Colzas associés, couverts et semis direct en Haute-Marne, par Yann Cadet

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Vidéos - Ver de Terre production (29 mars 2020) - Yann Cadet - Durée : 103 minutes

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Aujourd'hui, on vous propose un entretien avec Yann Cadet, agriculteur en Haute-Marne, qui nous parle de sa transition en système de semis-direct.


SOMMAIRE :


0:00:30 : Présentation générale

0:05:50 : Rotation

0:08:00 : Colza

0:18:10 : Parcelles de colza

0:32:10 : Blé

0:47:15 : Parcelle de blé

0:54:40 : Orge d'hiver

0:58:40 : Parcelle d'orge d'hiver

1:00:50 : Gestion des pailles et des campagnols

1:05:10 : Orge de printemps

1:10:20 : Parcelle d'orge de printemps

1:15:10 : Cultures d'été

1:31:40 : Parcelle de soja

1:35:50 : Gestion du troupeau

1:37:30 : Accompagnement & animation technique.

Annexes

Transcriptions

je suis bien le cas des exploitants

agricoles à auxey au sud de la route
marron on est en gaec à deux sur une
exploitation de 410 hectares de et salue
d'auron 310 hectares de cultures et puis
le reste étant principalement dans la
prairie permanente quelques compléments
jachère etc
on est situé au sud de la haute marne
limite côte-d'or limite haute saône

