Grand débat "Cycles de l'eau et du carbone intimement liés"
Ver de Terre Production s'invite à Paysages in Marciac 2020 ! 😍🍃
Et pour cette nouvelle édition mixée présentiel/visio, on vous propose aujourd’hui un grand débat avec Alain Canet, Hervé Covès, Jean-Pierre Sarthou, Arthur Buresi.
Avec la collaboration d'Arbre & Paysage 32.
Retrouvez tout le programme par ici 👋 https://paysages-in-marciac.fr/programmation/
Annexes
Transcriptions
Transcriptions
de paysages in marciac 12e édition sans
le jazz malheureusement mais vous y
c'est ici fidèles nombreux enfin juste
ce qu'il faut pour respecter les règles
de sécurité que nous respecterons
jusqu'au bout dernier exercice de la
journée après des tables rondes des
ateliers et tout un tas de choses
dernier exercice on a pris la crème de
la crème pour finir en beauté
Afficher la suite
merci à vous d'être connecté d'être sur
youtube qui nous suivaient vous
connaissez maintenant la musique depuis
le confinement
on est réglé comme des horloges suisses
et ça tombe bien les suisses ont dans la
salle vous réagissez vous interagissez
sur le chat nous regardons nous prenons
les meilleurs des meilleurs des
questions l'électro complique évidemment
on les prend pas on y répondra plus tard
on a le plaisir l'honneur et l'avantagé
d'accueillir arthur buresi bonjour
arthur ça va bien bon ça va super merci
on se retrouve après quelques années
hervé comme est ce qu on a vu toute la
journée ici sur cette équipe est fidèle
au poste dans la vie est belle
quelque chose à nous dire alors tout va
bien on accueille jean pierre sarthou en
voisin pour le micro il faut l'ouvrir et
un ptit clap et on va le trouver le
temps que tu trouves beaux jours conrad
bon
oui ok d'accord
super conrad salut peut-être même 12 qui
sait on compte plus que tu quand on aime
on ne compte pas on a on a choisi
d'ouvrir cette première conférence grand
débat on l'a appelé comme ça grand débat
ça veut dire qu'on compte sur vous on
compte sur vous pour le vivre la num et
le faire vivre l aile structure est bien
évidemment même si on compte évidemment
aussi beaucoup sur vous vous m'avez dit
tous avoir pris le temps de la
préparation et c'est important sur le
grand débat de paysages in marciac en
direct live sur cette histoire d'eau et
de carbone parce qu'il nous semblait
qu'il y avait encore des ajustements des
petites précisions et qu'il était il
était temps il était temps puisque
d'ailleurs c'est un vieux sujet n'est ce
pas jean pierre l'érosion
on n'a pas tout résolu encore loin de là
1 c'est un peu comme ça qu'on s'est
connu ses plus hauts ni pourquoi je sais
que ce n'était pas dans un bar louche
enfin pas que je me souvienne entre mai
mais en tout cas c'était un sujet tu
avais fait des mesures et c'est beaucoup
et vous avez fait beaucoup beaucoup de
choses mais mais c'était un peu l'objet
de notre rencontre et une rencontre
pardon et on voit bien qu'il y a encore
beaucoup à faire
donc on a voulu mettre ce sujet en
perspective parce que vous le savez
modestement mais mais mais mais
peut-être un peu pertinemment paysage in
marciac ça reste ça le lieu des
rencontres parfois improbables
improbable pardon mais nécessaire des
sujets qu'il faut traiter qu'il faut
travailler qu'il faut mettre en oeuvre
parce qu'il faut les propulser lé faire
changer d'échelle et peut-être les
décloisonner les rendre publiques et m
ces pratiques puisque je crois que ça
n'a pas changé de nom depuis l'année
dernière
ça s'appelle et c'est le titre et c'est
l'objet de cette édition du pain sur la
planche l'agroécologie du pain sur la
planche et de repréciser un petit peu le
pourquoi du comment de ces pratiques
agroécologiques j'ai donné la parole
sans plus tarder arthur arthur buresi
pour lui donner un peu son sentiment son
point de vue
on l'a vu dans les salades on l'a vu
dans les pommes de terre on l'a vu dans
les vignes on l'a vu agriculture du
vivant on l'a vu sur agro on l'a vu dans
beaucoup d'endroits donc ça fait un
moment qu arthur il tourne avec nous
autour de ces questions
écoute alain merci je suis content
d'être de retour dans le sud-ouest de
retour parce que maintenant je suis
parti ailleurs dans un autre sud le
sud-est j'habite à avignon et la
question de l'eau puisque c'est un peu
le sujet qui nous réunit aujourd'hui
cycle de l'eau cycle du carbone
c'est une question qui est très
importante là où j'habite il pleut de
moins en moins et moi je travaille dans
les productions légumières la production
de légumes et aujourd'hui tout le bassin
de la provence et irriguer notamment par
un fleuve qui s'appelle la durance et
qui peut être un jour coulera moins
qu'il ne coule aujourd'hui et peut
mettre en péril
l'irrigation de toutes les cultures de
légumes que qui sont aujourd'hui arrosé
par divers canaux et une grande richesse
des canaux des canaux de la durance et
et des sorgues et du coup cette question
de l'eau devient central puisque c'est
une question de territoire
finalement à quel moment la ressource en
eau peut devenir critique et peut faire
basculer un territoire de production par
exemple de légumes à une production de
vigne aujourd'hui on voit que de
nombreux terroirs sur lesquels on
produit de la vigne sont des terroirs
sur lesquels on ne peut plus que
produire de la ville car c'est la
dernière plante qui est capable d'aller
puiser très profondément des ressources
en eau qui ne sont plus accessibles dans
les premiers centimètres du sol parce
que l'eau est partie et donc finalement
cette question de l'eau je crois va se
poser de plus en plus dans le pourtour
méditerranéen on voit dans l'est dans
les textes de l'époque romaine que les
cultures qui était pratiqué sur le
portant méditerranéen en algérie par
exemple ou dans des pays comme
aujourd'hui la libye sont les cultures
que aujourd'hui on commence à ne plus
pouvoir pratiquer non plus
l'autre côté de la méditerranée le blé
tendre etc
on va passer à d'autres cultures du blé
dur par exemple donc on voit qu'il ya un
décalage progressif
bien sûr il ya des questions de
changement climatique on en parlera mais
aussi de l'impact humain des pratiques
sur l'eau et on va discuter aujourd'hui
la question du carbone est centrale pour
comprendre en quoi les pratiques
agricoles agissent justement sur cette
disponibilité en eau et sur ces cycles
de l'eau merci jean pierre grand
spécialiste de l'eau spécialiste de
laura et comment l'utiliser en bien sûr
on peut améliorer la réserve qui joue le
réservoir utiliser sol et ses habitats
améliorer ce fameux air des sols travers
des cartes des saw vi mais en attendant
samedi y est par trop fort aussi
tendance à oublier puisque je ne nous
est ici que vous cherchez à travailler
moins et sol voir travailler c'est ce à
quoi sont confrontés à madame x hauteur
de ce qu'ils ne cessent le travail du
sol c'est problème de norme filtration
de l'eau et encore je mente qu'en
surface des sols dans ce sens est cité
soleil commence en surface parce qu'il
ya des structurations c'est intrigant
surface et donc c'est paradoxalement
c'est l'excès d'eau ce qui nuit aux
systèmes de production et ça il faut
bien le réaliser sans foi dès l'automne
il faut bien réaliser que parfois ces
excès d'eau qui empêche empêche les
plantes et non la période de sécheresse
démarrent à partir de la vinée ça dépend
des années justement lorsqu'on a des
mois de mai et juin est très sec qu'il
faudrait à ce moment là que les plantes
est un système racinaire très profonde à
ce système racinaire de ces phases
installés précédemment en profondeur à
cause d'une mauvaise structure du sol
est très souvent ça c'est causée par un
seul mauvais état aussi des excédents
comme c'est pas gérer donc là le ballon
piqué dos et il faut parfois revenir à
des pratiques mais tout tout simple en
tout cas des fossés suffisamment profond
pour dévier l'eau est en tout cas éviter
que de l'eau arrive dans une parcelle
par la mort parfois les parcelles ont du
mal à gérer leur propre os
si en plus il ya de l'eau venant
d'ailleurs de la mode qui arrive en
quelque chose il faut avoir présent à
l'esprit et c'est un point sur lequel je
trouve on n'insiste pas assez quand on
discute avec des agriculteurs à
l'agriculture de conservation ou en tout
cas qui travaillent de moins en moins
leur sol on se rend compte que ils sont
confrontés à ces problèmes là et il faut
pas s'imaginer que l'agriculture de
conservation par les vers de terre
qu'elle va permettre de favoriser vont
permettre ce drainage en profondeur de
l'eau parfois ça ne suffit pas donc
voilà l'eau trop rares cette importance
de plus en plus important d'accord mais
avec le changement climatique gérer les
excès d'eau mais aussi favoriser une
infiltration rapide de l'eau qui tombe
de façon violente
ça va être très important aussi pour
éviter qu elle ruisselle pour qu'elle
rentre dans le sol et qu'on puisse en
profiter ailleurs on a tous compris ça
c'est très facile mais pour éviter
qu'elle rit celle qu'elle emporte du sol
parce qu'à ce moment là bas c'est
l'érosion et on perd du sol est
aujourd'hui un sol
moyenne sol labouré père du sol 100 fois
plus vite qu'il ne se crée vous voyez
quand on voit que la plupart des sols
ici sont labourés voilà il ya un
problème aussi à cause de l'excès d'eau
comme je les dis bon ok donc à la fois
un excès à la fois un manque à d'autres
périodes de l'année bien et bien il faut
pas penser que au manque faut aussi
gérer les excès d'eau voilà conrad par
rapport à l'eau le sujet est très
complexe parce que ça démarre avec une
histoire du végétal pas de plantes pado
voilà ça c'est le début de toute
l'histoire et du coup on se pose la
question
qui est-ce qui gère le cycle de l'eau et
on est de plus en plus convaincus que ce
sont les plantes qui font le job et donc
enlever les plantes du sol c'est sans
doute la plus grande erreur de la
société en règle générale puisque
l'urbanisation s'est enlevé des plantes
la déforestation pour les terres
agricoles c'est enlever des plantes et
quand on fait de l'agriculture
en règle générale mais ici on l'avait
mesuré le long du programme à grosses et
150 jours de sol nu dans l'espace midi
pyrénées donc ça veut dire que quand on
fait de l'agriculture on n'a pas de
plantes
encore une fois est donc un moment donné
c'est normal que on est des problèmes
d'eau puisque les plantes c'est le
carbone et elle gère l'eau et ça il va
falloir que on commence à l'accepter il
ya aucun schéma hydraulique btp qui peut
aider à gérer l'eau l'excès c'est géré
par du drainage
mais de toute façon il faut un filtrer
l'eau dans les sols et ça ça va être le
grand défi puisque on a des périodes où
on a trop d'eau vous avez vu au
printemps les catastrophes écologiques
qui a eu dans le gers dans les landes
moi je suis né dans le sud ouest
donc
la ferme de mes parents elle a été
inondée cinq fois de suite en l'espace
de quinze jours on entend dire qu'on a
perdu les récoltes et on a récupéré cinq
centimètres de terre venant des voisins
mais il a fallu tout recommencer encore
une fois et donc ça ça fait la troisième
année de rang que ça se produit et
jusqu'à là c'était plutôt cool mais on
voit que les excès d'eau ils deviennent
de plus en plus violents et ensuite
qu'est ce qu'on constate on ne constate
un manque d'eau vraiment très fort
puisque on peut dire qu'on est en
sécheresse alors on n'est pas en
canicule parce qu'on a une différence
aujourd'hui de température mais en fait
il fait de plus en plus chaud et on a
très peu de plantes capables de gérer ça
donc voilà le débat sur lequel on peut
travailler et on se rend compte que
depuis la nuit des temps ce sont les
plantes qui en séquestrant le carbone
ont commencé la gestion de l'eau ok
merci
hervé le cycle de l'eau et celui du
carbone sont ils liés intimement et y at
il un seul cycle de l'eau et non le fait
que tout soit lié sa très certainement
pour l'instant ce que ce que j'ai envie
de retenir dans ce premier tour
d'horizon c'est ce paradoxe que l'on
souffre à la fois d'excès d'eau et de
manque d'eau 1 2 on a observé des
parcelles dans lesquelles on voit quand
à corte pousser des plantes bio
