé la deux fautes
bourvil et alizée bah oui évidemment
elle va marcher beaucoup moins bien pour
sais pas ce point là sans prairies
temporaires
votre système va pas ressembler à la 2
fautes beauville mais ça va moins bien
fonctionné tout de même ici je voulais à
peut frapper les esprits
ces prairies temporaires elles sont
importants parce qu'elle restaure la
fertilité la structure la vie du sol
elle fixe énormément d'attentes mais le
contrôle aussi les adventices c'est ce
qui nous intéresse ici je ne connais pas
de moyens plus efficaces pour éliminer
les chardons qu'une luzerne il n'y a pas
un herbicide qui est aussi capable
d'éliminer un chardon aucune luzerne
fauché quatre fois par an au bout de
deux à trois ans de culture ça n'existe
pas contrôle très bien le chiendent
aussi les rumex il empêche au moins
produire des semences mais ne fait pas
totalement régresser csu contre lui
aussi très bien les graminées annuel
type vulpin et jouets du vent
revoilà cette image de prairies et un
des des plus grands défis qu'on a eu en
développant la bessée c'était démonter
des prairies sans labour et sans
herbicides
et donc il ya dix ans j'ai développé une
technique où j'ai tester différents
outils notamment dès que de 3 cm de
profondeur ou un peu plus profondément
ça faisait un chantier pas possible j'ai
arrêté ça
les rotatives
ça n'allait pas non plus et finalement
c'est la fraise en travaillant très
superficiellement 2 3 cm de profondeur
mais il faut une bonne fraises et dans
le commerce la plupart des fraises
conviennent pas donc il faut une fraise
s'enroule aux arrières où la hauteur de
travail régulier par des roues étant par
un rouleau sans panneau arrière ou un
panneau arrière qui se relève tout à
fait et avec des dents angle droit et
pas des dents courbet comme on le voit
dans le premier pourquoi parce que avoir
un panneau qui se relève permet d'avoir
une éjection séparer des plantes et de
la terre
donc là la terre retombe près de la
fraise et les plantes qui sont plus
légères sont éjectés plus loin elles
sont déposées à la surface du sol et
donc elles sèchent facilement
sans rouleau c'est important pour ne pas
avoir un mélange des deux sinon les la
fraiseraie appui l'éjection
pas de rap ouillage donc section
horizontale du sol grâce aux d'angle
droite
et et puis il faut faire des essais pas
avoir peur de tomber à genoux mais de
vérifier la qualité du travail
avant de faire des électeurs ont fait
chaque fois 50 mètres en salle il ya une
très bonne vidéo de julien guaino qui
est là haut qui explique tout ça elle va
montre régulièrement
julien merci beaucoup oui là
on est d'accord sur presque toute vidéo
mais en tout cas la vidéo est excédent
très direct
voilà l'exemple de fraises qui
fonctionne bien il ya des roues il ya un
panneau à rire mais on peut le relever
totalement et les dents sont en ailes 3
c'est ce qu'il faut est alors en période
pluvieuse moi je démonte les prairies
début ou parce qu'on nous généralement
il fait sec
les vers de terre sont en profondeur ont
fait très peu de dégâts
mais s'il pleut après le fraisage il
faut qu'un de fer avec une paire sa
paille ou un autre outil qui a au moins
trois rangées de peine et on peut être
amené à passer une ou deux fois 7 le
fraisage se fait à très faible vitesse
environ 3 km mais là encore on roule 10
12 km est
maintenant si on n'a pas de prairies
temporaires
tout n'est pas fichu parce qu'on peut
avoir
découvert permanent
découvert permanent à base de trèfle
blanc main par exemple et en fait on on
a on en a b c deux grands types de
rotation en tout cas celles qui
fonctionnent des prairies à base
prairies temporaires et de biomax et des
couverts permanent de trèfle blanc moi
j'en suis arrivé à cette conclusion là
vous voyez des exemples de rotation avec
trois années de prairies temporaires un
blé panifiable un biomax un blé
panifiable alliés mais kz1 méteil et
semi de prairies temporaires ou de colza
associés alors ça c'est une rotation
après quelques années de restauration de
la fertilité du sol au départ au début
de la transition ne fait que deux années
prairies temporaires puy-en-velay par
exemple une année de prairies
temporaires humble et c'est parce que le
en conventionnel après des décennies
d'agriculture conventionnelle la
fertilité du sol est complètement ruiné
les tomates et organique est très bas
donc il faut des légumineuses
il faut une alternance systématique de
légumineuses non légumineuses pour avoir
pour maintenir une disponibilité de m
mais c'était pas le thème ici
voilà
donc ce n'est pas nécessairement du
trèfle blanc n'est on peut aussi avoir
de la luzerne prostré type
je vais en parler tout à l'heure de
vérité ou du loti alors dans la gestion