Afficher la suite

voilà donc c'est le sud du plateau de

langres est réputé groupe pour ces
températures relativement basses
ce sont des types de sols relativement
superficielles alors on a dû profond en
fond de vallée qui est bien souvent des
gros argile des argiles humide qui ont
plutôt du mal à respirer
et puis sinon tout ce qui est plateau
assez argilo-calcaires superficielle
plutôt ses champs mais des terres plutôt
fertile coloré voilà ce qu'on peut dire
sur la situation géographique on a une
pluviométrie qui entre 900 et
mm par an on va dire bon annoncer une
pluviométrie global je trouve c'est
toujours ça pour forcément dire grand
chose parce que c'est vraiment la
répartition annuelle très importante
donc quand on a énormément de pluie
entre décembre et mars
et puis peu entre entre mai et août
voilà procédé ça peut être gênant pour
les cultures alors notre exploitation
est constituée dont de céréales en
majeure partie et on a à côté de sa
troupe aux vaches allaitantes de 60
mères limousines
voilà qui est nourrit principalement à
base d de prairies permanentes
puisqu'on en a largement suffisamment
pour notre alors historique
historiquement on était des gros
laboureur même si on est en terre
superficiel on pratiquait encore
beaucoup le labour un petit peu les tcs
et puis on se rendait compte
d'année en année on avait l'impression
nos sols étaient de plus en plus
difficile à travailler c'est à dire
qu'il nous fallait plus en plus de
puissance pour le même outil pour faire
le même boulot
le point de départ de la réflexion il
était un petit peu là en se disant
qu'est ce qui se passe c'est pas normal
nos seules sont de plus en plus
difficile à travailler ça
et puis d'autre part on avait envie
aussi de travailler autrement
on entendait parler de semis direct à
l'époque on parlait de semis direct on
parlait pas dans la culture de
conservation des sols autres donc
c'était un petit peu aussi l'idée du
challenge d'avoir fait un petit peu le
tour de notre techniques
conventionnelles
et puis en envie de bosser autrement de
faire des couverts végétaux c'est joli
il et puis voilà donc on a on a démarré
comme ça en fin 2011 début 2012 on a
fait les premiers semis direct fin 2011
en ayant investi dans un semoir de semis
direct de largeur réduite de 3 mètres ce
qui était un jeune dire 750 ha et en
ayant gardé notre matériel conventionnel
on va dire et puis on a commencé à faire
quelques parcelles en sd comme ça ça
c'est plutôt très bien passé alors on
peut dire c'est la chance du débutant je
pense qu'il ya pas quand même que ça et
puis on a poursuivi après un temps 2012
on en a fait une petite partie en sd et
puis automne 2012
on souhaitait en faire énormément or
l'automne a été relativement humide et
on a avec notre petit ce mois on n'a pas
plus on n'a pas plus implantés tout ce
qu'on voulait en semis direct parce que
parce qu'il faut quand même que le seul
soir essuyé pour pouvoir se nomme bonnes
conditions donc on a décidé cet hiver-là
de bazarder note 753 m notre matériel
conventionnel et on est passé sur 1 750
en six mètres
début 2013 et c'était parti pour
conduire toute la surface en semis
direct sous couvert vivant ou mort voilà
pour l'historique alors en terme de
rotations sur les sols relativement
superficielles ben c'est une rotation
classique pour le secteur c'est-à-dire
basé sur du colza du blé de l'orge
d'hiver principalement ont fait un petit
peu d'orge de printemps
même dans des termes moyenne ça se passe
bien on faisait des poids
on a quasiment toujours fait des pauvres
je sais pas depuis 15 ans pour
diversifier la rotation notamment des
pois d'hiver pour passer sur une
rotation de 5 ans en sols superficiels
type pour blé colza blé orge où l'
inverse ce qui permettait pas faire
revenir le colza trop souvent le poids
c'est compliqué on a eu ces dernières
années
énormément de déconvenues soit en terme
d'accidents climatiques qui faisait
qu'on ramassait pas grand chose soit en
terme de maladies avec la bactériose qui
nous a ravagé les pois plusieurs années
donc on a à contrecoeur
abandonner les pois qui en plus nous
poser des problèmes de salissement on
salit c'est les parcelles avec notamment
des chardons voilà donc et ça nous a
porté pas de gain en termes de
désherbage sur les adventices classiques
qui peuvent nous embêter dans une
rotation
donc on a laissé s'attendait donc on
revient on revient malheureusement on va
dire sur nos terres superficielles sur
une rotation colza blé orge d'hiver
voilà et dans notre secteur relativement
froid sur ses sauts là bas on n'a
malheureusement pas bien choix en termes
de diversification de culture on
pourrait tenter un petit peu de
lentilles éventuellement un peu de
tournesol sachant qu'en en semis direct
sous couvert strictes
c'est très très difficile à réussir
notamment pour un problème de
réchauffement de sol alors après on
pourrait passer sur du strip till des
choses comme ça ce serait faisable
après ça représenterait toujours que dès
que les surfaces minimes au vu de la
taille de l'exploitation investir dans
du matériel spécifique pour ça
ces réflexions mais c'est pas fait
jusqu'à présent ensuite la deuxième
partie de nos sols sont donc des argiles
profondes qui sont généralement des
fonds de vallées relativement froid ou
là on apprend beaucoup plus le choix en
termes de culture possible et la sueur
c'est ceux-là on s'oriente sur une
rotation type maïs soja blé
voilà en gros ce qu'on va essayer de
faire
en maximisant le nombre de couverts
végétaux possible qu'ils ne sont pas
toujours réussi parce que sur des sols
superficiels
la réussite d'un couvert est très
aléatoire là il suffit qu'on n'ait pas
de flotte dans l'été puis on peut faire
le plus beau des mélanges qu'on veut si
on n'a pas les conditions climatiques
pour faire pousser du couvert my voilà
c'est rarement on fait rarement de très
beaux couvert malheureusement on va
dérouler un petit peu la rotation en
attaquant par le colza été l'autre clé
quand même ne peut-être d'assolement
principal
les colzas sont toujours implanté
derrière une céréales à paille que ce
soit orge d'hiver ou de printemps où blé
les paris sont systématiquement exporté
pour les besoins du troupeau et puis
aussi aussi pour d'autres éleveurs par
le biais des changes par fumier voilà
donc on n'hésite pas à exporter nos
paille
je sais que ça en fait bouillir certains
pour rapporter des effluents organiques
chez nous la paille se dégradent
relativement mal hein
du fait du fait des ph élevé des
conditions climatiques ce qui fait qu'on
peut avoir des taux de matière organique
extrêmement élevés dans des terres
superficielles 5 6 7 8 % de matière
organique
mais c'est là bien souvent de la matière
panique qui n'évolue pas donc je pense
qu'il faut pas dans notre cas il faut
pas
cantonné à dire on n'exporte pas de
paille on la laisse pour le sol elle
peut nous poser souci pour le semis pour
la gestion des limaces donc nous
notamment avant colza elle est
systématiquement exporté voilà se pose
pas la question de l'implantation des
colzas se fait généralement sur la
première la première décade d'août
on a avancé on a avancé par rapport aux
dates de semis classique du secteur de
d'une quinzaine de jours environ
c'est systématiquement du colza associés
alors associé avec différentes choses
ça dépend des problèmes de désherbage
qu'on peut avoir dans les parcelles
parce que dans certaines parcelles on a
des grosses problématique de géraniums
c'est c'est la bête noire pour les
colzas chez nous alors pour les
parcelles relativement propre on va dire
en géraniums
on peut associer le colza une multitude
de choses il ya toujours une base de
féverole là il ya il peut y avoir du lin
un petit peu de sarrasin il peut y avoir
des lentilles il ya une base de
légumineuses
style trèfle violet qu'on va essayer de
conserver sous le colza pour que le
couvert post colza soit déjà en place
voilà en termes de variétés utilisées
sur les parcelles à fort programmatique
géraniums ont fait un petit peu de colza
clearfield qui nous permet de désherber
très efficacement les géraniums et puis
qui nous permet d'être sélectif des
plantes compagnes légumineuses
uniquement donc pour ces colza la ccls à
son associé avec de la féverole et du
trèfle violet pas systématiquement non
non c'est vraiment au cas par cas à vue
c'est même rare qu'on soit embêté par
des limaces que je vais dire par contre
on peut avoir un problème ponctuel et en
général c'est violent c'est ce que
constate moins de buts on comprend à
tiques celui d'hier est sous couvert
c'est qu'on est on va pas être plus
embêté qu'avant parce que en
conventionnel
on avait tendance à utiliser beaucoup
d'anti limaces peut-être à tort
peut-être qu'on était aussi pas assez
tolérants vis-à-vis des dégâts peut-être
trop trop frileux sur les moindres
dégâts qu'on pouvait voir lens qui
dirait que j'ai l'impression que on
n'est pas embêtés plus fréquemment
par contre si on est embêté ça peut être
plus violent parce qu'on va avoir une
éclosion brutale et puis voilà deux mois
après c'est c'est l'invasion
bon alors effectivement on intervient
donc on essaye toujours d'intervenir en
préventif avant les semis en piégeant et
si présence de limaces on intervient
dans ces cas là que avec des produits à
base de phosphate ferrique qui sont pas
qu'ils sont pas efficaces extrêmement
rapidement qu'ils vont mettre du temps
pour être efficace mais qui sont en
revanche très sélectif de la faune
auxiliaire un karaboue lombrics
donc voilà temps content qu'on peut
intervenir en préventif avec ses
produits l'enlever
si vraiment il ya le feu en curatif
effectivement réutiliser le métaldéhyde
mais c'est rare et c'est toujours à
petites doses pour booster le colza
on a parti stema tiquement une
fertilisation localisé au smi à base de
18,46 voilà et puis ensuite ensuite le
colza se développe
normalement on n'a pas de soucis s'il ya
un peu de un peu d'averses ya pas de
problème on arrive à faire des grosses
biomasse à l'automne avant l'hiver donc
ce qui est quand même un avantage
pour passer l'hiver dans de bonnes
conditions ce qui nous permet aussi des
plus costauds vis-à-vis des ravageurs
d'automne altises charançon du bourgeon
terminal et jusqu'à présent si on a des
colzas puissant on ne sait pas
d'insecticide à l'automne pour ces
ravageurs la jeudi jusqu'à présent parce
que on n'est pas encore dans un secteur
très impacté par ces ravageurs là c'est
en train d'arriver du nord-ouest
progressivement donc on va bientôt être
très très embêté comme le sont déjà nos
collègues des plateaux de bourgogne ou
de l'yonne jusqu'à présent on n'a pas
trop de souci avec ça ensuite bon en
termes de désherbage ses classiques 6 et
du colza père fils de voilà ce sont des
herbages des produits car field 6 et du
colza
classique donc ce sont en général des
lignées
en semences de ferme qui sont désherber
base d'alabama
voilà pour la partie anti dit cote
éventuellement un antigraminées pour les
repousses de céréales au profil du colza
pour gérer les problèmes de vue le pain
qui sont importants aussi dans notre
secteur et qui sont d'une importance
croissante donc le colza
c'est la culture où on va placer un
cadre ou équivalent kern pour pouvoir
gérer des graminées pour le pour le
reste de la rotation
oui oui oui bien sûr alors où est ce que
j'ai pas dit c'est que avant
l'implantation donc il ya des apports de
fertilisants organiques qu'on essaye de
concentrer avant les colzas puisque ce
sont des c du fumier de bovin classique
un mis en dépôt qu'on essaye de
concentrer avant colza puisque ce serait
la plante qui le valorise le mieux
en tout cas équipe lui qui peut
permettre d'avoir encore un peu de
biomasse supplémentaires à l'automne et
puis ensuite sorti vers on a une
fertilisation classique minérale qui est
faite exclusivement à base d'azoté
liquide solution 39
les apports de soufre relativement
conséquent parce que dans l'eau dans nos
sols il en faut et puis le sofa coûte
pas cher et franchement je pense est pas
là dessus qu'il faut tirer le souffre et
a porté sous une forme de policiers de
fans dont je suis fan de potasse oui