indicatrices d'un excès d'eau et des
plantes bio indicatrices d'une
désertification à 30 cm de décalage
c'est assez curieux donc les plantes
comme élément important de la remise en
place d'un cercle vertueux du cycle de
l'eau mais des situations compliquées
alors bien sûr on parle de tout tous les
les travers de de l'érosion des sols nus
de de certaines formes d'agriculture qui
qui ne respectent pas cette vie du sol
et 7 couvert végétal qui est censé le
protéger mais on part aussi avec un
handicap très sérieux et notamment dans
le sud-ouest on assez boulbènes ces
terrains limoneux enfin d'évolution des
terres très ancienne un complètement
lessivé ou même quelquefois une pluie ou
pluie à la surface et on se retrouve
avec une croûte de battance
extraordinaire qui s'opposent à toute
infiltration et et voilà donc on part
aussi dans des situations de seuls
quelques fois très très très compliqué
voilà et dans tout ça maintenant on va
un coup de baguette magique et et puis
on va faire pousser des plantes et puis
le cycle de l'eau va revenir
alors j'aimerais croire que ça se passe
comme ça vous serez cité un proverbe
saharien la différence entre le désert
et le jardin ce n'est pas l'eau c'est
l'homme l'homme qui a la capacité de
transformer des jardins en désert mais
qui a aussi la capacité de transformer
des déserts en oasis voilà et
qu'aujourd'hui on à se poser cette
question des gestes primordiaux
fondamentaux cette relation qu'il nous
faut entretenir avec notre terre pour
refaire verdir ce qui souvent commence à
ressembler un désert et par chance dans
des situations quelques fois beaucoup
plus dramatique que les nôtres il ya des
tas d'expériences à travers le monde de
gens qui arrivent avec beaucoup de
travail avec beaucoup de patience mais
qui arrive à transformer
des déserts en oasis et alors ça c'est
vraiment curieux parce que on se dit oui
mais il faut de l'eau et vous savez
cette histoire de l'homme qui plantait
des arbres le compte de giono de cet
homme qui sème des glands dans sa
garrigue et puis un beau jour un bon
jour et bien il ya des sources qui
roucoule le problème aujourd'hui c'est
que ça on n'y croit pas qu'on ne crois
pas qu'en plantant des arbres ça fera
revenir de l'eau et là il faut regarder
d'un peu plus près les travaux de
personnes comme ernst zurcher 1 et tous
les travaux aussi qu'il a récupéré de
ses courants allemand germanique de
personnes qui sont très proches de cette
sensibilité qu'on peut avoir pour l'eau
pour se rendre compte que l'on est passé
à côté de choses assez importante du
cycle de l'eau on nous apprend à l'école
quand on est tout petit que l'eau
s'évapore sur la mer que ça fait des
nuages qui sont déplacés par le vent que
ça retombe et de lan party sa fille dans
le sol et ça fait des cours d'eau ça
fait des sources a fait des ruisseaux ça
fait des fleuves une partie et passe par
du végétal et puis l'essentiel retourne
à la mer dans une espèce de boucle comme
ça aujourd'hui on a pu par exemple
démontré que l'évapotranspiration de
l'eau par les plantes est capable de
recréer des cycles tout aussi important
et même beaucoup plus important que ce
cycle qui part de la mer en amazonie
notamment on a pu démontrer que la même
eau de pluie tombe six fois sur le même
terrain à chaque fois 500 km un petit
peu plus on la sait pas vers l'est vers
l'ouest
donc jusqu'à six fois tous les 500
kilomètres ça tombe série va pourrait
certes on sent qu'ils votent plus loin
ses rêves après mais un autre cycle de
l'eau qui est dû à l'évaporation des
plantes
on a trouvé des cycles beaucoup plus
petits qui vont à des échelles de 4 5 km
qui sont notamment liés aux composés
organiques volatils et mais émis par
arbres et également par certaines des
sports qui sont émises par les
champignons qui a des moments
particuliers vont s'évaporer ou
rejoindre l'atmosphère servir de noyaux
de condensation nouvelle compensation
pour que leur tombe
elle va retomber 4,5 kilomètres plus
loin voyons aujourd'hui on dépense des
sommes astronomiques à mettre des
systèmes de lutte contre la grêle pour
protéger certains vignobles où certaines
zones
certaines zones de production fruitière
contre la grêle en injectant dans
l'atmosphère sous forme de fusée de
différentes substances d'injecter des
particules qui vont servir de noyaux de
condensation
alors qu'il suffirait d'avoir sous les
vents dominants de ce secteur là
quelques zones un peu plus boisé un peu
plus forestière en forêts de conifères
font très peu de noyaux de condensation
doit pas ceux qui vous permettent de
faire tomber la pluie des forêts de
feuillus avec des champignons spécifique
des feuillus et on retrouverait on
retrouverait de l'eau dépend du point de
condensation beaucoup plus nombreux qui
permettrait d'éviter qaîda grêle par
exemple et que ce mécanisme existe
spontanément au niveau de la planète et
donc ça sur des échelles des pads sl
géographique de l'ordre de 4 à 5 km oui
donc il ya un cycle de l'eau dans ce
cycle de 5 100 km et un autre cycle qui
fait des petites boucles de 4 5 km où la
même eau peu retombée plusieurs fois
elle s'évapore
elle retombe chaque fois que des noyaux
de condensation sont créés dans
l'atmosphère et plus il fait chaud plus
l'air peut contenir d'humilité parce
qu'il ya une loi de thermodynamique qui
corrèle la quantité d'eau qui peut être
contenue dans le gaz dans un gaz dans
l'atmosphère avec la température plus il
fait chaud plus ça peut contenir d'eau
mais après il ya des rites keith des
cycles de l'eau qui sont moins étudiée
et pourtant excessivement efficace par
exemple ceux de là
condensation alors depuis toutes ces
périodes de canicule je m'amuse à
observer les données satellitaires 1,2
des satellites comme styliste pour faire
de l'agriculture de précision et donc on
est certes un algorithme qui permet de
mesurer des endroits où se crée de la
condensation et donc de mesurer très
précisément la quantité d'humidité qui
se forme par condensation
c'est quoi la condensation au niveau du
sol c'est la rosée il ya deux formes de
rose et la rosée du matin et la rosée du
soir la rose et du soir va se produire
au moment où l'air est très chaud c'est
l'ère de la journée aujourd'hui il a
fait très chaud
l'air est très chaud et donc il ya
énormément d'eau qui s'est évaporé
c'était excessivement chargé d'humidité
et le point de rosée c'est à dire la
température à partir de laquelle 7,7 au
contenu dans l'air va se condenser va se
situer aujourd'hui aux alentours d'une
trentaine de degrés on pourrait vérifier
ça avec des abaques qu'on a dû quelque
2.100 mission de la température maximale
de la journée va être entre 28 et 30
degrés à 28 et 30 degrés l'eau a
commencé à se condenser et donc sa
vacuité 30 degrés je pense qu à cette
heure on parle ça déjà commencé il ya
certains endroits où la température est
à 28 30 degrés alors que ya fait 40
degrés ailleurs quoi et à ces endroits
là si on a des lierres si on a toutes
ces plantes qui ont des feuillages à
feuilles froide
l'eau va commencer à se condenser dans
ce feuillage là et il va se condenser
être absorbés par les feuilles
est-ce que les feuilles peuvent absorber
de l'eau ben oui bien évidemment c'est
pour ça qu'on met des engrais foliaires
notamment parce que ça permet les
feuilles ont la capacité d'absorber de
grandes quantités d'eau en fait et la
quantité quand on commence à la mesure
et c'est là que c'est troublant ça peut
être entre 2 et 4 mm par jour plus il
fait chaud plus 50 ans pendant la
première canicule de l'été dernier on
avait mesuré que d'un secteur où il y
avait beaucoup de condensation on a
récolté entre 2 et 4 mm d'eau par jour
donc 3 mm en moyenne tous les jours 30
mm sur les dix jours de la canicule
l'équivalent d'un gros orage 3 mm par
rapport à une journée de la peau
transpiration ouvrir normal de l'ordre
de 6 mm c'est la moitié des besoins en
eau de la plante et que cette moitié là
on peut la récupérer directement à
partir de l'évaporation des plantes pour
peu qu'on ait des zones suffisamment
froide et ses zones froides en fait
c'est le coût de la vie vers la chambre
froide et la buée qui se met sur la
partie la plus froide de la chambre donc
la vitre d'un an deux écosystèmes c'est
pareil savas la condensation va se faire
sur les feuilles les emplacements les
zones les plus froides que sont
notamment les feuilles de lierre mais
beaucoup de feuilles des arbres au
feuillage un petit peu verni c'est un
petit peu épais de plantes de ce bois il
suffit de mesurer 1 tu pourrais te
prendre des étudiants pour mesurer les
températures des feuilles 1 voilà et
puis de de faire ses calculs de
recalculer dont plein d'écosystèmes dans
plein de situations différentes des
quantités d'eau qui se condense pour
finalement se rendre compte que c'est
près de la moitié de nos besoins mais
que pour pouvoir les recommencer il faut
qu'on ait des enfants-rois des faucons
des lierres délire qui soit à l'ombre
donc ont aidé et suffisamment l'a fait
suffisamment épaisse pour pouvoir
absorber condensé et ensuite absorbé
cette eau choses aussi assez étonnante
c'est que comme cette eau se condense la
nuit les plantes ne transpire plus est
donc cet os redescend par le réseau de
cv labour et parce qu'elle ne peut
pénétrer que dans la sève élaboré pour
être éliminé un rival ni vos racines
être eva se re diffusé dans le réseau
mycorhiziens et dans toute la zone 10
perf éditer des champignons donc ça va
contribuer à réhydrater le sol et demain
matin 27 au va permettre de rentrer dans
toutes les pentes qui sont autour qui
vont leur permettre de retrouver une
belle turgescence parce que cette
humidité sera de nouveau arriver et donc
les haricots qui faisait une triste mine
découvert les courgettes dont les
feuilles c'était complètement aplati
dans journée demain matin son nouveau
tout redresser parce qu'elles ont
officier de ces 2 3 4 mm providentiel
mais qui sont bien là et plus il fait
chaud
mieux ça marche et c'est là la bonne
nouvelle c'est là la bonne nouvelle
c'est qu'en fait les manques d'eau
peuvent aussi se gérer directement
on se disait corade par les plantes les
plantes
certes vont permettre d'augmenter la
réserve utiles des sols
c'était bon qui va tenir un maximum
d'eau mais vont aussi permettre de
générer de l'eau et ça c'est quelque
chose d'assez d'assez extraordinaire
qu'on peut observer qu on peut même
mesuré par les satellites et il commence
à voir des travaux assez intéressant sur
ces sujets qui méritent d'être suivis de
près et que voilà qui sont utilisés déjà
par certains systèmes d'agriculture de
précision pour recalibré des systèmes
d'irrigation dans dans des zones où la
ressource en eau est devenue un peu un
peu compliqué uniquement par ses
condensation et par la présence de ces
structures de condensation merci on y
reviendra probablement mais mais déjà se
dégage à nu une option une hypothèse ou
plus qu'une hypothèse
quand il fait très chaud et très sec on
peut faire venir de l'eau et quand y en
a trop parlé champignons les mycorhizes
on a peut-être des systèmes de
régulation intéressant peut-être qu'on
va se passer le problème quand en hiver
il fait froid et non qu'on pourra plus
trop compter sur le réseau mycorhizés un
besoin d'être alimentés par de l'énergie
et cette énergie en fait elle va être
liés aux arbres sains principalement un
qui sont les principaux pourvoyeurs
d'énergie pour alimenter ses réseaux
mycorhiziens et donc quand les arbres ne
font pas de photosynthèse
où va se faire la photosynthèse
peut-être un petit peu dans les lieux
peut être un petit peu dans ces endroits
là et c'est là où le rôle de l'homme va
être absolument déterminant c'est que
nos couverts végétaux
toutes ces plantes que l'on met en place
dans nos cultures pour
stocker du carbone faire du sol et ainsi
de suite vont alimenter ce réseau
mycorhiziens pendant toute la phase
hivernale au moment où ben nous
couvrirons quand même poussé notre blé 1
dès que la température dépasse 4 degrés
le blé pousse des on a même plein de
plantes qui va partir de 2 degrés vont
commencer à pousser et donc à alimenter
le sol par leur le sucre issu de la
