Gérer les carences en grandes cultures

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Carence en phosphore sur maïs. Crédit photo : Yara.


Une carence est l'absence ou la présence insuffisante ou un défaut d’assimilabilité d’un élément indispensable à la vie d'une plante.

La cause principale d’une carence peut être masquée par des troubles liés au climat, l’agronomie, ou des déséquilibres alimentaires. Les symptômes peuvent aussi être variables selon les variétés. Il faut donc bien s’assurer que tout a été envisagé avant de prendre une décision pour rétablir la santé de la culture.

Pour apprécier une situation de déficience, la sensibilité des cultures doit être croisée avec les conditions de sols, de végétation ou de climat et l'historique de la fertilisation.

Description

Avec les maladies, les carences sont souvent synonymes d’un déséquilibre. Lorsque les symptômes de carences sont visibles, l’état de sous-nutrition de la plante est déjà avancé. Il convient dans ce cas de procéder à l’application d’un anti-carentiel, en foliaire ou au sol.

Il existe deux types de carences : les carences vraies et induites. Dans les deux cas, une carence impacte directement le rendement et la qualité de la récolte.

Les carences vraies

Elles sont la conséquence d’une déficience en un élément nutritif dans le sol, qui n’est donc pas disponible pour la plante.


Les carences induites

Influence du pH sur la disponibilité des éléments minéraux en sol organique. Adapté de : Lucas, R.E. et J.F. Davis, 1961.

Dans ce cas, les éléments nutritifs sont disponibles mais leur assimilation par la plante est impossible. Elles sont souvent dues aux caractéristiques physico-chimiques du sol : pH, structures ou textures du sol, taux de matière organique, à un déséquilibre entre éléments, à des antagonismes, ou à certaines conditions climatiques (froid, humidité, excès d'eau).

Exemples :

  • Un pH élevé peut induire un problème de phytodisponibilité du manganèse.
  • Un sol soufflé peut induire une carence en manganèse ou alors en zinc s'il est trop tassé.
  • Le taux de matière organique peut jouer sur la disponibilité du cuivre et du manganèse.
  • Le froid favorise l’apparition de symptômes de carence en zinc sur maïs.


Les carences les plus fréquemment observées (zinc, manganèse) sont souvent induites[1].

Les éléments majeurs

L'azote

L’azote est l’un des principaux éléments nutritifs en termes de quantité, et joue un rôle clé dans le métabolisme général des plantes. L’azote est indispensable à la culture pour permettre une croissance végétative forte et pour synthétiser la chlorophylle qui apporte l’énergie à la plante. Il est aussi essentiel dans la constitution des protéines. Un blocage de l’assimilation, notamment en fin de cycle, dans les périodes sèches, peut rapidement entrainer une baisse de rendement et de qualité de la production.

Lors d’une carence en azote, les organes de la plante sont plus petits qu’à l’accoutumée, et le rendement s’en trouve sensiblement impacté. L’azote jouant un rôle primordial dans la production de protéines, les teneurs peuvent également être plus faibles, ce qui implique une moindre qualité à la récolte.

Le phosphore

Le phosphore, tout comme l'azote, joue un rôle important dans la constitution des protéines. Cet élément est clé dans le métabolisme énergétique de la plante, le transport et la production des sucres et des protéines s’en trouvent donc impactés en cas de carence. Le phosphore permet à la plante de développer son système racinaire. Il joue aussi un rôle dans la floraison et la fécondation de la culture.

De manière générale lors d'un manque en phosphore, la croissance racinaire de la plante ralentit, et le tallage (dans le cas des céréales) s’en trouve également impacté. Comme lors d’une carence en azote, la floraison est retardée, et la production de protéines limitée.

Le potassium

Le potassium joue un rôle primordial au niveau cellulaire, rend la paroi cellulaire plus épaisse, et régule également la transpiration de la plante, ainsi que les risques de verse. Il rend également la plante plus résistante au gel et aux sécheresses.

La matière sèche est spécifiquement impactée par une carence en potassium, et s’en trouve restreinte. Si la carence en potassium est néfaste, l'excès l'est également et favorise l'apparition de champignons.

Il est peu mobile dans le sol. La quantité dissoute dans l'eau immédiatement disponible reste faible et les racines doivent explorer le sol pour y trouver ces éléments en quantité suffisante.

Les éléments secondaires

Le soufre

Le soufre est essentiel dans la production des protéines, des acides aminés, et de certaines vitamines de la plante. De plus, il a aussi son rôle à jouer dans la réduction des nitrates en acides aminés. Contrairement au rendement, la qualité de la récolte est largement tributaire de la disponibilité en soufre du sol.