des des maladies le but c'est de
rétablir un sol le plus vivant possible
pour que les micro-organismes
symbiotique gère les micro organismes
pathogènes qui voulaient 10 sont des
exceptions façon avoir des plans d'eau
et pour ça il ya dans les pratiques de
l'abaisser différentes choses qu'on peut
faire réduire le travail et le couvrir
on a dit des rotations de culture
diversifiée parce que plusieurs espèces
plus on admire organise découvert
intercalaires des cultures résistantes
aux maladies évidemment espèces et
cultivars au sein de chaque espèce il ya
des cultes hiver plus résistants que
d'autres notamment en pommes de terre
c'est très clair une fertilisation
adéquat on va y revenir et des méthodes
de gestion directe
qui sont un peu des pis-aller mais qui
sont très très intéressante quand même
on ne contrôle pas les maladies à 100%
avec cette approche là donc il faut des
petits des petits moyens complémentaires
alors ça c'est peut-être moins connu
c'est l'impact des fertilisants azotés
et des engrais soluble d'une façon
générale sur les maladies des plantes en
fête
dans un sol vivant les nutriments et
l'eau sont fournis aux cultures par les
micro-organismes dans un sol vivant les
racines des plantes ne touche pas le sol
des racines sont entourés de chaussettes
de micro-organismes et ce sont les micro
organismes qui apportent l'eau et des
éléments nutritifs
alors et protéger la plante des
pathogènes donc si on apporte des
engrais soluble laplante n'a plus besoin
des micro-organismes symbiotique pour la
nourrir la plante ne nourrit plus les
micro-organismes symbiotique la plante
nourrit les micro organismes pour
bénéficier de tous les services que ces
micro organismes y rentrent donc les
micro-organismes biotique disparaissent
à la radio ce fait et ça crée un
boulevard pour les pathogènes et les
pathogènes envahissent la plante la
plante est malade alors il faut
remplacer ces engrais très solides par
des engrais organiques des légumineuses
qui fixe la zone des prairies
temporaires à base de légumineuses et
engrais vert à base de légumineuses d t
de compost et purin d'ortie ton sous de
tout ce que vous voulez on a pas mal de
possibilités
mais il faut des lumineuse moi j'ai des
légumineuses chaque année chaque année
en cultive des légumineuses soit comme
culture principale soit dans les bio max
dans l'ue
alors les biomax
il y en a de plusieurs types et ça ce
sont évidemment des dates valable pour
la moitié nord de la france
on peut les semer en nous on les garde
jusqu'à en octobre novembre c'est le
couvert un des espèces et variétés
gélives
puis il ya les biomax qu'on détruit en
mars avril
pour des cultures de printemps
c'est le même type que celui là mais on
peut aussi avoir c'est plus un bien
mettre à couvert avec une seule espèce
un colza très précoce qui forme des
tiges en mars et qu'on peut écraser on
peut en faire un meuble et puis d
couvert
plus simple aussi mais qui contiennent
trois quatre familles botaniques
avec des céréales précoce seigle avoine
légumineuses non gélives
les céréales sont évidemment non gélives
aussi alcool à fourrage et
donc voilà ici sur une ligne du temps si
on les aime tous au premier rang pour
simplifier la ici on a deux mois et demi
de croissance on peut arriver à 5,6
tonnes de matière sèche
et ici c'est la même chose
mais la plante est angeli on ne peut pas
produire de munch sauf avec ce que l'on
a très précoce et la couvert qui
couvrent le sol neuf mois 9 mois et demi
avant des cultures de maïs de soja et de
certains légumes
alors il ya le grand débat faut-il
écrasé ou giraud broyer certains
appellent ça le mot lynchage à mon avis
et c'est pas du budget c'est du
compostage en surface
et donc tout dépend si la quantité de
biomasse qu'on a si on a moins de quatre
tonnes de matière sèche on peut pas
faire un bon match et alors il vaut
mieux lire broyer l'incorporer
éventuellement superficiellement et on
peut semer classiquement
si on a plus de 4 tonnes alors on peut
écraser avoir un mal gp et faire du smig
eric évidemment les faits différents sur
les adventices parce qu'ici on a un
melon les adventices sont normalement
pas mal contrôlé tout à fait contre les
baillis si peur des germinations
alors lé couvert permanent il ya trois
grandes possibilités le trèfle blanc n'a
et et dena n'y en a pas beaucoup il n'y
a qu'une seule vérité qu'on trouve
facilement dans le commerce et riz
wendel riesling et pipo li na sont aussi
des nains williams n'est pas un culte
hiver non
la luzerne prostrée et plus adaptés au
climat sec très faible en plus adaptées
au climat pluvieux pourquoi parce que le
trèfle blanc et des céréales par exemple
absorbent l'eau à peu près dans la même
