Les serres de Benoît - SCEA Ici on sème
Deux fermes diversifiées, une en agriculture raisonnée, une en AB
Benoît et Julie Roussely
Dans la commune de Brignac-la-Plaine en Corrèze (19), Benoît et Julie Roussely sont à la tête de deux entreprises distinctes : les “Serres de Benoît” en conventionnel (plants de légumes, maraîchage, fruits rouges et veaux sous la mère) et la SCEA “Ici on sème” en label bio (plants de légumes, maraîchage, fruits rouges et ovins viande) sur 103 ha de SAU. Particulièrement intéressé par la réduction de l’usage des produits phytosanitaires, le couple porte ses efforts sur la gestion de l’enherbement des ateliers fruits rouges et maraîchage.
Contexte
- Nom : Benoît Roussely
- Localisation : Brignac-la-Plaine, Corrèze (19)
- Productions : Fruits rouges, légumes, veau sous la mère et ovins viande
- SAU : 103 ha (au total pour les 2 exploitations)
- UTH : 6
- Label : Agriculture Biologique
- Type de sol : Lourd à tendance argileuse, pH acide
- Rotation : Prairie (3 ans), légumes (1 an), céréales (1 an) et pomme de terre (1 an)
- Cheptel : 40 vaches limousines, 30 veaux et 40 brebis limousines
- Modes de commercialisation : Vente directe, restauration, grossiste et coopérative
- Historique :
- 2005 : Benoît Roussely s’installe de manière indépendante, souhaitant s’émanciper d’un GAEC avec ses parents. Son objectif initial est de produire uniquement en veau sous la mère. Cependant, la pression foncière de la SAFER de l’époque bloque l’achat de vastes terrains. Compte tenu du peu de surfaces disponibles, Benoît renonce à la production de veau de lait et envisage donc l’horticulture et la production de plants de légumes. A cela s’ajoutent par la suite les fraises, asperges (arrêtées par la suite) et framboises.
- 2020 : Arrivée de sa femme et passage d’une partie de la production en Agriculture Biologique avec la création de la société SCEA “Ici on sème” et le début de la production ovine (bio).
Très impliqué dans la vie associative, Benoît compte de nombreuses casquettes :
- Président de la coopérative FruiLim.
- Administrateur de la Coopérative d'utilisation de matériel agricole en commun (CUMA) de Brignac-la-Plaine.
- Président d’une ASA (association syndicale autorisée) en hydraulique agricole, chef de plusieurs CA (conseils d’administration).
- Administrateur d’une SAS (Société par Actions Simplifiée) portée par la Chambre d’Agriculture de Corrèze et spécialisée en vente directe. Il y est représentant du drive fermier E.A.T LIM (Le Limousin dans l'assiette). C'est un commerce de gros (commerce interentreprises) alimentaire non spécialisé.
Avant d’être agriculteur, il a effectué une formation agricole, un BEP (brevet d’études professionnelles), un BAC technologique, un BTS production horticole et a fini par une licence professionnelle à Angers.
Spécificités
Benoît gère deux exploitations distinctes avec sa femme dont les productions sont très diversifiées : fruits rouges, légumes, veaux de lait sous la mère et ovin viande. Son intérêt se porte sur la réduction de l’utilisation des produits phytosanitaires pour sa production en conventionnel, notamment par une gestion spécifique de l’enherbement.
Enjeux locaux
Dans la commune de Brignac-la-Plaine, les habitants souhaitent manger local selon Benoît. Pour cela, la grande difficulté se trouve dans la filière du maraîchage, relativement peu structurée avec beaucoup de concurrence.
Motivations et objectifs
Benoît n’aime pas l’utilisation des produits phytosanitaires. L’arrivée de sa femme a marqué le passage à l’Agriculture Biologique.
La transition vers la réduction des produits phytosanitaires se fait car :
- Événement de sensation de yeux brûlés à la suite d’une application de phyto.
- Injures de voisins quand il applique des engrais bio.
Il souhaite continuer sa transition qu’il se voit maîtriser en 15 ans.
Étapes de transition
- Pâturage tournant dynamique pour l'élevage bovin et ovin.
- Gestion de l’enherbement pour les fruits rouges.
- Rotation de l’assolement à l’échelle de tous les ateliers.