Le calcium

Le calcium est primordial durant la croissance des nouveaux tissus cellulaires, notamment la paroi qu'il rigidifie. De ce fait, il assure une bonne résistance mécanique de la plante. Il intervient aussi dans le métabolisme et dans la formation du noyau cellulaire. Lorsque les productions sont relativement faibles, il faut miser sur la qualité, et le calcium joue un rôle encore plus important. En effet, une bonne nutrition calcique offre à la plante une résistance naturelle à la moisissure en préservant l’intégrité de la cellule durant le transport et le stockage. Le calcium favorise aussi la croissance des jeunes racines en synergie avec les autres éléments.

En cas de carence, la plante observe une croissance limitée, et est beaucoup plus fragile aux aléas mécaniques qui peuvent advenir (faune, météo…).

Le magnésium

Le magnésium joue un rôle primordial dans la croissance de la plante car il agit directement sur la synthèse, le transport et le stockage des sucres. Le magnésium est une composante centrale de la chlorophylle. Il joue un rôle dans la catalyse de la photosynthèse. Par ailleurs, le magnésium prévient la toxicité aluminique en participant à la synthèse des acides organiques protecteurs qui limitent les effets toxiques de l’aluminium. Il est aussi un composant des pectines et phytines qui ont un rôle structural dans la paroi des cellules végétales. Les besoins vont de 20 à 50 kg/ha de MgO selon les espèces. La protéosynthèse est directement impactée par une carence en magnésium. En effet, la production d’hydrates de carbone est réduite, et la concentration d’amides augmente dans les feuilles. La perte de rendement reste cependant limitée, et dépasse rarement les 15%.

Eléments mineurs ou oligo-éléments

Les oligo-éléments, autrefois appelés éléments mineurs, sont des éléments nutritifs présents en faibles quantités dans le sol et absorbés en faibles quantités par les plantes. Nombre d’études ont montré leur importance dans le fonctionnement de la plante : respiration des cellules (fer, cuivre), photosynthèse (fer, cuivre et manganèse), synthèse des protéines (fer, zinc) et des hormones (zinc, bore), absorption de l’azote (fer, cuivre, molybdène)…

Les oligo-éléments pouvant poser problème en grandes cultures sont le fer (Fe), le manganèse (Mn), le zinc (Zn), le cuivre (Cu), le bore (B) et le molybdène (Mo). Les céréales à paille sont particulièrement exigeantes en cuivre et en manganèse, et le maïs, en zinc et en manganèse.

Les effets d’une carence en oligo-éléments peuvent être fortement préjudiciables pour les cultures. Ce sont donc des fertilisants parfois nécessaires et, sur la base d’outils de diagnostic bien au point, ils peuvent être pris en compte lors de l’établissement d’une fumure.

Le cuivre

Le cuivre joue un rôle important dans la plante au niveau de la respiration cellulaire, de la photosynthèse et de l'absorption de l'azote.

Un sol riche en calcaire et en matière organique sera plus exposé à une carence en cuivre. En cas de carence en cuivre, une stérilité des épis peut vite apparaitre.

Cultures très sensibles à une carence : Blé, orge, avoine.

Cultures sensibles à une carence : Maïs, sorgho, pois, luzerne[2].

Le manganèse

Le manganèse intervient dans la photosynthèse et la production de chlorophylle. Il contribue à activer les enzymes participant à la distribution des régulateurs de croissance dans le végétal.

Cultures très sensibles à une carence : Blé, orge, avoine, sorgho, pois, soja.

Cultures sensibles à une carence : Maïs, luzerne, colza, tournesol, trèfle.

Le zinc

Le zinc est important dans les premiers stades de croissance et dans la formation des graines. Il joue un rôle dans la production de la chlorophylle et des glucides. Il est aussi essentiel à la synthèse des protéines et des hormones des plantes.

Cultures très sensibles à une carence : Maïs, lin, haricot.

Cultures sensibles à une carence : Sorgho, soja.

Le fer

Le fer est nécessaire à la formation de chlorophylle, à la respiration végétale et à la formation de certaines protéines. Il joue aussi un rôle dans l'absorption de l'azote.

Cultures très sensibles à une carence : Pois, soja.

Cultures sensibles à une carence : Maïs, sorgho, lupin, haricots.

Le bore

Le bore joue un rôle important dans la structure des parois cellulaires, la nouaison et la formation des graines ainsi que dans le métabolisme des protéines et des glucides. Le bore est aussi essentiel au bon fonctionnement hormonal des plantes.

Cultures très sensibles à une carence : luzerne, tournesol.

Cultures sensibles à une carence : colza, pois, lin, trèfle, vigne.

Le molybdène

Le molybdène contribue à la bonne absorption de l'azote dans la plante.

Cultures très sensibles à une carence : Luzerne, pois, trèfle.

Cultures sensibles à une carence : Colza, soja.