photosynthèse alimenter ce réseau
mycorhiziens et donc permettre justement
l'ingestion ou une partie de la gestion
donc finalement envoyé ça va être certes
lié à notre relation à la nature mais
aussi à la façon dont nous allons
imaginer ce système qui vont gérer
l'autre demain hélas aujourd'hui ben
c'est important d'avoir cette vision que
cas conrad de ses couverts parce que
c'est celle là répond l'agroforesterie
va connaître la réponse au manque d'eau
en été et les couverts végétaux seront
là une partie de la réponse au à l'excès
d'eau en hiver et que les deux en
complément vont faire quelque chose
sûrement bien meilleur que les deux
aspects c'est pareil arthur c'est quoi
le sait quoi le quotidien du conseil
technique dans le sud est
quand on est dans la cité des papes
c'est par là c'est ce coin là n'est ce
pas un châteauneuf aussi du pape pas
très loin c'est quoi le conte le
quotidien du conseil technique en
agroécologie aujourd'hui notamment en
légumes à grande échelle
aujourd'hui il faut comprendre qu'en
légumes l'eau est un intrant comme un
comme un autre et les légumes sont
arrosées et par là même il développe
assez peu de propre capacité à aller
explorer les ressources plus
profondément dans le sol ce qui signifie
que aujourd'hui une plante qui est sous
assistance on va dire hydrique à une
faible capacité à résister à des chocs
climatiques donc on va arroser très
régulièrement
pour pouvoir tenir la plante et si tout
d'un coup l'eau est coupée
on a des plantes qui flétrissent très
vite et un deuxième argument une
deuxième explication à ça c'est le fait
que par les engrais ont concurrence les
mycorhizes et donc on empêche aussi
cette exploration par les mycorhizes
mais si on revient finalement à ce qui a
été dit que nous sommes un petit peu on
peut voir la question de l'eau sous deux
points de vue sous un point de vue de
quantité et en point de vue de qualité
du point de vue de la quantité
finalement la question c'est comment ça
se passe concrètement le stockage de
l'eau dans le sol
hervé tu parlais de l'eau qu'on pourrait
qualifier de biologique l'eau biologique
c'est look est contenue dans les êtres
vivants dans les cellules et bactéries
les champignons contiennent de l'eau et
on commence à se rendre compte que cette
eau là est en fait à disponibilité des
plantes mais l'eau qui est dans le sol
qui n'est pas l'eau biologique elle
où est elle en fait elle est dans les
ports elle est dans les trous du sol
mais pas dans n'importe quel port il y a
plusieurs types de taille de trou du sol
il y a des grands trouve appelez la
macro porosité des moyens tu roules à
mézos porosité et des petits trous la
micro porosité et en fait on se rend
compte que l'essentiel de l'eau est
stockée dans les plus petits canaux du
sol
les gros canaux ce sont des canaux de
drainage l'eau n'y restent pas c'est
uniquement des canaux pour faire en
sorte que l'eau s'en aille et qu'il n'y
ait pas d'excès l'eau ensuite s'infiltre
dans les moyens canaux et dont les plus
petits et c'est dans cette infinité de
petits canaux que réside la grande
partie de l'eau qui est stocké dans le
sol et la question ces petits canaux
comment est-ce qu'ils sont créés et
c'est là que ça devient intéressant
on se rend compte que la micro porosité
n'est créé que par de la biologie vous
ne pouvez pas créer une
micro pour résister avec des outils de
travail du sol par exemple c'est
uniquement des champignons des bactéries
qui travaillent et qui constituent des
agrégats qui colle qui décolle qui
fragmentent qu'ils remettent ensemble et
qui forme finalement une architecture
qu'on pourrait qualifier de fractal qui
colle par effet ventouse finalement
l'eau contre les parois en film
donc c'est des films d'eau font voir
l'eau du sol comme des films qui sont
collés autour de plein de petits comme
des nids d'abeilles des agrégats du sol
tout petit et donc si on veut avoir une
grande réserve en eau il faut avoir
beaucoup beaucoup de tout petits trous
et ses petites routes les petits canaux
sont faits par la biologie du sol et
c'est là que cycle de l'eau au cycle du
carbone sont exactement liés ils sont
liés parce que pour avoir beaucoup de
petits canaux il faut avoir beaucoup
d'organismes vivants qui ont créé et qui
maintiennent ces petits canaux tout dont
le sol amène les choses vers le bas et
donc il faut de l'énergie pour maintenir
en place des structures il faut d'école
il faut des activités il faut des
filaments
il faut des bactéries des colonies des
champignons qui maintiennent toutes ces
cavités en place avec des structures
carbonées et les micro-organismes ne
produisent pas eux mêmes leur carbone ce
sont les plantes via la photosynthèse
qui relâche dans leurs racines
le carbone qui va être utilisé par les
micro organismes pour créer ces micro
porosité et donc finalement pourra
résumer le débat ainsi si on veut avoir
une grande capacité du seul à retenir de
l'eau vous devez produire beaucoup de
photosynthèse pour nourrir beaucoup de
micro organismes qui eux mêmes vont
créer de l'espace pour stocker pour
stocker cette eau là et c'est quelque
chose qu'on avait mesuré dans le
programme agro en 2016 déjà c'est que
les fermes avec des couverts végétaux
qui justement tout l'hiver vont injecter
du carbone liquide sous forme d'exil da
dans le sol finalement stocks jusqu'à 25
30% d'eau en plus
que des fermes qui n'ont pas mis en
place des couverts végétaux hivernaux et
donc c'est là que c'est intéressant
c'est qu'un gouverneur et al à la fois
stocks plus mais quand ça stoppe plus ça
draine mieux également et donc on va à
la fois stocker pour le futur c'est à
dire pour l'été qui arrive et en même
temps gérer les excès dont on a parlé
tout à l'heure
et finalement pour boucler sur ta
question alain aujourd'hui dans le
sud-est l'impression qu'on n'a pas
encore vraiment aborder ce débat de
l'eau parce que l'eau et on va dire pour
le moment abondante dont le sud-ouest
l'eau commence à ne plus de venir à bout
non mais ce n'est pas encore le cas dans
le sud-est où justement avec avec le
rhône la durance et tous les canaux on a
beaucoup d'eau à disposition pour le
moment et donc on ne sait pas encore
intéressés véritablement à cette
question de l'eau biologique et de la
delà du carbone qui permet de stocker de
l'eau dans le sol
merci jean pierre enseignant pratiquants
chercheurs développeurs ses couverts
végétaux
ces plantes poussant tu peux être un peu
mais biodiversité aussi bien sur la
diversité verture le disais alors juste
une petite précision c'est pas tout la
faune du sol qui va créer de la porosité
permettant de stocker la et rue du saule
donc la réserve utiles des sols
c'est la maison porosité uniquement pas
la micro la micro elle est tellement
petit
elle n'est pas créée par la biologie du
sol mais la maison porosité celle qui
justement stocke l'eau que les plantes
pourront ensuite récupérer celle là elle
est créée par la microfaune du sol dans
par les protozoaires et les petits
nématodes est donc enfin il est vrai que
ces protozoaires et ses petits nématodes
ne vivent pas tout seul dans le sol
s'ils sont là des ont besoin en fait et
profite de toute une chaîne trophique et
eux-mêmes faisant partie de cette chaîne
trophique ils vont pouvoir alimenter des
organismes de taille supérieure et puis
tout en haut de la chaîne on va trouver
des organismes visible à l'oeil nu voilà
et une toute petite précision aussi même
les micro-organismes certaine aux algues
sont capables d'avoir un métabolisme
carbonées à partir de la lumière du
solde de la lumière et à partir du
carbone du carbone atmosphérique en co2
atmosphérique quoi donc ce sont les
algues il ya des algues mais
unicellulaires qui sont
photosynthétiques donc ya pas que les ja
les plantes certes c'est ce que l'on
voit mais même les organismes du sol des
algues et des cyanobactéries sont vont
pouvoir rentrer dans et participer à ce
cycle du carbone et même pour certains
en tout cas c'est le cas des
cyanobactéries au cycle de l'azoté
voilà enfin de toute façon il faut
favoriser l'activité au sens la
biologique des sols on sens large sas et
c'est sûr et c'est vrai que les capteurs
solaires que sont les plantes se sont en
tout cas les capteurs les plus efficaces
parmi le monde vivant pour transformer
le gaz carbonique utiliser le carbone
présent dans le module co2 l'incorporer
dans une molécule organique contenant de
l'énergie biochimiques sous forme de
liaison carbone carbone carbone azote
carbone hydrogène etc
ce sont ces plantes là les plus
efficaces donc et c'est ce qui est
visible effectivement on peut avoir
comme règle de base d'avoir un sol nu le
le mois le plus rarement possible tout
au long d'une saison d'une rotation et
si on peut aller du verre dans le vert
c'est à dire en scène dans un couvert
vivant que l'on détruit au moment de
semer ou que l'on détruit pas il peut
être détruit ensuite par le gem ça
dépend du type de couverts dont on parle
ça dépend à quel moment de l'année on
est mais gardez ce principe la halle et
du verre dans le vert pour avoir
constamment au niveau du sol des
panneaux solaires qui vont transformer
le gaz carbonique en carbone organique
sous forme de bulles à sucre plus ou
moins complexes y compris des sucres
l'ict et oui les sucres du carbone
liquide dont on a parlé pour
l'accusation racinaire entre parenthèses
ça va être cette voie là qui va
permettre de faire de fabriquer l'humus
le plus rapidement possible à la fin du
cycle d'une féveroles même si elle a
fait peu de quintaux parler aux paysans
ils vous diront que le sol est
complètement transformé même si la
féverole a fait triste mine pendant tout
son cycle et à donner même pas 10
quintaux le sol et transformée derrière
parce que une bonne partie de la
photosynthèse et produits de la
photosynthèse a été injectés dans le sol
c'est ce qu'on appelle donc les
résultats racinaire les accusations
racinaire voilà et ça ça fait très
rapidement de l'humus et c'est l'humus
le plus stable
c'est le muscle plus stable c'était
biopolymères lors jusqu'à maintenant par
l'état si tu fais le vide d'assidus mixa
s'est complètement remis en question
aujourd'hui il semblerait que ce soit
beaucoup plus juste de parler de
biopolymères etc biopolymères bas ce
sont stockés ceux liés aux arts gilles
dans entre les feuilles et d'argile et
contre les feuilles d'argile et s'adonne
l'humus le plus stable et c'est comme
cela que l'on arrivera à stocker de
grandes quantités de carbone dans les
sols est effectivement du coup à
améliorer les propriétés hydrique et le
fonctionnement hydrique des sols donc
will la plante la plante c'est la base
de tout mais il n'ya pas que la plante
ya tous les micro-organismes qui ne sont
pas visibles quoi je crois qu'à une
question là bas
par l'effort alors la réponse est
systématiquement positive
globalement la texture va influer sur
ses propriétés intrinsèques du sol à
stocker et à dire un sable va stocker
moins un sol argileux et en fait c'est
les limons fin qui sont les meilleurs
sols en capacité de stockage d'accord
donc la terre là la texture du sol
intervient alors apprête à toutes les
gammes plus d'argile plus de sable un
petit peu de tout et c'est effectivement
on a une approche très physique de la
réserve utile
historiquement c'est ce qu'on a tous
appris à l'école quasi et on se rend
compte que la seule manière d'améliorer
la réserve utile c'est de couvrir le sol
avec des plantes ce que celle qui va
faire la structure biologique réellement
de faire un lien macro et micro pour aux
hits et leur maison je devrais dire en
passant c'est à dire du plus gros porc
jusqu'au plus petit en passant par les
moyens qui sont capables de stocker
l'eau et ça c'est vrai pour n'importe
quel type de sol par exemple un sable tu
peux appliquer la loi d'art si tu mets
de l'eau se passe à travers
mais une plante tu verras que déjà il va
passer beaucoup moins d'eau puisque la
plante va retenir dans tout son système
racinaire dans la micro ou la petite
porosité elle va retenir de l'eau et
donc à un moment donné plus tu va
envoyer deux plantes dans un sol plus tu