couche de sol et donc s'il pleut pas
régulièrement il ya une trop grande
compétition entre le trèfle et la
culture la luzerne elle a un système
pivotant plus plus profond donc elle va
chercher de l'eau en dessous mais il
faut avoir une usine prostré il n'y a
qu'une vérité que je connais lysel et
puis il ya le lotier canicule est que
j'aime moins parce que d'abord il fixe
beaucoup moins d'azoté une plante
légumineuse qui fixe pratiquement pas
d'azun
et l'année passée on a eu des gros
problèmes avec les cultivars érigé qui
ont sont passés au dessus du blé
et ont compliqué la récolte il ya quand
même des cultivars plus prostré que je
vous indique ici mais je dirais que
voilà la différence entre l'utilisation
du trèfle et de la luzerne c'est la
moitié nord et la moitié sud de la
france
alors le deuxième grand problème après
le démontage des prairies temporaires
sans labour et son herbicide s'est calmé
le trêve parce qu'on peut pas semer dans
du trèfle et de la luzerne comme ça il
faut certains disent le calmer c'est
plus sympa de dire l'affaiblît parce
qu'il faut pas le tuer va donc le but
c'est d'arracher tous les stolons mais
pas la racine pivot
et ça peut se faire avec une herse
rotative un outil que j'aime pas du tout
normalement mais ici on utilise très
très superficiellement au dessus de la
surface du sol on on effleure le sol
et dont vous voyez ici malgré qu'il y
avait un rouleau c'est aussi pour un
négatif mais on avait relevé le rouleau
on avait réussi on voit le passage de la
herse rotative par rapport aux couverts
en place ont vu plus rapprochés et alors
ici le traite a été calmée et la céréale
émergent céréales oui notre respect ici
on revoit le triticale qui domine le
trêve donc là c'est gagné la céréale est
au dessus et ça fait des très gros et
pis c'est un système
0 à 30 on met pas d'engrais le trèfle
fixe beaucoup d'azoté améliorent la
structure du sol on voit aussi une seule
gonflé donc c'est un système remarqua
mais qui nécessite vraiment d'être très
précis sur l'affaiblissement
quelques images roumanie
avec de la luzerne et là ils utilisent
plutôt d un déchaumeur à disques qu'il
faudrait évidemment sur des milliers
d'hectares il faut des outils plus large
et ça marche aussi parce que le climat
sec et que le couvert de luzerne est
pendante
alors derniers points dont je voulais
parler aujourd'hui c'est la gestion des
ravageurs et le réseau écologique le but
c'est de favoriser les ennemis des
ravageurs
par ou qui sont essentiellement des
parasitoïdes et des prédateurs avec
oui avec ce réseau dont ce réseau qu'est
ce que c'est ce sont des bandes
enherbées d aider marc d'étape pied des
tas de bois les derniers éléments c'est
plus pour le maraîchage mais on peut en
faire aussi en grandes cultures ça aide
il ya aussi les cultures associées de
colza et de betteraves ou on s'aime
d'autres espèces julie
dans le colza et puis d'autres éléments
pas tous les décrire ici et là à nouveau
j'aimerais insister sur le fait que les
ravageurs sont des exceptions dans la
nature il ya une quarantaine de milliers
d'espèces d'insectes en france il ya 13
% d'auxiliaires et 5% de ravageurs
seulement
je vous renseigne aussi des six relaxes
quelques exemples de ses alliés des
cultures des syrphes et dont la larve
mangent les pucerons et d'autres
organismes d'autres lave la coccinelle
qui est bien connu les chrysopes les
carabes qui sont essentiels notamment
pour gérer les limaces d'un au système
bio sans labour avec des couverts en
crée les conditions favorables au
développement des limaces donc il faut
avoir des alliés pour gérer les limaces
mais je n'ai jamais eu en dix ans un
seul des gars de limaces grâce à mes
bandes herbeuses
des punaises prédatrices des micro guêpe
parasitoïde très importante voilà
les réseaux écologiques fonctionne bien
en maraîchage en verger depuis longtemps
en grandes cultures ça n'avait jamais
marché pour une raison simple c'est que
les gens mettaient une bande herbeuse au
bord d'un char qui fait peut-être 20
hectares avec des espèces exotiques en
plus et forcément au milieu du champ il
y avait aucun effet donc je me suis dit
qu'il fallait interviewer les
spécialistes des
l'écologie des alliés des cultures et
ils sont chacun spécialisé dans une
espèce donc j'en ai vu plusieurs et
finalement j'ai fait une certaine et la
synthèse dunk avec des bandes de trois
mètres de large seulement
ça suffit et mais il faut une diversité
de couverts faut trois types de demandes
des bandes fleuries parce que par
exemple les syrphes les coccinelles et
d'autres alliés des cultures dont les
larves contrôler les ravageurs ont
besoin à l'état adulte de pollen et de
nectar
et il y à venir n'a pas mal qui sont