Identifier les carences

Les plantes carencées présentent des symptômes caractéristiques tels que des chloroses, des déformations ou des nécroses d'organes qu'il faut observer avec méthode :

  • Localisation des symptômes dans la parcelle et observation du stade de développement de la plante : Les carences se manifestent généralement par des symptômes en foyers ou taches irrégulières de plus ou moins grande taille, répartis au hasard dans la parcelle. Toutefois pour certaines carences comme le manganèse, les symptômes peuvent être en lien avec les pratiques culturales (passages de roues). Cependant, la répartition des symptômes en foyer n’est pas spécifique des carences. Elle peut également être due à des ravageurs par exemple. A l’inverse, si les symptômes affectent toute la parcelle, il s’agit plus probablement d’un accident climatique ou d’une phytotoxicité. Dans cette hypothèse, il convient d’analyser le climat des jours précédents et de répertorier les derniers produits phytosanitaires utilisés sur la parcelle pour déterminer la cause des symptômes.


  • Connaître les facteurs de risque liés au sol : Un mauvais développement racinaire lié à une structure dégradée par compactage, peut induire ou renforcer une carence du fait d’une capacité d’absorption réduite de la plante en éléments nutritifs. Les conditions d’oxydo-réduction liées à l’état d’aération du sol influent également sur la disponibilité de certains oligo-éléments comme le manganèse. A titre d’exemple, une carence en manganèse peut être due à un sol trop aéré dans lequel il est sous sa forme oxydée. Or sous cette forme, le manganèse est très peu soluble et donc indisponible pour les plantes. Par conséquent, pour réaliser un diagnostic de carence complet, il est primordial de réaliser un profil cultural rapide sur les zones atteintes et les zones saines.


  • Etat hydrique du sol, profil d'enracinement : De fortes pluies en hiver favorisent le lessivage de l'azote et du soufre. En l'absence d'une fertilisation adéquate des carences en soufre et/ou en azote peuvent survenir.


  • Parties atteintes sur la plante : Avant de conclure à une carence, examinez l’état sanitaire de la plante. Les symptômes observés peuvent être liés à des attaques de ravageurs ou des maladies. Si l’hypothèse d’une carence est confirmée, il convient de déterminer l’élément nutritif en cause. Pour cela, une observation précise des organes touchés et de la nature des symptômes s’impose.


  • Historique de fertilisation : Connaître l’itinéraire technique et le passé cultural de la parcelle pour identifier d'éventuels entre éléments.


L'analyse foliaire ou de la plante nécessite une interprétation tenant compte du stade de développement de la plante. Il est souvent utile d'y associer une analyse de la terre pour confirmer le diagnostic.


Symptômes visuels de carences nutritives. Source: Agro-Enviro-Lab.


Représentation schématique de loi du minimum de Liebig. Source : Nicolas Fanin.

La loi des facteurs limitants, établie par Liebig en 1850, est l’un des principes les plus importants de l’agronomie. Cette théorie sur l’alimentation minérale des plantes stipule que le niveau de production d’une culture est fixé par l’élément nutritif le plus limitant. Autrement dit, le rendement d’une culture est limité par l’élément nutritif qui vient à manquer en premier, et ce quel que soit le niveau de fertilisation des autres éléments. Les oligo-éléments n’échappent pas à la règle. Les apports d’oligo-éléments ne doivent donc pas être automatiques, mais réfléchis après un diagnostic des facteurs limitants[3].


La loi de Liebig est couramment illustrée par un tonneau ou un seau où chaque latte représente la disponibilité des éléments nutritifs, et la hauteur d’eau, le rendement de la culture. La hauteur d’eau dans le tonneau est fixée par la hauteur de la latte la plus basse (le facteur limitant) et ce, quelle que soit la hauteur des autres lattes.

En azote

Symptômes

La carence en azote peut se manifester à tous les stades de croissance et de développement de la plante.

Les premiers signes de carence en azote se manifestent généralement sur les vieilles feuilles. Ces dernières jaunissent au fur et à mesure que l’azote se déplace dans les feuilles plus jeunes et plus productives. Ce jaunissement, pour le maïs, se situe le long de la nervure centrale, en forme de V, avec la pointe vers la tige. Les plantes sont aussi plus petites.

Dans les cas les plus graves, les feuilles finissent par se nécroser.

Confirmation du diagnostic

  • Outils de diagnostic (Jubil, N-tester…) de nutrition azotée permettent de détecter les carences en azote. Ces deux outils ne peuvent cependant pas être utilisés avant la floraison.
  • Diagnostic foliaire à la floraison (peu précis).

Situations à risque

  • Disponibilité de l’azote trop faible à cause de :
    • Apport trop faible.
    • Entrainement hors de portée des racines d’une partie de l’azote apporté.
  • Enracinement limité : compétition avec les adventices et notamment les graminées.
  • Déficit hydrique : carence azotée causée par le dessèchement du sol.
  • Sols sableux, pauvres en humus.

Incidence sur le rendement

Sur les parcelles fertilisées, les carences azotées restent modérées et leur impact sur le rendement est faible.

En phosphore

Symptômes

Les symptômes apparaissent par foyer durant le tallage.