Descriptif du système actuel
La ferme de Benoît regroupe 2 exploitations sous 2 statuts différents : SCEA Ici on sème (légumes et fraises bio, ovins bio) dirigé par sa femme et une Exploitation Individuelle Les serres de Benoît (plants de légumes, légumes, fraises, framboises, bovins) qu’il dirige. La ferme de 103 ha est répartie sur 5 communes dans un rayon de 7-8 km, avec une plus grande parcelle de 25 ha. A l’échelle des 2 exploitations il y a 2 chefs d'exploitation, 2 salariés permanents (sa femme, lui + 2 autres salariés productions végétales) et du personnel saisonnier (6 UTH en tout).
L’assolement est le suivant :
- SAU : 103 ha dont 90 en propriété
- 1 ha de serres (70% fruits rouges, 30% légumes diversifié)
- 3 ha maraîchage diversifié plein champ
- 5 ha céréales autoconsommées
- 5 ha de prairies temporaires en rotation (fauche pour foin et pâture)
- Reste en prairies permanentes (fauche pour foin et pâture)
Rotation type
3 ans de prairie + 1 légume + 1 céréale + 1 pomme de terre
Remarque : 6 ans de rotation indispensables pour les pommes de terre pour éviter le doryphore, parasite de la pomme de terre.
Interactions entre les ateliers
Les vaches produisent du fumier utilisé pour le maraîchage.
Il utilise la laine des brebis qu’il répartit sur les parcelles de légumes pour éloigner les cervidés, et limiter aussi le désherbage (mais ne fonctionne pas pour éloigner les ragondins).
Exemple d’Itinéraire Technique de la pomme de terre
Les pommes de terre (PDT) sont en conventionnel sur 0,5 ha car la vente est compliquée en bio. Elles sont toujours cultivées derrière les céréales.
- Plantation au 20 avril pour profiter des orages du mois de juin.
- Travail du sol : Labour pour avoir un sol propre puis passage de la herse rotative.
- Fertilisation : Fumier à l’automne, apport d’engrais complémenté en nitrate.
- Protection de la culture : Désherbage chimique, Success 4 à la plantation contre les doryphores, maximum un passage de bouillie bordelaise contre le mildiou.
- Destruction des résidus : S’il fait chaud et sec, pas de défanage. Sinon, défanage au broyeur.
Elevage bovin veau de lait sous la mère
L’exploitation élève des veaux de lait plutôt que des broutards car ils ont eu des impayés sur plusieurs magasins en vente de broutards.
- Troupeau de 40 vaches Limousines, une trentaine de veaux.
- Veaux élevés en boxes.
- Vaches au pâturage l’été et à l’étable entravée l’hiver.
- 80 ha de pâturage : Pâturage tournant pour ⅓ du troupeau, pâturage continu pour ⅔ du troupeau.
- Rations :
Elevage ovins viande
- 40 brebis limousines.
- Pâturage tournant sur 5 ha tous les 10 jours pour éviter la pression du parasite
- Rations:
- Vaccin FCO 3.
Fruits rouges
Il dispose de 2500m² de serre en conventionnel et 2000m² sous serre et 1000m² non couvert en bio.
- Pépinière : Horse Market, pépinière à Angers, en Italie (plants qui viennent de la Hollande et du Maroc)
Fraises
- Variétés : Gariguette, Mara des bois, Cirafine, Magnum, Klodia, Dream, Rubis des jardins (très gustatives). Murano, Florice, Allegro, Chloé, Asia (plus productives).