comme ça puis il ya un autre mélange
sont des légumineuses fourragères
surtout de la luzerne
qui permettent de cultiver le ravageur
d'élever le ravageur de façon à voir
tout le temps des populations
importantes d'allier des cultures faut
nourrir les alliés des cultures comme on
doit nourrir la vie du sol c'est tous
les jours tous les jours de l'année
et donc il faut élever leurs proies et
puis des graminées fourragères qui
servent essentiellement d'abri aux
insectes voilà la justification de
cette idée d'élever les ravageurs
les bandes herbeuses on a de la luzerne
les ordres de la feb de la fevad et
voyez ici des listes de micro guêpe
parasitoïde des pucerons donc on a
toutes ces toutes ces micro guêpe qui
peuvent parasiter le puisqu'on l'a fait
ça ce sont
les parasitoïdes du puceron du merisier
à grappes qui est aussi celui des
céréales donc c'est une autre espèce de
pucerons et on voit qu'il ya des espèces
communes de micro gay et donc quand on
élève ses micro guêpe dans les bandes
quand il ya des pucerons dans la
parcelle moi j'ai jamais de pucerons
dans les cévennes mais il y en a dans
les faits vrais loups les pois par
exemple les micro guêpe migrent dans la
parcelle et en deux trois jours le
problème est réglé
alors c'est ce réseau écologique il doit
être conçu de manière extrêmement
précise pour fournir un abri sont des
endroits très peu perturbé
on les faux j'en fais tous les deux ans
on les faux après la récolte de la
culture principale mettons juillet début
assez haut et une bande sur deux donc on
chaque vente n'est faucher que tous les
deux ans ce qui permet d'avoir une
source constante de nourriture c'est
pour ça que c'est intéressant aussi
d'avoir une complémentarité entre les
floraisons des haies et les floraisons
des bandes herbeuses pour allonger la
période de floraison pour les adultes
des alliés les cultures et une absence
de l'opération culturales qui l'étude
amant pas de pesticides pas de labour
pas de travail profond intérêt et pas de
girobroyage au moment où s'est reproduit
et voilà un exemple très concret d'une
ferme que j'ai géré pendant plusieurs
années ça c'était avant que j'arrive une
parcelle ici
puis on a installé les bandes herbeuses
il ya une bande tous les 60 m 2 3 m de
large s'affaire donc 5 % de la surface
de terrain
et vous voyez ici les trois mélanges là
les graminées la banque fleuri les
luzernes et ainsi de suite ça se répète
donc voilà la structure trois maîtres de
l'âge distance entre les bandes 60
mètres c'est un terme à un chiffre
magique 60 mètres parce que c'est un
multiple de plein d'autres chiffres à 2
3 4 5
6 10 12 et et a donc on a toujours un
multiple des outils et on ne st pas de
bande à chaque extrémité du chant et je
vais vous voyez ici l'alternance des
trois types de couverts on s'arrange
pour que les mêmes mélange soit pas face
à face de façon à ce que un organisme
puissant moins de 30 mètres trouvé les
trois types de mélanges
c'est ça l'idée
et ça fonctionne voilà ici des mesures
qu'on a fait dans une ferme dans l'eure
sur le nombre d'individus de carabes et
le nombre d'individus de limaces en
avril et en mai et on a comparé trois
types de faire une ferme en agroécologie
nom commun on a baissé en fait une
agriculture une dans l'agriculture de
conservation et une non conventionnelles
donc on voit que en avril les
populations de carabes sont tout à fait
comparables dans les trois ferme et puis
on met les populations arabes augmente
fortement en a b c et en conventionnel
diminue un peu mais alors ce qui est
très spectaculaire c'est que il y avait
déjà moins de limaces en a baissé parce
qu'il y avait déjà quelques années
l'inter en a b c et d vont donc il y en
a il y avait plus de limaces en avril
dans les deux autres types de ferme on
voit que en mai elle explose en
agriculture de conservation et surtout
en conventionnel alors que l'agriculteur
avait appliqué de lentilles limaces sur
ses terres quelques semaines avant et ça
c'est typique quand on traite un
ravageur comme les alliés des cultures
se multiplient toujours moins vite que
les ravageurs le coup d'après on a
encore plus de la région on est dans une
spirale et on devient dépendant des
insecticides
alors une autre technique c'est de semer
à colza dans ce cas ci avec du trèfle
d'alexandrie de la féverole est un peu
de lentilles moi parce que la confusion
des insectes les ac
ça ne le sent pas bien et ne
conseille en font beaucoup moins de
dégâts voilà ce que je voulais vous dire
aujourd'hui sur ces aspects liés aux
adventices aux maladies et aux ravageurs
et bien sûr j'attends avec plaisir aux
questions
[Applaudissements]




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