Paysages In Marciac 2021 : Jour 4 - Fruits et légumes

De Triple Performance
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Paysages In Marciac : le rendez-vous estival incontournable de l’agroécologie, des sols vivants, des couverts et de l’agroforesterie !

Du 29 juillet au 4 août, Arbre et Paysage 32 et Ver de Terre Production vous accueillent à la Ferme de Refaire à Marciac pour la 13ème édition de Paysages In Marciac !

Au programme : conférences, ateliers techniques, masterclass, visites de fermes… il y en aura pour tous les goûts ! ---

Le programme détaillé du festival :https://paysages-in-marciac.fr/programmation/


Programme du jour :

00:00:00 Début de la diffusion en live – attente des intervenants


Arboriculture agroécologique

0:12:29 Etat des lieux de l’arboriculture agroécologique avec Alexandre Boidron (Pour une Agriculture du Vivant)

0:32:46 Redox et couvert végétaux dans les noyeraies de Dordogne avec Lydie Leymarie Lachaud

0:53:32 Pommiers agroécologiques avec Come Lapierre

1:12:22 Mise en place d’un verger d’abricots sous couvert végétaux avec Clément Tourre

1:53:00 Raisin de table et cerise en sol vivant avec Frédéric Busi

2:07:10 Verger diversifié avec Frédéric Bey (Domaine de la mer blanche)

2:19:28 30 années de recul en arboriculture agroécologique avec Patrick Chassac


Maraîchage sur Sol Vivant

2:57:23 Présentation des travaux de l’association Maraîchage Sol Vivant Normandie (Pauline et Coline)

3:07:30 Témoignage de Pierre Besse

3:31:23 Témoignage de la ferme « Les Champeaux » Magali Baré et Guillaume Demoucron

3:50:29 Témoignage de Bernard Lorber : « Diversification de l’activité maraîchère par la production de jus de légumes »


Cultures d'industrie en route vers l'agroécologie

4:36:33 « Bilan humique et production de biomasse » – Sibylle Paris (Ver de Terre Production)

4:53:26 Rolland Hallegouet

5:02:48 « Nutrition azotée de la betterave et impact sur la présence du puceron » – Francis Bucaille

5:36:29 Structuration de filière – Pour une Agriculture du Vivant

5:58:16 Xavier Dubreucq – Melons, courges et courgettes chez des agriculteurs légumiers

Transcriptions

chers amis bonjour amis de la pomme

d'api bonjour bienvenue à paysage in
marciac bienvenue à la ferme de refaire
bienvenue sur youtube on est lundi matin
petit décalage horaire on démarre cette
journée arboriculture et agro écologie
sia lui alexandre salut à toi bien comme
un lundi était prêt était prêt pour ce
marathon
tu es prêt était prêt pour ce marathon