va cumuler les propriétés biologiques et
carbonées de ce système
alors maintenant on a des vraies
surprises c'est à dire que toutes les
plantes ne font pas le même travail par
exemple
un pin maritime il n'a pas la même
capacité à stocker de l'eau et améliorer
les sols qu'un fut par exemple parce que
c'est lié à sa structure et sa nature de
matières organiques qui va produire
ceci dit si tu cumules d'année en année
les systèmes biologiques avec des
plantes type matières organiques de feu
eut tu vas améliorer considérablement
les sols y compris un tas de sable et si
tu veux démarrer dans un tas de sable il
ya une plante extraordinaire qui fait ça
qui s'appelle le mélilot 1 du samedi
mais lilo jeunes dans un tas de sable et
tu vas te rendre compte que ton tas de
sable et bien il va s'améliorer avec la
bonne matière organique qui sera créée
par cette plante là que tu doit
restituer et le malheur du paysan c'est
que quand il a fini ce travail avec les
couverts végétaux reset y revient au
travail du sol
c'est à dire il vient détruire la
totalité de la construction biologique
donc aujourd'hui on n'aborde plus du
tout le terme réserves utiles sous l'
approche physique parce que ce n'est
qu'une partie du débat et si tu veux
améliorer les sols tu dois y mettre la
biologie c'est à dire le carbone le lien
plantes et micro-organismes et si ça ça
fait défaut irrémédiablement tu vas
perdre ta capacité à gérer de l'eau
puisque les outils ne font que des gros
porcs c'est à dire de la porosité de
drainage donc qui dit macro porosité
fait par les outils drainage de l'eau
assèchement du sol perte de l'eau et
donc ça c'est un gros gros débat qui
n'est pas compris par la profession ce
qu'on est encore et toujours à
caractériser la réserve utile selon un
schéma physique du solide
tout à l'heure nous parlions il a été
évoqué une amélioration de 20 30% de la
rue c'est déjà très bien mais en fait il
ya des exemples de doublement triplement
et le maximum dont j'ai entendu parler
vérifier ces quintuplement de la rue des
sols au bout de quelques années
après avoir favorisé le retour au sol de
la biomasse créé par les couverts
végétaux il y avait aussi eu apport de
compost
mais là et rue des sols a été quintuplé
donc on peut vraiment faire beaucoup
mieux que que ce que l'on voit
aujourd'hui avec l'agriculture
conventionnelle travail du sol etc on
peut améliorer la rue des saules faut
bien réaliser que les rues des sols elle
dépend comme l'a dit conrad de la
texture ça c'est sûr elle dépend aussi
je le disais tout à l'heure la maiso
porosité et créer en bonne partie pas
que mais en bonne partie par la
microfaune du sol mais en améliore aussi
la et rue des sols par
l'approfondissement de la profondeur
dans un ciment des racines des racines
des plantes et ce à la profondeur à
laquelle les racines prospects dans le
sol ça fait partie de l'équation et on a
souvent tendance à l'oublier donc un sol
dans lequel on permet aux plantes
d'aller de plus en plus profondément et
bien vas voir ça et rue automatiquement
améliorer mais c'est en plus sur toute
cette profondeur qui augmente chaque
centimètre cube voit ça et rue améliorée
eh bien on arrive à des améliorations
très très forte jusqu'à quadrupler
quintuplé je voudrais citer un exemple
qui est connu dans la bibliographie sur
le lot
qu'a t on fait le profil aux états unis
de là comment dire de la prairie
naturelle des bisons d'accord on a des
plantes qui vont jusqu'à six mètres de
profondeur
donc ils sont capables de stocker de
l'eau jusqu'à six mètres de profondeur
et ils ont montré que dans la prairie
américaine globalement on a des
successions à peu près régulière de 5
ans de pluviométrie a relativement élevé
parce que votre relatif dans ces
milieux-là et cinq ans de sécheresse
forte c'est à dire que tu as passé de
600 mm à 300 mm eh bien ces prairies
elle résiste admirablement bien aux
cycles de sécheresse tout en continuant
à produire parce que leur réserve utile
elle est biologiquement construite et
cumulé d'année en année
sur les six mètres de profondeur et les
plantes à save remonter l'eau par
ascenseur hydraulique c'est la
capillarité mais c'est les champignons
je pense tout ça aussi la mémorisation
du système et quand on a détruit sa
c'est à dire tu laboures et tu sèmes un
pauvre minable règle est ridicule qui
est enraciné que dans les 30 premiers
centimètres et ben tu pleures dès qu il
fait sec d'accord puisque tu as oublié
ce que c'est qu'une vraie prairies
naturelles réellement et donc quand on
sait combiner les différents systèmes
biologiques c'est-à-dire mélanges de
plantes donc on parle de prairies
multi-espèces aujourd'hui il n'y a pas
d'avenir sans ça il faut aussi regarder
la profondeur des systèmes racinaires et
il faudrait trouver pour nous dans nos
situations un petit peu difficile
des racines qui vont à deux trois quatre
mètres dans notre matériau c'est-à-dire
terres arables plus roche mère dégradé
qui en dessous c'est tellement vrai
qu'aujourd'hui lorsque au brésil il ya
des plates formes 2d vitrine de couverts
végétaux qui sont mises en place pour
les agriculteurs par des coopératives
des constructeurs des semenciers et
c'est le jour de la visite
ce qui intéresse les agriculteurs qui
viennent massivement ses vitrines lente
énormément de succès ce qui intéresse
les agriculteurs ce n'est pas la
biomasse ce n'est pas ce que le couvert
à a montré au dessus du sol
c'est ce qu'il a à montrer en dessous du
sol donc à chaque à côté de chaque
espèce de couverts une pelle la veille a
fait une fausse jusqu'à 4,5 mètres de
profondeur est là avec un g2 ils ont
lavé la façade pour faire tomber de
l'eau et voir sur 2 3 cm de terre tomber
la quantité de racine contenues dans ces
2 3 cm de terre et les agriculteurs
viennent voir la force et la biomasse
racinaire que permettent d'obtenir les
différentes espèces de couverts c'est ça
aujourd'hui qui intéresse les les
agriculteurs brésiliens ce qui se passe
au dessus ils ont compris et parfois
c'est pas le plus important et parfois
même le couvert il n'est pas
spectaculaire au dessus et ce qui est en
dessous j'ai vu
j'en ai vu c'est jusqu'à 5 mètres rideau
très très dense descendre à 5 mètres et
on voyait ça continuer sauf que en
dessous de 5 mètres on savait pas ce qui
se passait parce que le bras de l'appel
ne pouvais pas descendre plus bas
voilà il faut raisonner aussi quantité
densité du tissu racinaire souterrain
enfin de tissus racinaire voilà oui
alors conrad me direz peut faire écouter
la question mais non mais on va la
reformuler parce que il faut et tout le
monde capte si tu veux donc la question
elle et qu'elle est le phénomène le plus
important mais ça dépend par rapport à
quoi
moi c'est ça qui me gêne et c'est par
rapport à la création de réserves utiles
ben les 2 1 les deux mois du d'henry
pour que la microfaune dont on parlait
tout à l'heure
protozoaires nématodes créer de la
maison pour osi t il leur faut de la
matière il leur faut une source
d'énergie cette source d'énergie sur le
carbone organique d'accord donc même si
la ménopause it et va être
essentiellement créé par ces microphones
elle ne pourra le faire que si elle a de
la matière une source d'énergie à la
base et ça ça va être le tissu racinaire
qui se sera mis en place et qu'il ya un
moment donné ce rapport et avant de
mourir il aura fait de l'exode à
racinaire donc il aura permis une fois
que ce sera développée d'injecter du
carbone liquide
les bactéries sans se multiplient avec
les protozoaires commence à manger ces
bactéries père m'en donner la racine
elle meurt parce que c'est des espèces
annuelles france aux dépens des espèces
mais si c'est une espèce annuel en
l'occurrence là c'est evra qui a rien à
l'espèce spectaculaire l'ado qu'ils sont
en train de découvrir actuellement au
brésil bracchi arias
ruzizi m6 est donc une fois que le tissu
racinaire moeurs et bien là il ya à
nouveau d'autres bactéries qui utilisent
cette source car bonnet pour se
multiplier
donc les deux centres sont utiles et
forcément les micro organismes pourront
faire d'autant plus de boulot que la
source carbonnais est importante donc à
la base c'est d'abord un tissu racinaire
très dense le plus profond possible pour
stocker du carbone en fait il vous faut
pas se leurrer ce qui les intéresse
avant tout les agriculteurs en question
au brésil c'est stocker du carbone pour
toucher des subventions c'est le fameux
marché du carbone parce qu'ils savent
que ça va se mettre en place mais en
plus ça améliore le fonctionnement
hydrique de leurs sols mais la fertilité
globale de leur sol donc tous les
intéressent mais tout est important
aussi quoi on vous écoute
mis en concurrence autant
où
si on commande est plein justement
restaurer verte pour plein été ça va
pour de la vigne ou pour des armes
ça va venir je dirais que tout dépend où
tu en es dans ton système sert que si
dans une vigne déjà âgé déjà implanté
tu mets un couvert végétal forte
enracinement pendant tout l'été c'est
sûr que tu as vigne va souffrir de l'eau
c'est absolument évident et donc il faut
préparer les systèmes et les systèmes se
prépare dès la plantation dans quelles
conditions est ce que mon arbre
emma vignes ont été plantées est-ce
qu'il ya déjà une verticalité du profil
qui permet un enracinement en profondeur
de la culture est ce que j'ai habitués
aussi ma vie mon arbre à être en
concurrence dès le départ ce qu'il
oblige finalement à prospecter des
horizons qui sont complémentaires et
donc c'est là que se joue qui avait
quelque chose
aujourd'hui ce qu'on fait dans les
systèmes souvent ces six-là l'arbre est
déjà en place et qu'on est dans des
climats très sec
effectivement on préfère ne pas garder
un couvert tout l'été et donc une
destruction en avril ou en mai centre
quelque chose de raisonnable s'il n'ya
pas d'irrigation qui en place en
revanche on peut imaginer dans des
systèmes qui sont beaucoup plus aboutie
c'est à dire des systèmes où il ya à la
fois beaucoup de matière organique et
beaucoup de verticalité du profil qui
permet un enracinement profond
pourquoi pas des plantes qui
effectivement serait présente toute
l'année en fait pour répondre pour
continuer ce débat là donc on commence
tous nos systèmes comme ça à tâtons et
on se rend compte que le premier
problème d'une vigne ou d'un fruitiers
c'est la mauvaise gestion de la taille
il ya quasi aucun vignerons qui s'est
correctement tailler un jet de méchant
mais c'est comme ça et en fait la taille
elle doit préserver la réserve du bois
qui permet en fait la croissance jusqu'à
la floraison et là c'est une croissance
qui viennent de la réserve
acquise dans la phase floraison chute
des feuilles donc mal taillée une vigne
c'est lui supprimer les réserves c'est
lui supprimer sa capacité à repartir et
à refaire son système racinaire
correctement et là il pourrait être en
concurrence énorme avec n'importe quelle
plante qui pourrait pousser entre les
rangs ou à ses pieds donc ça on commence
à le zoom et adore ses marceau
bourdarias gros spécialiste de la taille
de la vigne qui nous l'apprend et là on
se dit tiens on a des pratiques
agricoles qui sont pas si cool que ça et
donc où on a beaucoup à corriger à
prendre ça c'est le premier phénomène
est le deuxième phénomène il arrive
maintenant toutes les plantes type les
vignes ben pour commander la prospection
racinaire elles fondées apex c'est à
dire une vrille qui monte qui monte qui
monte et elle fait pousser un serment et
quand vous renier le sarment que vous le
coupez vous supprimez la prospection
racinaire parce qu'en fait c'est l'apex
qui commande de la racine et donc
systématiquement ont fait les cons 1
mais vraiment et donc ça après on
s'étonne que la prime soit mal en herbe
est ou non elle est pas mal en herbes et
elle est mal traitée elle est mal
enraciné parce que systématiquement je
vais lui rogner deux trois quatre fois
les apex et dont elle est incapable de
faire son système racinaire et de se
mettre en place et donc si elle se met
pas bien en place eh ben
temps peut arriver la sécheresse ou une
plante concurrentes que je vais sommet