- Densité :
- Hors-sol : 8 plants au mètre linéaire
- Bio :
- de saison : 6 plants au mètre linéaire sur 2 rangs
- remontants (2 productions à l’année) : 3 plants au mètre linéaire
- Rendement : 500g/pied (moyenne sur l’année), 400g/pied (non couvert), 700g/pied (remontante) = 5,5 tonnes à l’année environ
- Rotation:
- Conventionnel : changement tous les ans
- Bio : change tous les 2 ans, débroussaille en février pour repartir
- Taille :
- Remontants : 2 tailles manuelles au taille-haies électrique
- Non remontants (1 production à l’année) : stolonnage
- Désherbage :
- Remontants : désherbage et stolonnage
- Non remontants : 2 désherbages, 1 à la plantation et 1 à la récolte
- Fertilisation :
- Bio : fumier de brebis composté ou pailleux (60t/ha) + amendement fiente de volaille 4-3-3
- Conventionnel : dosatron, quand il arrose (Kanieltra et sulfate de magnésiate)
Framboise
- Rotation : 2 ans, max 3 ans
- Plein sol : moins de rendement que hors sol mais 2 fois plus de ventes car meilleur goût
- Taille :
- Remontants : 2 tailles manuelles
- Non remontants : 1 taille manuelle
- Désherbage :
- Remontants : 1 désherbage
- Non remontants : 2 désherbages
- Fertilisation : fumier de brebis et fiente de volailles
- Rendement : 2,5 tonnes à l’année
- Irrigation
- Hors sol : programmateur avec drain à 15%
- Plein sol : visuel, gratte sous la butte, goutte à goutte
- Gel :
- Ferme les serres
- Récolte :
- Rythme de récolte nécessaire pour être rentable : minimum 3 kg/h pour être au seuil de rentabilité, idéal 5 kg/h.
Pratique innovante fruits rouges
Serres hors sol sous serre
- Ancienne pratique : sol bâché, pas d’herbe, introduction d’auxiliaires
- Nouvelle pratique : l’herbe se développe, est coupée à la débroussailleuse, les auxiliaires viennent d'eux-mêmes
Conclusion : Plus besoin de traitement, même rendement que les autres producteurs.
Fraisier plein sol sous serre
- Sol bâché
- Arbre laissé dans la serre
- Rotation avec légumes pour casser les cycles de ravageurs des légumes avec les fraises
Maraîchage
- Fertilisation :
- Bio : fumier bovin et ovin + fiente de volaille 1 t/ha
- Conventionnel : fumier bovin + fertilisation minérale 8-10-20 + complément ammonitrate 33-5-0. Il vise 180 unités en azote.
- Travail du sol :
- Labour en extérieur
- Machine à bêcher sous serre
- Herse étrille pour désherber mécaniquement
- Bineuse maraîchère à dent
- Désherbeuses mécanique et manuelle
- Planteuse mécanique
- Couverture sol :
- Bâche : patate douce, poivrons, aubergine, salade
- Nu : oignons, céleri rave
- Désherbage
- Indicateur : quand l’herbe est juste sortie (environ 1 cm)
- Gel :
- En plein champs : utilisation d’un voile d’hivernage P30
- Productions annuelles moyennes :
- Poireaux : 1 kg pour 3 poireaux
- Poivrons : 15 000 récoltés
- Haricots verts : 4 tonnes
- Pomme de terre : 5 tonnes
- Choux : 30 000 récoltés
- Salade : 25 000 récoltées
- Petits pois : 1 tonne
- Tomate : 2 000 récoltés avec 3-4 kg/plant
Bilan azoté
Benoît calcule la dose d’azote à apporter en effectuant un produit en croix avec les besoins en azote de ses plantes et l’engrais qu’il souhaite utiliser. Les chiffres des besoins de chaque plante lui sont fournis par la technicienne de la Chambre d’Agriculture. Il effectue également des analyses de sol pour vérifier qu’il n’est pas carencé en minéraux. Benoît préfère nourrir ses plantes plutôt que de voir le chiffre à la baisse.
Infrastructures agroécologiques
Benoît ne taille pas les haies autour de ses parcelles. Cela permettrait selon lui de conserver la faune et de jouer sur les régulations naturelles. De façon similaire, il laisse pousser l’herbe dans ses serres. Il utilise le broyeur pour ne pas que ça déborde.
Résultats (+ et -) constatés des nouvelles pratiques
Sur les cultures et par rapport à ses parents ou ses voisins, Benoît a observé une régulation naturelle des ravageurs et des maladies. La présence de haies et de l’enherbement permet de moins utiliser de phytos. Benoît accepte d’avoir quelques maladies sans traiter lourdement, cela se régule naturellement.
Autonomie
Faible autonomie alimentaire en concentrés et protéines, utilisation de céréales produites sur la ferme (ovins : méteil pois vesce, bovins : méteil aplati en farine). Achats de céréales, de maïs et de tourteaux pour les bovins.