Afficher la suite

manger un peu de diversité de la pomme

sur sur sol vivant
bon c'est reparti c'est reparti pour
quelques quelques jours encore n'hésitez
pas à intervenir
n'hésitez pas à réagir vous êtes sur
youtube vous êtes ici à la ferme de
refaire il fait beau c'est parti à tout
à l'heure à thouars alexandre merci
bonjour à tous je suis alexandre boidron
je suis coordinateur du mouvement pour
coordinateur technique parlant du
mouvement pour une agriculture du vivant
on travaille à faciliter et accélérer le
développement de filières agro
écologiques et on m'a sollicité pour
cette matinée
arboriculture production fruitière
puisqu'on y travaillent un petit peu
depuis deux trois ans à comprendre ce
qui se passe sur les arbres et sous les
arbres et donc j'ai on apprend que
proposer quelques intervenants qui vous
allez le voir aujourd'hui vous présenter
tout ce qu'ils font dans leur verger
donc on a plein de praticiens qui vont
venir témoigner est juste et qui sont
tous devenus quasiment tout sur place
donc bravo à eux ils viennent pas d'à
côté sédunois ont fait un petit tour du
sud de la france de l'arboriculture et
juste pour attaquer donc voulait
introduire un peu ce sujet arboriculture
agro écologique qu'est ce que ça veut
dire
c'est un sujet que l'on a commencé
enfin pour ma part en tout cas découvert
il ya deux ans et demi trois ans ne
venons pas du tout du monde
d'arboriculture initialement donc on a
essayé de comprendre un peu quels
étaient les mots les enjeux de
l'arboriculture fruitière
et voir comment est-ce qu'on peut
commencer à attaquer le sujet avec nos
approches sol vivant biodiversité
intensification de la vie dans les
vergers pour résoudre les problématiques
des producteurs alors est-ce que la
zapette va marcher en rond jour numéro 5
à 6 c'est juste que c'est dans l'autre
sens parfait donc juste pour commencer
en ce qui me concerne je vais rapidement
dire de quelle arboriculture et ce que
je parle en tout cas quoi est ce que je
fais référence en termes de production
parce que finalement selon les objectifs
qu'on l'a de production selon les types
de le type de système on peut faire un
peu un peu ce qu'on veut donc
donc je voudrais bien précise et voilà
deux sur le cas quel contexte je
m'appuie à quel contexte est ce que je
m'intéresse donc les types de vergers
auquel auquel on s'est intéressés là
depuis deux ans qui sont pas forcément
seul et enfin une partie pour lesquels
ils sont sont représentés aujourd'hui on
est sûr de la production fruitière qui
est en grande partie à destination des
gms des grossistes de export enfin du
marché du frais c'est à ces sujets enfin
c'est contexte là que j'ai été amené à
travailler un petit peu ou bien
l'industrie met donc du coup derrière
des productions assez mono spécifique ou
de faire masser assez spécialisés qui
travaillent sur entre 10 et 300 hectares
de vergers sur une ferme donc ça vous
donne une idée de l'importance de la
conséquence que ça implique sur grosso
modo les productions qu'on a là avec des
objectifs de rendement qui sont assez
conséquents parce que on est vraiment
sur des structures très spécialisée qui
réponde à des marchés aussi très
spécialisés qui ont leurs exigences
qualité qui a des exigences quantité
calibre et c'est donc on est vraiment
sur des productions très très
professionnaliser en terme de parts en
termes d'exigences et de et d'adaptation
aussi du de la production et du mode de
production au marché qui vient derrière
quoi avec donc beaucoup on va dire
beaucoup de d'impact sur la filière sur
sur les de la filière sur les modes de
production et donc en commençant à
mettre les pieds dans les vergers bas
l'idée c'est d'aller voir un peu
en gros c'est quoi les problèmes vont
devoir faire de l'agroécologie du sol
vivant si on veut intéresser un peu les
producteurs et les gens qui sont autour
on va aller comprendre les problèmes
pour essayer de les résoudre
donc en bonne à grenoble on regarde un
peu quel est l'état de la surface du sol
on pour se faire une idée de quel est
l'état sous la surface du sol et donc du
coup on voit ce qu'on peut voir parfois
ce genre de choses donc pas mal diderot
mort fille de l'eau qui reste dans les
enterrant de l'érosion potentiellement
là où on n'a pas de pas suffisamment
d'enherbement parce que pas d'irrigation
mais donc on peut parfois se retrouver
quand même devant des situations assez
assez étonnante assez impressionnante et
malgré tout ça c'est pas tellement les
mots de l'arboriculture fruitière
quand on est producteur ou canton et
techniciens les vraiment de
l'arboriculture fruitière ils sont bas
ça c'est le sujet qui intéresse tout le
monde
quand on fait du fruit c'est toutes les
petites bêtes volantes ou pas les
champignons les bactéries et virus qui
nous embêtent est donc très vite on
comprend que c'est ce sujet là qu'il va
falloir régler
si on n'est pas là ce dans un champ d'un
patati et dans la somme houdain
céréaliculteurs dans céréalier
producteur maïs dans les coteaux du gers
qui a son sol qui fini au fossé d'equipe
le lui on lui dit tu m'as un couvert
déjà on a un petit résultat on a un truc
qui donne envie d'avancer
on a là on nous dit ici couvrir les sols
faire du semis direct à un intérêt on va
comprendre là si on commence à dire ben
là juste pousser ton air pour faire plus
de matière organique avant d'avoir un
effet sur la quantité d'attac du puceron
cendré ou d'autres ou d'autres ravageurs
il se passe un petit peu de temps et
donc du coup c'est pas forcément la
bonne tactique pour embarquer du monde
donc on a commencé à se poser un peu des
questions sur et donc quelques autres
petits mots aussi de l'arboriculture on
en a entendu parler cette année à la
marge le climat également mais vraiment
les gros gros sujet c'est ça et les
réponses généralement qui sont
développés bas en réponse à ces
problèmes
c'est problématique là quelque part
c'est un peu les mêmes que dans les
autres productions mais on est sur une
logique
on va on va traiter on va avoir des
déçus des solutions de confusion
sexuelle de deux démissions de
phéromones d'hormones pour pour avoir un
ordre une intervention bio biologique et
de dissuasion par rapport à un majeur et
puis aussi beaucoup j'ai mis la photo de
la tondeuse c'est pas juste pour dire on
tond l'herbe c'est quelque part on fait
le vide
c'est vraiment une stratégie de joux
verger on ne réfléchit pas comme ça mais
si j'ai de l'essai on éditions çà si
j'ai de larmes qui montent j'ai la
punaise qui veut monter sur l'arbre
si j'ai l'air qui monte ça va héberger
talent ravageur donc généralement on a
assez peur en fait de tous les nids à
merdouille et tous les nids à bébête
donc on fait du ont fait du propre et on
a finalement des baux green de golf dans
les enterrant entre entre les rangées
d'arbres
pommier kiwi et autres donc voilà ce qui
est développé ça fonctionne d'une
certaine manière mais un peu partout on
en voit les limites population est assez
peu comme un commun un espace de culture
dont on pourrait aussi améliorer la
fertilité et le rôle réel sur le
fonctionnement de l'agglo écosystèmes
quoi donc il ya des grosses grosses
questions aussi à se poser entre mon
herbe et mais ravageur et puis aussi est
ce que c'est vraiment que de l'herbe
qu'il faut faire pousser là où est-ce
qu'on pourrait réfléchir à d'autres
finalement d'autres cultures dans le
verger à d'autres cultures qu'on va pas
récolté nous mais que d'autres du trafic
dans la parcelle qui est assez
conséquent ça peut aller très profond
est parfois bon quand même
même si là avant on va dire que d'un
point de vue grosso modo structure s'est
pas c'est pas c'est pas mauvais bon on a
quand même quelques limites qui se place
en surface à force de tombe forcément en
fait on s'amuse à faire du surpâturage
mais son avantage du pâturage c'est à
dire qu'il ya pas une vache qui qu'ils
mangent et qui est kishi derrière ballon
sur pato ont sur pâture en tondant
beaucoup donc bah force de ton de
l'herbe
elle ne fait plus de racines elle ne
pousse pas non plus elle ne restitue pas
de matière organique et on se retrouve
parfois aussi quand même avec des
structures de surface et un peu de
placements
ça arrive parfois mais finalement la
structure du sol en tant que telle
dépendance que j'ai pu voir et pas
forcément une calamité on trouve bien
bien pire dans les champs de patates du
santerre quoi et avec des mêmes des
enracinements relativement profonde en
est à 2 m 2 mètres 50 pour du pommier
donc comme je n'ai pas de structure
fondamentalement problématique
pas de grosse barrière physique au
développement de la biologie et la vie
du sol
on avait parfois des gros cas diderot
morphy quand même avec des grosses lan
bleus enfin ça arrive dans quelques
parcelles mais si isolé mais malgré ça
un gros manque quand même de profiter
dans le sol on voit assez peu
d'activités biologique pas trop de
galeries vers de terre de l'herbe qui
s'enracine qu'en surface des racines de
l'enherbement qui vont pas assez loin un
gros manque de verticalité donc de
capacité de drainage du sol est aussi un
gros gros impact de ski et irrigation
parce qu'on a tendance à avoir peur que
l'arbre et patiemment à boire surtout
les grosses chaleurs de l'été sauf cette
année mais donc on arrose on arrose en
arrosé quand on fait une fausse en plein
été au pied d'un goûteurs en
goutte-à-goutte mais en fait ça sur un
essai de la boue l'eau ne coule dessus
et on peut commencer à se poser des
questions sur ce que l'arbre en fait il
est bien là dedans quoi est-ce que les
racines elles vont pomper ce qu'il faut
et ce qu'elles ne sont pas un pensionnat
sfic ci est ce que les champignons se
développe
est-ce que les mycorhizes arrive à
survivre là dedans et arrive à les
monter l'arbre ou pas est-ce que mamie à
des mycorhizes tout court donc il ya des
vraiment des grosses grosses questions à
se poser sur la gestion de l'irrigation
et ça c'est quelque chose sur lequel on
peut agir assez rapidement et en
continuant à creuser un peu le sujet
mais on commence à s'intéresser aux
questions d'équilibré nero du sol qui
ont quand même une certaine importance
que ce soit sur la structure du sol et
surtout l'alimentation de la plante donc
la qualité de la photosynthèse la
production protéines la production des
sucs la kpc est ce qu'on le retrouve
dans les plantes et donc il ya un
travail qui est un gros travail à faire
qui est sûre les analystes foliaire et
de sève et dont on va parler juste après
avec lydie il commence qui commence ce
travail-là donc quelles solutions à ces
sujets qu'on a ses problématiques arbaud
moi je vois un peu on va dire de des
actions court terme des actions à long
terme mais qu'il faut pour autant des
marins en même temps puisqu'on a dit que
pour intéresser un arboriculteur et même
nous pour avancer pour avoir des
résultats il faut tout de suite
travaillé ces questions d'alimentation
de la plante par les corrections
minérales et des évolutions et
stratégies de fertilisation de nutrition
bien comprendre les besoins quand est-ce
qu'il ya besoin de tel ou tel nutriments
la gestion de l'irrigation aussi ce sera
intéressante dans certains cas de
réduire un peu de se rendre compte que
peut-être que l'arbre il n'y aurait pas
plus mal
et peut-être qu'en fait aussi la
quantité de flotte qu'on lui donne
c'est nous qui nous stresse on essaie
aussi un arbre qui a une très très
mauvaise efficience de l'utilisation de
l'eau parce que mal alimentés il en a
certainement beaucoup moins besoin que
ça et peut-être que ça lui ferait aussi
du bien qu'on conduit non un peu moins
les racines
donc il ya tout un travail on va dire
court terme et avec des leviers d'action
facile facile qui peuvent être mis en
oeuvre avec les outils qu'on a et qui
changent pas forcément trop les
habitudes de pratique en tout cas mais
aussi d'autres grosses actions avec une
réflexion long terme une réflexion de
dire tout ce qui est là à gauche dans un
casque jaune c'est bien mais ça reste de
l'intervention comme on a l'habitude de
faire et c'est pas ça qui va nous faire
gagner en résilience c'est pas ça qui va
nous faire gagner en autonomie mentation
de l'arbre en santé en capacité du sol à
l'alimenter et il faut tout de suite
réfléchir comment est ce que j'entends
si fige améliorent la fertilité de
monsols pour que sur le long terme
ah je salissent un peu tout mais
problématique et que j'ai vraiment une
pas quelque chose de plus constant de de
plus doux pour pour la plante quoi donc
tout de suite réfléchir nourrir le sol
couvrir le sol et se et les deux dès
maintenant quoi et donc ça ça passe par
des changements les pratiques de gestion
de l'enherbement réussir à laisser plus
poussés à produire de la biomasse in
situ parce qu'on peut en importer du
fumier du compost mais bon quand il faut
et pendre dans tout dérangé qui font
trois mètres cinquante de large avec un
épandeur en marche comme ça long comme
je ne sais pas quoi on y passe un peu de
temps et un peu d'argent
et puis il faut trouver la ressource
surtout c'est le gros gros problème pour
autant on a une prairie en intégrant
alors pourquoi est-ce qu'on pourrait pas
l'exploiter un peu mieux avec tous les
avantages que ça apporterait il ya des
questions de gestion de l'enherbement
soulevant aussi qu'ils sont à traiter d
implantation de couverts végétaux aussi
pour on va le voir juste après mais
diversifier un peu plus là la flore
réussir à avoir des productions sur des
petites périodes de beaucoup plus de
biomasse dans les enterrant parce qu'on
est dans certains cas un peu limité
enfin la leyre mêmes n'arrivent même
plus à se développer du fait des
quantités de plus aux métriques on a
certaines périodes de la quantité de
passage avec les atomiseurs quelques
autres petits exemples avant c'était en
pommes là c'est juste pour montrer qui
se fait
des choses ailleurs elle vous le verrez
ensuite aussi pour des questions de
gestion de l'eau de stockage de l'eau
dans le système un gros travail aussi
sur une stratégie d'implantation des
vergers parce que c'est là on a le plus
l'opportunité finalement de faire des
trucs en mode xxl parce qu'il n'ya pas
des arbres qui nous dérange pour
implanter découvert à les faire se
succéder faire des gros apport de
matière organique et surtout ne pas
défoncer les seuls au moment de la
plantation c'est là où on crée tous les
problèmes en fait quand on plante ce
qu'on fait ça quand on a le temps et
quand c'est plus ou moins la bonne
période c'est-à-dire en hiver mais aussi
quand il pleut et donc du coup on se
retrouve avec en fait on plante des
arbres dans un champ à verdun enfin pas
verdun aujourd'hui mais verdun il ya
quelques temps
donc il ya les gros sujets sol et je le
disais rapidement début un gros sujet
qu'est 6 quand même au dessus du sol
qu'on va pas s'occuper que de ça là
dessous je lisais la stratégie c'est de
faire du vide est ce que c'est la bonne
il ya un gros gros gros travail à faire
aussi sur le rôle de la bio diversité
fonctionnelle auxiliaires utile on
l'appelle comme on veut dans le verger
est pas que autour on a tendance à dire
on va sauver la biodiversité on va faire
des îlots de sauvegarde de biodiversité
autour des chants loin des champs ou
même parce que les chances n'est pas
bien non on en a besoin à l'intérieur
est justement la biodiversité on va là
produire dans les vergers
juste à titre d'exemple sur le petit
graphique de droite si l'histoire
d'avoir quelques données et que sa face
à face au sérieux quelques chiffres
dès qu'on est dans des dents des dans
des paysages assez peu diversifiée
simple ben voilà on situe en termes de
nombre d'espèces d'insectes et de nombre
d'individus dans les eaux au sein des
espèces quoi collecter et plus on
augmente en complexité en diversité du
paysage est bas plus on se trouve avec
une quantité d'espèces différentes quoi
et là aussi intéressant c'est que on se
dit souvent je vais essayer de pas
traité je vais pas faire du mal
je pars mais pratique de d'intervention
sur les plantes
je vais essayer de jeu on fait du ont
fait du mal à la biodiversité bah
finalement on se rend compte qu'elles
que soient les pratiques ski un fin ce
qui est un plus gros impact sur cette
biodiversité fonctionnel c'est pas les
pratiques en tant que tel quoi on va
vite se rendre compte que c'est ce qu'il
ya à manger et c'est l'habitat et que si
on a plus de bio diversité fonctionnelle
dans les champs dans les vergers c'est
qu'il ya plus rien à bouffer quoi
comment réfléchir cette approche bio
diversité fonctionnelle
il ya trois petites choses à retenir
qu'on apprend avec des entomologues j'ai
mis son nom ici mais johanna villeneuve
chassait qui travaille énormément avec
des arboriculteurs entre autres
justement développer les pratiques
efficaces
vis-à-vis des des auxiliaires on apprend
vite trois choses c'est que la plupart
des auxiliaires donc déjà ils ont un
cycle de vie ils sont pas auxiliaire à
tout leur cycle de vie
ils sont souvent aussi fière quand ils
sont unis l'arb parce qu'ils mangent les
bêtes mais quand ils sont adultes ils
sont pollinisateurs ils se nourrissent
du nectar déjà là ça fait comprendre un
truc c'est que si je veux avoir les
auxiliaires qui m'aident il faut que je
leur donne à manger et c'est tout bête
il faut que je leur donne les fêtes des
fleurs pour art du nectar pour beaucoup
il se déplace dans un rayon de cent
mètres s'est passé pas beaucoup alors en
plus quand il ya une lettre pour me
entre deux ça va un peu plus un peu
moins loin donc fausse pour ça que
j'espère de la biodiversité autour des
vergers c'est pas forcément le plus
efficace et le plus rentable et ils ont
besoin de ravageurs pour exister
c'est bête mais il faut le rappeler quoi
c'est que ils mangent les ravageurs donc
si on n'a pas un petit peu le ravageur
on n'aura jamais les auxiliaires ils ont
besoin aussi de droit de substitution le
reste de l'année quand le ravageur est
pas là mais donc ça faut comprendre par
sa queue on va pas forcément avoir
cherché cherché à avoir une efficacité à
100% du style mais larves de coccinelles
vont manger 100 % des pucerons
c'est pas le but le but c'est qu'ils en
mangent suffisamment pour que la
population derrière de ravageurs elle
décline et qu'elle n'arrive pas à
continuer à se développer et surtout si
j'ai pas un peu de mai puis seront
j'aurais pas de mes coccinelles et après
il ya des stratégies de est ce que je
peux faire venir d'autres pucerons qui
m'embête pas avec d'autres plantes pour
que les coccinelles se développe donc le
puissant du premier débarque quoi
j'accélère pour vie de passer la parole
dont il ya un gros travail
d'intensification de cette biodiversité
dit il à faire en diversifiant la flore
qui est présente dans les vergers parce
que si je ne fais que de tondre j'ai
deux trois puis son lit qui se battent
en duel qui essaient de décompacter le
sol mais c'est tout ça fleurit jamais
donc ressemer mettre en place ou des
plantes pérennes qui se ressèment ou des
plantes annuelles pour tout un tas de
raisons on l'a eue structuration du sol
matières organiques nourrir au sol mais
aussi ce gros gros gros gros
l'intensification de la diversité utile
diversifier les modes de gestion aussi
on a tendance à dire là c'est l'heure de
tondre on n'a rien d'autre à faire il
faut que j'occupe le stagiaire il va me
tombent tout le verger comme ça c'est
clean partout plus rien à manger partout
alors que le but c'est de justement
créer un intérêt sur deux ordres
fleurs d'autres pas est allé aussi si on
fait des semis bas dans le verger ne pas
avoir partout des semis de la même date
pour est allé la floraison est allé là
l'apparition de l'habitat et de la
ressource alimentaire quoi et puis
travaille aussi sur des infrastructures
plus pérennes comme les aime on
travaille entre autres avec un
groupement de producteurs d'anjou qui
s'appelle pam évasion ou là il ya même
un travail commence à arracher des
lignes de pommiers pour mettre des à la
place et du coup créé un bien meilleur
maillage aussi divisé les parcelles et
créer un maillage est connecté toutes
ces infrastructures aux sources de
biodiversité extérieur la parcelle ou
autour faut préserver aussi les mares
faut laisser quelques zones un peu plus
sauvage on va laisser pousser tous
développé dans les endroits où ça nous
gêne pas et on va vite se rendre compte
que tous ces petits ni abb tu es sénia
maire de dettes etc ni amer dont on
parlait au début
quoi donc faut beaucoup plus sucrés et
d'irrégularités dans nos parcelles
c'est vrai dans tous les systèmes de
culture en arboriculture c'est encore
plus une urgence parce que tout ce qui
nous embête c'est bête qu'ils veulent et
qui se développe sur les arbres je vous
remercie c'était un peu l'intro des
grands sujets de larbaud j'ai passé la
parole au praticien qui sont je pense un
peu plus concret et qu'ils ont
[Applaudissements]
ils vont nous apporter maintenant les
les vraies réponses en tout cas les
vrais résultats terrain il y dit tu
démarres normalement le micro marche
micro marche à 8 ans est entendu et
c'est là pour passer on va mettre ça va
juste comme ça c'est vous m'entendez
bonjour à tous
l'idylle à marie en fait je suis
agricultrice à temps partiel et à temps
partiel également je représente un
groupe qui s'appelle la noix de demain
alors si ça va bien marcher
groupe 2 entre 25 et 30 nuls six cultes
heures les nuits sculpteur c'est ce
qu'ils produisent les noix les noix
c'est bon pour la santé à saintes et
alexandre tu n'as pas citer les noix
pour le petit déjeuner le map est en
gros on a monté un groupe qui s'appelle
la note de main on a essayé de faire
effet levier donc de prendre cette somme
est d'aller chercher des fonds pour
faire un truc un petit peu plus
conséquent et on a créé un géo pays
groupes opérationnels pour
l'expérimentation et l'innovation où on
a essayé de
en gros c'est pas on a essayé on est
arrivé à partir de notre budget à
trouver un budget de 650 mille euros sur
quatre ans pour essayer de nous aider à
développer notre nos expérimentations
donc dans ce projet on est toujours un
partenariat donc nous comité du noyer on
vous le voyez en angola à gauche on est
porteur de projet et en étant entouré de
scientifiques dont notamment des
chercheurs sur l'université de paul
sabatier de toulouse de la station
expérimentale de crise pour l'expert et
de la chambre d'agriculture du lot pour
la formation la communication
alors je vous ai cités je vous ai mis à
l'écran la d envoi les principaux
chercheurs qui nous qui nous entoure
donc je le docteur éric campagne qui
hantent homologue bruno bourrier qui est
spécialiste nutrition olivier husson qui
nous a beaucoup aidés sur le red box je
le remercie parce qu'en plus il est là
patricia jarjat qui est spécialisé
champignons et pablo nunez qui est le
chercheur chilien qui nous a aidé à
développer dalle buffet a développé oui
la lutte contre la bactérie ce dunoyer
par un virus bactériophages je vais y
revenir
donc ça ce sont nos partenaires
financiers et en gros nos thèmes de
travail il y en a trois trois principaux
le premier c'est améliorer les systèmes
de production
le deuxième s'est trouvé une butte une
lutte biologique contre la bactériose et
le dernier trouvait à une hutte
biologique contre la mouche du goût ça