On observe un rougissement ou un jaunissement de la pointe des vieilles feuilles et la réduction du tallage.

Une carence sévère peut cause le dépérissement de la pointe des feuilles.

Confirmation du diagnostic

  • Sol : Analyser le sol permet de détecter une carence en phosphore. Le COMIFER propose des teneurs seuils pour gérer la fertilisation phosphatée.
  • Plante : Au stade épi ou à la floraison, seuils de carence pour la teneur en phosphore.

Situations à risque

  • Sols frais et détrempés.
  • Sols pauvres en phosphore.
  • Anciennes prairies retournées et jamais fertilisées.

Incidence sur le rendement

Sur le blé, la nuisibilité ne dépasse généralement pas 10% du rarement. Dans les cas les plus graves, on peut atteindre 20% de perte du rendement.

En potassium

Symptômes

Les symptômes peuvent apparaître dès le stade 4 feuilles.

  • Par foyer, réduction de la taille et jaunissement des plantes
  • Très grande hétérogénéité de la taille des plantes
  • Jaunissement puis brunissement et dessèchement de l'extrémité du limbe, puis des bords de la feuille
  • Les symptômes concernent d'abord les feuilles les plus âgées. Les jeunes feuilles peuvent rester vertes si la carence est peu accentuée.
  • En situation de carence exacerbée, les plantes peuvent disparaître.

Confirmation du diagnostic

  • Sol : L’analyse de terre est un bon indicateur de l’état de disponibilité du potassium dans le sol. Il existe des seuils proposés pour la fertilisation potassique établis par le COMIFER.
  • Plante : Diagnostic foliaire à la floraison femelle. L’interprétation sera plus facile si on compare les teneurs en K de plantes saines et de plantes atteintes (Coût environ 15 €/analyse).

Situations à risque

  • Sols à faible disponibilité en potassium
  • Retournements de vieilles prairies non entretenues
  • Précédents culturaux dont la totalité des parties aériennes est exportée.

Evolution, incidence sur le rendement

Dans le cas de carence grave non corrigée, la production peut être fortement pénalisée, voire nulle.

En soufre

Symptômes

L'apparition des symptômes se fait à la fin du tallage jusqu'au début de la montaison. Il s'accentueront ensuite jusqu'au stade dernière feuilles.

A l'échelle de la parcelle, les zones atteintes par la carence seront réparties en foyers, parfois par bandes, correspondant au recoupement de passages pour l'épandage d'azote. En effet, les zones sur-fertilisées en azote seront les premières à montrer des symptômes de la carence.

Au niveau de la plante, on pourra observer chez une plante carencée une croissance réduite et un tallage réduit. Les entrenoeuds seront aussi plus courts.

Les jeunes feuilles auront un aspect vert pâle et notamment au niveau du limbe. Des stries jaunes ou verts claires pourront aussi apparaitre le long des nervures.

Il faut cependant être vigilant car les symptômes ne sont pas toujours visuels.

Confirmation de diagnostic

La confirmation du diagnostic doit se faire par une analyse des plantes. Il faut mesurer la teneur en soufre en % de matière sèche.

  • Au stade épi 1cm, le rapport N/S semble être plus important que la teneur en soufre. On dit que la plante est carencée si le rapport N/S > 12 à 15.
  • A la floraison, on calcule la teneur sur la 2ème ou 3ème feuille sous l'épi. Une teneur normal se situe autour de 0,25 - 0,30%. La plante est carencée si cette teneur est inférieure à 0,20%.
  • A deux nœuds, on peut établir le diagnostic à partir de la concentration en sulfate dans le jus de base de tige. Le seuil de carence est de 200 mg/L.
  • Il est plus simple de diagnostiquer une carence en comparant ces indicateurs à ceux d'une plante saine.

Situations à risque

  • Le soufre est sensible au lessivage et est dépendant de la minéralisation. Ainsi les sols argilo-calcaires superficiels, les sols sableux et les sols limoneux pauvres en matières organiques sont des situations à risque.
  • Dans les parcelles qui reçoivent des apports organiques réguliers depuis au moins 15 ans, les fournitures restantes sont le plus souvent suffisantes pour couvrir les besoins. Dans les autres situations, il convient d’évaluer le risque pour décider de la pertinence d’un apport et déterminer sa dose.
  • Les forts apports d'azote accentuent la carence en soufre.

Incidence sur le rendement

Les carences en soufre diminuent le nombre d'épi au m² et la fertilité de ceux-ci. Les pertes vont généralement de 2 à 10 q/ha. Pour le cas des carences sévères, les pertes peuvent s'élever à 20 q/ha.

L'incidence reste faible si la carence est corrigée avant le stade 2 nœuds.

En calcium

Les racines sont les premières victimes d’une carence en calcium : les principales ne se développent pas correctement, au profit de petites racines latérales.