elle va être en très grande difficulté
et la question qu'on se pose mais ce
qu'elle fera vraiment des mycorhizes ben
je sais pas ben je crois que l'on fera -
et donc vous avez une espèce de cercle
vicieux et on dit oulala c'est le
changement climatique c'est la
sécheresse je suis obligé d'irriguer je
vais avoir la concurrence j'ai pas de
coup face le couvert va pas bien je dois
enlever tous alors que on met les choses
en route comme a décrit un arthur va
dire pour mettre en place et le couvert
et la vigne ou les fruitiers et le blé
pareil et le maïs pareil parce que ça va
être le même raisonnement
donc je vous garantis que l'agriculture
qui se prépare autour de la biologie il
va falloir il ya du boulot
c'est ce que je constate ce que ce qu'on
peut dire ce qu'on peut dire aussi
puisque c'est là c'est la double peine
voire plus puisqu'on parle d'augmenter
la réserve utile et du coup champ
d'exploration en profondeur énormissime
je rappelle quand même même si je suis
désolé pour ceux qui étaient là ce matin
avec nous on se répète mais en même
temps la répétition s'est pas toujours
un problème n'est ce pas aujourd'hui je
pense que puisque arthur citait le
bassin adour garonne
je pense qu'il ya plus de la moitié de
l'eau qui passe pas par une plante et
qui ruisselle et qui s'en va tout de
suite
donc il ya une marge de progrès qui est
énormissime sur lequel il faut qu'on
agisse vite et bien
on voit des schéma prospectif sur les
soutiens débit d'étiage qui sont
parfaitement catastrophique parce que de
façon nous avons comme on dit comment il
y déjà mon bras droit qui s'appelle mono
cervin et zi on en a mis à poil les
territoires en amis à poils des
territoires on les a désarmés et
démembré et puisqu'on s'accordent à dire
vous semblez dire messieurs mesdames et
ne toussent que le cycle du carbone est
assez bien indexé sur celui de l'eau
mais il va falloir qu'on recapitaliser
tu l'as dit au brésil pour la monnaie
mais fondamentalement c'est l'outil de
production
c'est du coup c'est pas c'est pas
incompatible dirt carbonées correctement
ces territoires qui en sont
fondamentalement dépourvu puisque on
estime encore une fois que 95 % de nos
pratiques agricoles perte de la matière
organique dont du carbone pour faire
simple aujourd'hui on en est arrivé là
en 2020 alors ça s'améliore un peu sec 8
10 12 % des agriculteurs sont à la
culture de conservation en bio ou
conventionnels avec un peu d'arbres un
peu d'agroforesterie mais il nous reste
une marge de progrès qui est monumentale
puisque pour l'instant puisqu'on parle
de la garonne mais nous n'avons pas le
monopole de l'érosion n'est ce pas il
suffit de se promener pour voir qu'on
n'a pas le monopole nous on croyait que
dans le gers avec nos coteaux tout ça et
ça a été des bons déclencheurs de
l'importance de tous ces agriculteurs
avec qui on coopère qui ont engagé des
démarches importantes sur ces techniques
là ces techniques du du végétal c'est de
se dire que cette urgence elle et elle
est absolument monumental faire il faut
que ça il faut fondamentalement que ça
change d'échelle puisqu'on voit
j'insiste un être un peu un peu lourd
mais on voit des estuaires chargé comme
on dit enlisé en vase est en sable et en
permanence et on voit des masses d'eau
considérables qui passe qui du coup avec
des ehpad et du coup c'est d'aider des
fleuves de boue enfin les torrents et
des rivières de boue qui chargent les
estuaires et puis huit jours après c'est
sec et donc il doit y avoir quelque
chose à faire pour réguler pour
infiltrer réduire tempéré le modèle de
la forêt et je crois qu'il est très
inspirant pour injecter de l'eau en
profondeur monsieur covès et moi on a
surtout une question pour pose en pierre
donc en fait on je suis en train de
comprendre là c'est que il va falloir
que je réfléchisse à augmenter alors
mais aux micros positif à la porosité de
nos sols cette porosité besoin qu'elle
se remplisse de deux choses donc de
carbone le carbone c'est de la vie ce
sont des êtres vivants avant tout un
avant d'être de l'humus où on sait plus
d assise de fusils quand la personne
aidée des colis mais polymères
organiques voilà un
avant d'être de polymères organiques
c'est un polymères organiques vivant
c'est de la vie donc c'est toute cette
porosité il faut que je réfléchisse à
des processus qui vont permettre de
mettre de la vie là-dedans et ensuite
que cette vie par son lent processus de
dégradation puisse commencer à créer une
structure colloïdal qui va retenir de
l'eau et donc augmenter la réserve est
il de mon sol et donc avec cette idée
que ce que je faisais peut être
quelquefois mécaniquement sur les 25 cm
supérieure de monsols part du cynisme il
va falloir que vous le fasse avec de la
bille le vip et puis surtout que je
descende de plus en plus profondément
alors pour toi en fait quels seraient
les stratégies enfin réfléchir à mettre
en oeuvre pour pour cet
approfondissement du profil de sol
quelles seraient les voies explorées
selon moi la principale voie explorée
c'est la connaissance du comportement
des caractéristiques racinaire des
différentes espèces végétales annuel
pérenne
donc c'est la connaissance des couverts
végétaux y compris des arbres voilà
c'est ça commence par ça
la loire des fruits l'an bull sur
l'embout éventuel conflit gelé et
justement il s'allonge mais c'est la
racine
les travaux de l'espace
on connaît très peu très mal les
caractéristiques surtout racinaire des
couverts végétaux ou des plantes que
l'on peut utiliser on en fait ce serait
difficile de ne pas trouver de plantes
inutile pour le vivant pour améliorer
nos agroécosystèmes faut chercher
longtemps fait on pourrait en trouver
mais la grande majorité pourrait être
utile d'une façon ou d'une autre après
il faut savoir les gérer dans l'espace
dans le temps bon mais on connaît très
mal cette diversité est alors que dire
de du comportement racinaire de ces
espèces là on connaît quasiment rien ce
qui me réjouit maintenance comme que à
chaque fois qu'on voit une réunion de
producteurs qui travaillent aux
techniques culturales simplifiées ont
couverts végétaux on les voit sortir
faire des profils et regarder ce qui se
passe en profondeur ça c'est vraiment un
élément d'évaluation un de monitoring
indispensable de regarder ce qui se
passe en profondeur sur le sol mais au
lieu d'écouter ton voisin la loi donc
nous parler de ses travaux en amérique
du sud où on a vu des plantations citer
un nom que j'ai vu il ya trois quarts
des gens qui ont essayé de noter le nom
mais voilà mais c'est une plante qui va
être adapté au climat de d'amérique
d'amérique du sud par rapport à l'or
cohade a cité le mehdi lot 1 comme des
plantons c'est vrai que quand on est
paumé didot sur un tas de sable quand on
quand on veut sortir le pont de melide
il ya tout le tas de sable qui vient
avec quoi parce que il a cette faculté
de faire un système laser très profond
mais est-ce qu'on a des pistes aux sites
parmi tous ces couverts de deux plantes
qui dont on sait déjà qu'ils ont une
capacité à faire un système racinaire
plus profond et oui peut-être que j'ai
été un petit peu excessive tout à
l'heure en disant qu'on connaît
quasiment rien du comportement racinaire
de ces espèces là mais c'est pour 20
juin a été à peine à peine excessif en
fait on connaît quand même globalement
mal surtout quand on se rend compte que
à espèces et variétés et constante le
comportement d'une espèce du marité
données d'une espèce donnée va être
fondamentalement différent d'un sol à
l'autre
oui voilà donc en plus ça varie selon
les types de sols mais on sait que l'on
à certaines espèces championne oui bien
sûr parmi les légumineuses bon il ya la
fameuse luzerne
vous avez parlé du mélilot il ya aussi
le lupin le lupin c'est le marteau
piqueur parmi les couverts végétaux au
moins parmi les légumineuses certains
l'appellent le marteau piqueur regards
et les marques des marteaux piqueurs
végétaux voilà parce qu'un pivot est là
cette plante à un niveau excessivement
fort après il ya d'autres plantes qui
ont un système racinaire très fort c'est
ce sont les sorghos globalement les
sorghos mais surtout son courage et son
au grain aussi évidemment le le seigle
forestier le seigle forestier il a aussi
un système racinaire fascicules et or ya
pas de pigeons lécher les graminées
système racinaire fascicule est très
puissant qui est très très développée
après il ya les plusieurs graminées
prairial temps à parler qu'on aura tout
à l'heure s'il ya le pardon à ninon
fétuque élevée il a fait tuque
mais là d'actes il voit la dactylo
l'aiment pas trop quand on pâture mais
globalement c'est une plante pionnière
extraordinairement puissantes pour
reconstituer les sols s'il y en a qui
ont entendu parler du blé pérenne le blé
pérenne qui n'avait pas du tout un blé
c'était une sorte de chien dans cette
jean-pierre va nous faire cultiver du
chiendent alors à dijon vous avez une
équipe vous avez une équipe c'est les
consécutive
j'ai pas réviser la sauge à ce genre de
truc c'est le directeur de l'isara de
lyon ont pâti jour de lyon qui travaille
depuis plusieurs années sur ce blé
pérenne c'est un chien dans la plainte
américaine
je cherche le nom latin mais il va pas
me revenir comme ça et il a un système
racinaire mais vraiment très très très
puissant qui descend alors ça dépend du
sol il faut que le sol permettre mais
dans un sol profond
il va faire il va mettre au moins la
moitié de sa biomasse totale dans le
système racinaire et on en a des racines
à 2,3 m aussi le sol le permet je crois
que c'est le canard can have week-ends à
carnac macheda voilà blé pérenne ou
kenza et le nom latin c'est un certain
chiendent
c'est un chien dans c'est un chien dans
d'amérique du nord quoi voilà mais il ya
plein il ya plein d'espèces mais il faut
apprendre à les connaître en fait voilà
voilà
et il semblerait qu'ils soient à l'étude
est à l'essai dans le département du
gers chez certains agriculteurs très
bien il ya des petites ça reste encore
un peu tout à fait manger entre eux par
des raisons mais c'est une plante qui
est vraiment un comportement racinaire
remarquable quoi colonisation très forte
et profonde du sol des rares plantes qui
est capable de développer son système
racinaire après des périodes diderot
morphy d'aller assez profondément dans
le sol et ça peut être couplé à d'autres
plantes son marteau piqueur tu vois un
que cette banque prépare le terrain le
marque autopiqueur continue d'exploser
un petit peu plus et en quelques années
de gagner en profondeur en profondeur
parce que dans nos boulbènes aujourd'hui
vous vient mais fameux boulbènes parce
que nous pose pas de problème s'il veut
planter un arbre tout de suite et que
mon but
comment terrain a été un peu matraqués
par forme d'agriculture que les horizons
en fait se sédimente des particules les
plus fines donc les quelques arbitres
qui pour y avoir de dents se sont
retrouvés à cumuler en profondeur du
profil ci avec la surface on a pu que
les sables fins et des limons excessive
en battant et les argiles funds zone
complètement imperméable souvent assez
et en plus dans lesquelles certains
métaux lourds se sont accumulés un de
l'aluminium des choses comme ça qui les
rendent abiotique difficile à vivre par
beaucoup de plans de systèmes racinaires
certains champignons sont capables de
régler ce problème là mais il faut
arriver à les repérer si je mets un
arbre quelconque là dessus souvent c'est
tarbes va vivre sous les 30 premiers
centimètres du sol
alors là pour sur toutes les pentes que
je vais mettre à koné ne pousseront pas
parce qu'elles seront en concurrence
directe ils vont non seulement être mal
connectés entre eux mais en plus ils
vont exploiter là même où ils vivent
dans la même la même couche le même
profondeur de sol donc d'arriver à
mettre en place des stratégies qui fine
fine qui associe plusieurs types de
plantes plusieurs types de
fonctionnement ou les plantes viennent
se soutenir mutuellement et et nous
permettent d'augmenter
en fait la profondeur de ce profil et là
je veux je vais encore faire une
remarque mais je vais faire plaisir à