c'est en gros le le cortège d'action
qu'on a dans notre g au pays
alors je vais d'abord parler d'eux mais
très rapidement de la lutte biologique
contre la bactériose donc grâce à ce
chercheur chilienne pablo nunez qui est
laboratoire agro advance en a fait en a
fait dans nos vergers des des
prélèvements et on a identifié 16
bactériophages qui existe naturellement
dans les vergers donc ces doses
inoculant pour essayer de faire un deux
ou trois ans en gros de lutter en
anticipation contre la bactérie du noyer
mais aussi contre les
les maladies fongiques puisque en fait
les battent les champignons pathogènes
sont toujours présents il sait qu'il
s'exprime il ne s'exprime pas mais sont
toujours présents donc on essaie en fait
de deux d'envoyer dans nos vergers des
inoculant pour au cas où il s'exprime
limiter leurs actions la deuxième le
deuxième thème c'était la lutte de la
leyre la chair la recherche d'une lutte
biologique contre la mouche du brou je
passe très vite on a un chercheur
d'hommes qui s'appelle eric campagne qui
travaille dessus
on a testé les mastodontes ou non
pathogènes ont attesté des champignons
un nouveau pathogène ça marche mais
c'est tout petit comme un fait mais ça
marche
après notre gré du sol ça vous auriez
peut-être deviné ce jeu demande pas
grand chose en gros l'arbre il doit
s'adapter à des conditions de sol qui
varie sans arrêt en france on a beaucoup
plus de variations que dans certains
pays notamment au chili
voilà au niveau asphyxie au niveau
oxygénation du sol chaleur etc
on a beaucoup plus de variations donc
l'arbre en gros il fait une énorme jobs
pour s'adapter à ces conditions mais il
fait un tel job il s'adapte tellement
bien que quand on prend des mesures et
pourtant je vous peux vous dire c'est
fastidieux mais pour arriver à avoir eu
une différence au niveau de la houle
c'est très compliqué donc moi trouver un
indicateur sur le ph redox qui peut me
permettre de dire mais voilà la grâce à
cette mesure là tu as vraiment un
problème je ne suis pas arrivé je suis
pas arrivé parce que l'arbre est trop
fort pour moi quoi pour savoir l'arbre
il s'adapte énormément une donc pour
l'instant j'en suis au stade où le ph
reddox c'est super intéressant
j'y crois beaucoup mais allah mais à
l'heure actuelle en tant que productrice
pour l'utiliser dans mes verger il me
manque encore des billes voilà je j'en
suis à cette conclusion là après qu'une
perdants on a un énorme de travail de
suivi de vergers donc en gros on compte
on compte les fruits de la floraison à
la fructification face jusqu'à la
récolte et on compte du coup notre
potentiel on compte les chutes
donc là c'est juste avant
c'était une chute sur des fleurs là vous
avez des chutes sur des fruits qui sont
presque nous et où nous et est en fait
c'est super intéressant parce qu'en fait
depuis le début moi je fais arrivé en
2016 dans la production de noix on me
disait le mal principal de la bactériose
tu vas voir on perd jusqu'à 80% des
doigts alors certes c'est vrai de temps
en temps ok sauf que moi je n'ai jamais
vu ce que j'ai vu par contre là c'est
cette année mais je les ai vus à en 2019
je les ai pas vus en 2018 est gelée vu
aussi en 2017 et je les ai vus en 2020
et je le revois en 2021
donc en gros je vois là vous avez 100%
c'est mon potentiel de départ vous avez
là c'est mimer et vous avez à me gêne
donc à peine un mois après 49% des
droits qui reste donc je vois en gros
deux chutes physio qui dépasse les 50%
donc en gros ça m'a quand même
interrogés parce que ce qu'on vous a
fait voir au début la recherche des ducs
biologique etc
on cherche on cherche à trouver des des
problèmes un symptôme bon très bien on
va continuer c'est super important
mais moi ça ça m'interroge encore plus
quoi parce que là c'est pas des fruits
malades qui tombe en tout cas sur le
papier intéressant donc on a on a testé
des algues les acides aminés et puis
après petit à petit on est allé sur des
équivalents de produits qu'on peut
fabriquer nous mêmes donc on est allé
sur les extraits fermenté de plantes les
décoctions de plantes les tizen
macération huileuse d'agde
bon là c'est plutôt en tant que
préventif pour les pour les insectes et
même fongicides ou sur mes gars greene
qui est un cas une aide à la alors au
coup de chaleur fin à la haine a aidé à
la photosynthèse en cas de coup de
chaleur
on a testé tout ça alors ça veut pas
dire qu'on a fini absolument pas ça veut
pas dire que je vais vous dire ça ça
marche ça sert à recharger match j'en
suis sûr et c'est absolument pas par
contre je vois là on a quand même
quelques certitudes sur sur ce qui peut
fonctionner sur je voulais me en rouge
c'est que les biosimilaires
ils sont conditionnés à un état de
nutritionnellement qui livrait
gros si vous avez à l'heure actuelle un
rhume
pardon c'est pas bon ça comme exemple ça
c'est pas bon vous éliminer si vous êtes
à l'heure actuelle car on sait si vous
êtes carencée en faire d'accord et puis
qu'on vous dit vous dit vous allez
prendre plein de vitamine c tu vas voir
ça va t'aider ça va trop taper mais
quand bien même vous preniez une tonne
de vitamine c ça va jamais corriger
votre 40 sans faire les armes c'est
pareil
si vous avez une carence quelconque qui
lui qui lui empêche de faire de la
photosynthèse correctement ou la procès
aux synthèses correctement vous pourrez
faire ce que vous voulez lui balancer
les algues que vous voulez même à 15 ou
18 ou 20 euros le litre ça change pas ça
n'y fera rien donc vos bio stimulant ils
seront intéressants si vous êtes dans un
état nutritionnel d' équilibre ça c'est
hyper important en gros ça c'est ce que
j'ai fait je suis arrivé à comprendre
en tout cas au niveau de la noix mais je
pense qu'au niveau du végétal en général
c'est pareil parce que c'est un être
vivant là ça fonctionne comme nous donc
alors là je vous ai juste mis une petite
photo parce que je sais que mes
collègues vont en parler après je vais
pas développer évidemment au delà des
bio simulant on travaille la nourriture
de notre petite bestiole dessous là donc
on travaille les couverts végétaux alors
vous avez de la féverole à gauche vous
avez de l'avoine à droite on fait des
pesées on essaie de se dire mais voilà
grâce au logiciel merci c'est fabuleux
on sait comment ça va restituer
ça c'est sur le papier
après en pratique on se rend compte
qu'un qu'il faut faire attention parce
que pour les conventionnels c'est facile
pour des bio c'est plus compliqué quand
vous avez un corps vous avez un couvert
que vous le détruisent et le temps des
cerises et pas trop tard ou alors il
faut arriver à détruire pour que ça
restitue sa restitue pas de suite en
tout cas moi je vous assure que les
analyses de selles moment que ça
restitue pas de suite il faut faire faut
faire attention le couvert c'est pas
c'est pas facile c'est voilà il ya
beaucoup de choses à comprendre il faut
qu'on arrive à comprendre comment ça
remonte dans la plante
moi j'y suis pas encore
je sais que ça a un effet spectaculaire
sur le fonctionnement des sols sur la
porosité sur plein de choses mais sur la
nutrition et sur l'équilibré avec la
plante c'est pas on n'y est pas encore
malgré découvert qui fonctionne super
bien avec des restitutions théorique de
50 à 150 unités d'azoté mais on continue
et on y croit énormément alors sur la
nutrition
en gros parce que en gros tout ça tout
ça c'est notre cheminement on est parti
de lutter contre les symptômes
finalement on applique des bio
stimulante parce qu'on essaie d'aider
puis quand on voit que les bio simulant
c'est lié à la nutrition mais on revient
à l'essentiel
jb vol a finalement le gros de notre
travail c'est certainement la nutrition
de la plante et poursuivre sa là en 2018
on a commencé avec les analyses de
feuilles
donc on a fait à peu près 200 l'analyse
de feuilles une analyse de feuilles
c'est super intéressant quand vous en
faites une dans la saison c'est parfait
parce qu'en gros ça revient
si je fais un parallèle assez un peu
glauque mais si vous êtes un humain vous
brûlez et puis vous voyez ce qui reste
en gros vous faites une analyse de
cendres donc une analyse de feuilles
c'est le résultat de trois semaines de
pouce d'une feuille où vous voyez ce qui
ce qui reste en éléments minéraux super
intéressante ça vous donne le résultat
en cours de saison de la pousse de la
pousse de la saison si on veut aller un
petit peu plus loin on est passé en 2019
donc on a deux en 2019 tout début 2020
on était vraiment la faune et 2021 en
est encore à former sur les analyses de
sève
donc là on une analyse de sève si on
fait encore le parallèle c'est moins
glock
c'est une analyse de sang n'ont qu'une
analyse de seb on l'a fait avant 9
heures du matin à jeunes parce que les
arbres il faut pas qu'ils aient mangé en
cours en gros le soleil est pas là donc
avant 9h même 9h30 du matin vous êtes
tranquille et on fait des amis de c'est
bon pour elle et permettent d'établir
notre norme parce que là je vais vous
faire voir juste après mais novak rope
c'est super intéressant il ya une norme
qui existe une norme noyer qui est en
fait une référence de moyenne mondiale
mais quand on
quand on veut vraiment de travailler
travailler juste faut savoir que la sève
du noyer comme tous les arbres qu'elle
soit début débourrement ou où on va dire
milieu tic ou fin de cycle c'est pas du
tout la même
or moi la référence qu'on me donne au
niveau du haut niveau du labo c'est la
même donc ça ne me satisfait pas je peux
pas me satisfaire de ça parce que c'est
il m'a vu moyenne mondiale et qui en
plus n'est pas n'est pas décliner
suivant les stades
donc notre job depuis deux ans c'est
d'arriver à établir en fait ce que vous
avez sur la droite de la droite de
l'écran à établir nos propres références
mais par sa part par stade végétatif
en gros on essaie de se dire tel stade g
tel besoin d'un tel élément
et on va un peu plus loin c'est qu'on
voit pas élément par élément ce qui va
ce qui va pas et on voit pas que les
carences
on voit aussi les équilibres entre
éléments ce qu'on s'est rendu compte
qu'au niveau en paix car en tout cas
pour nous notre culture on n'avait pas
de problème pas de gros problèmes parce
que tous les arbres fonctionner
exactement pareil avait à peu près les
mêmes proportions dmpk dans l'arbre mais
au niveau notamment de l'élément calcium
éléments
potassium il y avait des grosses
disparités de fonctionnement donc on est
en train de travailler sur l' équilibre
cassure ca et sur les équilibres cassure
c'est un plus c'est moche et donc sur
cet équilibre là dans les arbres qui lui
a une grosse grosse influence sur la
fortification sur plein plein de choses
donc au delà de ça sur sept éléments
calcium et bien on est allé sur des
essais sur l'application de calcium mais
on voit racinaire cinq minutes c'est ça
pas de souci j'ai bientôt fini alexandre
petit nom là c'est bon j'ai pris donc
éléments calcium
après ce qui est hyper important c'est
tout les oligo-éléments tous les
oligo-éléments parce qu'il faut savoir
qu'on a des situations de carence dans
pratiquement tous les vergers que ce
soit bio conventionnels parce que je
voulais pas dit au début mais moi j'ai
des bio j'ai des conventionnels j'ai
tous horizons j'ai tout pratique ils
sont tous à des stades différents mais
ils vont des arbres un peu plus
résistant parce qu'ils vont produire des
lipides bon le problème c'est bien ça
c'est la théorie mois en pratique j'en
suis au pays 1
voilà ce qu'on vous dit que c'est facile
oui on progresse on équilibre donc c'est
bactériophages qu'ils existent oui
encore faut-il les chercher en france il
ya enfin il ya personne qui travaille
les bactériophages au niveau du monde
végétal
enfin nous sur le on a deux fins de la
bactériose de l'abricotier son nom
plusieurs souches de pseudomonas
décliner avec des souches plus agressif
que d'autres et en fait
aujourd'hui on n'a aucune lutte possible
à part essayer de maintenir le végétal
soussou capsule quelque part donc
limiter les plaies de taille etc
enfin limiter les ouvertures mais si tu
veux tu as rien de alors on te dit fait
un cuivre en sortie d'hiver sauf que tu
fais un cuivre et puis la bactérie elles
se multiplient fois de toutes les six
heures donc au bout de 24 heures tu vas
retrouver ton même nombre de bactéries
avec les plus agressifs qu'ils sont
revenus d'abord et les souches qui
peuvent occuper l'espace de façon plus
apaisée plus apaisé on va dire celle là
tu les déclinant fêtes de fins pas de
lutte efficace moi je penserai je suis
même certaines qui a des voitures
eiffage qui existe je cherche mais mais
qui existe naturellement après qu'ils
sont qui sont développées par des firmes
autres sages par contre je suis certaine
que non voilà après nous on se heurte en
sorte à un gros frein parce que bon là
on le porte à bout de bras et c'est une
association de producteurs car il faut
savoir le groupe france il va être
réglementaire et marketing parce que là
on va avoir la souvent on va on va on va
y arriver
on va arriver on aura la solution après
c'est comment cette solution on peut
arriver à intéresser quelqu'un qui va
dépenser des millions pour que ce soit
homologué et du coup en gros bas sur le
marché de l'abricotier tu vas être
soumis aux mêmes problèmes que nous
parce que c'est une représente pas
beaucoup d'hectares en les viticulteurs
iso il aura un peu plus de chance que
nous parce que là il ya un marché qui
les intéressent donc france et les viti
comme ça nous on passera derrière en
fait c'est ça une autre question voir
ici en fait c'est par rapport aux
espèces invasives parce que si on prend
une espèce d'amérique du sud
est-ce que ça risque pas de devenir une
espèce invasive et quelles sont les
réglementations par rapport à ça en fait
alors les espèces invasives c'est quand
on parle d'auxiliaires exemple la
coccinelle
c'est une espèce invasive parce qu'elle
est ravageur de plusieurs insectes
nous on cherche un parasitoïdes c'est à
dire
insectes qui ne peut exister que s'il se
développe au détriment d'un autre
insecte
en gros le quand on parle du tourime sur
le cynips du châtaignier le taurus
ils viennent pondre dans le cynips
cependant la larve du cynips et donc le
tourime us mange le cynips pour se
développer et il ne peut se répliquer
que si le ravageur est présent donc si
vous importez un parasitoïdes vous ne
portez pas une fête est une espèce
invasive c'est pas notre but c'est de
prendre une solution qui est spécifique
et qui effectivement n'a pas ce biais là
une autre question par ici c'est pour
compléter dans la lutte contre la mouche
du brou
vous avez donc cette idée d'importer un
insecte je sais plus le nom mais est-ce
qu'il ya le prédateur qui se nourrit de
cet insecte déjà présents c'était la
mainmise et je la même question mais je
bougeais pas dans votre réponse vous
savez pas tout en fait
est-ce que vous avez identifié un
prédateur de cet insecte on en a pas
besoin
c'est ce que je vous expliquais parce
que cet insecte qu'on aimerait importés
il ne peut se développer que si notre
mouche du goût est présente il ne peut
se développer que dans le corps de la
mouche du groupe donc il ne peut pas
avoir de risque d'invasion com com vous
entendiez quoi si c'était la crainte si
c'est ce que j'ai si j'ai bien compris
la question
ouais une dernière question le devant
bonjour j'ai été assez impressionné par
les chiffres que vous avez annoncé une
perte de 49 % de rendement nous dès les
premiers mois
c'est perdre des fleurs mais oui
potentiellement c'est plus que ça même
parce que c'est des pertes de fleurs
donc au niveau ramenant c'est d'accord
et du coup je me demandais si
concrètement vous aviez trouvé des
explications sur l'apparition de ces
symptômes n'a seulement sur certaines
années et si dans les 30 %
d'augmentation de rendement que vous
avez constaté avec les processus que
vous avez mis en place est ce que vous
corrélés aussi avec peut-être plus de
persistance de fleurs au départ de alors
pour la deuxième partie
non j'y suis pas encore pour la première
carte est partie de la question
les explications malheureusement il ya
des explications climatique clairement
des questions de température à certaines
périodes de la certaines périodes de la
floraison
il ya des explications sur les mises en
réserve des arbres là j'en ai pas parlé
parce que je peux pas vous parler de
tout mais on travaille beaucoup sur la
mise en réserve des arbres parce qu'en
gros nous notre noyer comme d'autres
espèces fruitières
qu'en est il des bourgs il n'a que sa
réserve pour nourrir les pour les
nourrir les noix qui sont sur l'arbre
donc l'idée c'est d'avoir le maximum de
sucre disponible pour le pour les jeunes
fleurs pour qu'elle puisse tenir coi
donc il ya il ya un lien avec ça à
l'heure actuelle aux états-unis ils ont
des modèles qui qui prédisent les
rendements en fonction de la mise en
réserve de l'arbre quoi qu'il en soit
ils en sont là nous on n'y est pas nous
on arrive à comprendre percevoir que la
mise en réserve c'est important ce qui
est déjà pas mal et on y arrivera on
arrivera à établir ce tissu lienz et
c'est primordial est et en gros la mise
en réserve à les lier à tout ce que je
vous avais mis à vendre photosynthèse
hyper enfin
développer protée aux synthèses optimale
et tout ça ça fait que l'arbre il met en
réserve pour les pour la protection
future le point de larbaud c'est que
pour voir un résultat il faut deux ans
il faut l'induction florale de l'année
d'avant et puis le cycle le cycle en
cours donc c'est là où c'est dur de
répondre à votre question mais on est au
début là il me faut à peu près 20 ans de
plus et je pourrais prendre rendez-vous
opim 27e édition pour les résultats
annoncés demain ben merci lydie on était
dans la noix du périgord du côté de
bergerac on va et puis on attaquer tout
de suite par les gros sujets quand même
pas rien on va descendre un peu plus au
sud
du côté de périgueux et puis même encore
plus au sud parce que comme était à
périgueux maintenant s'installe dans le
lot et garonne
tu vas nous parler des couverts végétaux
des impacts sur la biodiversité et y sur
les ravageurs sur le sol aussi également
avec quelques expériences kate a pu
mettre en oeuvre est de présenter et
attaquer bon là leur atos et marchait
bien soit
donc j'étais pendant huit ans chef de
culture sur un verger en dordogne et
depuis cette année je suis installé sur
la ferme familiale indiqué ron donc
c'est une ferme on est trois associés
avec mon père et mon oncle
c'est une forme assez diversifié on est
spécialisée en arbre en arboriculture de
55 hectares de vergers en pommes noix
preuve un pruneau kiwi et myrtille voilà
qui sont des diversifications récente
enfin en cours je vais vous parler donc
découvert jette végétaux pas ce que
c'est sernhac ce que j'ai travaillé
depuis 2010 est avec une petite
interruption parce que j'ai eu un
accident de tracteur qui m'a un peu
ralenti pendant un an et demi voilà
qu'est ce que je voulais dire j'étais
rentré dans les couverts enfin j'ai
commencé à travailler la solution des
couverts végétaux parce que j'ai
commencé sur la culture de la pomme
parce que c'est une culture qui est
particulièrement exposés à beaucoup de
ravageurs voilà et dans une
problématique de réduction de réduction
des phyto de notre impact sur
l'environnement et sur le on a aussi une
grosse problématique et la suppression
des molécules une par une et qui fait
qu'on arrive à des impasses techniques
de production voilà donc c'est pour ça
que j'étais motivé à travailler déjà ce
premier sujet et puis ça m'a aussi
montrent un intérêt sur les structures
de sol donc à essayer d'améliorer la
productivité et les voir quel impact
pour y avoir sur la fertilisation sur la
gestion de l'irrigation donc découvert
pourquoi faire donc le com jeudi le
premier axe de travail c'était sûr
c'était sur la réduction des traitements
donc moi j'ai travaillé sur sur un
ravageur principal qui est le plus
concentré du pommier qui est notre bête
noire depuis quelques années depuis la
suppression des néo nique
en gros donc ça fait 4 ans et
c'est une pression qui monte d'année en
année de plus en plus fort voilà donc
l'astral la stratégie que j'ai développé
l'a été je me suis inspiré de formation
que j'ai fait avec johanna villeneuve
qui nous vous avez sensibilisé sur le
fait que pour augmenter la présence
d'auxiliaires dans les parcelles il
fallait qu'on puisse les nourrir tout au
long de l'année notamment avec du avec
des fleurs ce que j'avais pas intégrer
jusque là donc le but le but du jeu ça
va être d'avoir des fleurs le plus
longtemps possible dans la saison et le
plus tôt si possible pour essayer
d'avoir des auxiliaires qui arrive de
bonheur dans le dans le verger
voilà ça c'est je vais présenter après
les résultats derrière donc ensuite il
ya les structures de sol sur le verger
j'avais en dordogne j'avais des sols qui
était très bas temps et peu profond et
donc là les couverts ils ont vraiment un
intérêt hyper intéressant et hyper
visible très rapidement bla sur une
partie du verger des sols qui sont en
val de garonne qui sont des sols
particulièrement battant aussi et il ya
vraiment un gros levier à utiliser avec
les couverts végétaux pour pour
améliorer la structuration du sol son
aération et la vie la vie biologique de
manière générale et on a un vrai impact
sur mon avis sur les rendements et les
et la qualité et la qualité des fruits
voilà ensuite impact sur la nutrition
pour moi pour l'instant il est il est
nul même j'ai tendance à augmenter ma ma
nutrition parce que le couvert végétal
va consommer une partie des ressources
et donc du coup je j'ai augmenté de 20 à
30% mais mes fertilisation en comptant
que les cinq premières années en fait ce
qui est restitué par le couvert il y est
il pas vraiment utilisable par la plante
est il plutôt immobilisé et il faut un
certain nombre d'années avant que ce
soit utile voilà en termes d'irrigation
sais je travaillais aussi ce sujet parce
que j'ai des capteurs dans toutes mes
parcelles soit attention aux métriques
soit capacitif et l'idée des couverts
végétaux c'était des limites et de
limiter l'évaporation en faisant des
paillages et et d'augmenter la rfid sol
pour pouvoir avoir des capacités de
stockage de mise à disposition des
arbres supérieur pour l'instant je n'ai
pas encore assez de recul pour pour dire
si on a pu faire une économie ou pas
voilà et le dernier axe de travail
c'était le désherbage mon idée mon idée
que je travaille toujours c'était
d'essayer de faire des paillages soul
soul haut-rhin et d'essayer de deux au
moins réduire les interventions
désherbage si ce n'est les supprimer
avec demon's souls et sous les arbres
voilà donc j'ai mis j'ai mis un mélange
donc je travaille toujours avec des
mélanges que je compose moi-même en
fonction des objectifs que je veux avoir
et
aidé par celles dans lesquelles jacques
plante j'ai mis une liste de deux
plantes que
que j'ai testé que je trouve
intéressante est long j'aimais pas
toutes forcément ensemble mais c'est
nice qui vient comme ça
le mélilot mélilot jaune c'est pour cela
ces légumineuses et je voulais y voient
un intérêt pour essayer de limiter le
fasses ta tion de campagnols parce que
en développant les couverts on développe
aussi les populations campagnols et donc
ça c'est un problématique on a dans nos