alors les le bord et apporter en
quantité relativement importante aussi
est très fractionné c'est à dire que dès
l'automne dès que je dois en surface
foliaire assez importante
je profite d'un d'une intervention
quelle qu'elle soit pour apporter un
petit peu de bord donc je vais en
général faire deux apports à l'automne
de 80 100 g par rapport est puis
printemps
je vais à nouveau faire deux à trois
rapports de bord je cherche le le
fractionnement maximum pour accompagner
au maximum les besoins de la plante et
j'en apporterait encore à floraison avec
un fond j ou deux et voilà que bord est
très fractionnée toujours présent pour
suivre la culture alors je fais
historiquement de passage je t'ai
historiquement de passage parce que je
suis équipé d'un auto motor qui me
permet de le faire sans faire de dégâts
parce que par le pratiquant les mélanges
variétaux en colza avec des précocité
qui sont pas toujours très regroupée on
a souvent une floraison qui dure qui est
très étalée
je pense que c'est un avantage et pour
bien pour bien accompagner cette
floraison et puis les maladies qui
peuvent apparaître même si on n'est pas
dans un on est rarement très embêté par
le sfae routinière mais ne pas le faire
peut coûter très cher on l'a déchiré vue
en revanche on peut avoir beaucoup de
maladies de fin de cycle qui elles
peuvent être préjudiciables
donc je fais quasi systématiquement des
interventions à des doses très réduite
mais toujours le fractionnement pour
accompagner le mieux possible donc une
première intervention début floraison
une deuxième trois semaines après en
général
quand il commence à y avoir un petit peu
moins de fleurs oui oui on n'a pas parlé
des potentiels de rendement
effectivement donc tous confondus sur
l'exploitation tout père confondues on
va dire on est sur les potentiels en
colza de 32 à 35 quintaux
et puis en céréales d'hiver blé orge
d'hiver 65 68 70 quand on quand on est à
70 on est satisfait alors ici un exemple
de ce qu'on peut faire en semis direct
sous couvert qui n'est d'ailleurs pas
forcément toujours une réussite
j'explique dans cette parcelle là on
avait une orge d'hiver l'an passé qu'on
a récolté relativement tôt autour du 20
juin
la nuit était précoce on a exporté les
pailles rapidement et tout de suite
derrière
j'ai implanté un mélange de colza à une
dose relativement élevé 5 kg de lignes
et de ferme sarasin 35 kg et trèfle
violet à 5 kg également l'idée c'est
quoi l'idée c'est de faire un semis à
partir d'un semis d'essayer de faire
trois récoltes
alors le sarrasin est extrêmement
concurrentiel
il se développe très vite donc on
implante en autant de sarrasin tout de
suite il couvre le colza davantage c'est
que il est il est extrêmement désherbant
c'est à dire qu'aucune intervention
phyto sur le colza le sahara coup le
sarrasin coup franc et à toutes et tous
fait on a il a fait son cycle on a
récolté le sarrasin
fin octobre si je dis pas de bêtises 5
octobre le colza et et dessous il avait
énormément souffert de la présence du
sarrasin surtout que sarrazin a feint
une biomasse importante et un rendement
relativement élevé pour une culture
dérobée puisqu'on a sorti 12 quintaux de
sarrasin voilà donc c'est enfin pour
l'avoir déjà pratiqué plusieurs fois
c'est la première fois on arrive à
sortir autant de sarrasin autant de
rendement l'inconvénient c'est qu'il a
été extrêmement concurrentiel pour le
colza et donc on a un colza qui s'est
pas du tout enracinée et qui aujourd'hui
est minable
voilà cause a trop de concurrence pas de
racines donc sorti vers il paraissait se
développer à peu près normalement sauf
que n'ayant pas de racines
voilà ben il a fait il fait trop froid
rien donc c'est un colza qui va faire
qui va faire peut-être casse 80 quintaux
je sais pas quoi mais c'est dommage
l'idée est géniale mais mais mais si on
récolte énormément d'une culture on peut
pas récolter
en quantité cultures suivantes un pont à
mon avis c'est pas possible
bref dans tous les cas le colza est
récolté de manière classique
et puis le trèfle violet bas il est très
présent dessous forcément parce que
comme le colza n'est pas très puissant
le trèfle violet lui il prend de la
place
1 me prend la place donc on voit le
trèfle violet qui est là et qui qui
pourrait s'en soucie être exploité en
fin d'été pour faire une coupe de
fourrage voilà donc effectivement on
peut faire trois récoltes en partant
d'un seul semis mais les quantités
récoltées
c'est pas forcément sont pas forcément
bonnes voilà ça aurait pu être amélioré
la preuve à reprendre ma question parce
qu'on entendra pas du tout en baissant
la baissant la dose de sarrasin dose de
colle alors monté la dose de colza n'a
pas d'intérêt je pense que ça pas
d'intérêt parce que le problème
aujourd'hui c'est pas la densité du
colza
ce sont ces son enracinement et son
développement je pense qu'on aurait même
ça serait même encore plus un problème
d'augmenter la densité de colza parce
que même une fois que le sarrasin
seraient récoltés
il serait trop concurrence entre lui
mais diminuer la quantité de sarah 20
oui ça peut être une idée ça peut être
une idée
le problème c'est que le sarrasin c'est
extrêmement aléatoire 1 ça fait trois ou
quatre fois qu'on qu'on pratique ce
genre de mélange les fois précédentes
la première fois j'ai dû récolter deux
ou trois quintaux de sarrasin derrière
j'ai fait un colza tout à fait normal
trente six quintaux alors génial on dit
ça fonctionne la deuxième fois j'ai dû
récolter 7 quintaux de sarrasin ce
qu'était déjà pas si mal
eh ben il manquait déjà je pense 7,8 un
tour sur le colza et on sait jamais
davance quel va être le développement du
sarrasin et quel va être son rendement
on peut avoir beaucoup de biomasse et
pas de grain peu de biomasse et beaucoup
de grains voilà c'est très aléatoire
l'idéal c'est quand le sarrasin fait
relativement peu de biomasse mais une
bonne fructification dans ce cas là on
arrive à avoir un rendement de sarrasin
correct et
peu de pénalisation sur le colza qui
suit le gros avantage du sarrasin
c'est son effet étouffement désherbant
c'est son gros avantage
après voilà c'est très aléatoire
son impact sur la culture principale on
va dire est très aléatoire
et puis et puis il ya aussi le problème
que on n'est pas dans une région qui
recherchent du sarrasin les prix de
sarrazin se sont effondrées depuis deux
ans bon c'est aussi pour les problèmes
d'accords commerciaux ça évite de
réduire les importations de sarrasin
chinois un en baisse le produit en
baisse le prix au producteur français
comme ça on n'est pas embêtés ils vont
pas en faire de trop
voilà c'était un petit aparté est-ce que
tu envisages de faire des sculptures au
visage à technique de faire des couverts
de sarrasin pur pour détruire des
parcelles vraiment très lourd au nom et
à tort comme angers de dire ça on
pourrait envisager d'implanter du
sarrasin pure en couvert pour uniquement
avoir un effet désherbage désherbant
sauf que dès que le sahara zava pu être
présent au moment de l'implantation de
la nouvelle culture
on n'aura plus cet effet désherbant sauf
un supposé effet à l'allopathie du
sarrasin
mais on ne sait même pas sur quoi enfin
tout ça c'est très très ce ne sont que
des suppositions
donc je pense qu'on peut pas compter là
dessus autant faire un couvert classique
multi espèces qui va nous apporter plein
d'autres avantages avec beaucoup de
légumineuses pour les récitations
l'azoté pour favoriser de la
biodiversité plutôt qu'à raqqa sarrazin
pure qui ont aidé en jouant par
l'intérêt qu'ont et mangez pas l'intérêt
ok et donc sur les couverts
multi-espèces des questions
j'ai parlé avec si votre main de la
guerre il ya deux-trois jours et en gros
il disait que pour lui faire un
couvercle qui est ce là ce n'est pas
fort son intérêt parce que si les
espèces qui étaient souvent
qui n'est pas du si en fait oui à la
diversité qui est fait à vraiment adapté
ne plus conseiller plutôt de faire des
espèces avec peu de diversité mais très
très chargé en retrait avec une très
forte densité les espèces qu'on utilise
dans les couverts végétaux on évite les
espèces tropicales on va dire enfin il
s'en est déjà essayé et puis ça fait pas
forcément grand chose parce que c'est
pas des espèces de chez nous c'est pas
adaptée à un contexte pédauque l'hymne
donc voilà donc on reste sur des choses
qui fonctionne relativement bien chez
nous les légumineuses cédé points
fourrage et des trèfles de la féverole
voilà à côté de ça du lin du tournesol
qui pousse très très bien voilà du
sarrasin bon bah ça pousse bien les
nantis en légumineuses plus correctement
voilà en gros la phacélie même si elle
est peu développée en culture ont fait
des super couvert avec une base de
phacélie effectivement je ne sais pas si
un intérêt à diversifier énormément le
nombre d'espèces dans les couverts je
pense qu'il faut quand même garder une
base de 5 6 espèces c'est bien descendre
en dessous ça peut très bien fonctionné
mais on prend un gros risque si l'année
favorise plutôt l'une que l'autre des
espèces après multiplier 12 15 espèces
se voient pas l'intérêt pour moi c'est
bien se casser la tête pour réaliser ces
mélanges ça va être forcément avec des
espèces plus difficile à trouver
peut-être plus cher mais on essaye de
faire avec du local d'acheter minimum de
choses d'autoproduire des semences de
couverts voilà alors ici c'est un colza
classique on va différer un classique
dans la mesure où il était implanté
derrière une orge de printemps
pai exporter il était implanté autour du
10 août
on a eu la chance d'avoir des
pluviométries fin août
donc on a eu une très bonne levée du
colza ça c'est un mélange de ligne et
fermière composé de trois variétés avec
des précocité un petit peu différente
j'aime bien faire ça ça permet aussi
d'allonger un petit peu là la floraison
et puis de prendre moins de risques ce
qu'on peut dire donc colza implantées
autour du 10 août à 50 pieds mètres
carrés en gros voilà avec du 18 46 dans
la ligne de semis 60 kg de féverole ce
qui représentait environ 12 pieds au
mètre carré
et puis trois kilos de trèfle violet
colza qui s'est bien développé
c'est une parcelle où on n'a pas
énormément de problèmes de désherbage en
plus en terme de géraniums donc
désherbage alléger voilà qui a fait
vraiment une super biomasse avant
l'hiver ce qui fait que je n'ai pas fait
une intervention insecticides à
l'automne parce qu on part du principe
qu'un colza qui est très développé
beaucoup moins sensible aux ravageurs
altises et charles enfants du bourgeon
terminal puis encore une fois on n'est
pas encore dans un secteur très
impactées par par ces bestioles mais ça
risque de devenir donc par rapport à la
parcelle qu'on a vu juste avant la
différence forcément c'est la tête du
colza on est sur un colza normal on va
dire ah
qui peut faire 35 quintaux et puis une
énorme différence aussi ben c'est le
trèfle violet qui est dessous qui lui
est à peine visible aujourd'hui et voilà
qui est tout petit parce que tu le vois
là très peur voilà parce que la
concurrence du colza a fait qu' il est
resté dessous voilà ce qu'on peut dire
sur un cause anormal donc après récolte
du colza broyage des tiges et on laisse
le trèfle violet se développer sans
doute au début du développement du
trèfle violet des passages vers sa
paille pour essayer déranger les
campagnols parce que c'est une parcelle
où j'ai été un petit peu embêté suite à
l'implantation du colza j'ai dû
intervenir
chimiquement là sur certains rompt donc
je suppose que j'aurais pas mal de
campagnols présent à la suite à la suite
enfin après la récolte du colza
sachant que contient un trèfle violet le
campagnol il est heureux là dessous déjà
ils adorent ça
en termes d'alimentation et puis il est
à l'abri et super tranquille quoi donc
il y aura des passages répétés ensuite
on va laisser le trêve se développer en
fonction de nos besoins et de la
biomasse produite
pourquoi pas le récolter ou alors ce que
j'aimerais c'est trouver à le faire
pâturer par des troupeaux
dauvin itinérant par exemple ça ce
serait génial parce que ça nous
dérangerait de manière importante les
campagnols et campagnolo horreur du