l'un moi je découvre sur sur notre
exploitation un arbre qui mais qui met
cependant comme on dit dans la région
qui m'étonne énormément de par sa
capacité d'installation de résistance au
sec de perforation et de du sol et de
descentes je pense très profondément
dans le sol c'est tout simplement le
chêne le chêne pubescent le chêne
pubescent par régénération naturelle moi
je veux non on en fait beaucoup chez
nous mais il faut voir la puissance de
cette plante elle-même lorsque ça
m'arrive rarement mais ça m'est arrivé
de ne pas vouloir un chêne à londres là
où j'ai mes légumes et bien lorsque je
le vois pas ce que je travaille pas le
sol non plus pour mes légumes mais
lorsque je vois le petit plants de
chênes qui fait 10 cm pas plus
je n'ai pas vu plus tôt il fait déjà dix
centimètres et que je l'arrachent
il a un pivot de 30 cm et on a même du
mal à l'arraché alors qu'il fait que 10
cm il est tout frêle bon et lorsque et
puis lorsqu'on laisse pousser un chêne
comme ça j'en ai planté au coeur tous
les chaînes que j'écris ce qui ont
poussé en 25 ans sur le bord des chemins
etc
ce sont des clans qui sont tombés et ce
sont des arbres qui jamais ne mourons de
sécheresse par contre ils ont une
capacité de concurrence vis-à-vis des
autres plantes
ça m'est arrivé de faire du tournesol
dans une parcelle au bord de deux
teckels il y avait des chaînes sur les
tees 12 mètres dans la parcelle les
tournesols ils n'étaient pas fiers du
tout quoi
il faut savoir ce que l'on fait pousser
avec les chaînes des truffes voilà mais
des prairies les prairies s'en
débrouille relativement bien des chaînes
voilà il faut ré découvrir l'arbre mais
ça c'est pas vous que je m'apprête 5 mai
après voilà c'est aussi dans notre
relation aux chaînes
finalement quand on se rend compte qu'il
est capable de faire un pivot d'une
force extraordinaire c'est il ya une
autre plante qui fait la même chose et
qui a des mycorhizes peut-être plus
compatibles que chaîne c'est dans les
zones méditerranéennes à part chez toi
la serre et bien c'est le le poirier a
faim et d'amandiers pyrrhus à mes amis
dali folha qui a donné d'ailleurs le mot
garrigue en patois et s'il appelle le
garric un cas donné le mot garrigue
c'est un petit poirier épineux qui paye
pas de mine il ya des travaux de paul
laurent là qui sont tout à fait
extraordinaire sur cet arbre donc lui il
s'amuse à semer des graines de ce
poirier dans des grands tubes en pvc
vous avez deux mais trois mètres de haut
dont du sable et donc le petit poirier y
pousse il va faire comme le petit shine
3 4 feuilles en une année il descend
déjà deux mètres de profondeur à deux
mètres de profondeur
il est capable de végéter comme ça
pendant cinq six sept ans dans des
milieux particulièrement aride
jusqu'au moment où il va explorer une
zone suffisamment profondes de sol pour
avoir une ressource en eau suffisante
qui va lui permettre de démarrer sa
végétation et de sa végétation démarre
et quand il démarre et bain avec toute
logique tous les nutriments avec tout ce
qui va remonter par ce minuscule pivot
qui descend très profondément
il va commencer à permettre
à une garrigue de se développer de se
diversifier c'est peut-être aussi de
plantes comme ça qu'on a à prendre un
pour trouver des façons de perforer nos
sols de faire remonter de l'eau dont ils
ont accès sivement profond de travailler
dans des sols très caillouteux et et
voilà donc ce m
c'est une des voies en fait qui qui est
intéressante
on va on va sortir une minute du végétal
même si c'est passionnant et il est vrai
que quand on dit mais moi des chaînes
j'en ai chez moi là ils font 60 cm de
haut je vais les arracher pour les
planter dans la vie oui arracher un
chêne de 60 cm de haut c'est comme
courir un marathon à peu près mais bon
après chaque chacun son choix arthur
parle-nous un petit peu puisque paysage
in marciac c'est aussi les rendez-vous
des agronomes depuis depuis cette année
c'est les rendez-vous agronome parce que
paysage existe pour nous pour vous pour
toutes ces rencontres pour toute ces
tous ces projets que l'on va pouvoir
mener ensemble et tout à l'heure il y
avait un atelier sur le bilan humique
parles nous un petit peu du bilan
humique rapidement s'il te plaît
puisqu'ils semblent ait ça puisse
intéresser beaucoup de monde puisqu'on
parle de végétaux de biomasse de carbone
est le bilan humique c'est un mot un peu
un peu compliqué pour dire quelque chose
de très simple finalement c'est combien
de carbone je rentre et combien de
carbone je sors donc un bilan de l'humus
et finalement masse qui m'intéresse dans
cette discussion là qu'on a qu'on a
aujourd'hui et qui rebouc lavesque avec
le bilan humique c'est la notion de
fertilité et vous allez voir que c'est
en lien avec l'eau l' avantage du bilan
humique c'est que il permet finalement
de faire un état des lieux est ce que je
suis en train d'augmenter ma fertilité
ou est ce que je suis en train d'en
perdre
et quand j'ai augmenté la fertilité je
suis un processus de stockage on a vu
que c'était important puisque plus je
vais avoir de carbone plus je vais avoir
potentiellement de vie qui va pouvoir
aussi me stocker de l'eau et la matière
organique elle même un pouvoir de
stockage de l'eau mais je peux pas faire
que stocker du carbone j'ai besoin aussi
d'en perdre
j'ai besoin d'en perdre parce que c'est
en perdant du carbone
que je libère des minéraux qui vont
nourrir mes plantes et ça je crois que
c'est important de comprendre cette
notion d' équilibre cette notion de
balance il faut savoir aussi perdre un
petit peu mais c'est une question de
balance pourquoi est-ce que je vous
parle de ça parce que finalement à quoi
ça sert l'eau pour les plantes
l'eau c'est à la fois quelque chose qui
va permettre d'ouvrir des stomates pour
faire rentrer du gaz carbonique et donc
faire de la photosynthèse
mais c'est aussi par effet ascenseur par
pompe quelque chose qui va permettre
d'aller chercher des nutriments dans le
sol ces nutriments
ils viennent notamment de ce qu'on
appelle la minéralisation la
minéralisation c'est justement cette
destruction de l'humus qui est naturel
et qui doit avoir lieu pour nourrir les
plantes s'il ya aucune destruction de
l'humus j'arrive dans un marais j'ai pas
envie de cultiver dans un marais j'ai
envie de cultiver
non c'est une terre qui est équilibré
entre destruction et construction et
aujourd'hui on se rend compte que est-ce
que l'on peut se poser une question en
tout cas est ce que l'eau que que l'on
utilise
on utilise à bon escient vis-à-vis de
cette capacité du sol à fournir des
minéraux simon sol me fournit peu de
minéraux je vais avoir besoin de
beaucoup d'eau pour aller les chercher
notamment les oligo-éléments tant que la
plante n'a pas les oligo éléments et les
minéraux dont elle a besoin
elle va continuer à tirer dans le sol
jusqu à ce qu elle les trouve et donc
potentiellement utiliser beaucoup d'eau
et donc une plante qui est équilibré du
point de vue de la nutrition du sol
c'est une plante qui va utiliser
exactement l'eau dont elle a besoin et
pas plus et ça c'est intéressant parce
que du coup on se rend compte par
exemple quand on fait des tests de lever
découvert quand on sème dans le sec et
qu'on compare semi découvert avec un peu
d'azoté et semi découvert avec un peu
d'eau on se rend compte que souvent
c'est avec les autres que ça marche
mieux
et donc on se rend compte que même en
plein été on croyait que le facteur
limitant sept lots alors c'était pas
l'eau c'était la minéralisation des
éléments minéraux dans le sol et donc
c'est là que seront boucle aussi encore
une fois mais d'un point
vue différents les cycles du carbone et
les cycles de l'eau et je crois que
c'est important de garder aussi cette
cette notion d'équilibré conrad moi
j'aimerais aussi tentante du coup sur
cette question de la zot parce que on
parle beaucoup du cycle du carbone mais
c'est vachement lié avec le cycle de la
zot et la zot c'est vu comme quelque
chose qui polluent et est-ce que c'est
forcément quelque chose qui polluent et
comment est-ce que tu articule ses deux
choses là avant même conrad comme ça tu
feras un tir groupé puisque tout est lié
tout est intrinsèquement lié donc
pasquin a pas mal de commentaires sur le
chat et notamment des commentaires et
tueur précisera ce qu'il en est du 4
pour mille
ce que c'est rapidement du 4 pour mille
et on nous suggère rien nous proposez
est fondamentalement de changer de
pâques
puisqu'on vient ne sait pas qu'elle met
tout le monde sur la paille sauf les
sols
donc du coup oui c'est un peu facile et
en tout état de cause il y est il est
plus de filières qui gagne correctement
sa vie des précarités partout des
réparations des réparations et puis
finalement un manque un peu important
est ce qu'elle a pas que devrait être
une nouvelle pac celle de la politique à
riscle agricole de carbone oui ça
c'était une invention des agriculteurs
qui était pionnier dans les techniques
de la conservation des sols toujours
couverts jamais travaillé avec des
grosses restitutions pour faire des
bilan humique positif donc ça on
travaille là-dessus depuis une dizaine
d'années et on voyait bien arrivé le
moment où on aura besoin
mais là c'est urgent 2022 si ce n'est
pas fait on craint le pire
on a besoin d'une politique agricole
commune mais d'une politique agricole du
carbone réellement et il va falloir
revégétaliser les sols et primé le
carbone le chemin avait été tracée par
l'ancien ministre de l'agriculture
stéphane le foll qui a qui a eu un
projet génial
pendant la coop 21 dire ben tiens si
tous les sols agricoles de la planète en
esaü agricole pouvait gagner 4 pour
mille de carbone eh bien ça qu'on
penserait toutes les émissions de
l'industrie
cependant on va dire allez 20 ans lui
voyais ça comme ça le temps que la
société l'industrie s'adapta décarbonés
son système et donc on voit bien que
c'est un effort d'attentes mais les
paysans il aurait la capacité de
compenser la pollution industrielle et
la pollution des villes
alors ce 4 pour mille il ne peut être
fait que si nos bilan humique sont
positifs c'est à dire que le solde entre
les entrées d'humus et les pertes
d'humus qu'on devra gérer pour la
biologie pour l'eau pour tout un tas de
pour les minéraux hockey et bien soit
positif alors 4 pour mille pour vous
donner un ordre d'idée si je me rappelle
bien ça fait 300 entre 300 et 400 kg de
carbone dans les sols
alors c'est d'autant plus facile à faire
que vous avez plus rien oui par ha oui
mais quand vous avez 3 4% il faut déjà
envoyé un tout petit peu donc du coup
quand vous avez un pour cent de matières
organiques vous n'avez plus beaucoup de
carbone donc la sphère 4 pour mille en
plus c'est facile quand vous avez 4 ou 5
% ça devient de plus en plus complexe et
donc à une prime
en fait on pense qu'il faudrait donner
une prime aux agriculteurs pour les
inciter à aller là dedans lors ces
polémiques et puisque le débat de la
société
c'est à dire de notre gouvernement c'est
d'instaurer une taxe c'est pas de donner
une prime 1
l'idée c'est que par une taxe on va
régler un problème mais jamais en
donnant une prime pour régler ou trouver
des solutions donc on est un petit peu
dans l'expectative de ce que va nous
faire la politique agricole ces temps ci
on sait qu'elle doit être
comment dire réformer par contre on voit
pas les éléments de la réforme
on pense que les éléments les plus
simples de la réforme c'est des sols
couverts toute l'année des bilans et
mick positif
peut-être qu'on aura des outils de
mesure et puis c'est ce qu'on devine
qu'on a discuté thaler assez facile
rapidement des satellites ou dieu sait
quoi
et donc il y aurait des juges de paix
dans les polémiques entre professionnels
ou entre universitaires possible assez
facilement et donc ça c'est à mettre en
oeuvre parce que s'est donné le bon
message aux agriculteurs et puis là il
faut être radical
c'est à dire qu'un moment donné celui
qui ne stocke pas de carbone il n'a pas
de prix me points oui ça les oblige à
faire du bon boulot c'est à dire je ne
donne pas de bons points est un mauvais
élève je donne un bon père un bon élève