vergers voilà ensuite les moutardes gelé
j'aime beaucoup les utiliser en verger
parce que c'est des floraisons qui
peuvent être très précoce et donc c'est
une plante qui peut être intéressante
pour avoir des fleurs dès le mois de
janvier février il n'y a pas beaucoup de
plantes qui sont capables de fleurir à
cette époque là voilà très facile à
semer le seigle forestier c'est j'ai
choisi cette graminée parce qu'elle est
à se multiplient enfin contrôler sa
multiplication et sa destruction
facilement et je fais pas mal de
biomasse voilà ensuite la phase tellier
je les choisis parce qu'elle est est
très intéressante par rapport à la
quantité de nectar qu'elle produit donc
pour les pour les auxiliaires c'était
c'était un choix évident le radis c'est
même même chose que la moutarde c'est
des fleurs très précoce voilà je vais
pas détailler les autres donc j'ai
développé trois stratégies de deux
couverts on va dire donc le premier
s'est découvert avant plantation donc la
g 8 et 9 hectares de plantations qui se
prépare cet hiver et donc je vais
implanter mais couvert la fin du mois
d'août avec les structures de palissage
déjà monté et donc on va l'idée c'est de
planter le verger dans le au milieu du
couvert pour déjà avoir déjà avoir une
première vague de deux couverts celui-là
ce couvert il a une butte un but surtout
de structuration du sol et de protection
du sol vis-à-vis du lessivage vis-à-vis
de la battance voilà donc j'ai choisi un
mélange moutarde féveroles mélilot
seigle sarrazin
sachant que le seigle et le mélilot il
va être implanté su uniquement au milieu
du rhin et les autres plantes je vais
les implanter aussi sur la ligne de
plantation sas que la moutarde la
féverole et le sarrasin ça sera facile à
détruire pour planter ensuite c'est le
smic que j'ai le plus utilisé je
l'appelle le couvert fusée parce que il
en fait il y avait qu un smi en fait
plusieurs plusieurs objectifs et je vais
vous présenter derrière comme enjeu
comment ça marche
et ensuite j'ai testé des semis direct
donc c'est à dire c'est la troisième
truc c'est dans des vergers adultes et
c'est là c'est là l'étape la plus dure
la plus dure à franchir
autant les deux premières solutions
c'est des choses qu'on peut généraliser
assez facilement dans les vergers avant
plantation c'est hyper facile l'année
plantations on a très peu de passage
dans le verger donc on a pas de
contraintes liées au passage dans le
verger l'accès à la lumière des arbres
mais dès que des cours devient adulte
les problématiques deviennent beaucoup
plus forte
voilà donc là c'est c'est un couvert
donc c'est un un couvert
donc j'ai testé la première année donc
on voit surtout donc là c'est la
première étage de la fusée donc c'est
les moutards désormais seulement un mois
entre le semis est là et la floraison à
monter donc là on a une grosse mais on a
une grosse grosse présence de fleurs
voilà donc l'objectif était atteint en
termes de en termes de nutrition des des
auxiliaires et mon but
aussi cette première année c'est de
produire un maximum de biomasse voilà
donc là le l'objectif était atteint en
termes de interne de contrôle du puceron
cendré
globalement c'est quand même on va dire
satisfaisant parce qu'on a une réduction
effective des traitements le problème
c'est qu'on a quelque chose qui est qui
est assez aléatoire suivant les
parcelles sur les zones il faut être à
cette fois être aussi à ces croyants
parce que des fois il commence à y avoir
des dégâts à un bout de parcelle est ce
que je traite est ce que je traite pas
il faut pas faux pas avoir trop peur or
les premières années c'est moins
dangereux parce qu'il n'y a pas d'enjeu
de récolte donc on peut jouer plus
facilement mais en 2018 donc sur un
verger sur un verger adultes suis passé
de 2,4 et man à un de traitement suivant
les parcelles
voilà donc j'ai quand même une réduction
de plus de 50% des phyto donc c'est
c'est quand même une réussite
voilà et la deuxième année d essais
c'était en 2019 encore une année de
forte pression de mer ça ne fait que
monter j'ai eu et j'ai eu un un cas de
conscience un peu sur le j'ai eu la
populations de pucerons qui a explosé
qui était plus maîtrisable qui était
plus maîtrisée par le par les
auxiliaires et là on ad on a des frères
dans le verger on a beaucoup d'abeilles
et
il faudrait faire une intervention
chimique est donc là qu'est ce qu'on
fait on risque de tuer les abeilles
si on fait rien on perd la récolte là on
a un peu un cas qui se pose et qui va se
poser encore plus à partir de l'année
prochaine ce qui a un arrêté qui est en
train d'être qui va être publié
prochainement qui s'appelle arrêté
abeilles qui va nous interdire de de
faire toute intervention avec des
produits qui sont pas homologués
abeilles ça concernera tous les produits
désherbants fongicides insecticides
quand il ya des fleurs dans le verger
donc ça veut dire que si on fait des
flux à pousser des fleurs toute l'année
ça veut dire qu'on a plus loin de
traiter concrètement dans notre verger
alors qu'est-ce qu'on fait ça veut dire
qu'on va on va attendre tous les deux
jours pour qu'il ait pas de fleurs comme
les lois de traiter enfin je sais pas si
ça va à l'encontre de notre travail
on verra bien ce qui se passera et bien
le dernier le dernier problème qu'elle
je me suis rencontré c'était magnifique
large et adultes problématique de
passages fréquents donc le travail du
sol c'est un problème et le semis direct
c'est aussi un problème parce que on a
des terrains qui sont irréguliers et
donc il faut trouver des semoirs adapté
adapté à nos vergers
donc là on voit de plus près le couvert
avec sa première production donc là
c'est surtout des moutardes on voit un
peu le sorgho dessous qui est en train
de monter on voit qu'à des abeilles qui
pousse siffle butine un peu partout donc
là après ces deux raisons 1 j'ai broyé
et j'ai ensuite le soir hugo qui a pris
le cas pris le relais donc là c'est le
même couvert c'est la parcelle à un mois
après le la première photo donc on voit
que le sorgho qui est montée à plus d'un
mètre cinquante de haut donc on a une
grosse production de biomasse est ce que
je voulais voilà donc là on est à 2 et
deuxième étage de la fusée pour le même
celui là ensuite on est en hiver donc le
le sorgho le sorgho a gelé a disparu et
là on a une graminée c'est le sorgho le
sorgho a gelé a disparu et là on a tu
vends que j'ai décidé vieux que le semis
direct marchait pas très bien de
simplifier donc j'ai semé simplement des
féveroles avec un épandeur à engrais
invitons soûles et sous les arbres
l'idée c'était de d'exploiter en fait
que la zone désherber l'hiver parce
qu'en fait je mange ça on s'en fou qui
est la concurrence et la concurrence sur
la nutrition en hiver le pommier lui il
bouge pas voilà donc j'ai semé
j'ai semé en septembre à la volée donc
pendant la récolte bat féveroles j'ai
simplement passer un petit coup de
rouleau dessus pour l'appuyer sur le sol
et puis poussé ce qui a poussé et donc
en fait j'ai quand même un beau couvert
qui s'est développé sous les sous les
arbres
donc là il est on est assez avancé dans
la saison je pense qu'on est en mai au
moment de la photo
je n'ai pas détruit parce que j'avais
j'avais une forte alternance j'avais
très peu de pommes donc j'ai décidé de
me laisser pousser mais l'idée ce serait
de le détruire au moment du débourrement
du pommier entre le débourrement et le
début de floraison est de créer un
paillage donc non seulement de commencer
à développer la population d'auxiliaires
et de et d'avoir des pucerons un peu sur
la féverole long qui va nous permettre
d'avoir un stock de d'auxiliaires
suffisant mais aussi de créer un
paillage moment sa destruction avec un
simple roulage ou alors
info charge avec avec un satellite pour
essayer de faire un paillage sous
l'arbre qui va nous permettre de ne pas
désherber ou peu désherber derrière
voilà donc d'avoir plus d'un pur intérêt
avec avec ceux couverts là je voulais
finir donc sur sûr pour moi l'intérêt du
couvert qui qu'ils développent le plus
pour moi actuellement c'est de protéger
les sols parce que j'ai des sols battant
donc la moindre la branche moindre repli
dessus c'est un problème
donc là on est sur le coup vers fusée
que j'avais fait la première année et là
c'est une photo que j'ai fait donc un an
après quasiment donc au moment où il
l'envoie les feuilles de riz gras et
j'ai été assez impressionné de voir la
couverture du sol
voilà j'ai un peu nettoyer pour qu'on
puisse voir la photo mais j'ai mis des
gmi un engrais un organe eaux minérales
on voit des petits bouchons un peu noir
foncer à droite à gauche et en fait il y
avait pendant quinze jours il s'est fait
bouffer par je pense ça ressemble à du
mycélium je sais pas si c'était ce que
c'était comme c'était vraiment un
champignon ou si c'était les racines
durée g et tout s'est couvert de blanc
sur le sol et il était bien bien protégé
il y avait une structure qui était bien
grumeleuse donc l'objectif de protection
du sol
et d'amélioration de la vie il était
atteint voilà voilà ce que j'avais à
dire sur mes essais
[Applaudissements]
merci beaucoup comme hervé tu sais nous
dire ce que c'était sur les bouchons
d'organes au minéral comme ça non bon il
y en aura faire l'analyse est ce qu'il
ya des questions pour pour comme avant
qu'on passe à prochaine présentation
alors bonjour moi j'ai plusieurs
questions et plusieurs actions dans
votre présentation
d'abord faire un milliard d'euros
culture déjà bravo par rapport à votre
objectif de couverture est réelle je
terreur réactivation désole parce que
comme vous prouver ça a bien marché
par contre ses vis-à-vis justement de la
mise en place du con nous vous le disiez
par rapport au matériel de semis direct
c est juste évoqué le fait que ces défis
d'en avoir mais concrètement comment
vous avez procédé etc
et puis notre question c'est vis-à-vis
du gel vous parliez de peut-être faucher
votre couvert sur des arbres est ce que
techniquement c'est pas antinomiques
faucher haut niveau au moment de la
floraison mettre des situations de
difficultés des sols complètement fermée
bloqués et les couverts serait pas
serait même pas encore assez rapides
donc là j'ai fait un gros gros apport de
paille pour remettre un peu l'âme à la
machine en route et après retravailler
les couverts oui moi j'avais une
question sur le matériel qui est utilisé
pour gérer les féveroles sur le rang
brûlé après après le semis ou bien pour
le pour les détruire après c'est quel
matériel que vous utilisez ob pour les
roues léger j'avais un rouleau à
céréales donc j'ai pas j'ai passé ça
j'ai pris ce que j'avais sous la main
non pas intercepte le plus près possible
des arbres mais ce qu'il ya entre
j'ai pas pu le dire rien pu faire après
j'ai on a une partie du verger qui est
qui convertit en bio et on a une petite
une petite bineuse qui permet de
travailler la bande la bande désherber
en fait donc l'idée c'est de travailler
juste gratouille un peu la terre pour
essayer d'enterrer les graines à cet
endroit là jeu derrière le semis voilà
et en terme de destruction
j'ai pas encore le j'ai pas encore le
matériel idéal peut-être que un
satellite avec un satellite déportés ça
serait peut-être la bonne bonne solution
simplement pour les fauchés et les poser
en place le merci comme ya encore plein
de choses qui restent à inventer à
tester et on va accueillir l'an passé de
l'autre côté du massif central à peu
près on va prendre un peu de hauteur en
d'altitude et dans la hauteur je sais
pas ça trop de dire donc on accueille
clément clément turki arboriculteur dans
les parodies ci ou ça donc on accueille
clément léman turki arboriculteur dans
les barreaux d'ici vous savez donc déjà
j'ai une petite pensée parce que moi je
suis en vacances à marciac mais j'ai ma
famille mon équipe qui bosse et qui sont
en train d'emballer des abricots ce que
je suis en pleine saison actuellement et
donc j'ai été sollicité pour venir vous
parler d'implantation de vergers sous
couverts végétaux pour la simple et
bonne raison que
moi dans l'arrivée dans cette thématique
en me disant bas comme tout le monde
en fait c'est beaucoup plus facile de
travailler sur le hand - de plantation
et n + 3 est arrivé après sur les berges
en production c'est plus compliqué et
quand un de mes grands parents qui
étaient en polyculture élevage avec
beaucoup de retours organique et puis
tout ça c'est un petit peu amenuisé voir
perdu sur la génération de mes parents
qui s'est beaucoup spécialisée dans le
dans le végétal et qu'ils arrêtent et
l'élevage
et tout ça dans un contexte hydrique
extrêmement tendue puisque on en a
aujourd'hui chez nous qui n'irrite pas
du tout leurs vergers le de ronnie ça
n'existe pas donc on a des on a des
réserves qui sont faibles donc quand on
fait pousser découvert avec des réserves
d'eau qui sont faibles et il faut quand
même vraiment bien réfléchir donc pour
parler vraiment plus de l'implantation
de vergers moi j'ai pas de recette toute
faite j'ai pour habitude de dire que je
suis un peu un poussin dans ses méthodes
et mais par contre j'ai déjà fait un
certain nombre de un certain nombre de
conneries que
je feins je vais vous déclinez pour vous
éviter de les faire si si vous les avez
pas déjà fait
donc fin il ya trois phases essentielles
et qui sont chrono je feins j'ai envie
de vous dire prenez votre mini pelles à
les creuser dans votre verger à les
creuser dans la forêt prenez un
pénétromètre aller dans la prairie du
voisin allez dans votre verre j'ai fait
la bande désherber la bande enherbée en
tout cas faut essayer de se créer un
bagage technique pour adapter le travail
de sol parce que si on n'a pas les
équilibres physique avant plantation
on va forcément se cartonné sur
l'implantation du verger et quand je dis
attention aux croyances c'est à dire que
un couvert végétal ne va pas vous casser
une semaine de labour si vous avez des
grosses zones de compaction les uns
couverts ne va pas vous régler le
problème en un an ça ça n'existe pas il
va falloir détruire ces zones de
compaction avec de la ferraille est
implanté découvertes qui vont vous
maintenir le travail et qui vont
l'approfondir mais si on laisse un
couvert détruire une semelle de 40 cm
j'espère que vous avez dix ans de
rotation devant vous et pas deux ans
parce que ça va mettre un petit peu de
temps donc c'est pour ça que je dis
attention aux croyances les couverts ont
une vraie efficacité mais il faut les
implanter dans un sol où ça se passe
déjà bien physiquement parce que déjà
sinon vous allez tout simplement même
pas réussir vos couverts je vous parle
de ça parce que voilà ça c'est le carton
physique que j'ai pris en me disant les
couverts c'est super génial ça des
compacts tout ça crée une structure de
rêve et on a me disant les couverts
c'est super génial ça des compacts tout
ça crée mon verger 60 arbres qui sont
complètement
ils sont divisés par deux voire par
trois du reste du verger donc
mais fiat au charme des découverts et
c'est après je vous cache pas qu'on est
dans un nez dans un contexte particulier
puisque beaucoup d'argile et espacé qui
bloque la totalité enfin pas la totalité
des échanges mais une partie des
échanges donc le premier levier qu'on va
essayer de mettre en place c'est de
baisser cette quantité de calcium
présente sur la cec pour arriver à
maximise tibio est sûre donc sur le
volet biologique
on a travaillé avec sélestat lab cet
hiver qui nous a fait des petites
analyse est en fait c'est quand même
assez important de savoir où est-ce
qu'on se situe sur les matières
organiques et adapté en nature de
matières organiques derrière parce qu'en
fait la matière organique c'est quand
même un gros chine
donc ça voilà c'est l'état aujourd'hui
dans lequel on est donc ensuite comme
envers végétaux et ben on met du sucre
on met des légumineuses et on met de la
zot donc nous c'est le sait le boulot
qu'on mène c'est faire des couverts
végétaux le plus possible avec des
légumineuses histoire de mettre du
carburant dans la machine
donc les couverts végétaux quand est ce
qu'on les place alors
bon bah en rotation on fait un peu ce
qu'on veut et on essaye d'en faire le
plus possible et après sur les berges et
bas
nous sur des débourrement assez précoce
donc en tout cas trois mois il pleut
beaucoup au printemps mais il fait froid
donc les couverts lève pas au moment où
les coûts vers l'est vif et sec et donc
après fin c'est fini quoi donc il ya une
partie un peu aléatoire est par contre
une règle qui aujourd'hui je pense je
peu à peu près l'assuré c'est qu'il faut
semer le plus tôt possible les couverts
végétaux de mai sous les premières
gouttes vraiment au plus tôt que vous
pouvez faire
donc ça c'était un petit peu mes
méthodes voilà on prend une densité en
plein on met une espèce en face on met
le pourcentage des espèces qu'on veut ça
nous donne une densité en mélange on
prend la densité en mélange ont fait +
10 % et globalement on est à peu près
sûr d'assurer le coup ça c'est donc le
mélange précédent qu'on a fait en
rotation ça c'était der se mirent
semi-naturels années de gel donc l'année
dernière 100 % et cette année à peu près
entre 40 et enfin entre 50 et 60% du gel
donc à partir de là bas il faut avoir
des idées il faut
être un petit peu imaginatif et puis
oser oser y aller et essayer en tout cas
donc j'ai fait du tcs mais alors le tcs
basse et très chronophage et puis c'est
très salissant parce que dès qu'on
regrette du sol on remet des graines à
la lumière et les c'est reparti pour un
tour
le semis direct toute façon j'en ai pas
donc la question à les régler et reste
le semis à la volée que j'ai essayé sur
du smi
divers et qui marche plutôt pas mal et
en fait toute façon toutes ces méthodes
de semis elles sont régulés par quoi
elles sont régulés par la gestion des
résidus que vous avez de votre couvert
précédent c'est à dire que ça vous
pouvais pas passer dans ce avec un
semoir à sabots dans 25 cm de résidus de
courir donc voilà c'est la gestion des
résidus qui va ou qui va faire
l'adaptation de la méthode de semis donc
ça je les piquets dans le lubéron c'est
pas chez moi c'est chez fred donc en
tout cas ça c'est des montages de ce
mois restait donc à gauche c'est chez
fred
et qui est intéressant c'est qu'en fait
on se rend compte que
ben on peut faire des jolies couvert
avec du matos qui ne coûtent pas jusqu'à
30000 euros justement et voilà avec une
petite distrib des landes dessus qui
coûte 1000 euros et puis et puis un
petit griffon un rouleau concombre y
colle un peu maison on peut faire on
peut faire des choses assez chouette et
à droite c'est un collègue de chez fred
dans le numéro aussi fabien dauphin on a
vu des découvertes chez lui dans
l'intervention d'alex vous voilà sur un
semoir un petit peu plus élaboré et
fabien m'a dit que son coût sont ce mois
lui avait coûté six mille euros et 150
heures de travail
donc c'est c'est du montage c'est du
montage maison mais c'est fin c'est du
beau montage donc ensuite ça c'est des
essais de semis en tc c'était du sorgho
donc à gauche tcs
comme je vous le disais le problème du
tcs c'est que c'est chronophage et que
ben on fait levée des plantes qu'on veut
pas le sorgho n'a aucune capacité de
concurrence donc s'il ya des mauves ont
fait pas de sorgho ont fait des mauvais
bonds lemos a fait des fleurs ça fait de
la biomasse c'est pas pire est à droite
ça c'est des essais de semis à la volée
que j'ai fait donc à la volée c'est pas
vraiment à la volée mais en tout cas je
suis passé avec mons moir gaspard d'eau
sabots ce mois a serial je suis passé
dans mes résidus de sorgho donc j'avais
un sorgho qui en septembre mesurer
jusqu'à un mètre quarante à peu près et
donc veste féveroles seigle triticale je
broie mai
et résidus et mais pas eu de sorgho qui
avait dessus et je prends 30 mm derrière
et en fait il s'avère que c'est le rang
qu'il y ait vraiment le plus joli de la
parcelle parce que chez nous on n'a pas
de maintien d'humidité on a des justes
des fortes des forces d'alternance
non quand tcs vous allez créer un lit de
semence favorable par contre qui va
avoir une hygrométrie à peu près comme
ça donc vous allez mettre du temps à la
levée parce que vous maintenez pas
d'humidité en fait est là où on a
donc là le semis le semis à la volée on
a un maintien de l'humidité et ça fait
accélérer en fait la levée ça fait
accélérer le rythme du couvert sur la
face d'automne
ça c'est encore d'autres méthodes ça
c'est dur semi naturels en rotation donc
là j'ai laissé mon couvert mûrir jusqu
au bout
en fait en rotation peut se permettre de
jouer un petit peu un jean rivière et
donc j'ai laissé grainé
mûrir mon couvert que j'ai broyé
début début juillet avant les abricots
et dont le stock de graines et
complètement fait nommer là j'ai envie
de dire en bio peut-être vous amusez pas
à faire ça parce que ça va peut-être
vous poser des problèmes par la suite
parce que je pense qu'on a dû revenir
sur l'année suivante mais je vais encore
avoir dur ce me sur l'année comme la
vaysse je pense que ça va ça va pas mal
c'est à l'est et donc on laisse mûrir le
couvert et puis à l'automne avant la
première pluie un petit coup de disques
un coup de rouleau et et ça marche ça
marche plutôt bien et le
l'image du broyage qu'on avait vu
précédemment c'était leur semi naturels
voilà tout ça pour dire que vous avez un
ensemble de méthodes
et avec un peu d'imagination ça peut
marcher il y a une chose qui est assez
importante c'est que quand on se met à
faire ces méthodes là il faut changer
d'emploi du temps sur l'exploitation
donc le moment où vous aviez l'habitude
de planter et avant vous vous tailler à
ce moment là eh bien il va falloir
changer les deux il va falloir parce que
quand vous voulez implanter un couvert
avant plantation et ben il faut que
votre parcelle soit prête fin août
il faut que vous ayez piqueté votre
champ il faut que vous soyez votre
couvert donc il faut tout soit déjà prêt
donc il faut pas hésiter en fait à
inverser les tâches parce que les
emplois d'une les méthodes changent donc
l'emploi du temps changent tout
simplement
et dernière chose on a une petite page
facebook là où il ya quelques
arboriculteurs qui traîne avec des
bonnes idées
et si vous voulez nous rejoindre mettre
vos bonnes idées vous êtes les bienvenus
et ça s'appelle arboriculture de
conservation et voilà donc on essaye
d'échanger sur sur ce qu'on fait et
toutes ces nouvelles idées et merci de
mercis pour l'écoutent
[Rires]
merci beaucoup clément merci pour toutes
les erreurs bêtise est tout à fait sur
la ferme
j'avance je pense que jean ramènerait
des erreurs mais et aux questions il y
en a t'il aller tout d'abord merci pour
le coup de gueule sur la qualité de
brico c'était cool j'ai eu l'impression
d'être tout seul je pense d'abord écho
ça la qualité du jeu produit
et sinon c'est par rapport à ta vision
on n'en passe pas sur les abricots en
tout cas et vis-à-vis des solutions que
d'essayer d'apporter à la toute fin mais
c'était pas très fair sur est ce que tu
vois des nuances entre une solution
quand on en a bien sûr raisonnée ou est
ce que au final pour avoir des pistes
comme une corde par rapport à la gestion
découvert alors mfa déjà moi j'aime
enfin enfin tout cas j'aime pas diviser
les deux parce que j'ai de faim en fait