Le calcium se déplace peu et lentement dans la plante. Les symptômes visuels de la carence seront donc localisés. On peut ainsi observer des tâches jaunâtres/brunes sur les feuilles et notamment sur le feuilles jeunes, touchées en premières.

Dans le cas d’une carence sévère, la floraison est compromise et les bourgeons foliaires prennent un aspect brûlé et meurent. Les fruits peuvent être rabougris et les semences ont un taux de germination plus bas.

En magnésium

Symptômes

L’apparition des symptômes a lieu durant le tallage. Ce sont les symptômes d’une chlorose.

On peut déjà observer, au niveau de la parcelle, des tâches irrégulières, plus claires, à croissance réduite.

Le magnésium se diffuse notamment vers les feuilles les plus jeunes. Une carence provoquera alors le jaunissement des feuilles les plus vieilles dans un premier lieu, puis progressivement des feuilles les plus jeunes. On observe également que le jaunissement se produit depuis la pointe des feuilles. Le tissu entre les nervures jaunit mais ces dernières restent vertes. Une carence grave peut provoquer l’enroulement du pourtour des feuilles. En cas de cas grave, les feuilles peuvent devenir rouges.

Confirmation du diagnostic

  • Sol : L’analyse de sol est un bon indicateur de l’état de disponibilité du potassium dans le sol. Il existe des seuils proposés pour la fertilisation potassique établis par le COMIFER.
  • Plante : Diagnostic foliaire au stade épi 1 cm ou à la floraison.

Situations à risque

  • Sols de limons plus ou moins sableux : la carence est aggravée par les sols acides et/ou compactés.
  • Sols sableux
  • Certains sols calcaires en raison de la faible teneur en magnésium de la roche mère.

Evolution, incidence sur le rendement

Les pertes de rendement dues à une carence en magnésium n’excèdent que rarement les 15%.

En cuivre

Symptômes

Les symptômes apparaissent par foyers, à partir de la fin de la montaison. Ainsi, les parcelles ne sont jamais totalement atteintes. En cas de carence en cuivre, une stérilité des épis peut vite apparaitre. A la montaison, les symptômes sont :

  • étranglement et enroulement de l'extrémité de la dernière feuille
  • décoloration blanche et dessèchement de l'extrémité des feuilles : symptôme des bouts blancs

A l'épiaison, on pourra observer :

  • des épis déformés
  • des épillets stériles
  • une difficulté des épis à sortir
  • les plantes restent vertes
  • épis sans grain recouverts de 0, des champignons noirs
  • les plantes devenues stériles redémarrent parfois du pied en émettant 2 à 3 talles

Confirmation du diagnostic

L'analyse de la terre est l'analyse la plus pertinente à réaliser pour confirmer la carence. Le diagnostic se fait à partir du rapport Cu (mg/kg) / MO (%). Seuils de carence :

  • Sols argilo-calcaires : rapport < 0,4
  • Sols limoneux caillouteux : rapport < 0,5
  • Sols limoneux : rapport < 1

Situations à risque

  • Sols à taux de MO élevé
  • Sols à pH élevé (>7) : chaulage récent ou sols calcaires
  • Sols très sableux
  • Forts apports en azote et en phosphore

En manganèse

Symptômes

Généralement, les symptômes apparaissent au début de la montaison. Dans les cas les plus graves, elle peut se déclarer dès le stade 3 feuilles. Les symptômes s'observent à différents échelles :

  • Dans la parcelle :
    • Foyers irréguliers ou bandes liées au travail du sol et/ou passage des roues
    • Les zones où le sol est soufflé sont les plus touchées
  • A l'échelle de la plante :
    • Port affaissé, flétri, mou. Les plantes s'écrasent ainsi au sol.
  • Sur la feuille :
    • Dessèchement blanc à beige sur les jeunes feuilles, alignés entre les nervures. (Cas les plus graves)
    • Les vieilles feuilles sont touchées en premières et sont souvent entièrement desséchées.
    • En cas de carence très sévère, toutes les feuilles seront atteintes et les plantes peuvent disparaître.

Confirmation du diagnostic

L'analyse de la terre est peu fiable. On préfèrera donc une analyse de la plante. Le plus simple est de comparer les teneurs en Mn entre des plantes saines et des plantes atteintes.

Situations à risque

  • Sols très aérés, soufflés
  • Sols riches en MO (>4%) ou ayant reçu des apports organiques massifs
  • Sols acides où le pH a trop été augmenté par chaulage

Incidence sur le rendement

Dans les cas les plus graves, la culture peut être détruite dans les foyers les plus atteints.

En zinc

Symptômes

Sur maïs, les symptômes peuvent apparaître dès 5 feuilles et jusqu'à 10-12 feuilles. On peut observer :

  • Aspect blanchâtre des jeunes feuilles sortant du cornet.
  • Plages décolorées, blanchâtres de chaque côté de la nervure centrale. Elles deviennent translucides et se dessèchent. La nervure et le bord des feuilles restent verts. Les feuilles âgées ne sont pas touchées.