piétinement des ovins et des bovins
aussi mais les ovins c'est assez
spectaculaire en terme d'efficacité là
dessus et puis ça nous permettrait de
gérer le couvert tout le monde serait
content quoi ce serait ouais mais bon
c'est pas très développée il faut des
troubles de boutons partout mais ça ce
serait génial dans le principe sur le
principe ce serait bien faire pâturer
jusque là veille du semis de blé on
apporte le blé est terminée quoi qui
voudrait acheter des moutons alors nous
on n'envisage pas d'investir dans des
ovins parce qu'on a déjà bien assez de
boulot comme ça on n'envisage pas non
plus d'augmenter la main d'oeuvre
présente pour un atelier comme celui là
mais non je préfère en trouver qui
viennent de l'extérieur quoi on serait
moins moins pénible à gérer
voilà puis san afflueraient pas sur
notre boulot nous pour les pour les
rongeurs
qu'est ce que tu penses de la du mélo
dans les couverts associés alors le
mélilot dans les couverts ça c'est
pareil c'est c'est un bruit qui a
circulé à quelques années sur
l'efficacité du mélo qui sécrètent de la
coumarine de la coumarine en se
dégradant qui est un produit toxique qui
doit éliminer les campagnols donc ça
faut pas rêver c'est une vaste
fumisterie moi j'ai essayé de mettre du
mélo dans découvert donc d'une part
c'est quasiment ingérable parce que
c'est une plante pluriannuel qui va un
petit peu se développer la première
année mais pas forcément fleurir et qui
par contre peut être très ennuyeux dans
les cultures suivantes ensuite de ça les
campagnols ne mange pas le mélilot ça ne
les intéresse pas
et enfin pour que ce soit efficace il
faudrait que le campagnol le coupent le
descendre dans son terrier pour qu'ils
puissent se dégrader et que quand ils se
dégradent qu'il dégage de la coumarine
pour le consommer en hiver voilà donc ça
fait beaucoup de choses imprécises et
c'est complètement inefficace faut
oublier le mélilot ça coûte extrêmement
cher en semences en plus c'est très joli
c'est sûr ça monte deux fois plus haut
que le colza c'est vrai c'est superbe
c'est un peu compliqué à gérer donc le
trèfle violet et est présent sous le
colza depuis l'implantation du colza
il est extrêmement discret à partir du
moment où on a un colza qui fait une
biomasse correct le trèfle violet est
très handicapée par la concurrence et
donc il va rester dessous bien sagement
à la moisson du colza à la moisson du
colza
on va broyer les les cannes donc pour
plusieurs raisons déjà mettre à plat
permettre l'accès des prédateurs pour
l'éventuel gestion des campagnols parce
qu'on n'a pas encore parlé mais les
campagnols sont notre principal souci en
semis direct sous couvert et plus les
terres sont superficielles et on a
l'impression que plus ça leur plaît
parce que parce que les impôts
l'humidité
1 c'est bêta donc voila se cacher dans
les cailloux voilà c'est vraiment leur
truc donc on essaye de favoriser au
maximum la prédation en mettant bien à
plat les chaumes les étoiles donc c'est
notamment le cas
derrière colza et puis ça permet au
trèfle violet
qui est là présent très discret qu'on
voit quasiment pas d'avoir accès à la
lumière est là pour le coup il va
exploser
même en en ce moment en ce moment du
trèfle violet à faible dose au moment du
semis du colza
je mets trois kilos trèfle violet ça me
permet en termes de densité après
récolte du colza d'avoir quelque chose
de vraiment sympa et puis si jamais on a
la chance d'avoir quelques averses
fin juillet début août là vraiment on
fait on fait un beau couverte en ont
fait un beau couvert qui peut pourquoi
pas être exploité pour les animaux alors
soit en pâturage nous ne le fait pas
mais si on a une biomasse vraiment
intéressante pourquoi pas le faire en
foin vous rendant rubané alors cessé de
la super cagnotte
voilà si on n'exploite pas on va le
restituer au sol par l'intermédiaire
d'un broyage ou 2 go voyages voilà ça
dépend comment y poussent et puis on va
implanter le blé directement dans le
trèfle violet donc ici les dates
historiques de semis de blé sont fin
septembre en fin septembre début octobre
en général on s'aime relativement tôt
oui oui oui je fais tout en semences de
ferme à l'exception de quelques hectares
de renouvellement de semences voilà qui
sont certifiés mais sinon tout est fait
en semences de ferme avec un traitement
non seulement ce cas-ci que tu es de
rien de rien de particulier à ce sujet
on cema des densités de l'ordre de 300
320 m² autour du 1er octobre
si on ya à ce n'est plus tard à va
augmenter naturellement mais mais sur
ces dates là c'est suffisant et puis
voilà on gère vengèrent le couvert donc
le trèfle violet en l'occurrence avec un
peu de glyphosate
juste avant le semis du blé en le blé
est semée lui aussi avec une fertile
localisé à base de 18,46 pour toujours
apporté le phosphore qui est quand même
dans notre dans notre secteur
l'élément le plus déficitaire en règle
générale et puis qui pose des problèmes
en terme de blocage dans nos pays est
relativement élevé dans nos argile donc
le but c'est de cette favoriser
l'assimilation du phosphore par là par
la plantule et donc de la porte et
d'apporter toute la dose si possible
dans la ligne de semis ne pas ne paraît
à portée de phosphore en plein sur la
culture donc sur les céréales les
adventices qui vont nous poser le plus
de problèmes sont des graminées et
essentiellement le vulpin alors la
présence du coup vers nous et j'ai
vraiment l'impression que quand le
couvert est en place et notamment du
trèfle violet qui est quand même
relativement concurrentiel bien qu'on
l'ait calmer un petit coup pour qu'il ne
soit pas trop concurrentiel pour le blé
et grâce à un semoir qui va ne pas
déplacer de terre ne pas faire de mise
en germination d'atlantis on a quand
même des levées de villepin qui sans
même qu'ils sont nettement moindres
suite à cela on travaille principalement
du désherbage racinaire sur les blés à
l'automne pour la gestion des graminées
et des dix coop mais la cible le
principal c'est quand même et graminées
voilà le couvert peut être préjudiciable
donc on ne savait pas jusqu'à présent on
n'avait jamais été confrontée jusqu'à
présent on l'a été à l'automne dernier
qu'à l'automne 2010 8 un automne
extrêmement sec et la présence du
couvert avec complètement asséché le
profil donc on a implanté aux dates
classiques dans des conditions
extrêmement sèche mais on a plus de
flotte
la pluie a mis longtemps à revenir il
narre plus que fin octobre
et donc on a eu des blés se met dans des
trèfle violet qui n'ont enlevé que fin
octobre début novembre
conclusion sans conclusion conséquence
conséquences qu'on n'avait pas majorer
les densités de semis parce qu'on a semé
relais d'autres classiques on ne pouvait
pas savoir que ça allait lever un mois
ou un mois et demi après et on se
retrouve aujourd'hui avec des blés
relativement clair parce que vu la date
de levée il aurait fallu augmenter les
dates de semis des densités de semis
pardon bon on l'a donc cette année enfin
à l'automne dernier on peut le dire
clairement le couvert a été
préjudiciable à la céréale il a été
préjudiciable sur la densité de la
culture il était très bénéfique sur le
salissement parce que étant donné qu'on
a eu des levées tardive de céréales les
adventices n'ont pas non plus lever
avant et toutes les levées tardive
toutes les parcelles à loulou la levée
était tardive
c'est extrêmement propre voie là et j'ai
eu une ou deux parcelles qui de blé qui
ont été implantés et derrière poids ou
là il n'y a pas eu de couverts entre les
deux parce que je souhaitais désherber
les vivaces à l'interculture donc je
n'ai pas implanter deux couverts les
blessés mais là ont été implantés aux
mêmes dates que les autres fin septembre
début octobre
n'ayant pas eu de couverts précédemment
le profil n'a pas été asséchés on à
conserver l'humidité et les blés ont
levé très rapidement et ceux là sont
beaucoup moins propre parce que parce
que les adventices parce qu'on a eu
notamment du lupin qui a levé aussi dans
la foulée on a fait du désherbage
racinaire on a fait sur quelques
surfaces du rattrapage s'il faut
antigraminées au printemps avec des
efficacités très aléatoire depuis un
certain nombre d'années
c'est pour ça qu'on essaie de se
concentrer sur du désherbage racines à
l'automne même si dans certaines
conditions
ça peut taper aussi la culture
que ce soit du blé ou d'orge d'hiver
passer d'ici de quasiment jamais
quasiment jamais il peut y avoir un
insecticide à l'automne en fonction de
la présence de pucerons et cicadelles
mai mais franchement on intervient
pas très souvent pas très souvent déjà
parce que j'aime pas trop ça
ensuite parce qu'on n'a jamais eu des
dégâts très conséquent en termes
d'insectes à l'automne on est dans un
secteur relativement frais à une
altitude pas spécialement importante
mais voilà autour de 300 350 m les
franchement on n'a pas des dégâts secte
monstrueux de loin on est on est
franchement pas très touché par ça donc
il peut y avoir
voilà un insecticide à l'automne ou au
printemps au printemps sur céréales
liant aucune intervention assez petit
sid
excepté sur blé si en fin de cycle on a
des conditions favorables aux cécidomyie
là on a déjà eu quelques soucis
effectivement de ces sites au mit donc
ça à surveiller et puis si on a vraiment
des conditions des piégeages important
héroïne interventions mais franchement
c'est rare c'est vrai en terme de
fongicides
on utilise des mélanges variétaux on
n'utilise que des variétés peu sensibles
sachant que la maladie la plus
préjudiciable chez nous c'est la cpta on
n'a pas de problème de fusées parce que
on va pas avoir doublé derrière maïs
parce qu'encore une fois on n'a pas des
conditions climatiques favorables
donc les investissements phyto ils font
j pardon il est relativement léger ça va
être une voire deux interventions si on
est sur une année climatiques plus
favorables aux maladies mais toujours à
des doses modérées pour un
investissement de autour de 25 à 30
euros maximum pour duplication comment
est ce que fut alors non parce que
malheureusement
malheureusement je veux dire on n'a pas
assez de fumier pour quand même
suffisamment partout donc le fumier on
essaye de le concentrer sur le colza
après c'est pas c'est pas la règle enfin
c'est pas systématique
parce qu'on essaye aussi de faire
tourner les effluents organiques
régulièrement sur toutes les parcelles
mais avant blé il y en a rarement
il ya donc du 18 46 en ligne de semis en
pour pour ce qui est d'abord à porte
d'auteuil c'est tout ensuite le reste se
déroule sortie vers avec le police ulf
as tu toujours pour la grosse partie
souffrez et puis un petit peu de potasse
en complément des apports organique de
fumier et puis la grosse partie azote
qui se fait sous forme liquide
uniquement en solutions azotées et
puisque dans le cadre de la concurrence
très relevée
oui la namibie en colza
et puis les médias est je pense que je
pense pas je pense que ça aurait même pu
être pire
dans la mesure où la luzerne s est sans
doute en mesure d'assécher encore plus
le profil encore plus le sol qu'un bref
le violer alors on a eu aussi le
problème
on n'a pas le problème uniquement
qu'avec des légumineuses
pérenne on va dire puisque pour les
orges d'hiver
on va y revenir mais les orges d'hiver
ont été implantés derrière des blés avec
entre les deux un couvert annuel ouvert
cours avec des plantes annuelles qui
était principalement composée de
féverole tournesol le sarrasin
qu'est-ce qu'on avait du pois fourragers
dulin o là encore de la phacélie
découvert qu'ils sont pas forcément bien
développer parce qu'on n'a pas eu
forcément de la pluviométrie importante
et d'un secteur à l'autre des grosses
différences de développement parce que
orages d'un côté et pas aux rage de
l'autre ses couverts là nous ont aussi
posé problème pour la levée d orge
d'hiver qui ont été implantés dedans et
plus le courir été développé et plus
leurs jeux d'hiver a eu du mal à gérer
et à lever parce que plus le couple
était développé et plus le seul été
asséchées donc je pense que le type
d'espèce découvert et pas très important
fin pour cette problème pour cette