dans les abricotiers j'ai des méthodes
que je considère plus vertueuses que
dans mes champs que géant pas mon ab
enfin bon bref
mais bah après en fait notamment sur
leurs semis naturels le problème c'est
que tu gères pas du tout la quantité de
graines que tu rentres et tu gères pas
non plus tes graines dans l'est dans
l'espace parce que au moment où tu va
implanter ton berger tu vas avoir une
grande plantation que tu vas devoir
gérer différemment d'un intérêt donc si
tu as
dur semi naturels sur ton rang de
plantation ça va potentiellement te
poser des problèmes quand même et en
fait moi j'ai souvent tendance à dire
que sur les jeunes verger ou en tout cas
dans nos contextes hydrique assez tendue
il faut avoir une gestion géographique
racinaire quoi c'est à dire qu'en
première année on peut semer un couvert
de trois mètres en un terreau en sachant
qu'on est planté en 5,5 sur le cycle
hivernale parce qu'on sait qu'on a de
l'eau par contre sur le cycle estival
tu vas pouvoir semer un sorgho mais va
peut-être pas falloir le sommet en trois
mètres parce que de toute manière ton
sorgho finira sous ton goûteurs ça c'est
une certitude à la fin du cycle
la question c'est combien il met de
temps à y aller quoi et si tu arrives à
préserver deux semaines trois semaines
un mois où ton sorgho n'est pas encore
au pied de ton arbre lui chatouillant
les racines
bon ben ça peut être ça peut être pas
mal pour la croissance de ton arbre en
premières feuilles quoi et après
pourquoi je dis en ab ça pose un
problème c'est parce qu'on le sait tous
parce que le désherbage en a b c est
quand même vachement moins facile
qu'avec un glyphe ou quoi une autre
question par ici
c'est un peu la même question par
rapport à la disponibilité des
nutriments là j'ai compris tout à
l'heure que c'était bien quand il y
avait du être plus parce qu' il pouvait
partir et laisser la place à d'autres je
crois là c'est pas bien parce qu'il ya
trop de calcium comme un peu partout et
si j'ai bien compris on rage du souffle
pour enlever le calcium
en fait les ce que vous pouvez préciser
comment ça se passe tout ça en fait les
en fait le soufre le soufre sous ça
alors je ne sais pas s'il ya des experts
dans un salle mais peut-être parce que
peut-être que je raconte ici de t d un
peu ouais on recommence il est en tout
cas le soufre natif
ça permet de nourrir les chevaux
bactéries etc les sulfures bactéries en
fait qui vont venir
complexée le calcium présent sur la coc
est en fait la fin thomas m'expliquer
que la piste et même
que les sulfates bactéries peuvent peu
importe que ce soit du calcium ou s'il
ya trop d éléments en excès sur la sauce
est bon il trouve que c'est toujours du
calcium mais elles elles ont la capacité
donc de complexer le calcium en ca et ce
aux quatre donc par quel process ça faut
s'adresser aux experts parce que je suis
pas capable de le ressortir et mais en
tout cas cessé sulfourt bactéries qui
vont complexé le calcium et qui vont le
réduire sous forme de sous forme de
gypse a en fait le gip le gypse il est
alors je sache je ne sais pas s'il
repasse sur le complexe après pour être
échangé juste ne crois pas non c'est un
objectif pour faire simple dont calcium
il a vraiment attaché électroniquement
au complexe a réduit au mic la cec
l'objectif d'apporter du soufre ont fait
sous forme natif parce que ça coûte
moins cher et finalement d'un meilleur
effet on pourrait le faire directement
sulfate met donc c'est justement le
sulfate orb ya effectivement une
activité biologique vaste va choper le
calcium sur la cec le décrocher partir
avec
et surtout ça le met sous forme d'une
jeep
enfin bref mai
donc peu solubles est disponible pour
les plantes quoi parce que ce qui est un
peu mesquin en plus c'est que le calcium
on assure la cec et en plus sur des sols
calcaires présente loi toujours ta roche
mère qui va revenir alimenté en calcium
qu'on va pas se faire de on ne fait pas
la nature de ces sols tous cas les
sommes là et pas disponible pour la
plante quoi justement parce que enfin
ils et payet pas sous forme 10e
disponibles il ya besoin de le rendre
sous forme de cristaux quoi le calcium
il n'est pas il n'est pas capté à sous
forme soluble par les plantes en fête
donc en faisant ça rend disponible il
n'ya pas que ces solutions là c'est là
où donc ça quand il ya une grosse
correction à faire c'est intéressant
mais c'est là où il ya un gros travail à
faire avec les légumineuses qui ont cet
effet là aussi parfait d'acide urique
d'acidification et par aussi enfin pas
que les légumineuses mais d'avoir des
racines vivante insolent nourris qui
pousse les champignons et les
champignons ils font ce travail là aussi
quoi en fait champignons et les rangs
mais il transforme le calcium donc
salade de calcium qui est aussi
disponible pour les plantes qui est même
encore moins soluble donc encore mieux
pour les plantes et c'est tout l'intérêt
qu'il ya à pas avoir juste durée gras
contours un peu trop dans les enterrant
d'avoir des plantes qui poussent tout le
temps et qui ont des racines vivante qui
est qui qui font des exsudats de carbone
qui est qui alimente les mycorhizes et
les champignons quoi après enfin pour
compléter la réflexion de alex en fait
sur sur larbaud sur la génération de nos
parents nés on a transité sur des sols
très bactérien et on a perdu quasiment
enfin on a perdu la population fongiques
qu'on avait sur nos sols et qui font ce
boulot là en fait qu'ils peuvent avoir
un rôle sur le calcium sur la cec et en
fait ça c'est aoc au cias est parallèle
à la perte des effluents d'élevage donc
en fait on a perdu un certain nombre
d'enzymes qui déclenchait les dormance
de ces champignons là et
en basculant sur des engrais chimiques
on s'adresse à des bactéries et donc par
pertes organique en fait perte de
matière organique perdre d'effluents
perdre d'apport et ben on a basculé sur
des sols qui sont très bactérien donc
aujourd'hui on se retrouve à avoir trop
de calcium
parce qu'en fait ces phénomènes mia le
phénomène climatique mais nous sur
certaines variétés on a aussi le
phénomène de où on voit la qualité qui
se dégradent donc on voit la simulation
de calcium qui se dégrade en fait donc
c'est pour ça qu'aujourd'hui on en est
sûr sur du soufre natif et puis enfin
l'avenir c'est pas d'utiliser ça tous
les ans à l'avenir c'est de blinder le
système en matière organique de se ré
adressé aux champignons et de recréer ce
cycle là naturellement quoi mais bon
faut avoir un petit peu du un petit peu
de soufre avant et pas mal de couverts
sait on s'arrête là constaté de de
présence de champignons je pense que ça
répond peut-être la question de ce qu'il
faut laisser les couverts vieillir ou
pas moi je pense que si on les laisse
lénifier forcément on va favoriser
l'action des champignons et si on les
détruit trop tôt enfin en tout cas ce tu
mets le doigt sur un sujet où il ya
vraiment pas tout le monde qui est
d'accord non non mais c'est vrai
enfin bref du coup je vous laisse avec
les interrogations ya sylvain qui vient
de dire suis d'accord ou pas et comme
d'un très bon marketeux d'art amener des
abricots qui tourne dans la salle alors
je sais même pas si c'est prévu pour ça
mais ça mais oui mais très bien mais
alain a décrété que on allait manger des
abricots mais il n'a pas complètement
tort
allumer la lumière peut-être pour qu'on
voit la belle couleur des abricots des
baronnies est-ce qui est ce qu'ils ont
mangé assez de calcium cela ou pas c'est
ça disent qu'ils sont sucrés ce qu'ils
sont pas bon pas bon
vous donnerez la note à la sortie enfin
juste pour par rapport aux sources
juste pour que peut-être je passe juste
pour ton souffre élémentaire aussi dans
l'explication c'est que ton oxygène
il viendra tout seul en fait ils
viennent de l'eau du h2o et du coup tu
allais la libération de l'hydrogène et
dans des sols argilo-calcaires ça te la
city financé tout au milieu et en milieu
du coup ça libère aussi beaucoup de
minéraux d'autres minéraux et un coup ça
rame en fait tourne encore assez
intéressant quoi enfin c'est vrai en
fait non on a eu cette approche parce
qu'on a commencé à faire des pubs et
fall hier de calcium bon les pulvé faut
lire de calcium c3 pu lever tous les
trois-quatre jours en plein mois de mai
j'ai dit à mon père gilles a franchement
il va falloir trouver d'autres solutions
parce qu'on va pas y arriver quoi est
bon il ya quand même 12 hectares de
vergers a pulvérisé ça se fait pas et
donc c'est vrai qu'on a eu enfin
l'approché arrivée par le calcium et
puis en discutant de la stratégie
souffre élémentaire c'est vrai qu'on se
rend compte qu'en fait on on décline un
petit peu le le l'impact sur d'autres
d'autres éléments
et c'est ça qui est intéressant sachant
que nous le faire ça va pas le phosphore
ça pas non plus donc on verra on verra
la suite jeu j'espère ramener des
résultats un jour et puis voilà je passe
encore une question autorise abricots ça
fait poser des questions il dit avec
aurait dû ramener des noix ya pas une
question en fait il y en a trois d'un
coup donc déjà sur le pour rester sur le
soufre élémentaire c'est savoir quel
quel volume c'est sont apportées et si
c'est tout en une fois au moment de la
plantation comme un engrais de fond non
là c'est vraiment faim la politique
de gaia go jets de l'éco ça fait un peu
bizarre c'est vraiment de c'est comme le
compost quoi en fait l'apport massif il
est plus déséquilibrant que
enfin c'est pas naturel en fait de faire
un apport massif la nature fonctionne
pas comme ça elle fonctionne avec un
rythme est donc là on fonctionne avec 81
kg par an on s'est adapté à la quantité
de calcium sûr présents sur la cec et à
l'avenir ce serait même faire un an sur
deux un an sur trois à voir quel est le
maintien des équilibres à ce moment là
mais donc voilà l'idée c'est
en fait on cherche pas à descendre le ph
on cherche juste à complexer du calcium
le but c'est pas de de changer la nature
du sol on n'y arrivera pas de façon et
donc le l'objectif c'est ça et après
pour vous donner un ordre d'idée de
coups je crois que 80 kg ha si je
raconte pas de bêtises il me semble que
c'est 70 euros le passage où après voilà
70 euros pour les uns qui font un
certain chiffre d'affaires ha ça se
réfléchit
nous on a brick on est quand même sur
des forte valeur ajoutée donc voilà 70
euros pour nous c'est c'est pas grand
chose quoi ouais sans les pandas jouer
et en tout cas si vous avez des pentes
du soufre un jour
protégez vous parce que moi j'avais
jamais pendu de soufre et je me suis pas
protégés et ça brûle les yeux ça brûle
les branches
c'est pas très agréable je vous remercie
encore une question devant le micro sur
les perspectives qui avec les couverts
sur la gestion des
insectes comme le psylle ou le psylle en
particulier parce que c'est un vrai
problème sur l'abricot pour le pour
l'enrôlement chloro tic de l'abricotier
et sur l'effort fille qu elle aussi bas
alors déjà forficules quand on parlait
de place nette et de de faire du large
si je puis dire non mais de la glu
donc ça veut dire que
fin mai début juin il faut qu' il y ait
aucun brin d'herbe qui touche les arbres
quoi parce que les ya des ponts donc
nous la glu nous permet de faire zéro
résidus donc on trouve ça plutôt pas mal
mais par contre voilà il faut que la
gestion des couverts soit il faut que
tout soit mis à plat ce moment là quoi
parce que si on a des ponts et des ponts
il s'en crée quand les les branches
descendent et tout bas ça pose problème
donc
aujourd'hui là on en est à utiliser que
découvert divers et tout ça pose pas
problème
mais bon il ya une question qui se pose
avec cette gestion du fort recul sur la
gestion du psylle j'ai pas d'idée
la seule chose que je vois c'est de me
dire faut augmenter la circulation quoi
faut augmenter la population et la
circulation des insectes et après plus
largement sur la pollinisation
nous on avait bossé avec le groupement
sur la pollinisation par les hausses me
cornut et les os miroux ce qui qui ont
leur période de sortie vraiment même
temps que la floraison des abricotiers
et en fait la présence de couverts avant
floraison et après donc bah tout
simplement l'apport de nourriture
après on fait des petits nichoirs en
persan avec des mèches de 8 dans des
troncs d'arbres et là on quand il ya du
couvert dispo avec une forte et une
longue période de floraison
donc là j'avais du poids de la féverole
et de la vaysse c'est ça fait ça fait
très très loin ça fait presque trois
quatre mois de floraison en plein cycle
de l'eau semi rousset de l'os me cornut
on a une explosion des populations dans
les nichoirs mais vraiment c'est marqué
quoi c'est aux neuf quoi après voilà ça
pas encore assez de recul pas encore
assez fort mais aussi parce que je pense
qu'on est je pense qu'on est assez
ignorant en tout cas pour l'abricotier
dans ce domaine quoi va pas on n'a pas
d'idée de l'efficacité que ça pourrait
avoir
merci clément ce coup ci c'est le pote
alors on va faire une toute petite pause
pour vous puissiez aller jeter vos noyau
mais on va reprendre assez parce qu'il
nous reste trois intervenants encore
passionnant à faire passer et puis on
finira sur les coups de midi 45 13
heures
comme on dit
et juste pour
un téléphone qui samsung était troué aux
toilettes qui maintenant est au bar il
boit des coups en vous attendant c'est
quelqu'un qui veut aller le récupérer
l'écran chauffe les grands chauffe
en attendant que ça finisse de chauffer
on va appeler le du cool prochaine
intervenants donc on l'a fait les noix
les pommes les abricots on a goûté les
abricots on était dans les baronnies
donc au nord du mont ventoux maintenant
on va passer au sud du mont ventoux on
va tourner autour aussi sinon et on va
arriver dans le lubéron chez frédéric
frédéric qui fait de la cerise
enfin tu va nous présenter tout ça est
un autre fruit aussi alors il ya grand
débat mais de du raisin de table dans la
classification de la pax est dans le
fruit du conte lamy en art beau et puis
voilà parce que nous on respecte la
réglementation donc frédéric je te
laisse attaque et a attaqué un travail
sur les couverts végétaux
sûr aussi une conduite particulière du
raisin de table tu vas nous présenter
tout ça on doit finir à 12h30
en bon petit 12h30
avant avant de conclure donc on va
accélérer le rythme je te laisse je te
laisse attaquer on attendait là oui ok
donc frédérick pouzy je suis installé à
15,9 dans l'est du vaucluse
c'est quelque part entre avignon
manosque aix en provence luberon
installé en gaec avec
mon frère et mes parents je produis 3
voilà sur les sols c'est la colline chez
nous des soldes ça ressemble un petit
peu à ce que clément vous a montré tout
à l'heure c'est à dire des sols
largement saturé en calcium avec des ph
de l'ordre de 8,4
trois ateliers atelier atelier ovins
viande serait industrie et raisonnable
alors je sais que c'est un petit peu
hors sujet aujourd'hui c'est l'élevage
s'il ya quelques jours mais je vous
présente rapidement parce que c'est
important pour embaucher mois des des
brebis qui sont en hausse de 100%
autonome
sept à huit mois un extérieur là
actuellement elles sont
je vous parle elle pas sur la colline
qui est au deuxième plan là ça me donne
l'occasion de m'amuser à faire du semis
direct donc
je patrouille un petit peu avec ça bon
là j'étais super content quand j'ai fait
cette erreur je me suis dit je suis je
suis le roi du semis direct moi j'ai pas
récolté un bon voilà je suis un petit
peu vite certaines synergies mais que je
recherche pas forcément parce que les
brebis s'attaque à les corses des armes
c'est pas quelque chose qui est très
souhaitable alors pour faire pâturer les
les brebis dans les vergers ben je fais
un parc à l'extérieur
du coup le déjections se fondant
l'extérieur du verger et j'exporte toute
la fertilité
ça s'est passé pas très satisfaisant
deuxième atelier la cerise industrie
donc c'est la cerise cerise blanche un
char blanche destinée à faire des frais
confie dans la ville d'ath là où on a
on allait des deux usines de
transformation je fais aussi la cerise
noire pour pour andros et les fruits
c'est de la récolte mécanique là les
investissements matériels qui avait
cassé important donc la rentabilité de
l'atelier c'est la taille du verger une
machine comme ça pour amasser 20 à 30
hectares dans par saison donc comprenez
bien si on on a un atelier que de 4 ha
ben rentabilité elle est moindre l'autre
levier de rentabilité c'est la
production qu'on ramasse et 10 kg 100 kg
par arbre c'est exactement le même
travail
donc voilà les vergers maintenant set
par set assez volumineux un petit peu
comme clément l'a montré sur les abris
cause est quand même plus simple de
jouer sur des arbres qui sont encore
jeune donc des couverts végétaux là
c'est cette année il ya eu un broyage
fin mars
en anticipant un petit peu le gel mons a
servi à rien il a fait tellement froid
que cette parcelle là il a fait moins
ici avait il n'y avait rien et la sas a
repoussé la 2e 2e levée qui a eu la sas
et c'est courant mais découvert on l'a
dit le mieux s'il se met très tôt
donc là il ya encore les feuilles donc
ce d'être courant octobre
il ya déjà un joli couvert avec avec un
petit peu de moutarde dedans et les
couverts de féverole d'espoir
et avoine orge triticale pour les pour
les graminées
j'ai quelques problématiques c'est
qu'aujourd'hui je désherbe le rang c'est
pas satisfaisant parce que derrière en
fait j'ai tout ce que je veux pas qu'ils
poussent chienne d'enrichir en du canada
voilà ça c'est vraiment pas satisfaisant
donc j'ai travaillé à quelques années
avec les trèfles souterrain j'ai pris
une gamelle
et ça marche enfin voilà après de
l'autre côté c'est des parcelles où je
n'aurais pas implanter spontanément du
trèfle pour mes brebis donc très fne pas
adaptées à ce terrain là bon ça marche
pas j'ai une autre piste j'aimerais bien
essayer les airs ce qui est une
légumineuse un petit peu des alpes-de
haute-provence un petit peu rustique
je vais voir l'autre solution c'est
peut-être de ce mets là j'ai pas de
goutte-à-goutte puisque le goutte à
goutte et est enterré ces deux se met en
travers de manière ce que quand je
désherbe beaucoup je détruisent le leur
en soit couvert quand même par un parent
bailly choses qui pour pas laisser ce
cette zone nue donc les restitutions
découvert ça c'est en plein donc 30
tonnes en matière verte mais ça veut pas
dire grand chose est presque 6 tonnes de
matière sèche ces choses qu'on peut
faire des restitutions théorique assez
élevé sauf qu'aujourd'hui moi je vais
faire un peu comme mes prédécesseurs
j'ai pas forcément baisser la nutrition
bon je sais pas si je pourrai le faire
sans dommage ou pas tu vois si je me dis
si si à quelque chose enfin si c'est un
petit peu des reliquats c'est le couvert
suivant qui va le récupérer je devrais
avoir découvert de plus en plus beau en
théorie avoir ça je cite tonnes de
matière sèche ou presque c'est sur 100 %
de la surface
alors après en art beau je couvre à peu
près 80% a invité un petit peu moins
donc voilà je restitue entre trois et
demi et 4 et demi ça dépend des
contextes cette photo là bas je les
mises juste parce qu'elle est belle je
me suis amusé à faire des semis d'été
donc semis direct me bance avec un
disque dans un un couvert qui est vivant
mais c'est pas évident de
de faire lever quelque chose il ya le
tournesol qui s'en sort à peu près qui
lui il est pas trop gêné par la
concurrence mais c'est très très
difficile par chez nous de faire lever
découvert en été et hier tu arrives avec
lunettes de soleil un short avec clément
ça nous a fait un petit choc
il ya un petit moment qu'ils aient enfin
chez nous c'est très sec en général
l'été un autre aspect très important
pour moi découvert c'est que la féverole
et la vaysse attire le puceron assez tôt
dans la saison ce qui fait que ça peut
développer les colonies de coccinelles
vous voyez là j'ai pas fait un
photomontage c'est vraiment un tout et
larves de coccinelles à touche-touche la
sueur de la féverole ce qui fait que
quand le pucerons arrive sur le cerisier
mais il ya les larmes qui sont là et
enfin les coccinelles qui sont là pour
remettre un petit peu d'ordre dans tout
ça du coup sans traitement dont moi qui
a des feuilles qui à un moment donné ont
été impactés par le plus haut rang et
puis derrière sans aucun traitement ça
arrive à ça arrive à a poussé à
reprendre son cycle normal les feuilles
sont complètement sèche est indemne de
deux puits seront donc c'est un effet
très positif que je trouve des
découvertes les perspectives sur cet
atelier là c'est les analystes observent
que je commence doucement à patouiller
je remercie sébastien qui me donne un
petit coup de main et petits conseils
pour pour débuter dans là dedans on voit
que en gros npk
l'arbre un peu près nourri par contre
dans tous les oligo je suis à la ramasse
après je comprends pas tout le pourquoi
du comment mais il faut bien débuter
on verra comment ou si je peux aller
l'autre piste de réflexion c'est me dire
la matière organique là c'est peut-être
une des rares parcelles ou avec 18 % de
matières organiques je suis proche des
fameux 10 7% de ratio matières
organiques sur sur argile
mais la plupart du temps je suis je suis
beaucoup plus à la ramasse que ça avec
des taux de matière organique qui reste
entre 2,5 et 3 mais quand tu es jeune tu
adores gilles katz qui a 35 % non il
faudrait peut-être que je suis 1 6% donc
je suis un peu loin
j'aimerais bien lancé un petit peu dans
même en microparcelles mais voir ce qui
se passe si je commente assez fortement
ma matière organique l'autre pied
l'autre la dernière piste d'évolution là
c'est bien nourrir mon arbre alors bien
ouvrir mon arbre hausse et pas seulement
lui apporter de l'engrais au printemps
et débrouille toi c'est vraiment suivre
le cycle le cerisier ben il fait ses
bourgeons pendant le grossissement de la
cerise donc on est en mai juin déjà on a
le nombre de bourgeons qui va être
déterminé pour l'année prochaine
actuellement ou dans l'été on va
déterminer le nombre de fleurs qu'il va
y avoir par bojan donc c'est important
qu'ils sont bien nourris maintenant
aussi est quelque part entre le
débourrement et la chute des feuilles va
faire des réserves
et ça c'est très important aussi parce
que le cerisier va faire sur ses
réserves
la floraison il va y avoir la
pollinisation la nouaison et peut-être
même le début du du grossissement du
fruit tout ça sur ses réserves
donc si on est à la ramasse sur les
réserves ça pouvait bien se passer
troisième à depardon tomber le bouton
troisième atelier raisonnable donc là
c'est une variété rigole var étaient
noirs tardive
je fais aussi du centennial du raisin
blanc sans pépé et la variété faron par
chez nous le muscat de hambourg
donc ça voilà beaucoup de cultures haute
donc pour couvrir pour laisser courir
les broches
je pars dont h jeu pardon et pas était
plus concevable on voit que les peintres
sont même accentuée par le travail du
sol
donc du coup je suis passé en armement
que total
par contre quand j'ai fait ça je me suis
dit tu vas voir deux problèmes le
premier ça va être la concurrence
hydrique et 2e la concurrence a sauté
donc pour la concurrence hydrique
il ya un petit tuyau je me suis dit je
vais apporter de l'eau donc j'apporte un
millimètre par jour 7 mm par semaine une