c'est ce que j'ai appris à l'école
primaire comme ça juste pour apporter un
bémol à cette stratégie cas pour mille
pour bien réaliser son potentiel mais
aussi ses limites
donc effectivement elle a été raisonné
comme cela si tous les soldats d'école
du monde stockent améliorent leur teneur
en carbone organique de 4 pour 1000 par
an ça permet de compenser les émissions
annuelles donc il ya correspondance ses
parents de chaque côté ça permet de
compenser les émissions annuelles en gaz
à effet de serre si on applique
maintenant ce raisonnement à l'échelle
de la france est bien là ce que les sols
français sont capables de stocker de
compenser à cette hauteur de 4 pour
mille c'est 12% uniquement non pas 100 %
c'est 12% des émissions de gaz à effet
de serre au niveau national donc on
comprend bien la nécessité de limiter
les émissions de gaz à effet de serre
d'une part d'autre part d'améliorer cet
objectif 4 pour mille pour certains
c'est un objectif très peu ambitieux
parce que et 2000 sont beaucoup plus que
ça et on a un agriculteur dans le gers
sur 17 ans il était calculé qu'il est à
20 pour mille sur 17 ans donc on peut
faire plus il faut avoir plus d'ambition
il faut pas s'imaginer que c'est la
panacée en france je le répète ça me
permet de compenser que 12 % des
émissions de gaz à effet de serre bon et
du cou conrad du du carbone et de
l'azoté
puisque la question la question est
posée puisque je lis sur le tchat
oui ça pousse tout seul mais on parle de
certains agriculteurs qui sont
effectivement en techniques de
conservation depuis depuis longtemps ça
pousse tout seul certes mais certaines
conditions oui et les conditions en fait
on les a identifiés dans le projet
maraîchage sur sol vivant
d'où était doué né vers de terre
production d'ailleurs alors que s'est-il
passé
on a travaillé avec les agricultures
paysannes c'est à dire les petites
fermes amap de qui font du légume et en
bio principalement et le premier constat
était relativement simple permettant du
compost en travaillant les sols et en
travaillant beaucoup on avait finalement
peu de production par rapport au volume
de travail
autant dire que c'est un dollar de
l'heure où un euro de l'heure donc c'est
la misère
bon et puis on s'est posé tout un tas de
questions s'est dit mais théoriquement
dans la forêt ça pousse tout seul et on
avait quelques essais notamment avec
dominique soltner qui peut-être notre
allée notre éducateur fondamentale en
agronomie un certain nombre
d'agriculteurs éducateurs spécialisés du
coup oui dans le carbone qui avait un
module qui s'appelle le jardin sans
péché et ce jardin son travail du sol
mais il a commencé à y mettre beaucoup
de feuilles mortes beaucoup de décrire
de débris organiques et là on s'est dit
tiens on a un joli truc la théorie c'est
peut-être que ça marche si le sol est
bien alimenté en résidus en paille en
feuille morte et en branches en bois et
autres choses et donc la reprise modules
et on l'a mis en route dans le réseau
maraîchage sur sol vivant qui n'existait
pas encore mais chez un agriculteur amap
en bio françois mulet et on a commencé à
alimenter le sol avec 20 tonnes de
paille équivalent hectares en 20 tonnes
de paille ça commence à faire une belle
couche quand même
alors on peut se permettre ça dans une
petite surface de 1 ou 2 ha pas de souci
j'achète la paille du voisin je la mets
dans mon champ et on a commencé comme ça
et miraculeusement au bout de 4 5 ans la
machine s'est mis en route s'est mise en
route et le sol a commencé à produire
beaucoup d'azoté mais les plantes ont
poussé comme si on leur avait mis 300
unités d'azoté chimiques un pareil c'est
on a eu les mêmes rendements et là on
s'est posé des questions d'où vient cet
azote qu'on n'a jamais misé est donc cet
azote viennent de l'air on le sait
aujourd'hui elle est intégralement fixé
par des fixateurs libre d'azoté qui
hydrolyse la paille quand celle ci reste
à baignés dans l'azoté de l'air et donc
le carbone va introduire non seulement
le cycle de l'eau mais aussi le cycle de
l'azoté et plus cette matière organique
et ligneuse plus elle est hydrophobe
plus elle est difficile à dégrader et
plus vous avez une chance de capter
beaucoup d azote dans l'air or c'est pas
très compliqué des champignons attaque
la matière organique qui va être mince
et champignons vont être mangés par des
bactéries et des protozoaires et tout un
tas d'individus et ça y est c'est parti
les bactéries qui mangent les
champignons s'appelle d azote au bac
terre le premier champignon se la
fusariose et la autobacs terre il capte
de la zone de l'air c'est une hydrolyse
et vous avez là zot de l'air qui arrive
sous format biologique une protéine dans
une bactérie et ensuite tout le monde a
mangé tout le monde
les vers de terre viennent tu sais tout
ça ils ont des protéines et ils vont
commencer à faire de lure in de l'urée
c'est à dire la zone qui minéralise dans
le sol pour les plantes et donc on voit
que
la nature plus voulu donner du carbone
plus vous aurez de la zot dans son cycle
et il faut mettre des quantités de
carbone assez phénoménal en jeu donc on
en est là on bricole avec ça on se
demande où sont les limites
est ce qu'il ya des produits meilleurs
que d'autres
visiblement le bois serait meilleure que
la paille est donc là on découvre aussi
autre chose la dégradation du bois par
les champignons qui est une réserve
d'eau phénoménale
j'aimerais que hervé nous en parlons
tout petit peu parce que finalement on
s'est rendu compte que nos sols nourris
au bois et bien deux c'est qu'ils
deviennent hydromorphes quasi parce que
le bois en fait il devient hydrophile
c'est-à-dire à retenir beaucoup d'eau et
il contient naturellement de l'eau il
contient et il génère de l'eau on a tous
fait cette expérience de faire brûler un
bout de bois de voir que ça fait de
fumer
cette fumée c'est de la vapeur d'eau la
vapeur d'eau c'est quoi sceller des
protons qui vont les champignons sont
plus actifs c'est-à-dire quand il fait
chaud au moment donc où les plantes ont
besoin et tout ce bois qui se décompose
dans le sol c'est quoi le bois qui se
décompose en seul c'est finalement tout
le bois racinaire donc locaux font peu
l'incorporer au sol mais sinon c'est le
bois racinaire 1 quand imaginons que
j'aidais des trognes dans une ou des
arbres que je vais sévèrement taille et
en été pourquoi vu les taillant en était
simplement parce que ça va me servir de
fourrage pour les animaux qui sont
autour par exemple mais une quantité à
peu près équivalente de bois qu'on veut
coupe des larmes il va plus avoir de
quoi faire vivre correctement tout son
système racinaire une grande partie des
radicelles va se décomposer à ce moment
là et on se décomposant ceradis elles
vont re libéré de loups qui va être à
disposition
bien sûr pro l'arbre qui va tenter de
repousser mais également pour toutes les
autres plantes qui sont à proximité
j'ai fait que dans la gestion de sa
ferais pareil dans nos couvertures
va pas couper nos couvert pour laisser
ce bourgeon terminal progressé le plus
longtemps possible que le système
racinaire progresse aussi le plus
longtemps possible dans découvert un peu
un peu un jeu un peu ligneux un où on va
ensuite dans les sectes ceux ci tels
essais gltd seigle forestier qui
contiennent du bois un leurs fibres sont
faites de bois même un sac au moment où
on va où va récolter la plante ou valve
à coucher où on va la coupe et une fois
qu'elles auront fini leur croissance
sans doute le plus grande possible à
toute cette partie là donc va se
décomposer et donc en se décomposant le
système mycorhiziens donc tous les
champignons vont commencer à aussi à
manger ce bois là le à ses racines à les
brûler et à leur et des ailes et heureux
diffusé aux autres plantes avec lesquels
elles seront connectés et 6 et autres
plantes ce sont les plantes dont je veux
sortir une récolte et c'est là où il
faut réfléchir ses couverts il faut
réfléchir ces associations de façon à ce
que tout soit bien connecté mais je vais
faire un transfert de nutriments donc
toutes les sources qui va être issu de
la minéralisation un de ces matières
qu'ils organique qui se décompose mais
également d'à peu près six fois le
volume en haut de ce bois qui ce sera
dur a brûlé en fait ils sont rares
combinés avec l'oxygène et qui misera
trahan fait mes plantes qui sont à côté
donc finalement la mort d'une plante
génère de l'eau et vous voyez quand on
additionne donc ton et période où il
fait très sec très chaud du moins très
chaud quand on additionne l'autre
condensation qui peut représenter
jusqu'à 50% des besoins journaliers
d'une plante un set au de décomposition
qui peut représenter de l'ordre de 20 25
% à la troisième source qu'on n'a pas
évoqué qui est l'eau qui est issu de la
photosynthèse une planque quand elle
fait de la photosynthèse
elle aimait de des électrons mais elle
aimait aussi des protons c'est proton se
recombinent en partie à de l'oxygène et
refont aussi
nous ces trois formes de l'eau de la
photosynthèse l'eau du bois qui se
décomposait l'autre condensation ça peut
couvrir plus que les besoins
d'écosystèmes au moment où il en a
besoin c'est à dire au coeur de l'été il
y en a tellement un certain moment que
ça fait renaître les sources
c'est la vie qui me fait tout ça c'est
notre interaction avec le monde vivant
qui va être capable de faire ça et c'est
à nous à aiguiser nos sens à nos églises
et notre relation notre vision de ces
choses là nos connaissances
d'expérimenter nono et c est pas
simplement pour finalement augmenter la
réserve utile d'un seul ça c'est une
conséquence de tout ça mais on va
arriver à générer de loup c'est à dire
cette hausse est pas de génération
spontanée c'est pas c'est pas ces deux
de la matière qui se sera formé à un
moment où il y aura beaucoup d'eau qui
se sera stockée sous une forme vivante
sous forme de bois de l'eau stockée sous
forme de bois 1 dans le sol et qui au
moment où elle brûlera restituera cette
eau en plein été quand les pentes en
auront beaucoup besoin
oui c'est ça va ça va jusque là le cycle
de l'eau et probablement il commence à y
avoir des gens qui qui étudie ça d'une
façon de plus en plus fines
aujourd'hui on a découvert sept cycles
fondamentaux de l'eau dans nos parcelles
et probablement d'autres ce qu'il ya
plein de gens qui travaillent là dessus
l'eau devient un tel enjeu un tel
problème que des scientifiques regarder
ça avec de plus en plus d'intérêt et je
pense que on n'est pas au début de nos
surprises
il est il et de l'image du dû être au
sommet au sommet de la colline qui fait
30 m 2 au 3 m de diamètre et il continue
de pousser après trois mois sans une
goutte de pluie
il est de l'image du vallon boisé dans
lequel coule le paisible ruisseau et
cette image même wallon complètement
déboiser cinq ans après où le ruisseau a
disparu
il est important de se rappeler que ce
modèle de la forêt est somme toute très
très inspirant et ce modèle des plantes
associées en symbiose et en quantité et
en grosse quantité puisque c'est ça le
souci du démarrage de mettre beaucoup de
plantes et les maîtres peut être en
compétition
et puis et puis tout d'un coup relais
mais en symbiose est en connexion donc
la quantité de carbone finalement
détermine une quantité d'eau etc
fondamentalement ce qui nous intéresse
demain d'ailleurs on va je fais de la
pub pour paysage in marciac
je suis payé pour ça fait je crois mais
demain on va parler de trognes et
beaucoup de trognes et je crois que
c'est demain qu'on va être rejoint par
nos amis par nos amis marocains qui font
pousser des trognes et des paysans
depuis depuis la nuit des temps des
trois lignes de fresnes dans les déserts
sur des plateaux rocheux où rien ne
pousse et il ya des frênes majestueux
centenaire est gérée gérer très très
finement par par cette entrée cette
entrée matières matières organiques
monsieur nous vous écoutons il nous
reste 14 minutes et nous sommes pas
habilités à dépasser le temps d'antenne
donc on va respecter les horaires on
vous écoute
selon l'expert sont 300 concerts des
arbres qui mesurent à l'extérieur des