problématique là qui encore une fois
c'est la première fois qu'on est
confronté à ce problème
il faut surtout pas se dire oh là là je
fais plus de couverts parce que ça va
gêner la levée de la culture non ce
serait dramatique mais je pense pas que
le choix de l'espèce et pu influer dans
un sens ou dans l'autre
sur ce sujet voilà donc cultures
suivantes ont un petit peu par les orges
d'hiver ou orge de printemps
derrière blé donc là il ya toujours un
couvert de mise en place sa composition
peu un petit peu varié en fonction d'eux
s'il s'agit d'une offre divers ou une
orge de printemps
parce que parce que pour une
intercultures courtavant une orge
d'hiver on peut se permettre de mettre
des plantes qui vont faire leur cycle un
petit peu plus rapidement
bien qu on a fait énormément de prix en
termes d'espèces parce que tout ce qui
est rare à 10 ans fin crucifères d'une
manière générale mais radis moutarde
c'est ennuyeux parce que
ça monte vite à grain et si on veut les
détruire ma forcément détruit aussi une
bonne partie du reste du couvert et puis
on permet pas au reste des plantes de
s'exprimer je pense aux tournesols rupo
fourrage et qui sont je pense vraiment
la base dans un dans un couvert
tournesol pois fourragers sont deux
espèces qui vont germer très facilement
très rapidement en ayant besoin de très
peu d'eau voilà une ferrol la féverole
c'est génial mais la féverole il faut
quand même plus d'humidité pour pour
germer et puis elle est quand même plus
longues à se développer
voilà donc elle va être plus adapté par
exemple avant de pas dans une interview
tueur longue avant une orge de printemps
une ses rôles les plus adaptées va
permettre plus d'ex terrible d'exprimer
de faire la biomasse en termes de coût
vers voilà ce qu'on peut dire comment
ils sont gérés ben ils sont ils sont à
gérer ou alors
il ya un petit coup de griffe au il ya
toujours dans tous les cas ça faut pas
se leurrer il ya toujours une
intervention à base de glyphosate juste
avant le semis de la céréale de l'orge
d'hiver en l'occurrence et puis ceux mis
directement aller de 750 ha dans le
couvert et si on est sur une parcelle de
blé qui a été implanté derrière pois
d'hiver mais sans couvert végétal entre
les deux comme j'ai expliqué tout à
l'heure c'est une parcelle enfin dans
les poids j'avais énormément de
problèmes de vivaces notamment de
chardons et également de grande berce le
long de la route on a un petit peu de la
grande berce donc j'ai choisi de ne pas
implanter de couvert végétal pour
pouvoir gérer ses vives et viva cela
durant l'été donc c'est ce que j'ai fait
au mois d'août
j'ai géré chimiquement les vivas ça très
très bien fonctionné
étant donné qu'il n'y a pas de couvert
végétal il n'y a pas de plantes qui ont
pompé la fraîcheur qui restaient dans le
sol qui a eu aucun travail du sol mais
j'ai semé ce blé sur un sol nu tout
début octobre
voilà comme n'y avait pas eu assez chaud
a sèchement le peu d'unités qu'il
restait au sol a suffi à ce qu'ils
gèrent me très bien tout de suite donc
on a eu une belle levée c'est c'est une
serbe les pelures ça c'est un absalon
qui a été semé a320
voilà qui s'est développé très très bien
il ya eu aucun souci j'ai appliqué des
désherbages racinaire pour gérer du vul
pas notamment un à base de défis et de
fausses bury en pause semi puis en
post-levée avec d efficacité aléatoire
parce que l'automne a été très sec
donc on a pas eu d efficacité déraciné
un sensationnel malgré tout c'était
relativement propre jusque sortie hiver
on va dire sortie vers on a fait un bon
tour de plaine voilà il y avait quelques
tâches à droite à gauche
donc j'ai refait sur quelques zones une
seule fois antigraminées au printemps
dont l'efficacité a été très moyenne
puisque là où je suis ça a été ça a été
fait a notamment bondi reste quand même
du bulletin est là bas ça n'a pas été
fait on voit quand même la différence
des projets zoom est trop près on voit
quand même la différence
mais bon voilà tout ça pour dire que le
désherbage de rattrapage au printemps
c'est pas une garantie d'efficacité
c'est pas nouveau ça fait plusieurs
années qu'on est embêté que ça bon bref
c'est pas dramatique mais toujours est
il que ce blé il est bien il a un
potentiel qui je pense est d'au moins 70
quintaux
c'est celle potentiel de la parcelle on
va dire habituels ou un petit peu mieux
même en revanche derrière ce blé plutôt
que de repartir sur une orge d'hiver
afin de gérer un petit peu l'enherbement
en vul pas j'ai partir sur une orge de
printemps
donc je vais implanter suite à la
récolte un bon couvert avec beaucoup de
légumineuses qui va rester en place au
moins jusque fin octobre
et puis on repartira sur un semi d'orge
de printemps classique à partir de fin
février ou début mars 2020 voilà nos
outre qu' on a une pression maladie
relativement faible cette année
donc là il ya juste une demi
intervention au gonflement du blé et
puis c'est tout donc ici un blé de colza
qui était un colza clearfield parce que
dans cette parcelle là j'ai pas mal de
problèmes de géraniums donc j'ai géré de
cette façon-là colza qui avait été
associé à un trèfle violet donc colza
qui a fait un beau roman un trèfle
violet qui étaient quasiment absents au
moment de la récolte puis qui a
complètement explosé quand la lumière
lui est arrivé donc vraiment à la faveur
de quelques averses cet été un très très
beau couvert de trèfle violet qui a été
gérée au bar broyeur deux fois de
manière à paraître trop trop développées
au moment du semis du blé c'est un
mélange de cinq variétés chose que je
pratique de plus en plus et qui me plaît
pas mal avec des barbus pour gêner un
petit peu les sangliers des variétés
tolérantes cécidomyie et puis
globalement des variétés peu sensible
voire très peu sont si mal a dit que
dire
le trèfle violet donc avait été géré au
broyeur je les dis le blé était implanté
les derniers jours de septembre dans des
conditions extrêmement sèche ce qui fait
que sur des zones caillouteuses
j'avais même du mal à enterrer le grain
tellement le sol était dur mais bon j'ai
semé il nous sommes nous annoncer
quelques averses
donc j'ai semé une densité classique 1
320 grain il nous annonçait quelques
averses
j'ai fait des désherbages racinaire en
vue de gérer notamment des problèmes de
villepin qui sont quand même récurrents
même s'il avait été bien gérée dans le
colza
on peut pas pour autant faire une faire
l'impasse sur la sirène qui suit est
donc la pluie n'est réellement rien
n'est intervenue que fin octobre ce qui
fait que c'est un blé qui a levé début
novembre
c'est un bébé qui appelait début
novembre parce que le trèfle violet avec
complètement asséché le sol conclusion
il est un petit peu claires parce
qu'avec une date de lever aussi tardive
le tallage a pas été sensationnel
voilà sur certaines zones où il était
faiblement enterré il est même très
clair parce qu'en plus il a été tapée
par les herbicides racinaires l'
avantage c'est que c'est que il a levé
tard oui mais les adventices également
voir même n'ont pas levé du tout
notamment le vul pas et donc on se
retrouve avec des blés lever tard mais
des blés très propre aujourd'hui voilà
très propres termes de graminées il ya
eu une autre en désherbage printemps je
suis réintervenir avec une hormone pour
gérer des repousses de colza et puis du
trèfle violet qui devenait
quand même assez envahissant voilà donc
j'ai calmé tout ça et puis voilà
derrière la récolte de blé on aura
implantation d'un bon gros couvert
multi-espèces en couvert cours
l'interculture courte en vue d'implanter
une orge d'hiver dans le couvert tout
début octobre
oui alors c'est une parcelle où j'avais
beaucoup de dégâts de sangliers
elle est sous les campagnols attire les
sangliers aussi parce que le sanglier
chasse le campagnol sauf qui fait pas
des trous de la même taille voilà donc
ça peut être mieux
bon voilà donc dans le trèfle violet ici
j'avais pas mal de dégâts de campagnols
c'est vrai j'ai pas fait une
intervention spécifique pour ça j'ai
broyé plusieurs fois pour pour faciliter
la prédation
il ya des ronds dans le blé on les voit
pas aujourd'hui parce que le blé monte
mais sortie hiver il y avait des ronds
qui était quand même bien bien entamée
moi je pense pas que ce soit très très
préjudiciable en tout cas cette année
sur le rendement du blé il nous est
arrivé d'avoir des grosses pertes en blé
a causé campagnols ce sera pas le cas
cette année il a quand même bien
rattrapé voilà sur la gestion des
sangliers ben mahfouz ya pas grand chose
à dire n'a pas grand chose à faire
ordinaire donc comparable au blé une
densité de semis aux alentours de 300
320 grain autour du 1er octobre plus tôt
on essaye plutôt de les retarder un
petit peu par rapport au blé voilà allez
prendre entre premiers 10 octobre pas de
problème particulier surveillance
des insectes pucerons et cicadelles à la
levée privé nous prêts qu'on privilégie
les désherbages racinaire comme sur le
blé pour pour essayer de gérer au
maximum les graminées voilà si on a des
blés salle on va privilégier une orge de
printemps pour ces bouscule un petit peu
les rotations
sachant qu'en en terre en terres
superficielles
on prend un gros risque en termes de
résultats en termes de rendement puisque
une orge de printemps si on a un
printemps sec
c'est ça peut être la cata mais bon si
vraiment si vraiment on a trop pour un
de graminées on n'a pas bien le choix je
veux dire sinon général sur les terres
superficielles
c'est orties vert ou art triticale
puisqu'on utilise un petit peu de
triticale pour l'alimentation des
animaux derrière blé voilà orge d'hiver
le triticale
tout à fait c'est géré de la même façon
les la fertilisation et gérés de la même
façon en police ulf hâte
et puis en azote ty les fonds j sont
gérés
en gros de la même façon qu'un blé
sachant qu'on ont fait on ne fait nous
que de l'orge brassicole d'hiver on ne
fait pas d'orge fourragère donc ça peut
être un petit peu plus gourmand en terme
de fongicides qu'un blé en général il ya
quand même deux interventions
parce que on a souvent de laruns co de
manière assez précoce
donc il ya toujours une intervention
relativement précoce pour l'arrco et
puis une deuxième
une deuxième à épiaison voilà après sur
les variétés
ça commence à bien progresser on
commence à avoir des variétés plus
tolérantes aux maladies et puis
également aux dégâts de pucerons donc on
va engraisser de se tourner un petit peu
vers vers ces variétés là pour essayer
d'alléger encore les interventions en
termes d insecticide et fongicide sur
est d'ordinaire est une question qui
s'applique aux ordres explique oblige il
te poser est ce que tu es là alors c'est
vraiment en cas de besoin et c'est même
rare
alors déjà sur blé si on a dû si on a
des graminées rattraper au printemps et
qu'on applique une seule fois
antigraminées sortie vers je veux dire
qu'on peut faire on peut faire une
grosse adresse du batteur puisque le
sulfureux antigraminées elle régule elle
régule assez fortement la céréale voilà
mais même si on en applique pas les
variétés qu'on utilise son conte la mer
relativement peu sensible à la verse
on n'est pas sur des potentiels de
rendement colossaux donc le régulateur
est très rarement justifié emblée en
orge d'hiver il peut l'être encore une
fois ça dépend des variétés mais on
utilise beaucoup nous jusqu'à présent la
variété est un sel qui effectivement sur
des secteurs de terres profondes peut
être sensible à la verse donc là dans ce
cas là il m'arrive d'intervenir si
vraiment l'orge est belle il m'arrive
d'intervenir avec une dose modérée
deux régulateurs sur uniquement les
zones qu'ils aiment numérique mais c'est
franchement c'est rare la régulation les
rares alors une orge d'hiver qui étaient
implantés après un blé après lequel on
avait implanté un couvert multi espèces
qui s'est relativement bien développer
parce que c'est un secteur qui a quand
même été un petit peu arrosée cet été
donc ici il y avait un couvercle était
vraiment sympa des gens hors jeux
d'hiver implanté début octobre à 320
grain et comme dans le blé précédent le
couvert ayant bien pompé l'humidité elle