fois par semaine un poil plus précise
cette année à partir de cette année et
la deuxième c'est la concurrence a sauté
et là j'ai essayé d'apporter une demie
unités d'azoté en pole hier à chaque
traitement c'est des parcelles en bio
donc
je importe sous forme de purin d'ortie
ça fait quand même 20 à 30 litres
suivant les concentrations par hectare
et à chacun traitement le problème c'est
que j'ai pas laisser de témoins ont bon
et c'est que comme comme il se doit
donc du coup je sais pas si ça a un
effet ou pas du coup je n'ose pas ne
plus le faire parce que je ne suis dit
autant m gamel situe si tu enlèves mais
peut-être que ça sert à rien donc ça
c'est une vigne cette année il faisait
froid ça poussait pas viser sec tout le
mois d'avril l'appui d'un coup on avait
un petit peu d'eau un peu de chaleur
donc c'est la jungle heureusement il ya
les piquer pour savoir où est-ce qu'il
faut passer et puis finalement ça ces
derniers jours la vigne elle en souffre
pas quoi c'est pas trop un problème et
pourtant enfin ça jamais été autant la
jungle dans les vignes pour on est venu
pour ébourgeonné il fallait chercher les
lignes donc bon c'est pas faire donc
derrière j'essaie de rouler broyer alors
après on a toujours un petit peu le
risque gel est ce que ce que je broie ce
que je détruis est-ce que je laisse le
couvert bon l'objectif voilà faire un
paillis l'été puisque a pas grand-chose
qui repousse si la luzerne convoi ont
mis la durance à cela pourrait repousser
mais je pense que si je laisse un beau
coup vers luzerne
je suis pas sûr de ramasser du raisin
les vignes chez moi ne sont pas rogner
je laisse tout là bas vous voyez le
passage du tracteur
donc voilà il faut bien viser m c
et je coupe juste au moment de la
récolte parce que fin d'azoté que vous
voyez à droite qui était assez carabine
et j'ai mis un petit coup dur et là
j'étais pas encore en bio sur cette
parcelle lacets repassés au vert pas de
souci cela a même repoussé puisque les
graines était mature et j'ai refait un
semis direct le semis plus favorable
avec son bal les photos voilà ben merci
ma passion
[Applaudissements]
intervenant à distance monsieur bay qui
nous vient alors là on était dans le
lubéron allongé toute la méditerranée
jusqu'à argelès sur mer jusque dans les
pyrénées orientales
si vous allez là bas dit pas que c'est
le sud-ouest hectares 1 que je travaille
seul et sur lequel je pratique la vente
directe le temps de conservation des
fruits et le process de fabrication sur
ses fruits un peu spécifique donc un
investissement assez important mais mais
mais essentiel pour pour le pied sur sur
une culture donnée de créer un
écosystème plus riche encore une fois en
diversifiant les fruits thema aussi en
implantant des des arbres forestiers en
laissant les couverts végétaux et ses
idées et ses deux de créer un écosystème
le plus riche possible sur l'ensemble du
domaine pour limiter l'apparition en
méditerranée mais c'est souvent avec des
commercialisations comme c'est le cas
chez moi directement consommateurs en
bord de parcelles pour leur consommation
personnelle mais on envisager pas ce
prix comme une culture professionnelle à
part entière et toujours dans l'optique
de rechercher les fruits à plus forte
valeur ajoutée des arbres plus
résistants on a commencé à s'y
intéresser et aujourd'hui effectivement
c'est un fruit sur lequel il ya pas mal
de demandes que ce soit aux fruits frais
ou en projet sont consommateurs
directement ou aux professionnels
notamment restaurateurs qui ont été
cuisinés beaucoup ce fruit
des arbres effectivement assez vigoureux
productif pas de maladie enfin tout cas
chez moi j'ai mes poèmes de maladie on a
par contre un ravageur pour l'instant
qui ne posent pas mal de soucis la
mouche noire du figuier qu'on a du mal à
maîtriser et suivant les années les
conditions météo on peut avoir des
preuves assez forte dont conteste le
piégeage de masse depuis quelques années
sans trop de succès pour l'instant
espérons qu'on arrive à mieux maîtriser
ce pur jus donc ça c'est vraiment
vraiment sympa quand on maîtrise de
process ça donne un joli jus qui est
très bon d'un point de vue gustatif très
bon d'un point de vue nutritionnel
donc c'est moi là je me suis lancé
dedans comme le disait de manière un peu
expérimentale mais au niveau commercial
c'est une belle une belle réussite pour
l'instant et au niveau agronomique c'est
super aussi parce que c'est une plante
extrêmement résistante extrêmement
adaptées au climat qui ne font pas la
sécheresse est pas une maladie par
ravageur donc d'un point de vue
environnemental aussi je parlais de
l'aspect paysager
c'est sympa d'avoir un magicien de
barbarie qu'a visitée donc beaucoup
beaucoup de l'intérêt à cette culture
moi j'utilise le fruit pour l'instant
mia au plein d'eau d'utilisation
possible
le pépin notamment qu'ils recherchaient
en cosmétique pour son ennui les
raquettes qui peuvent servir soit pour
la consommation humaine soit pour le
fourrage pour le bétail
voilà un intérêt je trouve à la figue de
barbarie et ensuite un vergers d'agrumes
que j'ai planté en 2015
c'est pareil leur énergie très
diversifié avec des mandarines des
clémentines des oranges sanguines citron
aux meules aux conquois tg aussi planter
des porte greffes sur lesquels je
devrais petit à petit et j'ai pas fini
encore des variétés plus rares plus
originales du who's who de la rue
morange du oui qui voit là où je m'amuse
un peu à faire des essais parfois très
concluant notamment avec les rimes
orange est levée le zou les agrumes
encore une fois un emploi beaucoup
retrouver autour de la méditerranée chez
nous qui est plutôt un arbre qu'on va
retrouver dans les jardins exposé au
soleil derrière des murs
la tramontane notamment on est un peu en
zone limite au niveau de la culture de
la grume pour le froid c'est un drame
qui craint le vent donc moi je viens on
va pas voir ça en plein champ chez nous
pour l'instant en tout cas mais on na vi
on en verra de plus en plus qu'est-ce
que les gens s'y intéressent
je les ai installés sur une parcelle
abrité du vent de la tramontane exposées
au sud est pour l'instant ça se passe
très bien on a eu un budget l'épisode de
gel ans en 2018
j'avais par disney qui n'avait pas
touché que les agrumes qui a un peu
retardé la mise à fruits aujourd'hui les
arbres sont simples productifs en bonne
santé on a eu des récoltes vraiment
intéressante en vigueur à 2020 2021 et
des prévisions de récoltes pour cet
hiver qui sont aussi vraiment vraiment
intéressante commercialement un fruit
encore une fois la forte valeur ajoutée
et beaucoup de demande que d'offre
en tout cas localement
moi je pensais à la base se faire
surtout de la vente de fruits frais sur
cette culture là et au final je
m'oriente plutôt sur le transformer
encore une fois ça peut être vraiment
intéressant j'ai commencé en fait par
faire du limoncello sur des citrons et
de la liqueur de liqueur de citron jeu
les étendues à d'autres fruits
on peut le faire en fête avec tous les
agrumes les oranges les conquois que les
clémentines et c est ce qui est
intéressant avec ses liqueurs c'est que
des jacobins seulement un produit qui ne
demandait qu'à bien très bien répondu et
ont fait les liqueurs avec la avec les
torses ans avec la avec le zestes
d'agrumes et on peut encore utiliser
derrière le le fruit pour faire soit du
jus soit de la confiture donc on a deux
produits avec le même fruit qui vont
permettre encore une fois de proposer
moi l'idée de faire du transformer
c'était aussi de d'avoir des produits en
saison touristique puisque argelès sur
mer quand on fait de l'art en direct on
peut quand même s'appuyer aussi sur le
tourisme est donc de proposer des choses
pas non seulement en pertes de récoltes
mais aussi toute l'année donc c'est
vraiment encore une fois je continue
culture dans laquelle je vais m'orienter
sur le sur le produit transformé et
ensuite pour faire mine et surtout
toutes les les arbres donc les
champêtres qui ont été plantés cet hiver
grâce à l'association arbres et paysages
66 a été créé
l'année dernière dans le département
sous l'impulsion de londres écrit et qui
fait beaucoup pour la vo écologie dans
le département en accompagnant les
plantations de haies champêtres et aussi
en proposant des formations etc et ça
nous manquait c'est essentiel
aujourd'hui
donc voilà j'ai on m'a planté 650 arbres
et arbustes sur tout le domaine
essentiellement sous forme de et
champêtre des doubles mais aussi on en
rigolait au sein des parcelles notamment
celle de la dernière parcelle de
grenaille et là j'ai une passion dans
laquelle on a implanté des arbres isolés
pour apporter de la biodiversité au sein
de la parcelle même feeling et au milieu
de la parcelle donc c'est une cette
dernière présentation elle est encadrée
par deux et il ya eu une mais au milieu
et des arts visuels un peu partout pour
essayer de créer une parcelle le plus
possible en agroforesterie pour
l'interview du hast itélé alors le après
avec tous les avantages qu'on connaît
deux d'avoir des les champêtres protéger
nos parcelles du vent des aléas
climatiques et l'a apporté de la
biodiversité donc des insectes
auxiliaires des insectes pollinisateurs
capter du carbone loger et bien j'ai des
idées des oiseaux les nourrir des
chauves souris etc
donc voilà ça c'était un avancement
essentiel dans cette culture en un mot
écologie dans le domaine des plantes et
toutes celles qui ont été faites grâce à
des chantiers participatifs
on le voit ici avec l'association art et
paysage et voilà pour résumer en bref le
domaine aujourd'hui fait six hectares
vingt deux bergers en production mais
500 arbres fruitiers sur cinq espèces de
fruitiers 20 de la variété différente
donc et 650 arbres et arbustes forestier
sur ces essences différentes mais encore
une fois pour essayer d'avoir un maximum
de viol et a cité et tout ce domaine
notamment pas maintenant se plaint pas
mais on va voir sa fille cuite avec les
itinéraires donc voilà les étudiants en
techniques lancé sur les garages et
adultes c'est à dire les bergers sont
déjà en production déjà enraciné déjà
installés on va commencer au début de
l'hiver en gros avec la
la fertilisation organique avec du
fumier de cheval non composté que je
récupère gratuitement aux écuries d'un
côté qu'on va dans le passage du rouleau
on voit un maximum de masques a été
créée on le dit tout à l'heure
simon un mouvement spontané naturel avec
beaucoup de folle avoine à ce moment là
et on va attendre encore une deux ou
trois semaines je pense après cette
photo pourquoi passer le rouleau est
restitué c'est un abonnement au sol ça
c'est juste avant le passage de rouleaux
sur sur les oliviers pareil on
recommence potable naturelle là sur le
verger de figue de barbarie exactement
là le même itinéraire technique surtout
les vergers adultes hélas ces quelques
vidéos un peu pour illustrer ces c'est
passage de deux rouleaux voilà un
rouleau je disais quand même été acheté
ce terme et grâce au plan de relance et
tu m'as fait franchir un nouveau cap
dans non dans cette quête de d'aller
plus loin dans la brute au logis
là c'est sur le verger de grenadiers
convoyer tout à l'heure voilà je fais
pareil le même passage de rouleau voilà
ça c'est une faute aux mains du même âge
et de grenadiers quelques semaines après
le passage du rouleau on voit un joli
paillage qui s'est créé quelques
repousse d'herbe mais pas énormément un
poste après la sécheresse arriver et
donc la la la la repousse des avait
limité en été de par le paillage et de
par la sécheresse avec des arbres sains
digues ou re productif avec une belle
floraison cette année et les prévisions
de récolte assez intéressante sur les
gones allié et un peu sur l'ensemble du
domaine cette année pareil l'aller le
verger de figue de barbarie
quelques semaines après le passage du
rouleau avec un paillage vraiment
vraiment intéressant et la floraison
donc voilà pour les utiliser à technique
sur l'âge adulte et donc pour la
plantation de grenadiers réalisé en 2020
alors il ya eu un décompactage d'abord
de l'épreuve superficielle des sols
en amont un des mavs en la plantation
ensuite une plantation en décembre des
arbres de maintenant assis l'onu suite à
la plantation une carte il isation
organique en surface focaliser au pied
de l'arbre quelques belles de fumier non
composté on va recouvrir de paillage sur
un mètre carré 15/20 cm 2 de baisser
c'est l'équivalent du brf l'afrique
fournit presque gratuitement par le le
sydetom ça représentait quand même
schéma partiel presque 15 tonnes de pvc
qui ont été mis sous forme de paillage
et ensuite tout de suite après la
plantation alors ça a été un peu tard
parce qu'il fallait faire après la
plantation au mois de janvier mais ça a
été un bon cru en un verre à tout à
l'heure sur les photos un semi sur les
intérêts pour tout de suite couvrir le
sol tout de suite créé la remettre de la
biologie et pouvoir le protéger cette
année de la sécheresse sans avoir
recours à du travail de sol un couloir
et gta 4 essieux mais je disais en
janvier à répondre un mélange avoine
seigle féveroles mélilot toi le plus
diversifié possible et on a voulu un
gameplay le la quantité de graines comme
c'était un suivi par 10 on a eu
d'excellents résultats
on va illustrer c'est un peu par des
photos là c'est là la plantation
monadier mais juste après avoir planté
les arbres on voit les paillages au pied
des arbres et là c'est juste après le
semis et il ya un passage de rouleaux
qui a été fait pour pourchasser les
mêmes
j'ai la chance d'avoir le un berger à
côté de chez moi un ancien qui me prête
son matériel de céréales et on va dire
pour cesser pour les fourrages et moi ça
me sert beaucoup dormi dans l'ain dans
les semis donc c'est grâce à lui que
j'arrive à avoir un peu de matériel pour
réaliser 6 me on peut être un jeune
arbre au milieu du paillage pour vous
situer un peu la parcelle et la parcelle
ici de grenadiers adulte si la nouvelle
par ce thème de grenadiers avec une
champêtre qui va être implanté on voit
la paille là qu'on commence à dérouler
entre ces 2 et entre ces deux vergers
pardon et avec des arbres isolés au sein
de sa parcelle d'un micro ou enlever
micro l'euro
je prends lequel hop et la zapette que
dans ce sens là pour du coup je ne sais
plus trop combien de temps il nous reste
on va dire quinze minutes et tu voulais
attaquer avec la vidéo que qui des
images qui arrivent qui arrive arrive
qui arrive en juin présente patrick
chassac je suis producteurs de pruneaux
de noisettes en lot-et-garonne
on a un taux de transformation pour la
noisette
je vais vous montrer quelques petites
images avant de vous expliquer mon
parcours
donc c'est le verger
alors avant de vous expliquer avant de
vous expliquer tout mon parcours je
voulais vous montrer quelques images de
clé donc le verger de pruniers la
nerveusement il y ait là jusqu'à il ya
jusqu'à partir fait on commence à broyer
à partir du 15 juillet rend sur 2,1 korb
plus vite donc envoyé un enfant sur deux
est tout ce qu on a beau rayon le des
portes sous soûles et sous les arbres
et stop sur l'image nos des vergers qui
semble un jones et miens et autour c'est
pas les miennes regardez cette image en
tête
donc voilà pour les pour la vidéo passer
au reste
alors je me suis installé en 1990
jusqu'en 2016
j'ai eu un parcours de producteurs
normal
et j'ai toujours été par tout ce qui
était papillon et j'ai souvent semé des
couverts végétaux dans les plantations
pour avoir des papillons et en fait ça
jamais trop marché enfin parce que je
soumets et les papillons arriver mais
qu'une fois que la le smi était une fois
que les fleurs étaient arrivés ça ne se
refait pas il fallait retrouver en
permanence et c'est quelque chose qui je
recevais en permanence et c'est quelque
chose qui donc je sur les vergers de
pruniers b la seule intervention que je
fais en dehors de la taille de la
récolte c'est ce que vous avez vu un
image et une application phytosanitaires
pour le monilia c'est tout ce que je
fais et en vergers de noisetiers on
désherbe toujours sur le rang par
rapport à la récolte du glyphosate ont
fait de la taille et la récolte ce qui a
changé c'est que dans la première
période où j'étais un arboriculteur
normal chaque fois que je mettais un
euro j'avais péniblement à la fin de
l'année je m'en sortais 1,8
aujourd'hui quand je veux un euro j'en
ressors quasiment 7 quasiment sans
travailler le plus compliqué c'est entre
les deux périodes parce que j'avais
compris qu'avec chose qui fonctionnait
pas maintenant que j'avais pas
rencontrer l'équipe d'arbre et paysage
ne savait pas par quel bout il fallait
que je me prenne et c'est une période où
j'ai beaucoup souffert parce que je
n'avais pas la technique de comment il
fallait faire la transition et
une fois que nous a bien expliqué que
plus on travaillait plus on faisait des
conneries c'est très simple à comprendre
c'est qu'il faut arrêter de travailler
et ça marche tout seul sedan en fait à
partir du moment où on arrête de de
travailler
ce qui est marrant c'est que tout ce
dont je rêvais font pas mal d analyse
ils ont pris ils ont fait les indices de
fonds lien ils ont fait les mêmes des
analyses de fruits et quand vous voyez
l'aspect visuel des arbres c'est des
arbres qui crèvent de faim est en
réalité dans les feuilles j'ai la même
chose que les autres et dans les fruits
j'ai plus que les autres donc il ya des
appréciations a changé je pense j'ai
moins de vent l'a dit j'aimerais une
secte avant dans le système de
producteurs normal on est même été
beaucoup d'argent et on avait on avait
un très gros risque d'en perdre
aujourd'hui mais très peu d'argent donc
on va perdre donc les crises on est
passé très bien et appartements garonne
conserve la la production quand ça va
bien on le prend aussi les i ftb en 2014
gt gt en 2020
en fait c'est juste pour savoir quand
vous gérez votre on voit bien que cette
transition agro écologiques pour
rebondir sur paysage de marciac et
comment vous gérez ça psychologiquement
parlant dans le stress dans les
résultats et sert à 14,50 sommes pas ça
au changement il ya une crainte de
périodes de stress et je pourrais
demander encore rappelé je vais souvent
me fait chier et même à hervé pour leur
dire s'il ya une sacrée peur quand même
et tant qu'on n'a pas passé le pas c'est
très compliquée à imaginer que ça va que
ça se passe super bien
alors là ce qui m'a aidé à cette
transition c'est qu'on a un atelier de
transformation sur l'exploitation et du
cou
il ya une piliers économiques qui
étaient sur ces je crois que s'il
fallait très vite c'est grâce à ça
moi je dirais que fin c'est vrai que
c'est compliqué parce que personne n'a
de résultats et tu pars un peu de zéro
tu fouine comme tu peux
après une façon sereine de transit et
c'est quand même d'y aller petit à petit
quoi si je m'étais écouter j'aurais fait
les 1 ha 5 en entrailles de sol et
j'aurais arracher les 1 ha 50 ans
travail de sol donc faux et là tu vois
quand je fais des essais de bande de
semis bas je fais une bande
et puis l'année prochaine tu en fais un
peu plus ses puits mais et j'ai pris
aussi un gros carton sur les ans la
vente parce que je fais un peu les mêmes
méthodes en lavande et donc l'année
dernière on prend 100 % de gel et dans
les dents les lavandes qu'on a donc
c'est tout mécanisée c'est les parcelles
sont jusqu'à 30 % de pente
donc on a une érosion pas possible
puisqu'on travaille dans le sens d dans
le sens des rangs dans le sens de la
pente pardon et donc pour lutter contre
l'érosion je décide de semer un couvert
de graminées de sur un tiers de la
surface à chaque fois donc c'est sans
irrigation entre 1000 et 1200 mètres
d'altitude ont cédé contexte un peu
particulier quand même et
et en fait il se trouve que je sème 3 ha
sûr de moi sur mes jeunes plantations où
on m'avait annoncé des chiffres qui
était pas si mal que ça et en fait je
prends je prends un carton à moins 50 %
de rendement sur toutes mes jeunes par
celles qui sont censé rattraper le
garder des vieilles plantations et sur
une année où j'ai 100 % angel en
abricots et ben je peux vous assurer que
c'est vraiment pas drôle vraiment
vraiment pas drôle
donc moi je dirais que pour transiter de
façon sereine
il faut quand même y aller mollo et et
assurer le coup quoi parce que ce que
faut pas oublier qu'en fait si si si on
a une partie de l'exploitation qui se
casse la gueule
la partie économique quand elle n'est
pas sûre il n'y a plus rien qui assuré
il faut quand même avoir un petit peu
des sous pour avoir pour essayer des
choses et pour que ça se passe bien quoi
oui donc sur le côté un peu
psychologique moi je trouve que c'est
quand même un grand jeu d'essayer de
comprendre ce qui se passe c'est au delà
de l'aspect technique quand on gagne et
si on n'est pas obligé de faire toute
l'exploitation mais arriver à comprendre
quelques petits mécanismes en faisant
des fautes mais ça veut dire passer du
temps dans nos vergers
ça veut dire observé et ça c'est notre
métier c'est pas de remplir de la
paperasse ou se faire chier avec des
trucs qui ne concerne pas seulement
faire pousser des plantes et cette
observation là c'est vraiment pour moi
en tout cas et tout ce qu'on tire à
travers notre association ou autre
les premiers retours quant aux heureux
c'est ben voila un petit test bêche des
photos d'auxiliaires et autres par le
groupe au wat sap c'est vraiment très
très très intéressant et je pense que la
clé c'est quand même de pas ne pas y
aller tout seul non plus soit en conseil
et soit des retours alors les groupes
facebook des groupes ou whatsapp suivant
les animations qui a voilà je trouve
c'est très important et pour moi ça
reste s'il fallait qu'à distance a
quelque chose à me dire aussi faut pas
hésiter il te feras 66 kg oui merci
puis la vie est belle bien sûr merci
parce que patrick vous pourriez venir
ici aussi parce que c'est c'est
important voilà faire ou ne pas faire
avec patrick walhalla discernement mais
surtout avec la nature
c'est nos parcelles c'est la nature qui
va nous dire exactement là où elle en
est ce qui se passe qu'elle peut faire
ce qu'elle peut pas faire et dont tous
ces petits essais toutes ses marges
toutes ces petites zones dans lesquelles
on fait ou fait pas on fait différemment
de regarder comment ça réagit
ça c'est quelque chose qui est important
qu'ils aient finalement là la direction
ce principe de réalité qu'on peut avoir
toutes les meilleures idées du monde
avec un verger dans lequel finalement
offrait plus rien on s'imagine paradis
et puis on n'a qu'à manger les fruits
voilà on va très très en avant un moment
il ya un blocage qui arrive et ce
blocage comment est ce qu'on fait pour
le passé et c'est là où je voudrais
aussi faire un truc veut pas faire le
méchant je voudrais pas dire une mise en
garde mais attention attention que c'est
vrai que quand il ya un problème
la façon la plus simple de régler le
problème c'est de créer un gros cas au
luxembourg faire le vide et puis là
derrière on peut remettre en place
quelque chose mais quand on fait un gros
chaos
alors qu'on a énormément de choses qu'il
faut donc ça repart derrière et donc il
ya un moment où ça va marcher
il ya un moment où des toutes petites
techniques vont permettre de remettre
juste ce qu'il faut de chaos pour