Confirmation de diagnostic

L'analyse de terre est la plus fiable. La teneur en zinc est calculée selon le pH du sol. L'analyse foliaire, réalisée à la floraison sur la feuille de l'épi, permet tout de même de confirmer avec la teneur seuil de 15 mg Zn/kg.

Situations à risque

  • Sols pauvres en zinc
  • Teneur élevée en matière organique
  • pH élevé
  • Sols riches en phosphore
  • Températures basses

Incidence sur le rendement

En cas de carence vraie, les pertes de rendement peuvent aller jusqu'à une vingtaine de quintaux par hectare.

Si le climat est froid et humide, la carence peut être induire par des conditions du sol alors défavorables à l'absorption du zinc. Les symptômes sont alors juste de passage et il n'y aura pas de conséquence sur le rendement.

En fer

Symptômes

La carence en fer, aussi appelée chlorose ferrique, se manifeste en premier lieu sur les nouvelles feuilles. Ces dernières jaunissent entre les nervures, qui, elles, restent vertes sauf dans les cas extrêmes. Souvent, les symptômes ne sont observables que dans une partie du plant.

Confirmation du diagnostic

  • Sol : L'analyse du sol n'est pas très fiable. en effet, le lien entre concentration ferrique du sol et absorption du fer par les plantes n'est pas bien connu.
  • Plante : Une analyse des tissus végétaux est bien plus fiable pour mesurer la disponibilité en fer.

Situations à risques

  • Fortes concentrations de chaux (et par conséquent des pH élevés)
  • Déséquilibres extrêmes avec d'autres oligoéléments comme le molybdène, le cuivre ou le manganèse

En bore

Symptômes

  • Port très dressé à partir de 6-7 feuilles.
  • Décolorations blanchâtres internervaires à partir du stade 7 feuilles. Elles progressent ensuite pour donner un aspect tigré à la feuille.
  • Les feuilles sont plaquées à la tige.
  • Stérilité : Absence d'organes reproducteurs mâles ou femelles.

Confirmation du diagnostic

Les analyses foliaires ne permettent pas un diagnostic. Faire donc une analyse du sol. Bore à extraire à l'eau bouillante (seuil de carence : <0,2 mg bore métal/kg).

Situations à risque

  • Sols contenant très peu de bore.
  • Sols sableux originellement acides dont le pH a été exagérément augmenté.

Incidence sur le rendement

Incidence très grave s'il n'y a pas d'intervention. Il peut y avoir une perte totale de la récolte.

En molybdène

Les principaux symptômes seront une croissance réduite et un feuillage vert pâle. On retrouvera des feuilles incurvées chez les jeunes pousses. Cependant, la carence en molybdène est très rare.


Identification des carences d'une plante en fonction de la coloration des feuilles. Source : K+S Kali.


Pour plus d'infos sur l'identification des carences par cultures, nous vous invitons à consulter les Fiches accident d'Arvalis.

Des outils d'aide à l'identification des carences

Des OAD (Outils d'Aide à la Décision) existent pour aider à identifier les carences que l'on a sous les yeux :

Corriger et prévenir

Lorsque les symptômes de carences sont visibles, l’état de sous-nutrition de la plante est déjà avancé. Il convient dans ce cas de procéder à l’application d’un anti-carentiel, en foliaire ou au sol.


Une fois le diagnostic posé, plusieurs stratégies de correction sont souvent possibles. En cas de carence sévère, une application foliaire est recommandée pour une correction rapide. Dans certains cas, plusieurs applications peuvent être nécessaires. Dans les contextes présentant des carences récurrentes, des apports au sol peuvent être envisagés. Les doses recommandées couvriront alors les besoins pour plusieurs années et ne seront renouvelées qu’après contrôle par une analyse de terre.


Il ne faut pas investir au hasard. L’apport de "cocktails" d'éléments est à proscrire, en particulier les mélanges cuivre-zinc-manganèse[3]. En effet, mieux vaut cibler l’oligo-élément qui fait défaut.

En cas de double carence, il est préférable de corriger l’une par un apport au sol, et l’autre par une application foliaire.

Pour l'azote

Solutions préventives contre la carence en azote

Fractionner l’apport en apportant une dose limitée au semis (20 à 40 kg N/ha) et le complément entre 6 et 8 feuilles.

Solutions curatives contre la carence en azote

Une fertilisation azotée, au sol ou en foliaire, est nécessaire afin de pallier les carences. Si la carence est avérée, les nitrates sont préférables, car directement assimilables par la plante.

Pour aller plus loin sur la gestion d'une carence en azote sur céréales à paille et sur maïs.