a eu beaucoup beaucoup de mal à lever et
ça a levé très échelonnées jusqu'à début
novembre
donc aujourd'hui eh ben elle est claire
elle est trop clair je pense parce que
parce que le tallage la pompe n'a pas
compensé la date de semis tardive
pourquoi une passe mais tard on l'a pas
dit mais on est dans une région plutôt
froide est plutôt séchante et on sait
que dès qu'on va retarder les dates de
semis de céréales au delà du 10 15
octobre
on perd du potentiel de rendement donc
c'est pour ça que classiquement on
s'aime autour du 1er octobre
l'avantagé c'est qu'avec une levée aussi
tardive et la présence du couvert on n'a
pas eu de problème de d'insectes à
l'automne puis seront cicadelle
forcément quand les plantes sont pas là
ya pas de dégâts et puis comme tout à
l'heure on le disait avantages d'une
levée tardive c'est que c'est propre
voilà donc à part rien une folle avoine
où c'est très propre
c'est très propre oui oui c'est ça oui
c'est de l'étincelle donc orge d'hiver
brassicole oui voyez quelques dégâts de
gel quand même on voit quelques grains
qui sont un peu blanc mais non c'est pas
c'est pas catastrophique ce qui est plus
catastrophique c'est tout ce qui est
jaune un petit peu plus loin donc ça
c'est toute la partie très séchante
cailloux donc qui a déjà bien bien
souffert le mois dernier voilà alors
qu'ici on est dans une zone où il ya
plus plus de terre
voilà donc ici on a un potentiel je vais
dire de 60 65
et puis dans la partie jonnhy desséché
on va plutôt être à 40 45 sur la gestion
des pailles fin pour essayer de gérer de
déranger plus les campagnols
et puis de gérer un petit peu les
antennes paille on va essayer de
généraliser des passages vers sa paille
donc ça faudra qu'on le dise quand même
bon après colza ça va pas trop poser de
problème le trèfle violet l'état en
place on pourra même passée dans trèfle
violet par contre pour ce qui va être
pour ce qui va des intercultures où il
ya l'implantation d'un couvert annuel il
va falloir qu'on fasse qu'on passe de
l'air sa paille avant l'importation du
couvert pour essayer de déranger les
campagnols
j'ai pas l'expérience
l'horreur j'ai quelques retours de
collègues qui pratiquent ou franchement
ça a l'air d'être assez intéressant je
les ai pratiqués l'été dernier parce
qu'on a eue hier sa paille en
démonstration donc j'ai fait une
intervention sur certaines parcelles des
styles avant l'implantation de colza et
effectivement il me semble que j'étais
moins un an car j'ai fait un seul
passage ce qui est peu mais j'ai quand
même été moins embêtés par les
campagnols sur ces parcelles là que sur
celles sur lesquelles je suis pas
intervenu
donc je pense que ça soit son intérêt
mais je pense qu'il faut faire des
passages répétés au moins deux voire
trois passages dansés rien tous les 8 10
jours en fonction des conditions
climatiques la plus vieille pas et
essayer ne pas passer trop près avant le
semis pour pas déclencher de germination
juste avant le semis ce qui serait
dommage
donc on va essayer on vient d'acquérir
venir ça pas eu d'occasions et on va
essayer d'en passer en long en large et
en travers pour voir ce que ça donne
pour les cultures où il va y empruntant
implantation d'un couvert on va essayer
de passer alors certes on va retarder un
petit peu l'implantation du couvert
après moisson d'une part déjà parce que
on doit récolter non pas rien on est
deux sur une surface relativement
conséquente
c'est parfois très compliqué de sortir
les pailles rapidement de la parcelle et
de ressemer aussitôt le couvert donc là
en plus si on veut faire des passages de
versailles
ça me dérange pas de retarder un petit
plein de l'implantation du couvercle de
10 15 jours pour me permettre de faire
un ou deux passages croisé d'air sa
paillasse sinon qu'est ce qu'on fait on
essaye de raser au maximum un mois là de
mettre à plat
derrière le colza notamment si vraiment
je vois qui en a beaucoup dans les
couverts et m'a plutôt que de semer
directement dans le couvert ce qui va
pas en laisse qui va pas me coucher il
me le coucher parfaitement et n'a joué
et le broyer pourquoi pas ça me permet
ça permet aux prédateurs haddad
d'accéder ça permet également notamment
pour découvert long avant porsche de
printemps si je les broie fin octobre si
je prends mes coopérera octobre ça évite
que les sangliers passent l'hiver dans
les couverts et me défonce les parcelles
nussa sont importants si voilà sinon
pour les pour les campagnols j'utilise
un petit peu la bromadiolone j'avais
fait une formation pour avoir le droit
de l'utiliser alors c'est uniquement
dans des colzas quand je vois des ronds
apparaître donc c'est pas évident parce
que pour voir les ronds apparaître dans
du colza il faut que le colosso
suffisamment développée en plus si on
est dans des et houle de 15 cm je veux
dire qu'il ya que quelques quand le
colza arrive au niveau des toules qu'on
commence à apercevoir les ronds qui se
dégarnissent mais voilà j'essaie
d'intervenir le plus tôt possible avec
avec ce produit là on en mettant un
petit peu dans dans les ronds dans les
troubles dans les trous de campagnols
c'est très efficace c'est très
fastidieux si ces invasions c'est même
pas la peine d'y songer parce que en
termes de déjà si on
à festi à plus de 30% on n'a plus le
droit d'intervenir parce qu'on estime
que la population est trop importante et
qu'elle va se réguler tout seul et puis
dans tous les cas en terme de travail
c'est inconcevable
donc ça se cantonne uniquement quand je
vois quelques rois paraître voilà donc
l'orge de printemps à l'orge de
printemps
elle est est souvent implanté derrière
humble et donc là où il ya eu un couvert
long entre les deux qui en général comme
je le disais a été broyé le couvert a
été broyé sur un deuxième quinzaine
d'août pour mettre à plat pour éviter
que les sangliers parce que l'hiver dans
le couvert pour avoir un minimum de
résidus au sol sortie hiver et maximiser
le réchauffement du sol un le gros souci
en orge de printemps c'est le
réchauffement du sol qui en somme il y
en a qui sous couvert est limité et
limitant donc il faut je pense éviter
d'avoir le maximum de résidus au sol où
qu'ils soient le mieux dégradé possible
pour permettre au soleil de réchauffer
le plus possible dans des zones à de
grosses argile qui reste lui
difficilement l'implantation des orges
de printemps peut être délicate parce
que parce que le ressuyage se fait pas
vite et on peut être obligés d'attendre
un certain temps pour pouvoir implanter
ou alors en cas de conspirer de gel on
peut implanter sur le gène ça c'est sûr
que ça va ça va relativement bien les
orges de printemps sont implantées en
fonction des conditions climatiques
de fin février à fin mars alors en
fonction des dates où on peut intervenir
à des densités que j'ai tendance à
augmenter
on était plutôt sûr du 320 grain fin
février j'ai l'impression que si
derrière on a des conditions climatiques
difficiles comme ça a été le cas l'an
dernier
il ya deux ans avec un mois de mars pour
y eut mis d' une perte de pied
relativement importante
et là j'ai plutôt tendance à réaugmenter
densité de semis anges de printemps
d'être au moins sur du 350 voire 400 si
la densité si la date de semis retardé
sur du fin mars par exemple il ya comme
sur les cultures d'automne toujours une
fertilisation localisé à base de 18,46
dans la ligne de semis
elle n'est pas implanté avec des plans
de campagne en termes de désherbage en
ai pas trop embêté et déjà par les
graminées
on est relativement tranquille voilà on
va plutôt avoir à gérer les chardons à
une fleur plus estivale donc qui va être
géré avec un désherbage à base de ce
qu'ils font aux antilles dicko et ou
d'hormones en un passage la variété
principale qu'on utilise ces planètes et
une variété qui est très souple en
termes de dates de semis jeu qu'on
pratique aussi des planètes en semis
d'automne
sur des terres superficielles ou en
semis de printemps en or de printemps
classique qui al'avantage aussi d'être
relativement tolérante vis-à-vis des
maladies ce qui nous permet de faire
quasiment toujours une seule
intervention fongicides à une dose
relativement modeste à épiaison d'orge
de printemps
voilà il n'y a pas d'intervention ac/dc
des au printemps sur deux points temps
c'est c'est une culture économe en
termes d'attrait tout à fait c'est comme
le reste des céréales donc c'est police
ulf apte pour la partie souffre et un
petit peu potasse et puis solution
azotée pour la partie en tenant compte
plus ou moins du couvert qui étaient
présents avant des espèces présentes de
son développement donc on tient quand
même on tient compte d'une partie des
restitutions azotés en revanche le site
d'orange de pâtes en étant très court il
faut pas compter sur une restitution du
couvert précoce en tout cas si la
restitution ça va être tardif
ça va être en fin de cycle donc on peut
pas je pense qu'on ne peut pas tirer sur
les apports azotés au début du cycle on
peut les réduire un petit peu mais je
pense qu'il faut que les autres soient
apportées tout est sûre et sur les
céréales d'hiver c'est la même chose
c'est la même chose en semis direct sous
couvert
arvalis à a commencé à le démontrer
d'ailleurs la l'efficience de l'azoté
différentes
le cycle d'azoté différents les plantes
n'ont pas les mêmes besoins au même
moment et on a tendance à apporter plus
d'azoté tôt sortis vers et à alléger on
va dire le deuxième importe classique
il faut qu'on ait beaucoup d'azoté
disponibles relativement tôt voilà ici
une orge de printemps variété planète
implanté fin février dans des
relativement bonnes conditions à une
période sèche fin février bon ici c'est
une zone relativement superficiel donc
les conditions d'implantation était très
bonne
on a plus loin
des zones beaucoup plus profonde plus
argileuse qui avait beaucoup plus de mal
à réveiller et là les conditions de la
plantation était quand même moins bonnes
par manque de resquillage j'ai quand
même fait le choix de se met à cette
date là parce qu'ils nous annonçait
beaucoup de flotte derrière voilà donc
je me suis dit après je ne sais pas
quand est-ce que je pourrais y retourner
donc j'ai implanté fin février à 330
grain je pense que c'est pas suffisant
je pense que il en manque au moins 10%
15%
elle a été implantée
encore une fois avec 10,46 dans ligne de
semis fertilisés une manière classique
elle suivait un blé avec un tir culture
d'un beau couvert ici je veux bien
arrosée que d'un couvert très bien
développés qui a été broyé au 15 octobre
et puis ensuite on n'a plus rien toucher
il ya eu un coup de griffe au lieu de
dix jours avant le semis de l'orge de
printemps pour gérer les repousses de
blé principalement sinon c'était
relativement propre c'était relativement
propre ensuite au niveau interventions
et a eu un désherbage mittal âge quand
il dit qu uniquement pas de désherbage
antigraminées pas d'insecticide pas de
régulateur 1/2 fongicides à épiaison
voilà alors on est sur une partie
relativement séchante on voit qu'elle a
déjà énormément souffert le mois dernier
du sec et puisqu'on constate aussi
maintenant que ses pieds c'est qu'on a
eu des problèmes
je pense de gel à la méiose on a eu des
gels autour du 10 mai et on a des épées
qui sont des formes et avec des grains
surnuméraires des grains vide
je pense que c'en est la cause puisque
je pense pas que ça puisse être de la
phyto étant donné qu'il ya pas eu grand
chose de fait ouais je disais que pour
le colza à suivre on va essayer pour les
colzas de l'année prochaine de renforcer
sur les plantes compagnes de manière à
leur est le plus possible les insectes
d'automne donc trouver des plantes
qu'ils soient pas trop concurrentiel du
colza
et qui arrive à passer un petit peu par
dessus de manière à leur et les insectes
donc en plus des féveroles qui sont déjà
une bonne base
on va rajouter un petit peu de sarrasin
mais pas trop pour pas de trop
concurrentiel et dulin déjà voir un poil
de tournesol a testé mais c'est les
projets pour l'importation de colza
venir ah bin là là où on est elle est
vraiment pas belle je pense qu'on est
sur moins de 50 quintaux
après bon il ya des zones qui sont