pouvoir continuer à accueillir plus de
vie et arrive le moment où ben il ya une
bestiole qui nous emmerde et quelques
essais j'ai triché avant de venir à
marciac j'ai été voir quelques
producteurs et j'ai rencontré marlène
que certains connaissent la marlène
vissac qui a suivi toute une série
d'essais de réintroduction d'élevage
temps les noisetiers avec une une
régulation qui se fait que par fait que
les les animaux amène dans les vergers
une régulation deux de ses petits
parasites qui sont tout en haut de la
pyramide et finalement c'est une voie à
explorer mais qui
pour moi ne la trouve comme dit conrad
bio logique dans tout l'écosystème bien
des animaux et que finalement même quand
on est arboriculteur même si à des loups
qui commence à nous emmerder autour il
ya quand même à réfléchir très
sérieusement aux façons de réintroduire
peut être un petit peu plus d'animaux
dans sérieusement aux façons de
réintroduire peut-être
et bien bonjour à tous
pour cette reprise et cette poursuite de
ce grand paysage in marciac ce grand
festival dédié à l'agroécologie cet
après midi est donc dans cette journée
fruits légumes l'après midi va être
dédiée aux légumes et donc est bien
évidemment au maraîchage sur sol vivant
à la culture des légumes sur seules
vivant et l'idée de ce le grand thème de
tout ce paysage in marciac s'est donné
le meilleur de l'état de l'art de le
meilleur de ce qui se fait sur les
fermes et donc je vais avoir le plaisir
d'avoir une association et trois
agriculteurs avec moi et avant j'ai
d'abord me présenter donc moi je suis
vincent levasseur je suis d'abord marie
chez un maraîcher j'étais une des
premières fermes en france à faire une
transition prairie légumes sans aucun
travail du sol
à l'échelle d'une installation
directement et puis à côté de moi donc
j'ai l'association maraîchage solide en
normandie
donc deux animatrices collines et
pauline ensuite pierre besse est aussi
fait le plaisir d'être avec nous et puis
en ligne vont arriver
magali barré et bernard lorber qui sont
donc aussi maraîchers donc trois
maraîchers deux animatrices pour aborder
le sujet du maraîchage solives ensemble
chacun
de nos intervenants vont faire une
présentation détaillée avec différents
sujets en faisant des petits focus sur
différents sujets
donc voilà voilà ce qui nous attend à la
fin de cette session on aura évidemment
évidemment une séance de
questions-réponses donc n'hésitez pas
sur le chat à poser vos questions on va
les prendre on va les suivre
on pourrait du coup les reporter et y
répondre et puis en salle évidemment
nous nous prendrons avec grand plaisir
vos questions et nous commençons donc eu
ce premier tour de qu'est ce qui se
passe dans les fermes dans les réseaux
et on va commencer avec le réseau
maraîchage sur lyon en normandie
et donc je vais laisser la parole à
apolline et collines qui vont présenter
la dynamique de réseau de groupes qui
est aussi 13 complètement indispensable
pour pour le maraîchage
merci vincent donc pour cette
introduction
donc moi c'est pauline je travaille à
l'association dans la chatte vivante
depuis 2019 et coline ma collègue nous a
rejoint en 2020 là l'idée pour cette
première intervention on va pas trop
parler de technique d'itinéraires
techniques etc
on va laisser ça aux maraîchers qui sont
d'après midi et nous on va essayer de
vous présenter nos travaux ce qu'on fait
à l'association est on va vous donner
aux jets puisque on s'est rendu compte
il y avait une forte demande de
formation pour des porteurs de projets
beaucoup de néo ruraux qui veulent se
reconvertir et ils passent par le
maraîchage pour entrer dans le monde de
l'agriculture parce que c'est une voie
qui est assez simple on va dire et donc
c'est des formations longues qu'on
propose là sur neuf mois avec plein de
thématiques et ça fait ça va faciliter
favoriser en tout cas les 1 100 espèrent
les installations de nouvelles personnes
donc majoritairement sur des petites
surfaces l'autre de nos actions c'est
les visites donc justement on organise
des visites de fermes en fait sur sur
les fermes des maraîchers
du réseau elle et j2ee et que pauline
vous présentera un tout petit peu juste
après et enfin une dernière action qu'on
met en place c'est du conseil
personnalisé et ont pour ça on est en
partenariat avec vers de terre
production pour cette action des fois
c'est pas facile de faire de l' échange
quand les groupes sont très larges mais
en fait ça représente qu'une petite
contrainte qu'on s'est ajoutée en plus
c'est pas toujours évident de gérer
l'animation les visites les rencontres
externe mais bon ça le fait je vais vous
présenter quelques chiffres donc là en
fait on a regroupé les fermes des trois
j2ee et en fait ces chiffres vous les
aurez en fait dans le nouveau fait
matières organiques pour avoir des bons
potentiels de production
et puis on a des fermes qui tourne à 6
voire plus en taux de matière organique
on a gagné là sur le temps de travail et
du coup on peut voir que les trois
premières à casse donc amap marché vente
à la ferme c'est les trois canaux qui
sont les plus plébiscités sur les
exploitations et donc effectivement
c'est quasiment que du circuit court ou
alors en fin du direct sur vos clients
ou alors circuit très court avec
seulement un intermédiaire comme par
exemple les magasins bio ou les respects
de l'exploitation soit ils ont un peu de
mal à démarrer donc du coup
il préfère ne pas ne pas sortir d'argent
et donc avec une moyenne de 7000 euros
deux prélèvements à l'année ça fait à
peu près 600 euros par mois et
c'est pas beaucoup mais certains s'en
satisfont très bien puisque ils arrivent
à vivre largement comme ça ils n'ont pas
beaucoup de charge de dépenses
ils n'ont pas d'enfants par exemple et
d'autres il faut qu'ils travaillent afin
qu'ils changent un peu le système qui
qui chante qui travaille mieux en fait
pour se tirer plus de salaires donc
voilà pour les pour les chiffres et donc
on vous fait un petit focus sur et j2ee
qu'on anime donc moi j'anime là celui
sur la qualit sionnel notamment donc
l'objectif là c'est de faire le lien y
entrer et se met dedans et nous en
première année donc c'est notre première
année puisque les génies 2e il démarre
en 2021 il se termine en 2023 et la
halle axes de travail qui a été choisi
principalement celles axes des anglais
vers donc comment réussir des anglais
vers divers avec pour produire assez de
biomasse et du coup qu'il ya un match
suffisant pour les cultures de printemps
qui viendront après en 2022 et le
troisième sujet de génie 2e donc c'est
zéro désherbage
donc l'idée c'est de
c'est de savoir qu'est ce qui impacte le
plus largement sur les cultures et en
fait il ya des maraîchers qui arrive
très bien à gérer l'enherbement enfin
c'est à dire qu'ils n'en n'ont pas de
date 26 sur les planches il y en a
d'autres qui qui perdent en rendement
parce que justement il ya trop de
l'enherbement donc
voudrait déjà montré les facteurs les
plus influents sur sur la pousse des
adventices et puis ensuite essayer de
maximiser limitée enherbement au maximum
mais son sens
impacté les rendements donc ça passera
par sûrement une optimisation de la de
l'épaisseur des paillages et peut-être
également des couverts végétaux
permanent du type grande culture
sauveteurs maraîchage c'est un peu plus
compliqué parce que c'était toute petite
planche et que logistiquement c'est
c'est plus compliqué du coup concernant
l'animation des groupes
on vous l'a dit à l'heure on est sur
tout le territoire normand et nous on a
choisi du coup de dany mêlez-vous par
trois moyens principaux donc on fait des
réunions de travail assez régulière ont
peu près une par trimestre pour revenir
sur les objectifs du g2o rectifier un
peu les actions et répondre vraiment aux
besoins des maraîchers donc on ajuste
les actions du génie deux ans en
fonction de leurs besoins
on fait beaucoup de visites de fermes et
on en fait aussi entre les j2ee c'est
important de claix la connexion entre
les groupes notamment il ya un j2ee qui
avait fait une visite de ferme par mois
c'est assez intense et il yad'autres
j2ee ou là on est plutôt sur une visite
de ferme tous les trois-quatre mois en
fonction des disponibilités des
maraîchers et puis on se base aussi
souvent certains outils de communication
pour faire le lien justement entre des
réunions entre les visites de fermes
l'essai de garder le contact
donc nous on travaille avec groupe
whatsapp longues files qui est un outil
vraiment agricole de d'animation
agricole et puis aussi tout ce qui est
facebook etc
donc on s'est adapté aux maraîchers pour
pouvoir animer leur groupe
voilà donc je voulais en venir juste
vous rappeler que si jamais vous voulez
suivre ce qu'ont fait ou ou participent
à des formations qu'on organise ou aller
voir les visites de fermes ce qu'on en a
une série là qui se déroule cet été en
normandie
c'est sur le site internet donc vous
pouvez aller voir et puis on a aussi une
chaîne youtube que vous pouvez découvrir
aussi où il ya des vidéos très
intéressante
voilà et juste pour terminer nous on est
en normandie on est antennes enfin voilà
la régionale et il ya d'autres
structures qui font les mêmes choses que
nous et donc vous pouvez aller voir si
vous n'êtes pas des normandie donc
maraîchage survivants grant est
exactement la même structure que la
nôtre et après il ya d'autres structures
qui sont pas spécifiquement sur le
maraîchage mais qui ont des pôles
maraîchage notamment avec des animations
j2ee de recherche et donc c'est le
centre de développement de l'agro
écologie à lyon l'association drômoise
d'agroforesterie qui se trouve dans la
drôme
et puis agrobio 35 couillard agit de ce
qui vient de se monter justement en ille
et vilaine
voilà donc c'est les structures qu'on
connaît qui trait qui travaillent sur ce
sujet si jamais vous en connaissez
d'autres et que vous voulez nous mettre
en lien n'hésitez pas parce qu'il ya
peut-être des gens qu'on connaît pas
voilà merci beaucoup
voilà on vous remercie du coup pour
votre attention et puis on en profite
pour remercier tous les producteurs
qu'on suit et chez lesquels on va pour
avoir les données extrait qui
participent au g2 merci beaucoup et bien
merci beaucoup pour cette présentation
qui qui donne déjà un aperçu de ski de
ce qui se vit des grandes tendances des
grands chiffres liés au développement
assez assez fabuleux du réseau
maraîchers celui vent ça va très vite
très fort
une très très belle dynamique et cette
dynamique elle est quand même en créer
elle est ancrée aussi par des parcours
singuliers comme celui de pierre besse
qui depuis longtemps et c'est de tendre
vers les soldes vivant de de pratiques
et de nourrir les sols et ce depuis bien
plus longtemps que l'émergence
finalement du réseau dans la chasse aux
oeufs en pire baisse et est l'un des
pionniers de ce réseau et donc il nous
fait la joie de de faire un point sur la
houle en est le recul qu'il a pu prendre
sur des sols très riche en matière
organique jeu et donc je te laisse la
parole bonjour merci à vincent à tout le
monde de l'invitation
c'est toujours un plaisir bon le voilà
moi j'ai 62 balais maintenant et 30 ans
de marée chez moi 31e saison j'ai
commencé faute de trouver une place dans
le paysage de l'agriculture écologique
de l'époque où il avait un petit
mouvement bio peu marginale et où il y
avait les toutes premières personnes qui
s'intéressait à la permaculture et au
nom de travail de sol moi c'est faux
cocan qu'il m'a inspiré le plus et puis
ce mouvement de permaculture naissant
avec emilia slip qui m'a formé à la
culture voilà je vais vous montrer notre
jardin depuis 20 ans donc depuis 15 ans
on est maraîcher en ménage avec ma femme
qui avait une autre carrière avant
il explique un peu par où on est passé
une histoire chaotique parce que bon on
va aller vite mais ça c'est la faute aux
satellites de chez nous ça entourée
d'arbres et verticalement la du nord au
sud c'est les cinq acteurs qu'on a
acheté au départ ma femme et moi sur
lesquels tout à fait au sud on a vendu 1
ha un copain qui était mon associé à
l'époque puisque je travaillais en grec
avec deux associés il ya 20 ans donc en
fait sur cette unité sur ses 5 hectares
au départ on est maintenant trois unités
maraîchère il ya celle de nagel au sud
sur un hectare juste la nôtre qui occupe
quatre hectares de surface totale et
troy davis a eu
compte tenu des espaces non productifs
et 2000 mètres carrés ils sont à la
charnière des deux oui je vous montrerai
tout à l'heure deux mille mètres carrés
de qu'on prête depuis dix ans maintenant
saison après saison à des jeunes en fin
de formation sous forme de l'espace aux
tests informelle avec un commodat mais
sans plus de formalité et donc c'est une
plaine céréalière là les trois quarts
des arbres qu'on voit sur cette image
est en fait à part tout à fait à
l'extrême droite de la photo j'ai pas
chez nous le reste c'est nous qui avons
planté ou laisser pousser parce qu'il y
avait beaucoup moins d'arbres que ça au
départ
donc en gros on est passé par trois ou
quatre phases au départ comme on m'avait
mis sur ma première exploitation de deux
hectares sous les pieds qu'on me prêter
je me suis cru en devoir de les
travailler intégralement ce qui est une
très grosse erreur c'était dix fois trop
grand pour moi
et donc j'ai basculé dans la
mécanisation tout de suite alors que
c'était pas mon projet et il m'a fallu
longtemps de rétropédalage à l'époque de
ces photos on avait déjà passé la phase
de mécanisation
on était il ya
une douzaine d'années de ça sur sol nu
enrichi au compost est cerclé de façon
entrée aussi régulière que possible là
où à coucher ou à la main avec une
efficacité assez globale assez médiocre
parce qu'il y avait quand même
énormément d'herbe mais on était déjà
revenus à un format d'environ d'environ
2000 m² par poste de travail qui est
notre forme actuelle 4 millimètres
carrés de jardins maraîchers pour mon
épouse et moi chacun trois quarts temps
à peu près sur l'année pour on dira les
chiffres précis tout à l'heure donc
après cette phase de sol nu on a aussi
mis à mal chez de plus en plus
systématiquement on a fait des essais
pendant plusieurs années quand même on a
eu quelques ennuis pris quelques atouts
dans l'est dans la défunte ajoute les
soucis divers et variés mais voilà cette
image là on essaie de cette année là il
ya quatre mois de ça trois mois des
patates des pommes de terre mais le
chien avec du broyat de la tonte de
gazon et les résidus de l'air à barachet
sur place donc un match composite et
puis maintenant on est en train de
basculer de plus en plus vers le couvert
divers systématiques ont fait pas encore
découvert des taches du parcours parce
que vraisemblablement on va se mettre
je pense que ça vaut aussi le coup en
été mais chez nous en étions une stature
les 4 mm de légumes par contre en hiver
il ya beaucoup de place à peu près la
moitié dans les 2000 mètres on y met
découvert le ranimer où on le dit laisse
venir parce que celui là c'est du dur à
divers féveroles qu'on l'assumé mais il
ya aussi beaucoup on le verra tout à
l'heure de gagner gratteront qui est
spontané comme et qu'on utilise et qu'on
est couvert et autres voilà donc là
c'est pour vous montrer un peu la place
des arts c'est ça c'est laisse la partie
d'une autre propriété qui sert tout à
fait en bas les 2000 mètres carrés
d'espacé tests et autour
des zones qu'on cultive pour nous mêmes
outils dont l'entrée à 4 mm de légumes
avec beaucoup d'arbres en fait en
réalité cet espace là c'est un parc de
noyer qu'on a se met en place
sans les greffiers il ya vingt ans
qu'ils nous donnent du noir et 200 kg de
noix de ces deux ou trois dernières
années là et sous lesquels l'espace est
cultivé en légumes de façon intensive on
élague pour partager la lumière mais
pour l'instant ça se passe super bien et
du coup c noyer qui pendant dix ans dans
une prairie sans soins ne faisait rien
il les faisait un médecin quant au coût
de 10 ans maintenant ils sont à huit ou
neuf mètres les plus hauts il faut il
pousser très vite bon on verra sur les
arbres aussi tout à l'heure je vous mets
3 diapos là avec des données sur le
format technico-économique donc on va
essayer de passer assez vite alors c'est
pas de machine à moteur depuis dix ans à
part les pompes pas de travail de sol
sauf superficiel et occasionnels et pas
systématiquement tous les ans ou presque
pas de serre de 5 m² de serres sous les
4000 mètres du jardin voilà un autre
produit tous les plans assez commun à
peu près 80% des semences est aussi de
plus en plus on vend tout en amap et on
est en distribuer nos paniers chez nous
sous le hangar à la ferme
pas de voile à un grand garçon 20 mètres
carrés local de stockage mais pas de
chambres froides pas de moteur de
patinoire faire notre de l'outillage en
fait pas de schéma de rotation très
clair c'est plutôt dû
au petit bonheur comme ça ça veut et
voilà et puis bien au niveau économique
que quelques chiffres repères envoyé
deux mille cinq cents heures de travail
moitié mon épouse moitié moins pour
l'instant
seniors 2 stagiaires ça c'était le
format il ya 4 5 ans maintenant on a
beaucoup plu s agir du coup on travaille
un peu moins nous un peu plus les
stagiaires mais c'est les mêmes la même
production de la même surface après même
schéma
4 voilà donc en gros les repères
approché mais quand même assez régulier
trois kilos de légumes récoltés vendus
par mètre carré le jardin et 4 kg à
l'heure de travail sachant que va faire
on le verra dans le conte mais il ya
très peu de charges est chez nous revenu
total 21 milles pour les deux postes de
travail à peu près 8 euros nets de
revenus à l'heure de travail sur ces
formats de ferme en conduite manuelle et
sans travail de sol on assure une
dizaine de fermes où j'ai eu l'occasion
de faire une enquête avec les collègues
aux copains on y entre 5 et 20 euros de
l'heure le travail donc il ya des
collègues bien organisée qui s'en
sortent très bien au bout de cinq ou six
ans seulement
donc ça va correspond plus aux chiffres
qu'on a vu tout à l'heure
et puis bon chez nous l'investissement
initial 30 à 40000 euros difficile à
caractériser plus précisément parce que
ça s'est fait au fil du temps mais voilà
il fallait pas voilà donc la suite voilà
très bien je vois là c'est bon voilà
revient voilà merci la vitesse le
continuel ça c'est ce qui nous sert de
comptabilité on n'est pas assujetti à la
tva on n'a pas de comptabilité
proprement dit on fait tous les ans qui
contre cette dépense qu'on partage avec
les adhérents de notre amap pour leur
expliquer où en est la ferme donc bon
vous l'aurez sur les sur le compte rendu
en gros c'est un peu moins de 30000 de
chiffre d'affaires des charges qui
oscille entre 6 et 8 mille euros selon
les années et le reste c'est du revenu
parce que bon bain
pas de machines très peu d'intrants et
puis voilà voilà je passe là ça alors le
chapitre maladie ravageur la ligne d'en
bas maladies des cultures
bon c'est essentiellement dit mieux
d'une part sur les tomates une année sur
deux ça nous occasionne des pertes de
rendement sensible que cette année
notamment sur concombres melons à
l'extérieur c'est compliqué du court
mais les cons contre auxerre et les
melons et à renoncer pour l'état on en
est là on traite pas il faut dire aussi
on fait du bicarbonate mais bon
autrement très peu de maladies du
feuillage réellement notre culture c'est
pas et au point de vue ravageurs dans
les classiques un altiste autorise fort
l'image de punaises teigne du poireau
des mousses sur les navets ou les
carottes mais mais pas suffisamment pour
que ça nous contraignent pour les stars
à passer au filet systématique ce qu on
est quand même en train de faire pour
certaines cultures pour les altises elle
a tenu le poireau on est en train de
récupérer des filets on traînait m mais
jusque là on a travaillé sans protection
sans filet de protection et en bas c'est
la faute aux basse et la batterie de
produits qui avait corrigé ça du
bicarbonate un peu de ferrat molle un
peu d'huile un peu de bt pour la teigne
et sait très peu de choses
voilà nouveau venu de la cordillère
ça c'est le ravageur qui nous pose un
souci un vrai souci depuis une petite
dizaine d'années pour lequel pour
l'instant on n'a pas de on a testé le
nématode steiner m à l'an dernier
bon c'est pas c'était pas concluant ça
ne dit pas que c'est pas efficace
ailleurs mais bon
gros dégâts sur énormément une culture
enfin bon et donc pour l'instant la
cordelière nous contraint à des allers
retours entre la prairie et les parties
les plus fertiles du jardin qui ont été
amendés lourd demain anciennement et
donc ça nous astreint à nettement plus
de travail
disons on aurait amélioré davantage aux
coûts plus vite les résultats
économiques si on n'avait pas eu ce
souci
mais au delà bon je pense qu'on le
résoudre à un réseau cantons ainsi
mettra parce qu'à mon avis sur un
problème qui est devant nous plutôt que
derrière la cre hôtelière qui revient
avec un sol fertile et des pratiques
sans chimie maintenant deux ou trois
images sur le sol là vous avez en gros
les deux sols sur lesquels on travaille
à droite le sol d'origine c'est une
prairie de longue durée maintenant que
ça fait 30 ans quand on est arrivé il y
avait sept ou huit ans qu'elle était en
place après les cultures céréalières
classiques dont 2 3 % de matières
organiques et le profil de droite et à
gauche de la moitié du jardin à peu près
où on a fait soit d'un coup il ya vingt
ans soient progressivement d apport
massif en particulier de broyage de bois
mais pas que aussi dans l'attenté de gaz
ont beaucoup et autres sous forme de me
le répéter avec une couche dans ce cas
là demain cm très riche 6 7 % de matière
organique
mais bon dans les deux cas ça pousse
bien là vous avez alors je vais amener
celle là ça fait six mois que je dispose
c'est les collègues de lagraulas le
bureau d'études associatif toulousain
qui m'ont offert une analyste de l'année
matteau faune du sol laboratoire eli
soldats c'est le résultat c'est ça c'est
une rosace avec disons des points de
contrôle alors pression parasitaire
niveau d'activité biologique plus de
nutriments instabilité du milieu
diversité on est partout entre 6 et 10
de notre ça veut dire que la la
population donnée nature du sol en
quantité et en diversité en abondance et
diversité reflète des très bonnes
conditions pour tous ces paramètres et
un point rouge sur les voie de
décomposition de la matière organique
qui à mon sens caractérise justement là
la surabondance d'humus table du aux
apports massifs de broyage de bois et 20
en avant sur la parcelle où a été fait
l'analyse tant que ça et plus de
deux conséquences négatives que ça quoi
voilà donc un petit surcroît pure et
j'appuie sur le mauvais bouton juste
voilà ça va revenir alors remercie voilà
désolé
voilà super maintenant j'essaie de
rester se caler sur le bon ouais donc on
me voyait ben oui sauvages ou cultivées
parce que finalement la frontière
devient un peu plus afin de flou un peu
plus floue de jour un jour ça c'est la
blette l'ablette dont qu'on cultive sans
la cultiver en fait elle se cultive tout
seul maintenant ça fait plus de 15 ans
qu'on n'a pas racheté de semences ont
négligé même de reprendre de la semaine
sur les prix qui montent parce qu'en