Il produit très peu de semences, quelques boutures de fraises en bio car cela est compliqué de s’en procurer. Cela reste anecdotique car elles représentent 0,2% de la fourniture en semences.
Equipement
Benoît dispose de plusieurs machines pour ses cultures : herse rotative, planteuse mécanique, bineuse à dent, machines de désherbage.
Investissements
Il a emprunté 2 machines à 20 000€ pour lesquelles il a bénéficié de PCAE (Plan de Compétitivité et d’Adaptation des Exploitations agricoles). Ils ont également eu ½ DJA (Dotation Jeune Agriculteur) car sa femme l’a rejoint en tant que double active.
Commercialisation
Les filières ovine et bovine sont bien structurées donc il est facile de les vendre. Benoît vend notamment la viande à des grossistes.
La vente de fruits rouges est aussi bien structurée par la coopérative dont il est le président. Il vend 20% des fruits rouges à la coopérative ou aux magasins de producteurs, et 80% en vente directe.
En revanche, la filière légume éprouve quelques difficultés avec beaucoup de concurrence. Benoît évoque notamment l’installation de nouveaux maraîchers avec des profils techniques de personnes ayant fait des études plus poussées. L’idée serait d’allonger la filière pour ne pas “se marcher sur les pieds”. Il effectue majoritairement de la vente directe : un marché par semaine, vente site internet, vente cantine, grossiste, coopérative, magasin de producteurs, magasins indépendants. De même, les pommes de terre sont vendues à 90% en vente directe et le reste en restauration collective et demi-gros.
Stockage
Les fruits rouges sont stockés en chambre froide sur l’exploitation. Cela empêche la présence de ravageurs. Il utilise tout de même du poison à souris pour conserver les pommes de terre.
Bilan économique, social, environnemental
- Benoît suit des formations continues (formations techniques uniquement) et était professeur en lycée agricole (pour les reconversions)
- Chiffre d’affaires : 250 000 € en 2024, 200 000€ l’année d’avant (⅓ élevage, ⅓ maraîchage, ⅓ fruits rouges)
- PAC :
- Conventionnel : sur 85 ha, il touche 25000€ dont les DPB (Droits à Paiement de Base), la PMTVA (Prime au Maintien du Troupeau de Vaches Allaitantes) et l’ICHN (Indemnité Compensatoire des Handicaps Naturels). Il ne touche pas la prime Veau de lait de la PAC
- Bio : sur 15 ha, il touche 12000€ dont l’ICHN et le DPB (avec anciennement l’aide au maintien au bio supprimée dans la nouvelle réforme de la PAC)
Avantages / limites des pratiques mises en place
La transition peut se faire rapidement si l’investissement est conséquent. Si l’agriculteur souhaite changer progressivement sans beaucoup d’emprunt, cela prend plus de temps à maîtriser. La gestion de l’enherbement qu’il met en œuvre permet de réduire également le temps de travail sans affecter grandement le rendement.
Perspectives
Benoît souhaite poursuivre dans cette dynamique de tester des choses, de continuer sa transition avec des essais de réduction plus importante des produits phytosanitaires, de tester différentes variétés de fruits et légumes et d’expérimenter la toile sur le hors sol. Tout cela permettrait de répondre à son objectif de réduire le temps de travail sur l’exploitation.
Un de ses enfants devrait reprendre l’exploitation, d’où le fait qu’il conserve l’atelier bovin (revenu assuré).
Conseils de l’agriculteur
Points de vigilance lors de l’achat de matériel, ne pas acheter un équipement qui au final n’est pas adapté. Mais cela vient surtout avec l’expérience.
Si c’était à refaire ?
Il aurait investi plus tôt dans des machines.
Pour aller plus loin sur les pratiques
Enherbement dans les bords intérieurs des serres et gestion des pucerons : quelles sont les espèces les plus adaptées ? [1]
Plantes couvrantes intéressantes pour limiter le désherbage :
Avantage : elles occupent plus de 95% de la bande fleurie, ce qui étouffe les adventices et réduit le désherbage.
Inconvénient absinthe et tanaisie : Ces 2 espèces attirent moins d’auxiliaires qu’un couvert spontané (composé de graminées, chénopode, picris et liseron).