forêts au probant des fossiles mais
aussi le nom plus fréquemment les façons
si jean plus importants dans le nord est
du grand ouest france c'est du grand
expert mais surprise est aujourd'hui sa
grande forêt 31 est en convalescence à
le week-end plein politique appelée
carbone qu'elle faisait depuis la nuit
des temps et non plus alors justement en
plus aux joueurs de la foi et expliquez
vous cela m'aide à sion lors de journées
gestion mais oui il ya des éléments de
sa peinture attaque apporterait dans un
petit exemple en documenté donc en
amazonie en amazonie donc il ya le
relief de la canopée et al'inverse du
relief topographique du relief
biologique dire que quand on est sur les
parties hautes la végétation est plus
basse quand on est sur la partie basse
la végétation et plus haute est lorsque
les ondulations du terrain sont
inférieurs à la demie hauteur peu
compliqué là deux nuits hauteur des
arbres
ça veut dire que dans une réelle
inversion complète c'est-à-dire que le
les photos autrefois pour contre se
balader en forêt on avait des photos
radars mais qui donnait la forme de la
végétation
mais les endroits les plus hauts qui
était sur ces photos c'était les creux
et les endroits les ce qui fait que moi
là au début vous mettez souvent trompés
justement parce que j'avais l'impression
d'être sur ce groupe alors qu en fait
j'étais dans dont le fonds ou
inversement parce que l'arrivée j'avais
du mal à lire ses cartes
alors qu'est ce qui se passe quand dans
les parties les plus hautes
j'ai moins de relief que dans les
parties les plus les plus hautes
géologiquement que des moindres relève
que dans les partis où le sol est plus
profond voilà mais en fait quand il ya
du vent dans ces endroits là ça crée des
frais de qualité dans la végétation un
trou et se troue dans la végétation
créer un une diminution de la pression
atmosphérique puisque cela s'élargit
donc il ya une cavité dans la végétation
et donc ça la leffe la pression diminue
la pression diminuant la température
diminue la température diminue au la
condensation intervient donc le fait
qu'on ait une forêt où ton les trous il
va faire plus froid va faire que l'eau
va ce condensé dans ces trous dans les
parties hautes et ses parties hautes ça
va faire que la végétation va être
favorisée là dedans il va y avoir plus
d'humidité en haut qu'en bas et au bout
d'un moment quand la végétation devient
uniforme tous atteints à la même hauteur
mais en fait le système de compense plus
et comme il condense plus et ben ils
manquent de l'eau et les parties hautes
s'effondre de nouveau sacré des
clairières et le système recommence et
aujourd'hui dans nos forêts mono
spécifique d'un seul âge on n'a plus
toute cette succession de creux de
bosses qui permettent la condensation
qui permettent le ralentissement de
l'air qui permettent à diversité de
toutes les plantes des arbres des
plantes des plantes pionnières avec des
plantes d'écosystèmes plus mature et
donc en fait on une grosse partie de
l'eau qui pourrait être généré dans ces
systèmes sont en train de nous échapper
en suisse il ya des essais tout à fait
exceptionnelles qui ont été réalisés
justement entre des défauts futaie
jardinée donc et puis des zones sont
mêmes bassins versants dans les mêmes
situations et des zones sur lesquelles
la foresterie a été beaucoup plus
conventionnel on va dire qu'ils montrent
que les futaie jardinée dans lesquels il
y à pleins d'âge de plantes différentes
une plus grande diversité de plantes et
justement des reliefs des clairières des
zones sommet d'invitation très
hétérogène résiste beaucoup mieux aux
changements de végétation
le fait que ces forêts soient beaucoup
plus hétérogène au niveau de la
végétation va faire qu'il va y avoir
plus d'animaux dedans plus d'animaux
plus d'oiseaux plus de grain plus
d'arbres fruitiers qui vont revenir se
développer spontanément dans ces lieux
là tous ces oiseaux tous ces animaux
vont permettre de faire des escales pour
eux d'avoir des lieux dans lesquels ils
vont pouvoir nidifier se poser et
contribuer de leur migration de ramener
de nouvelles graines de nouveau ce docu
l'homme de nouveaux micro organismes qui
vont permettre une meilleure adaptation
de la forêt parce que plus visités par
des animaux et c'est aussi étonnant de
se rendre compte alors ça ça me suivait
d'un master class de demain matin de se
rendre compte 7 2 de l'importance des
migrations animales même à toute petite
échelle dont la diversité la richesse
biologique des lieux dans lesquels on
vit est donc dans leur résilience
parce qu'en fait c'est ce sont ces
animaux c'est la vie qui entretient la
vie et la diversité des animaux qui va y
avoir dans un lieu va aussi contribuer à
tout ça et aujourd'hui dans des forêts
en fait elle souffre d'avoir pas
suffisamment de diversité animale de ne
pas avoir suffisamment de diversité
végétale et de ne pas avoir suffisamment
de diversité d'âge entre les différents
peuplement végétaux alors du coup je
voudrais prolonger votre question parce
qu'il ya 25 30 ans et de c'est une
question que je vais m'en à mon tour de
poser r d il ya 25 30 ans on parlait
beaucoup de démarches monde
de plus acides on entend beaucoup moins
parler
est-ce qu'elle pourrait être en cause
dans ce phénomène ou non aujourd'hui
alors oui probablement des choses il ya
toujours des travaux qui sont faits sur
ces aspects là mais alors aujourd'hui
donc dans les massifs montagneux il se
pose pas les mêmes choses que dans les
massifs de plaine il faut distinguer les
deux les deux cas il ya toujours
probablement un certain nombre de pluies
acides et là dessus les les grandes
mutations
parce qu'enfin de l'industrie quand elle
veut muté peut faire des choses
extraordinaires où la couche 2 1 dans
quelques années ça a été réglé
les acides de soufre dans les carburants
en quelques années ça a été réglé aussi
un donc les quand un problème est
clairement identifié que les enjeux
économiques qui sud à lire sont aussi
clairement identifiés ça peut aller vite
et je pense que ça ira vite parce
qu'aujourd'hui des enjeux au coût autour
de la foresterie de l'agroforesterie et
de l'agro écologie sont telles que voilà
ça ça va probablement envie de bouger
mais après dans les zones de plaine
espace un autre problème c'est que les
arbres et les grands arbres en fait ça
alimente directement dans les aquifères
et voyez en charente dans la sarthe
il y avait des aussi de belles forêts
avec des arts quelquefois de 200 ans qui
dont les racines
maintenant on est et n'ont plus accès à
ces aquifères quand pendant 200 ans de
votre existence vous avez eu de l'eau à
volonté et qu'un beau jour on vous coupe
le robinet parce que l'agriculture et
les besoins humains ont pompé cette eau
est bien les armes ils ont pu la
capacité de résister et donc il meurt
massivement même de très vieux pépère
200 300 ans
voilà donc ça aussi c'est dans notre
mode de de notre relation
finalement un lot que peut se jouer
quelque chose d'important
et aujourd'hui c'est en amont de ces
aquifères
dans toutes les zones où on irrigue
finalement 1
qu'est ce qui va permettre à l'eau de
s'infiltrer dans le sol et la végétation
et notamment les arbres et notamment
tout ce qui va mettre en relation ces
aquifères
si les enfants sont capables de pomper
l'eau pour la faire remonter les
systèmes mycorhiziens la porosité micro
macro mais aussi comment les appeler
toutes ces porosité lui aussi contribué
à faire redescendre cette eau jusque
dans ses écrits faire est de les
réalimenter
aujourd'hui je trouverais et en ont
parlé de la politique agricole du
carbone mais une politique agricole du
carbone respectueuse de l'eau est une
politique sur lesquels chaque fois qu'on
arrose on plante un arbre
parce que cet arbre va permettre
justement de réalimenter des aquifères
en nous et qu'aujourd'hui on arrive en
était à se retrouver quelques fois dans
des situations différentes notamment et
dans la sarthe la pompe est en dessous
du niveau de la mer on se disant oui
mais comme on était il ya l'eau douce
qui revient pour l'instant ça va
c'est ce que racontait en espagne en
strass ya une trentaine d'années et
aujourd'hui il ya des tas de nappe en
espagne qui sont devenus soumettre salle
et la france aussi voilà et on commet et
on continue à faire des choses comme ça
alors que c'est très documenté qu'on
sait que c'est faux des compos en
dessous du niveau de la mer cas de celle
qui revient dans les terres et voilà
pour arriver à des salles et des
aquifères profonds
c'est plus à l'échelle d'une vie humaine
que ça pourrait se faire ça se fait à
l'échelle des temps géologiques
voilà donc on a toutes un alors un vrai
capital poursuivre là qui est inscrit au
sommet de notre bilan
on a de l'eau et cette eau vont se doit
non seulement de l'entretenir mais de la
valoriser et donc valoriser sa présence
de plus en plus d'eau en plantant de
plus en plus d'arbres en plantant de
plus en plus de couverts végétaux en
ayant 7 7
exigence cette exigence de compenser de
compenser ce que l'on n'utilise et
s'étonnant qu'on peut utiliser de l'eau
mais comment compenser de le conte a
utilisé peut-être simplement en plantant
des arbres mais on vous invite à
regarder la nouvelle initiative de
marie-france barrier qui sera en débat
et en perspective et à regarder son film
que certains d'entre vous ont peut être
vu déjà le temps des arbres donc ça fera
partie d'un débat demain et le temps des
arbres a donné lieu à une association
qui s'appelle des enfants des arbres des
arbres pardon aux enfants les arbres et
or et qui vise à faire planter un arbre
chez un agriculteur par un enfant
scolarisé dans l'hexagone dans un
premier temps il y en a quelques
millions autant vous dire un programme
un petit peu ambitieux pour se croiser
chercheurs agriculteurs techniciens
apiculteurs élus décideurs j'en passe et
des meilleurs pour que tous un jour
donné on se retrouve autour de cet arbre
agroforestier clé de voûte de la
fertilité des sols
il vous reste chacun 10 secondes une
phrase une phrase type une phrase choc
que tout le monde va retenir
merci c'était clair cohérent très
inspirant je crois que on est tous
libres de nos inspirations et de nos
actions cette agriculture du vivant
tueur elle sera forcément carbonée je
l'espère plantons des arbres et et
mettant en place des couverts bon ok
hervé qu'est ce qu'est ce qui lui
courent on se retrouve demain à 9 heures
pour une master class de toute façon
elle sera plus que carbonées ce qu'elle
aura aussi de l'azoté du phosphore en
fait elle sera vivante vivante et nous
permettra de nous rendre compte que la
vie est belle et bien voilà il fallait
le dire moi je dirais continuons à
travailler à découvrir
la diversité est l'intérêt de la
diversité du vivant il y a encore tant à
faire
très bien conrad et pour moi c'est des
sols couverts est vivant et on a un
emblème et qui s'appelle vers de terre
c'est le roi de la fertilité des paysans
bon tout simplement
pardon applaudissons les vers de terre
oui bien sûr bon les commentaires les
commentaires sur le chat sont plutôt
sympathique et généreux donc tout va
bien donc demain hervé hervé hanover ses
seins pour les passages de la fécondité
une master class une conférence à 11
heures avec dominique mansion sur les
trognes et puis une balade avec
catherine gruffat sur les plantes
sauvages comestibles et puis après tout
l'après-midi le temps des arbres des
trognes des trognes des trognes et
encore des trognes puisque il faut bien
qu'on passe à l'acte et on l'a bien dit
on l'a bien compris la forêt les forêts
domestiques les couverts végétaux reste
à recart bonne et les territoires pas
les opposer et on a l'habitude de dire
et parce que il ya cette notion de
climat fondamentalement qui est aussi
indexé sur ces questions là aujourd'hui
on a beaucoup d'effets d'albédo puisque
cette énergie solaire tu le sol au lieu
de passer par une plante
fondamentalement donc invitons nous a
créé des microclimats partout n'est ce
pas des micros favorable pour tous et
pour tout le monde merci à vous bonne
soirée et à demain si vous le voulez
bien
[Applaudissements]