Pour le phosphore

Solutions préventives

Il faut dans un premier temps réaliser une analyse de la terre. Si le sol est pauvre, apporter du phosphore au plus près du semis. Il faut éviter de réaliser cet apport après le début du tallage ca la correction de la carence en sera que partielle. Les plantes sont surtout sensibles à la carence pendant leur phase juvénile. Si le sol est correctement pourvu, mais qu’un apport est essentiel pour compenser les exportations, la période à laquelle il est réalisé n’a pas d’importance.

Solutions curatives

Réaliser un apport de phosphore dès l’apparition de symptômes.

Dose minimale : 50 kg P/ha.

La correction n’est que partielle si l’application a lieu après le début du tallage. Dans tous les cas, il n’est pas possible de corriger complètement la carence. ' Pour aller plus loin sur la gestion d'une carence en azote sur céréales à paille et sur maïs.

Pour le potassium

Solutions curatives

Lorsque les symptômes sont avérés, il est primordial de fertiliser avec une solution de sulfate de potassium. De manière générale, il est important de compenser les exports pour éviter les traitements curatifs.

  • Réaliser un apport de potasse au semis. Dans le cas de sols à très faible disponibilité du K, la localisation au semis du maïs d’un engrais contenant du potassium est souhaitable.
  • La dose minimale à apporter est de 60 unités/ha de K20.

Pour aller plus loin sur la gestion d'une carence en potassium sur maïs[4].

Pour le soufre

Solutions préventives

Dans les situations à risque, il faut apporter 30 à 50 kg/ha de SO3 du début tallage à épi 1 cm, mais éviter l'apport avant l'hiver car le soufre risque d'être lessivé.

Solutions curatives

Dès l'apparition des symptômes, apporter 20 à 40 kg/ha de SO3, de préférence en pulvérisation foliaire. Choisir une solution à 10% de sulfate d'ammonium ou sous forme de soufre micronisé.

Pour aller plus loin sur la gestion d'une carence en azote sur céréales à paille et sur maïs.

Pour le calcium

Solutions préventives

  • Choisir des variétés plus efficaces pour l’extraction de calcium.
  • Réduire l’utilisation d’engrais à base d’ammonium.
  • Inspectez le champ de manière régulière et retirez les fruits avec des symptômes.
  • Ajoutez des matières organiques (fumier, paillis organiques, compost) au sol.

Solutions curatives

Des fertilisants calciques peuvent être appliqués à la semence, ou en foliaire. Dans le cas d’une fertilisation foliaire, il faut prêter attention au stade de développement du fruit. Si celui-ci n’est pas encore complètement recouvert, il y a un risque de dégénérescence.

Appliquer des substances riches en calcium telles que du calcaire algal, de la farine de basalte, de la chaux calcinée, de la dolomite, du gypse ou de la scorie de chaux.

Pour le magnésium

Solutions préventives

Ajuster les apports au sol selon l’analyse de la teneur en magnésium disponible du sol et le type de sol.

  • En sol acide : Amendement calcaire magnésien, 200 kg/ha pour 3 ans en sable et 5 ans ailleurs.
  • En sol neutre : Toutes formes de produits sont utilisables, mais les sulfates auront une action plus rapide. Apports de 30 à 50 kg/ha/an.
  • En sol calcaire : Sulfate de magnésium à pulvériser sur les feuilles. Apports de 30 à 50 kg/ha/an.

Solutions curatives

Dès l’apparition des symptômes, pulvériser sur les feuilles un engrais magnésien soluble, de concentration 5 à 10% dans l’eau et un apport de 20 à 40 kg MgO/ha.

Pour aller plus loin sur la gestion d'une carence en azote sur céréales à paille et sur maïs.

Pour le cuivre

Solutions préventives

Cette carence est devenue exceptionnelle en France. Les sols à fort taux de matière organique et riches en calcaire induisent les risques les plus élevés. En effet la matière organique du sol complexe fortement le cuivre, et le pH élevé (terres calcaires, sur-chaulage) favorise la formation de composés cupriques insolubles.

Dans ce cas de carence, seule une action préventive est possible, car lorsque les symptômes spécifiques sont visibles la correction n’est plus efficace.

Seul un apport préventif au sol est possible. Appliquer ainsi 5kg/ha de cuivre métal en surface car le cuivre est très peu mobile dans le sol. Cet apport corrige la carence en cuivre pendant 5 à 10 ans.

Pour aller plus loin sur la gestion d'une carence en azote sur céréales à paille.

Pour le manganèse

Cette carence est observée sur des sols originellement acides, sableux ou limoneux, dont le pH a été exagérément relevé. On la rencontre aussi dans des sols meubles riches en matière organique et/ou riches en calcaire actif, de pH>8, avec une structure soufflée de la couche travaillée.

Solutions préventives

Les apports au sol sont déconseillés car ils sont peu efficaces. Dans les cas des situations à risque, éviter le travail trop fin et trop profond du sol. Se limiter au lit de semences. Le roulage de sol atténue seulement la carence, il ne la supprime pas.