nettement plus jolies les yeux j'ai pas
terminée tout à l'heure les zones qui
étaient limite pas à serrer suis au
moment du semis
il ya des endroits où ou l'orge n'a même
pas levé les grains sont trouvés
enfermés
il ya pas mal re plus derrière asphyxiés
voilà c'était une cata donc il ya des
zones que j'ai sur ce met fin mars quand
il ya une nouvelle période de sec que
j'ai sur se met fin mars
aujourd'hui elles ont bien rattraper ces
zones là sont sont vraiment jolies mais
ça me pose quand même souci ces zones
humides qui restent humides qui se
referme qui durcissent et je me demande
si je vais pas testé quand même sur
certaines zones
une décontraction cet été avec un outil
style à petit seuls qui va pas à me
défoncer ma structure
voilà essayer de passer à 30 ou 35 cm je
sais pas quelles sont les capacités de
cet outil là que je n'ai pas mais j'ai
bien envie de tester ça dans ces zones
là parce que les couverts végétaux font
pas le boulot ça faut pas rêver hein
les zones très difficiles le couvert
végétal hiram et puis voilà des zones
humides le couvert végétal il va pas
forcément des cendres
quelle que soit l'espèce combien ce soit
des mêmes des féveroles qui sont censés
fissurer en profondeur on mettait des
féveroles dans une zone dur et humide
elle va rester ses racines vont rester
en surface donc les couverts végétaux ne
font pas le boulot ça c'est encore un
une chose qui est trop souvent prôné un
en cas de problème ou fait des gros
couverts végétaux et le problème est
résolu
c'est faux on va parler quand même de
notre partie de l'exploitation en terres
profondes même si elle est pas très
importante mais c'est la seule partie
qui nous permet de faire des cultures
d'été maïs qu'on fait depuis longtemps
saugera qu'on commence à mettre en place
et qui nous permet de partir sur une
rotation maïs soja blé dans ces types de
cela alors l'implantation du 20 10 déjà
avant ma is my silhouette implanté
derrière un blé en général voir dans une
parcelle dans deux parcelles cette année
derrière un colza
ce sont des gros argile profonde où on
avait quand même des problèmes de
structure
ça se reprend en masse relativement vite
en profondeur c'est pas simple c'est
drainé mais il faudrait qu'il ya un
grain tout l'est m voilà pour évacuer
suffisamment la flotte donc elle est
implantée en colza et j'avais implanté
sous le colza une grosse quantité de
trèfle violet 1 par rapport aux autres
je veux dire ça m'a planté huit kilos
pour avoir une densité très importante
derrière le colza et puis pour le
laisser en place très longtemps de 18
mois jusqu'à une implantation ministre
et là effectivement il m'a fait un super
boulot en terme de structure parce qu'il
y avait de l'intensité parce qu'ils
avaient le temps parce que c'est des
terres profondes
donc il ya quand même plus d'humidité
donc le trèfle violet m'a fait une super
structure allemande maïs une structure
inespéré dans ce type de sol en fait
donc j'ai implanté un maïs derrière ce
trèfle violet que j'ai broyé deux ou
trois fois en restituant au sol et puis
que j'ai détruit relativement tôt avant
l'implantation du maïs parce que j'avais
peur qu'ils concurrencent trop fortement
par sa biomasse et puis aussi par le
fait d'avoir pompé la flotte à penser on
le sait jamais d'avancer en fonction si
on a un printemps humide ou pas mais le
risque pour moi était très important
donc j'ai préféré détruire chimiquement
le trèfle violet j'ai fait sarah début
mars mi mars
voilà pour avoir au moins un mois avant
le semis du maïs pour qu'il y ait le
temps de se dégrader en fait dans le cas
présent cette année les humanistes ont
été retardés parce qu'on a eu pas mal de
flotte sur fin avril et début mai ce
sont des parcelles en fond de vallée où
il est souvent des problèmes de gel en
maïs
donc les semis n'ont été effectués que
me mais en plus ils l'ont été après
passage d'un coup der strooss hâtive à 3
4 cm parce qu'on avait énormément de
dégâts de sangliers
l'inconvénient sous les colzas les
sangliers sont bien sous les colzas
canton mes découvertes
ils sont heureux parce qu'ils sont
l'abri voilà ils ont à bouffer c'est
sympa donc c'est l'inconvénient ils font
souvent pas mal de trous dans les
parcelles donc là dans le cas présent il
ya eu passage de herse rotative 3 4 cm
pour niveler l'installation d'une
clôture électrique
pourquoi être embêté et puis semis du
maïs j'ai laissé un témoin
sans passage leurs tentatives
effectivement le développement du maïs
n'a rien à voir et puis on a souvent le
problème de la réouverture du sillon
dans ces terres argileuses ou
voilà ça se prend en masse l'argile ses
chants ses cartes
et puis et puis le 6 on a tendance à se
nourrir donc faire de la terre fidh en
surface bassa et bien pour pour le
démarrage et maïs c'est ce maire avec un
semeur de semis direct puisque ronde en
scène aussi en semis direct 1 c'est pas
systématiquement travailler et maurice
donc si ce n'est avec un semeur de semis
direct à venir un max émergent avec une
fertilisation liquide localiser cette
soir d'un collègue équipé d'une
fertilisation liquide voilà donc il ya
toujours une base une grosse base de
phosphore avec plus ou moins d azote ça
dépend de la formule qu'on utilise mais
ça peut être par exemple une base de 14
48 liquide donc est installé dans la
ligne de ce qui avec le maïs les
variétés qu'on utilise ne sont pas des
variétés tardives parce qu'on est dans
un secteur relativement froid où on peut
pas forcément très tôt dans les
parcelles pour l'implanter et/ou invite
à voir des conditions froides à
l'automne donc on est sur des indices
entre 270 et 300 voilà en maïs on peut
on peut guère aller au delà tardy fier
pour aller chercher du potentiel c'est
une belle ambition mais mais chez nous
c'est le meilleur moyen c'est le
meilleur moyen pour récolter des maïs
qui ont gelé
à quarante d'humidité quoi donc on évite
on évite en termes de variété de maïs 20
c'est compliqué parce que parce que la
recherche variétale en maïs n'est pas du
tout adapté aux semis direct sous
couvert parce que les comportements des
variétés sont pas les mêmes en fonction
de ces conduits de manière
conventionnelle ou en semis direct sous
couvert on va avoir des veilleurs au
départ complètement différente on va
voir c'est pas simple donc il faut faire
c'est est soi même on a plus jeunes un
plant que 20 à 25 hectares de maïs tous
les ans mais j'essaye d'avoir au moins
trop quatre variétés différentes tous
les ans pour en tester différentes
donc c'est un peu de boulot au moment du
semis c'est sûr est que mon de la
récolte il faut systématiquement pesé et
puis faire des observations au courant
la culture mais on voit des choses très
surprenante des vigueur qui pouvait être
qu'ils peuvent être donnés très bonne
sont sur certaines variétés sont pas au
rendez-vous en semis direct sous couvert
et inversement
voilà donc on teste on essayait de
tester un panel de variétés sans le
faire comme peuvent le faire certains
distributeurs ou c'est vraiment une
plateforme tak tak s'y rendre chaque
variété variété parce que l'or c'est un
boulot monstrueux et je peux pas me le
permettre mais voilà essayé
toujours de 3 hectares deux trois quatre
variétés différentes
alors dansez dansez sur le potentiel il
est de 80 90 quintaux en moyenne voilà
si on arrive à 100 c'est génial à 6 et
ses chants on peut descendre on peut
descendre à 70 60
et puis si si c'est si on a mis du maïs
dans une parcelle qui nous paraît avoir
du potentiel parce que on peut y faire
soixante dix ou 15 quintaux en blé mais
que la pluviométrie et par là l'été ça
peut être la catastrophe en nous est
arrivé de faire des maïs à 30 quintaux
parce que ça nous paraît être une
potence et une parcelle à potentiel mais
sans pluie l'été c'est qu'à ta peur
sachant qu'on a pas de possibilités
d'irrigation naturellement donc donc
c'est dommage dans la mesure où le maïs
est génial dans une rotation
pour la restitution de matières
organiques qu'il apporte au sol pour la
gestion des adventices puisqu'on va
complètement casser le cycle
c'est génial pour ça mais on prend
d'énormes risques en termes de résultats
quoi donc finalement on réduit le nombre
de parcelles potentiel à implanter en
maïs à celles qui ont vraiment
du fond et puis bon ben c'est dommage
mais mais économiquement c'est on n'a
pas trop comment le maïs et fertiliser
de manière minérale le classique
solution azotée et police ulf apte pour
la partie souffre on apparat n'ayant pas
une
un retour du maïs très souvent sur les
parcelles on n'a pas des langues
problèmes de désherbage donc les
désherbages est relativement restreint
on utilise jusqu'à présent pas ou peu de
produire associera signer en haïti donc
c'est en général du désherbage à vue en
poster inuits mans 1 à deux passages en
fonction de mes vingt artistes
présentent donc un traitement fongicide
insecticide on commence on a de plus
encore une de plus en plus de pyrale
donc on en est venu depuis un an ou deux
à systématiser les interventions type
ira donc avec un produit quelques ragen
pour ne pas le citer qu'elles
logiquement relativement
sa part vis-à-vis des auxiliaires
concernant le maïs c'est à peu près tout
en récolte maïs donc c'est uniquement du
maïs grain même pas dit c'est uniquement
du maïs grain pas de maïs ensilage parce
que pas besoin pour l'élevage vis-à-vis
de cette culture et donc suite au maïs
numérique instructif de la wii est
quelque chose ça peut être ça peut être
génial ça peut être génial alors ça ne
peut te fait construit pile
naturellement enfin naturellement oui il
faut détruire le trèfle absolument
détruire le trèfle sur leur humanisme
c'est impératif parce que le maïs non
pas du tout supporter la concurrence
un stade jeunes donc oui ça peut être ça
peut être une bonne chose de détruire la
bande qui va être ce merma hisse grâce à
ce reptile
c'est sur le strip till wallon
nous on a peu de surface donc on n'est
pas prêt à investir dans ce type de
matériel dans le coin c'est pas du tout
développés on appris auprès de ce
triptyque qui tourne donc on n'a jamais
testé la technique jusqu'à présent mais
effectivement pourquoi pas après en
terre argileuse
c'est délicat le strip till 1 on peut
faire aussi des grosses bêtises ça veut
dire qu'il faudrait faire une
intervention en fin d'été où automne
automne et puis faire une reprise
superficielle au printemps mais pourquoi
parler
moi je pense une technique très
intéressante et malgré tout il va quand
même falloir gérer le trèfle
chimiquement dans le malsain parce que
même celui qui va rester entre eux peut
être très très concurrentiel j'ai déjà
essayé en vente une fois l'implantation
d'un trèfle violet à la volée dans du
maïs qui avait 7 8 feuilles au dollar
avec une raie une réussite qui est
forcément aléatoire parce que quand on
pose une canne sur la terre
il nous faut de la flotte pour la faire
lever et ça a été un échec complet
parce que c'est des maïs qui avait été
déserté avant aux alentours de 4,5
feuilles et on a vu des conditions très
sèches
suite à ce désherbage et gégé implanté
le trèfle violet à la volée au de l'inde
fin juin ou début juillet parce qu'ils
annonçaient un petit peu de pluviométrie
mais depuis le désherbage la
pluviométrie a été quasi nul et ce qui
s'est passé c'est qu'on n'a pas eu du
tout de lessivage des herbicides qui
avait été fait rend les plus hauts
revenus effectivement après le semis du
trèfle violet il ya eu une germination
formidable j'étais super content il y en
avait partout c'était super sauf que il
a fait sa première feuille et puis tout
d'un coup le lessivage des serbie maïs a
eu lieu et ils ont complètement flinguer
le trait figuré qui est devenu toujours
est il en est quasiment pas rester sauf
sous les pieds de maïs où je suppose que
la couverture des feuilles présentes à
ce moment là faisait qui avait moins de
réussite présents au pied du der en maïs
ou alors peut-être plus d'humidité
présente ce qui fait qu'il me restait
juni uniquement un peu trèfle sous les
pieds de maïs et pas du tout entre
longer pas renouveler l'opération
c'est trop aléatoire mais c'est dommage
c'était sympa dans l'idée de mettre en