Plantes refuges pour les auxiliaires :
- centaurée
- lotier
- marguerite
Avantage : Elles attirent plus d’auxiliaires qu’un couvert spontané, notamment des coccinellidae et des parasitoïdes des pucerons. La marguerite est particulièrement appétente pour les syrphes, prédateurs du puceron.
Plantes doublement intéressantes :
- centaurée
- marguerite
- achillée
- lotier
Remarque pour la marguerite : ses hampes florales hautes peuvent se coucher et gêner la circulation dans les allées de la serre.
Avantages de ces 4 espèces : Leur nectar fournit de la nourriture aux adultes de chrysopes, de micro-hyménoptères et de syrphes, insectes auxiliaires. Ils abritent également des proies de substitution qui peuvent d’autant plus attirer des auxiliaires. Elles ont également une certaine capacité à recouvrir le sol.
Points de vigilance :
- temps de travail important nécessaire à l’implantation
- coût pour l’achat des plants
- le bénéfice économique entre main d’œuvre de désherbage et coûts d’implantation n’est pas encore prouvé
Stratégies de contrôle de la drosophile japonaise sur fraisiers et framboisiers[2] :
- Prophylaxie :
- éviter de favoriser l’humidité dans les cultures (maîtrise de l’irrigation)
- bonne aération (limiter le nombre de cannes/mètre linéaire de framboisiers, maintenir un enherbement ras)
- faire au moins deux récoltes par semaine pour limiter la présence de fruits en sur-maturité qui sont sources d’infestation
- stocker pendant au moins une semaine les déchets de récolte exposés au soleil dans un contenant hermétique pour détruire les oeufs, larves et adultes de la drosophile japonaise avant de les vider sur le sol
- en cas d’attaque importante de la culture sous abri, assainir la culture en fin de culture en montant la température à 40 °C pendant une heure par jour pendant 6 jours, ce qui détruit les oeufs et les larves de la drosophile
- Stratégie chimique en bio sur fraises :
- variabilité importante de l'efficacité des produits de biocontrôle, mais 4 produits semblent relativement intéressants : le Pyrévert®, le Naturalis®, un répulsif de la société Protecta et le Spinosad®
- efficacité très variable également des produits apportant une couverture physique des fruits : les argiles semblent plus efficaces que le talc mais marquent plus le fruit (problématique pour la commercialisation
- efficacité très irrégulière du champignon entomopathogène Beauveria bassiana
- pas d'efficacité du jus d'ail en tant que répulsif
- Piégeage massif :
- efficacité sur cultures partiellement infestées
- en cas de grosse pression du ravageur, le piégeage est insuffisant
- Filets insect-proof :
- la pose de filet sur les ouvertures des abris limite l’entrée de la drosophile japonaise
- les filets avec des mailles inférieures à 1 mm² ont montré de bons résultats
- inconvénients : réduction de l’aération, de l’entrée des pollinisateurs et des auxiliaires
- intéressant si forte pression de la drosophile japonaise
Source
La version initiale de cet article a été rédigée par Elise Gatel, Eléa Missonnier et Mélodie Calvier,
étudiantes en agronomie à l'Institut Agro Montpellier, suite à l'interview de Benoît Roussely réalisée le 11/02/2025.
Bibliographie :
- ↑ Jérôme Lambion, Lucie Koch, Ambroise Lahu. DOSSIER SPECIAL Gestion de l’enherbement et biodiversité fonctionnelle contre pucerons en maraîchage biologique sous abris (Projet Ecophyto Placohb). MBI n°103 / 2ème trimestre 2020. https://www.grab.fr/wp-content/uploads/2020/06/Dossier-%C2%AB-Placohb-%C2%BB-gestion-de-l%E2%80%99enherbement-et-de-la-biodiversit%C3%A9-en-mara%C3%AEchage-sous-abris-1.pdf
- ↑ Blandine Polturat, Yannie Trottin, Valérie Gallia, Anthony Ginez. Projet Drosophila suzukii: con naissance du ravageur, caractérisation du risque et évaluation de méthodes de protection. Innovations Agronomiques, 2018, 63, pp.1-12. 10.15454/1.5191160549518118E12. hal-01830335. https://hal.science/hal-01830335v1/file/2018_Polturat_Innovations%20Agronomiques.pdf