Solutions curatives

Dès l'apparition des symptômes, pulvériser sur les feuilles du sulfate de manganèse, de l'oxyde de manganèse ou du manganèse chélaté.

Apporter 500 g/ha à l'apparition des symptômes. Renouveler l'apport un mois après. Si la carence est sévère, 3 apports peuvent être nécessaires. Le troisième sera réalisé durant la montaison.

Pour aller plus loin sur la gestion d'une carence en azote sur céréales à paille et sur maïs.

Pour le zinc

Solutions préventives

Un apport de 4 à 6 kg de zinc/ha, au moment du semis (engrais localisé), permet d'éviter la carence en zinc pendant 3 à 4 ans. La forme importe peu.

Cependant, les carences vraies sont rares. Par contre, les pseudo-carences sont fréquentes en sols sableux ou en limons battants, les années à printemps frais et humides. Pour y remédier, un apport de zinc en curatif en pulvérisation foliaire est préconisé.

Solutions curatives

Pulvérisation foliaire : 500 à 600 g Zn/ha peut corriger une carence modérée en zinc.

Pour aller plus loin sur la gestion d'une carence en azote sur maïs.

Pour le fer

Solutions préventives

  • Choisir un sol adapté aux exigences des plantes cultivées : ne pas planter des cultures acidophiles dans des sols calcaires.
  • Ajouter du fumier ou du compost.

Solutions curatives

Si les applications au sol de fer de fer ne sont pas forcément efficaces, une carence en fer peut facilement être corrigée par une application foliaire de chélates de fer (EDTA ou EDDHA). Il faut aussi abaisser le pH pour éviter que cette situation se reproduise, à l'aide par exemple de fumier ou de compost, de sulfate d'ammonium en tant qu'engrais azoté qui va acidifier le sol ou du soufre élémentaire qui va s'oxyder et ainsi diminuer le pH du sol.

Pour le bore

Solutions curatives

Pulvériser un engrais boraté de 300 g de bore métal/ha.

Pour en savoir plus sur les carences en bore sur le maïs


Pour plus d'infos sur la gestion des carences par cultures, nous vous invitons à consulter les Fiches accident d'Arvalis.

Raisonner la fertilisation

Le raisonnement de la fertilisation, qui comprend l’ensemble des apports organiques et minéraux apportés par l’agriculteur pour subvenir à l’alimentation de la plante cultivée, est important pour permettre un équilibre de celle-ci.

L’excès des apports de fertilisants peut avoir pour conséquence de favoriser un certain nombre de bio-agresseurs notamment par des excès temporaires de l’azote :

  • Développement d’un feuillage dense de la culture à l’origine d’un microclimat humide favorable au développement de maladies et dissémination des agents pathogènes facilitée par la proximité des organes végétaux.
  • Exploitation de l’azote par les adventices
  • Attractivité de la culture vis-à-vis des ravageurs (appétence, quantité de la ressource nutritive) et développement végétatif important favorisant les déplacements de plante en plante.


A l’inverse, des apports bien maîtrisés peuvent rendre les cultures davantage concurrentielles vis-à-vis des adventices (développement plus précoce et important) et également plus résistantes vis-à-vis des attaques de ravageurs (culture avancée à un stade moins sensible, meilleur état général de la plante).


Afin de raisonner la fertilisation, il est important de connaître les teneurs d’azote, de phosphore, et de potasse dans le sol avant la culture, pendant celle-ci ou dans la plante. Les méthodes de raisonnement de la fertilisation sont de plusieurs ordres :

  • Ajustement de la dose en cours de campagne permettant d’éviter les excès et les carences en fonction de la teneur du sol (analyse), du contexte climatique de l’année et de l’état de la culture (Outils d’Aide à la Décision et objectifs de récolte).
  • Fractionnement des apports qui évite les surdoses à certaines périodes.
  • Localisation des apports qui privilégie les zones d’absorption par les plantes (lignes de semis, apports foliaires).

Les OADs

Une large gamme d'OAD (Outils d'Aide à la Décision) existe et les services qu'ils proposent autour de la fertilisation sont variés :

  • Diagnostic de nutrition azotée.
  • Pilotage de la fertilisation.
  • Réduction d'intrant.
  • Calcul de bilan azoté.
  • Suivi de l'état de santé de la culture à la parcelle via l'imagerie satellitaire.
  • Modulation des doses au sein de la parcelle à partir de données satellite.
  • Intégration de sources de données issues de capteurs pour la gestion de la fertilisation.
  • Calculateur de retour sur investissement des applications d’amendements en certains éléments.
  • Appareil de mesure portatif de sol utilisable au champ.
  • ...


Retrouvez un annuaire de ces OAD ici.

Pour aller plus loin

Sources


Annexes

Cette technique s'applique aux cultures suivantes

La technique est complémentaire des techniques suivantes

Cette technique utilise le matériel suivants

Cette technique fait référence aux outils d'aide à la décision suivants

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