place un couvert à base de trèfle
suivant le même si après mois partant
dans une optique de semer un soja après
le maïs
bon bah dans ce cas là c'est plus
justifiée parce que parce que ce serait
dommage il faudrait complètement
détruire le trèfle
avant l'implantation du soja donc là ce
serait dommage en revanche ce que j'ai
mis en place cette année
j'espère que ça va être sympa j'ai
implanté du trèfle blanc n'a en même
temps que le soja donc derrière du maïs
derrière du maïs derrière la récolte
j'ai implanté un triticale un triticale
pure à dose importante juste pour me
faire un couvert pour me faire de la
biomasse se triticale là ne s'est pas
énormément développé parce qu'on à
récolter les maïs fin octobre je laisse
mes aussitôt il est venu du froid
relativement vite on n'a pas eu un
développement extrêmement important et
le triticale il aurait commencé à se
développer de manière importante au mois
d'avril mais en partant sur une un
objectif d'implantation du soja me mais
j'ai préféré détruire le triticale début
avril
toujours pour pas risquer la concurrence
et mettre le sol à nu avant
l'implantation donc j'ai détruit ce
triticale ils étaient ils étaient bien
détruit les soja ont été l'importation
était un petit peu retardé des avis des
conditions climatiques et ont été
implantés
cette année qu'au 22 23 mai voilà et
donc j'ai mis dans la ligne de semis du
soja
cinq kilos de trèfle blanc nains qui
devrait en principe ne pas me gêner dans
la culture du soja
parce que parce que il ya ces plantes
qui se développe qui met longtemps à se
développer
le soja revend ensuite couvrir il va
rester dessous je pense qu'il va pas me
poser de soucis en tout cas certains
collègues ont déjà essayé ça n'a pas été
préjudiciable
contrairement à de la luzerne ou du
trèfle violet ou là faudrait pas jouer
avec ça mais du trèfle blanc d'un n'y a
pas de souci est donc l'objectif c'est
qu'ils soient présents après la récolte
du soja en tant que couvert permanent
pour y implanter un blé en direct pour
le soja j'ai pas de recul je commence
mais dans ces terres profondes là
j'espère pouvoir atteindre 30 quintaux à
voir mais j'ai pas j'ai pas de recul de
rajouter non étant donné que c'est pas
une culture qu'on pratique jusqu'à
présent on n'est pas sur des
problématiques désherbage importante
donc voilà le désherbage va être va être
allégé j'ai fait en post me prélever une
basse pas dit mais tallinn pour gérer
notamment dé renouer et puis ensuite il
va y avoir une ou deux petites
interventions à base de pulsar classique
quoi ce sera tout part d'un insecticide
pas de fongicides en termes de limaces
sur certaines parcelles
j'ai fait une application de phosphate
de phosphate ferrite dix quinze jours
avant le semis
parce que
j'avais pas mal de limaces
sur certains points derrière le couvert
de triticale qui avaient été détruits
voilà donc là il ya eu applications mais
encore une fois c'est vraiment que au
cas par cas en cas de besoin ici une
parcelle qui était donc hors maïs grain
l'an passé qui a bien fonctionné enfin
en plus là on est sur une zone
on est vraiment sur la zone la plus
fertile de la parcelle où le camp team
être été plus souvent au dessus de 122
en dessous on me fait pas partout comme
ça mais la parcelle a quand même fait 95
quintaux de moyens donc très bien
implantation d'un triticale pour servir
de couvert végétal juste après la
récolte du maïs en direct aux 750 a
comme d'habitude on voit encore des
résidus de de triticale triticale qui a
été détruit
début mai le début avril pardon début
avril aux glyphes au voilà et puis
ensuite on a attendu qu'il fasse beau
pour pour semer que ça sèche bien je
voulais pas non plus mais trop tôt parce
que ce sont des fonds de vallées
relativement froid donc le soja a été
implanté le 23 mai ces variétés cyril ya
donc un triple zéro ariete précoce que
j'ai implanté à 720 mille pieds alors
j'ai un petit peu forcé la dose
je pense que j'ai bien fait parce que
suite aux semis il nous annonçait de la
flotte qu'on a pas eu et pendant dix
jours on a eu très sec et chaud et en
fait il ya plein de gras
qui était germé et qui sont pas sortis
ena qui ont germé et séchées qui sont
morts il a qui ont germé qui ont attendu
et qui sont qui ressortent maintenant
depuis qu'il a repris voilà bon je pense
qu'au final ou alors on a une densité
qui est convenable mais il n'aurait pas
fallu descendre beaucoup plus bas
j'ai semé une bande plus épaisse un peu
plus d'un million de graines pour voir
ce que ça donne et puis on fera des on
fera des pesées voilà on a localisé du
phosphore dans la ligne de semis et un
petit peu d'anti limaces un kilo et demi
de métaldéhyde parce que l'on qu'on
avait pas mal de l'image visible
suite aux critiques halle avec cela cinq
kilos de trèfle blanc nez comme on le
disait tout à l'heure pour essayer
d'avoir un couvert de trêve présent
après la récolte du soja dans lequel on
pourra implanter un humble et dans une
bonne condition
alors le trèfle est très peu visible
encore pour l'instant on en voit
quelques-uns mais vraiment pas beaucoup
alors j'avais semé relativement profond
pour esmé à environ trois centimètres
pour que ma graines de soja soit le plus
possible dans le frais même si ça n'a
pas suffi pour tous les pieds pour
qu'elles soient le plus possible dans le
frais et je pense que c'est pas je pense
c'est sûr que c'est un peu profond pour
du trèfle blanc du trèfle violet je
pratique en colza même à des profondeurs
comme ça ça pose pas de souci je pense
que le trèfle blanc est plus sensible à
la profondeur de semis
donc c'est certainement un peu beaucoup
pour lui bon malgré tout il en sort un
et puis c'est pas assez lent à sa plante
et donc tu en voilà encore ici la voilà
donc j'ai bon espoir qu'ils en aient
suffisamment voilà d'un point de vue
intervention ben donc post semi j'ai
fait une base de pain 10 mai tallinn
et puis ensuite ensuite ensuite il va ya
voir très prochainement un pulsar pour
nettoyer tout ce qui traîne qui
al'avantage d'être sélectif du trèfle
pas de souci et puis voilà ce sera tout
oui oui j'ai ouais ça s'est déjà fait je
les fais juste avant le semis comme sur
le reste nos cultures en plus sulfate en
apportant de 100 kg donc quasi 100
unités de soufre voilà c'est la première
c'est vraiment la première fois que je
fais du soja donc j'ai bon espoir que ça
fonctionne bien il est bien parti
ce sont des terres à bon potentiel
bon il n'y a pas de raison que ça
n'aille pas dans la gestion du troupeau
elle est relativement simple
l'alimentation l'alimentation de base et
avec nos premiers permanente
tout est fait en foin en sec ont fait
pas dans une année on fait pas
d'ensilage
voilà on a une surface d'herbe assez
importante donc qui nous permet de
nourrir le troupeau que à base d'herbes
complémenter d'un peu de triticale qu'on
produit pour le sur la ferme plus un
petit peu de tourteau de colza se lâche
mappy des minéraux évidemment mais si on
voit ce sont des vêlages relativement
groupée sur ce
descendre janvier une remise à l'ère de
la plus précoce possible qui en général
intervient fin mars pour tout ce qui est
g10 et puis plus tôt à partir de
mi-avril pour pour les mères et les
veaux la commercialisation une partie
des veaux sont commercialisés en veau
sous la mère avec des magasins de grande
distribution locaux les femelles sont
quasiment tout destiné au renouvellement
ou
à des ventes en notre élevage il ya très
peu d'empressement de femelles pour
aller à destination viande donc en veau
sous la mère ce sont principalement des
mal et puis le reste des mâles qui ne
peuvent pas partir en vo sous la mer
faute de débouchés
ils sont vendus en broutards classement
voilà en fin d'été ah bah oui mais
l'accompagnement avant de avant de
commencer dans ses techniques de ce
direct sous couvert bas j'ai pas mal
cherché sur internet ce que je pouvais
trouver
et puis j'ai très vite adhéré à un forum
agricole qui m'a apporté énormément de
choses je pense c'était à l'époque le
forum le plus en avant sur sûr sur cette
technique avec des gens de tous horizons
arbres et avec les avantages des
inconvénients d'un forum l avantage
c'est que c'est qu'on a des gens de tous
horizons de toutes régions de thau
climat l'inconvénient c'est que
il ya aussi à boire et à manger quoi
faut faire du tri alors ces
inconvénients quand on connaît pas
forcément les gens avec qui on échange
et ensuite très vite j'ai adhéré à la
pâte centre-est puisque la pâte
centre-est venait d'être créée
donc un collectif d'agriculteurs
la pad c'est à la base une association
nationale qui est divisée en sous
groupes régionaux donc il ya des régions
où il y en a et d'autres où il y en a
pas et donc sur notre région face sur
sur le nord de dijon été recréé la pad
centre est voilà donc j'ai très vite
adhéré à cette association l'association
de d'agriculteurs uniquement de
bénévoles et puis on s'est développée
par l'arrivée d'adhérents on a commencé
à s'organiser à faire des tours de plein
on réalise 5 à 6 tours de plaine par an
donc chez nos adhérents sur notre
commune chez nos adhérents
on réalise une à deux formations par an
donc avec des spécialistes de certains
domaines on a vu à peu près tous les
gens qui tourne en circuit
dernièrement thierry têtu l'année
précédente
je parcourais son nom en falloir que tu
coupes olivié bisson
voilà donc ça c'est des formations
ouvertes à tous les adhérents ont essayé
de faire venir le maximum de personnes
possible et puis ensuite en fonction des
demandes des adhérents
on va recréer les sous-groupes pour
bosser sur tel ou tel sujet en groupes
plus restreints ce qui permet de
meilleurs échanges et puis c'est souvent
des déformations ce groupe qui vont être
fermes et financées par du vidéo donc on
commence à monter des formations de ce
type là d'une animatrice qui nous aident
beaucoup là dessus
organiser des formations et des
événements c'est voilà donc là la patte
centre-est m'a apporté énormément et
continuent à le faire
je m'investis beaucoup pour essayer de
donner de rendre aussi haut
aux gens qui sont intéressés par la
technique qui débute
et puis pour essayer d'apporter du vrai
c'est à dire pas du blabla pas des ronds
dit il faut faire comme si parce que
machin il a vu que ça fonctionnait
non c ompte est chez nous on voit ce qui
se passait et apprenants discute pas
parce que c'est dommage mais on entend
tellement de choses y en a tellement qui
sont prêts à raconter tout et n'importe
quoi pour vendre de l'information c'est
c'est désolant donc nous on fait du
concret on fait du local voilà ils ont
essayé d'accompagner au mieux nos
adhérents cette façon là on se tourne de
plus en plus sur la communication par
des journées portes ouvertes et journée
patrimoine sol ont séjourné fermes
ouvertes des adhérents qui acceptent de
faire découvrir leur ferme de
communiquer avec le grand public
on voit bien une dent dans les temps par
les temps qui courent la communication
grand public c'est ce qui manque et
peut-être qu'on l'a pas fait assez tôt
donc on n'a pas pris la mesure de son
importance assez rapidement et c'est
dommage parce qu'on a laissé la place à
plein d'autres gens qui racontent plein
de bêtises et à ça il ya également par
le biais de la projection du
documentaire bienvenue du ver de terre
lorraine ses projections l'a suivi le
débat et ça permet encore une fois de se
faire connaître et d'expliquer notre
technique au grand public qui est
complètement inconnu
et puis et puis quand on explique les
gens sont très heureux parce qu'ils la
connaissent pas et puis ils se rendent
compte que c'est génial ce qu on fait
quoi voilà même si on utilise
toujours des produits phytosanitaires
même si on utilise toujours du chimique
des engrais en terme de biodiversité de
limitation de l'érosion de de matières
organiques de faro love c'est ça des
gens ça leur plaît c'est juste qu'ils ne
savent pas ils ne connaissent pas je ne
sais pas de technique il voit nu couvert
et trouve ça joli mais ils comprennent
pas pourquoi ils sont implantés
alors quand on leur explique que tout
prend son sens et c'est super

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