fait ils se ressèment un peu partout
tout seul
on a en sarthe en arrachent on a on la
respecte là où elle ne gêne pas trop et
a à peu près on continue on a de la
biette à tous les stades dans le jardin
et on en récolte beaucoup on en donne
même un surplus aux non adhérents pour
ceux qui en veulent
voilà il ya une autre plante qui a
atteint à peu près ce niveau d'autonomie
c'est le petit physalis pub essence pour
ceux qui le connaissent mais pour nous
c'est un budget qui a pas une grande
utilité mais la bête et c'est
significatif autres frontières qui
devient un peu flou c'est ce couvert
divers qui chez nous est un peu maigre à
base de radis d'hiver et féveroles la
féverole le boss de l'aveyron le
classique leur à 17
du rose de chine au départ il ya sept ou
huit ans quand on a décidé d'en faire de
la semence pour en avoir beaucoup
pour l'utiliser qu'on est couvert radi
potager un très bon hiver ici abâtardie
tout de suite il est plus conforme du
tout à la qualité
quant aux légumes du radis roses de
signes de la première génération
par contre il est toujours aussi
vigoureux aussi costaud et de plus
peut-être encore plus autonome qu'à
vancouver et donc on le garde qu'on est
couvert
il se ressèment et par endroits après
deux ans de jachère on le trouve encore
extrêmement abondante ce printemps
notamment sur des jachères de deux ans
qu'on a repris pour le remettre en
culture
on a déjà un couvert à 50% du radi qui
s'est reçu mais deux fois de file tout
seul à moitié sauvage quoi autre casse
et les antennes du moment c'est sur la
partie inondable parce qu'on a la moitié
de la propriété qui est inondable et
dont une moitié du jardin qui est une
zone encore où on entasse comme vous le
voyez sur l'image des matières
organiques le qualité diverse en mettant
du grossier dessous et d'une fin du sud
est où le gaillet gras tour on prend
pied et donc typiquement en saison
estivale c'est le liseron d1 saison
hivernale et printanière c'est le cas
hier à tours on est dans le gaillet on
met en place par semis direct des cours
je m'étonne ou alors on plante du monde
de tomates par exemple
et puis voilà et donc ça au bout de la
fin de la saison a fait le gaillet se
ressèment et ça peut fonctionner tout
seul pendant plusieurs saisons avec pas
très peu de désherbage ou très peu
d'interventions et qu'on a tendance de
plus en plus un peu par jeu à y semer à
la volée ou en grand comme la dure a dit
notre radi a couvert a dit mattar en fin
de saison et donc on est à mi-chemin du
sauvage et du cultivés à la fois sur
leur a dit sur le gaillet sur le mélange
en fumant voilà ici quelques une toute
petite zone 2 15 m par 2 là où trois
fois de fil on a refait du tabac sur un
couvert de graminées spontanée pour
l'avoine brommat stérile et quelques
autres donc là le même jour en juin 19
on a mis en place des pieds de tabac qui
ont donné
qui ont par pure est bon il va falloir
faire quelque chose
il est plus bon à rien et ben voila
merci un peu c'est moi qui continue
voilà voilà donc des pilotes à bacon a
planté par juin 10 pieds pour voir moi
je voulais le test comme insecticide
c'est pas au cahier des charges bio mais
pour voir on a planté là c'est un et là
des courges aussi avec et ça a très bien
marché et en aide après rebelote ces
graminées sur scène qu'on les écrase
tard en fin de parcours
et donc voilà c'est une zone très riche
où on avait pendant quelques années
déposer aussi des résidus de cultures
qui ont enrichi dernier dernières images
sur les couverts ça c'est un plan que je
proposant qui c'est la patate douce
comme couvert productif très efficace
pendant trois mois d'arrière saison
d'août à octobre pour maîtriser la mer
d'oman
quand ça va vraiment bien pour certains
qui passe à travers ça supporte
parfaitement le piétinement répéter là
dans ce cas pour ramasser les
récompenses sur la plage de ricoh et à
la fin de la saison et bien on récolte
un très bon rendement de patate douce
donc couverts été productif là il est
associé à du haricots grimpants on l'a
bien sur cette image on associe à 2
s'est détachée l'artichaut au départ que
le moulin du ravage depuis deux ans j'ai
pas parlé du melhoun campagnols comme
ravageur mais c'est aussi un problème
qu'on a donc du coup ses plages qui sont
quand même arrosé ognami de la courgette
laisser pousser de l'ablette et intégrer
des patates douces et donc nos aïeux
tourner d'artichaut ou quand le mulot
les bouffent pas bien on les retrouve à
la fin de la saison après avoir récolté
beaucoup de courgettes et beaucoup de
patates douces et les patates douces
ayant tolérer le piétinement répéter
quasi quotidiennes pour la récolte des
courgettes voit la dernière séquence on
a cinq minutes encore dernière séquence
et sur les arbres au jardin parce que
par endroits il y en a pas vraiment et
par endroits il y en a beaucoup par
endroits on est même au delà de la
limite qu'il faudrait se donnait alors
on a pas mal de fric et on récolte de
pâte à neutre et que ça parce qu'on
néglige plutôt les arbres foot y en a
pas mal notamment dépêché qui sont tous
dépêché de semis on a trois souches
journée blanche rouge de maturité
localités distinctes qui sont dépêchés
de vigne comme on dit au départ qui se
sont maintenant à ressemer on n'a
presque plus d'arbres qu'on avait planté
d'origine il ya longtemps mais on a
beaucoup les péchés il se sème un peu
partout lala l'image à gauche de la
photo là il ya un plan de pêcher tout
petits de l'année devant un train de
pêcher deux trois quatre hommes derrière
des semis spontanés un pied de blaye de
spontané au milieu c'est une page de
chou en fait
et derrière un pieds de salade de laitue
qu'on a laissé monter comme porte graine
donc ça c'est un petit pic comme on
travaille à la même on ne peut se
permettre de laisser les portes crâne
peu partout sans que cela gêne pour le
passage des outils
et les autres les autres images étaient
dépêchés spontanés de quelques années
quoi il vendra du jardin ensuite c'est
bien alors un albizia sortie sur les
broyats les broyats quand on le laisse
tranquille il sort plein de trucs ça
vient de parquer dans des arbres et
arbustes le parent qui sortent et 7
albizia qui est un arbre hama - sans
appel à des spécialistes
l'agroforesterie me le dire mais un truc
potentiellement très intéressant le
groupe resterait feuillage très léger et
très tardif le dernier à mettre la
feuille au mois de juin un port un
parasol qui est intéressant et on boit
sans doute de bonne qualité il se
ressèment depuis le début la sai on a
quelques zones de sony notamment les
carottes qu'on néglige de match et parce
que c'est un peu plus compliqué qu'on
est con continue de sarcler ou de
désherber à la main en faisant attention
de pas y passer la vie et donc quand il
sort sous le à 10 mètres de ce sept à
huit un lien sur pleins il sort là un
petit gauche à droite amant un petit
févier très sympa le févier commun aussi
très intéressant comme et puis alors en
bas les deux images d'amasser des
platanes alors là c'est en
avant-première parce que c'est la
première saison que je vois ça au mois
d'avril à il est sorti des quantités de
petits platanes à 30 mètres peut-être du
bord de la route où ils sont implantés
dans des planches et de sols nus en 40
ou à l'étude voilà oui justement
justement la preuve que ça que c'est
impossible tu vois le le platane est
stérile et peut-être tout nous
expliquera tout à l'heure à sion dont la
stérilité c'est comme la fécondité c'est
relatif alors après vous voyez le noyer
derrière là
en haut à gauche et puis le petit péché
de semis spontanés en bas cette année
avec la gelée ils portent pas de pêche
mais l'an dernier il portait une
vingtaine c'était sa troisième saison
une vingtaine de petites pêches blanches
délicieuse de foot là et puis après
c'est on ne voit pas trop mais ces deux
hormones qui ont germé sur une plage où
on vient de mettre les chouans bas et
que j'ai là que tout de suite parce que
sinon on était les ormeaux résistants
qu'on apprentis à 20 en bordure ils sont
ils ont un port très large très évasif
donc c'est léger lag les feuilles
d'impôt l'onia sur un petit espace que
je réserve ma pépinière d'arbres ou des
proches de leur pic des trucs qui
germent dans le jardin que gmail en
attente
et puis après des mûriers après des
figuiers qui se ressèment on en a
maintenant peut-être cinq ou six en plus
des 15 qu'on avait planté au départ qui
sont issus de semis spontanés qui font
de très bénéfique quand la mouche ne
marche pas parce qu'on a des mots
châtiment et jolies filles maintenant
aussi mais bon voilà
et puis alors à près d'1 la vigne sur
les frais ne s'assied devant la maison
donc c'est signe qu'on voit sur l'image
à gauche c'est des variétés déjà cela
muscat tout ça qui font des bons raisins
mais maintenant entre le migou sur la
grappe carrément
les oiseaux et les insectes bien sa
récolte très peu du coup on a planté
dessous en relais des vignes résistante
dans l'espoir que ça se passe mieux et
que sur la pergola qui est appuyée sur
les freiner les chaînes à gauche de
l'image là on est du raisin dans une
ambiance là qui est un peu
agroforestières très diverses des arbres
fruitiers des spontanée des plantes
ornementales c'est devant la maison il
ya deux ans de ça on cherchait un coin à
l'abri des inondations à l'abri des
courtillières on s'est dit tiens
pourquoi pas là on a gratté ça venait
tout seul
du coup j'ai élaguer les arbres un peu
sévèrement pour qu'il y ait assez de
lumière pour les légumes et voilà voilà
donc c'est ce jardin qui marche un peu
comme il veut finalement voilà enfin
merci
[Applaudissements]
heureusement qu'on est dans la journée
fruits et légumes parce que là on ne
fait évidemment pas que du légume on
fait aussi du fruit on interpelle en en
on fait toutes ces interactions
nourricière entre entre l'ombre l'ombre
des fruitiers et les légumes qui sont en
dessous on voit un maraîcher qui se met
à faire du fruit on voit aussi des
arboriculteurs à faire des légumes
donc c'est des tendances de fond qui
sont à l'oeuvre
en tout cas merci beaucoup pour cet
inspirante présentation qui vient je le
rappelle compléter une très belle
présentation qui avait été fait il ya un
an et demi par pierre sur le carbone la
passe du carbone en quoi juste quelle
est la limite supérieure que de de
carbone que l'on peut mettre dans les
dents dans le sol et donc jouer je
savais qu'il y avait d'autres choses à
raconter
tu nous as tu nous a fait le plaisir
aujourd'hui nous raconter d'autres
choses mais je vous renvoie quand même à
cette vidéo incroyable
voilà quelle est la limite supérieure du
carbone que nous avait donné pire baisse
il ya un an et demi et qui évidemment
disponible sur la chaîne maraîchage
seules vivant et nous continuons donc
les portraits de fermer le tour des
fermes donc cette fois ci à distance et
nous allons maintenant finalement
retourné en normandie avec magali
bonjour magali est ce que nous entendons
presque tu nous entends bonjour as well
as très bien
ben c'est parfait nous aussi et donc est
ce que ben je t'invite magali me démarre
et on diapos et donc magali est une en
couple
et font des maraîchages tous les deux en
normandie pour depuis deux ans je crois
j'ai le temps passe très vite ça alors
je sais plus où on en est et donc je te
laisse la parole oui merci
alors j'ai démarré mondiale ou à
surveiller parce que c'est pas partager
mon écran mais en tant qu ils formaient
la pollution l oms et je les trouvais ça
ont partagé des grands bains une
discussion c'est pas ça participant ça
c'est bon je vois des maladies des le
bouton en verre et en partager plus
grand en bas oui c'est vrai il faut
activer ça va arriver voilà c'est bon
mais la vie c'est parti j'espère bientôt
nous nous écoutons ouais je démarre
j'espère que ça va changer de page
je vais vous présenter un ou alors la
ferme que nous avons créé avec mon mari
alors que c'était on est arrivés en 2019
et si cette année effectivement notre
deuxième saison alors si ça veut bien
changé c'est bon c'est moi qui suis en
hâte
les éléments techniques alors on est un
syndic wallaby cuisse et en haute
normandie en seine maritime entre oloron
et le havre ont fait 1 chez nous des
légumes sur cette année à peu près 4000
mètres carrés un peu moins de la moitié
sont produits ce concert et à côté de ça
on a également un petit atelier de
profonde avec qui sont élevés dans un
poulailler mobile que vous voyez sur une
des photos vous lie et qu'on déplace
régulièrement autour de la parcelle du
maraîchage ont fait le choix de
commercialiser nos légumes uniquement du
mois de mai juste après la fin du mois
novembre ça fait un choix qu'il n'y
avait pas volonté d'avoir un moment un
vrai moment de repos pour de l'année ce
qui a une incidence sur les légumes
qu'on produit puisqu'on a une gamme qui
est diversifiée mais on va produire très
peu de légumes de conservation alors
mais on est arrivés sur place ont remis
19 ans était un terrain auparavant
exploité par un maraîchers
conventionnels et qui avait son arrêté
son activité depuis à peu près deux ans
ce qui nous avait plus un dans cet
endroit c'est que c'est un terrain déjà
qu'ils étaient là le sol était simple 70
% ce qui est pour nous présenter un
intérêt ça nous permettait d'avoir un
sol léger qui se réchauffe rapidement au
printemps pour avoir la précocité dans
les légumes allaient à la condition
d'avoir un accès sécurisé à l'eau pour
l'irrigation
ce qui est le cas qu il y avait en fait
rage depuis plusieurs dizaines d'années
en revanche par le sol sur lequel on it
and gay était loin d'être une perry
normandeau centenaire c'était un
ensemble de travailler avec pas mal de
cailloux et une tendance à la compaction
tnet alors en 2019 quand on est arrivé
on avait prévu de démarrer notre
première saison débute 2020 on avait un
vent doux et l'absolution qui nous
paraissait la plus intéressante
c'était de faire un apport massif de bnf
et c'est une des premières choses qu'on
a faites en avant d'essayer deux autres
tous les contacts aussi pour trouver une
grosse quantité de brf et on a
complètement échoué
le fonds n'a pas du tout réussi à en
trouver ou alors au même tarif qu'un
jardinier amateur qu'on achète en 55 kg
ce qui rendait l'opération bien alors on
s'est rendu compte que cela dit quelques
mois plus tard on a fait des analyses de
sol notamment sur un un endroit sur
lequel on n'était pas du tout intervenu
que pour de matière organique était de
2,1 pour cent et damman loin d'être un
très bon taux mais compte tenu du
contexte que vient vous l'écrire
finalement c'était pas si mal
alors ce qu'on attend même réussi à
faire c'est que aaa voisins nous a donné
on
or et avec un power pop qui nous a été
mise à disposition par un agriculteur
voisin bon on était sur une quantité
équivalente à 40 tonnes ha un peu près
et quelques semaines plus tard on a fait
un semis de plusieurs variétés dans le
vert avec nos petits moyens de l'époque
donc mais pas grand chose on a fait un
semis manuel n'y avait pas d'irrigation
a levé a vraiment pas été bonne du tout
on a eu beaucoup plus d'adventices que
deux bandes reverb et on a décidé à la
fin de l'été à peu près faire le mois
d'août 2 bat chez avec des grandes
folles dans ce village où toute la
surface caennaise débit au maraîchage ce
que ça permettait de bâches et voilà les
basques année est dédiée au maraîchage
qui venait alors on sera content quand
on trace et analyses de sol politique
pour monter une planche c'est 1h30 omet
le bardage en bois en place et après
c'est 1h30 ou remplir la planche de
compost le remplissage
on l'a fait à la brouette exclusivement
on a essayé de le faire avec un tracteur
derrière dette mais on n'a pas trouvé
que c'était très efficace parce que
finalement il fallait être deux alors
que à la boîte qu'on était tout seul
et puis ça avait pour effet de compacter
les passes pièce nous embête un peu donc
on a monté tout ces planches en flux
tendus au fur et à mesure qu'on devait
implanter une culture semer planter
quelque chose commentait ses planches
l'a progressivement donc le compost
c'est bien un match qui va recouvrir le
sol en permanence j'ai maintenant vous
présenter nos nos pratiques culturales
mais pas toutes seulement ce talent
qu'il y a un qui sont spécifiques à
notre système de culture je viens de
vous présenter la chose principale c'est
qu'on va semer et planter directement
dans ce là la chose principale c'est
qu'on va semer et planter l'année on a
démarré et on est maire on en a fait au
printemps et cet été sous abri avec du
centre bourg et du sarrasin et cet
automne on va faire un mélange de
différentes variétés
l'enjeu principal pour nous c'est de
mais un mode opératoire qui marche bien
sans méthanisation pour le semis on
arrive à avoir une manière de faire qui
soit qu'ils soient efficaces ont fait un
semis à la volée on passe un enfin on
passe un point et consulteurs pour
incorporer légèrement les semences on
passe un coup de rouleau plombe heures
et après on y ligue et on a une très
bonne le v13 unissant pour la
destruction ou là on est on est en train
de le faire donc on a pas on n'est pas
vraiment sûr de notre coup mais ça a
l'air pas mal
on a scalpé en gros les engrais verts
donc on l'a fait avec du sarrasin et à
légumes secs on les a scalpé avec leur
auto fils
on a irrigué et apprendre à recouvrir
avec des taches noires et on l'est se
décomposer comme ça pendant plusieurs
semaines avant la plantation tourner
avec le titre suivant sa les couverts
végétaux c'est vraiment quelque chose
cependant d'utiliser de plus en plus y
compris en arrivant à l'associer avec
des cultures en place mais on va le
faire étape par étape vous ai préparé un
point sur les investissements qu'on
avait en fait depuis qu'on est arrivé
alors pour les deux ateliers donc
j'entends par là le maraîchage et
l'atelier 2
on en est en tout à ce jour à 100000
euros hors taxes de d'achats divers pans
la haute finance et je vais pas vous
détailler tout ce que j'ai mis en
dessous je voudrais juste marre était
alors on a une des plus grosses dépenses
c'est pour acheter six tunnels neuf et
on a fait monter par l'entreprise qui
nous les a vendu sa représentaient un
surcoût d'à peu près dix mille euros qui
à mon sens les valait largement
notamment parce que ça nous a fait
gagner beaucoup de temps et c'est ça qui
a permis on est en début de saison
l'année dernière vannes oc tunnel 9 mon
pays parce que sinon je crois qu'on
n'était pas arrivé
le bardage en bois donc ce qui a servi à
faire toutes les plantes de culture
qu'on utilise aujourd'hui on en a en
retour pour un peuple à 7500 euros
c'est surtout l'achat du bois et
dans une moindre mesure l'achat du poste
et surtout le coût du transport du
compass transparent le compost en
lui-même ne peut pas très cher alors ça
c'est pour l'achat de matériel en plus
de tout ça on a acheté le foncier c'est
à dire le terrain de 4 ha forage et puis
un grand bâtiment agricole en bois assez
récent pour 125 mille euros pour nous
aider à financer ça on a quand même eu
la chance de bénéficier d'une somme
conséquente des des deux subventions
j'ai bénéficié de la dotation veine
agricultrice à hauteur de 27 mille euros
et on a également eu des aides
régionales et départementales pour
subventionner l'achat du matériel neuf
non quand tout ça fait 61 mille euros
donc ça représente à peu près basse et
plus de 50% des sommes qu'on a dépensé
ces dossiers là on les a montées nous
mêmes on n'a pas fait appel à des
structures extérieures qui était très
pénible affaire certains mais je pense
que ça va aller largement le coup je dis
même que c'est en fait ce que j'ai fait
plus rentable depuis que je fais dans
l'agriculture ont tenu des simples qu'on
a on a obtenu de cette manne on a
préparé aussi une évaluation de notre
temps de travail sur la saison avec
cette réserve que c'est notre deuxième
saison donc on n'a pas encore beaucoup
reculent mais voilà ce qu'on peut vous
donner aujourd'hui alors l'évolution du
nombre d'heures
elle tient au fait on le commercialise
mais deux mois de mai jusqu'au mois de
novembre donc au mois de février quand
on va redémarrer des plantations et des
semis notre temps de travail
il est assez bas puisqu'on n'a pas de
commercialisation et qu'on n'a pas
encore beaucoup de cultures en place et
puis ça va monter progressivement
jusqu'à la fin du mois d'avril où là on
va commencer à voir du temps de travail
en plus ou la vente sur les différents
créneaux vercia lisation donc ont estimé
après ce moment là avec 35 heures par
semaine en moyenne sachant que c'est
surtout très intense au mois de mai au
mois de juin où là on a un manque pas
mal
série mais ensuite ça reste la pression
redescend l'été et on sent aussi à
partir de loin de septembre/octobre peu
à la charge de travail
elle déploie quand même de manière
relativement importante au mois de
novembre
on n'a plus qu'à ranger les jardins ont
nettoyé préparer la saison suivante et
récoltés iront ce qui nous permet
d'avoir des vacances quasiment ne pas
travailler en décembre et en juin pour
nous aider on fait appel à un
travailleur saisonnier
alors ça on l'a fait dès la première
saison dès l'année dernière
et si on s'est permis ça dépend ça c'est
parce qu'on a eu l'opportunité
d'embaucher quelqu'un qui compte tenu de
sa situation personnelle
mais bénéficier d'une aide à l'emploi
qui a absorbé plus de 50% de son salaire
donc c'est ça qui nous a fait passer le
pain et on s'est rendu compte à quel
point ça nous avait aidés à passer un
cap dans notre capacité de production de
travail et donc on a décidé cette année
de continuer et d'embaucher à nouveau
quelqu'un pendant six mois pour venir à
la ferme 21e un sommet ce que je voulais
dire aussi c'est que par rapport au
temps de travail
aujourd'hui on a encore beaucoup de
temps surtout guillaume consacré à de la
mise en place d'infrastructures
c'est à dire du temps d'installations
sur l'irrigation il fait encore des
choses et c est ça c'est vraiment des
tâches qui vont diminuer au fur et à
mesure j'ai des résultats ni car à
partager un égout alors qu'ils sont
restreints uniquement à notre première
saison on a plus de recul sur la saison
2020 on a vendu en tout pour un peu près
42 mille euros de légumes et d'offres
sachant qu'on estime que les noms ça
représente un peu moins de 3000 euros
on a eu onze mille 400 euros de charges
opérationnelles ça correspond alors à
6500 euros de semences et de plants
on a fait faire la plus grande partie
des plans l'année dernière et aussi à
l'achat des poulets à la chap le
ralliement les charges de structure d'à
peu près 7000 euros là ça correspond
surtout du travail
c'est une eau charges sociales un moyen
d'une zone et locaux du salarié qui a
travaillé à la ferme
la déduction faite de l'aide à l'emploi
donc on a bénéficient ce poste là il va
forcément de monter jusqu en tant que
jeune agricultrice
je bénéficie d'un dégrèvement de mes
cotisations sociales qui vont augmenter
progressivement sur quatre donc déjà dès
cette année je vais avoir un montant à
payer
donc on a le bo fin de saison c'était
24500 euros
donc c'est un chipmunk ont été très
satisfaits ou une première saison cela
dit on a évidemment l'ambition de
développer pour pouvoir notamment faire
face aux charges qu'on va avoir à payer
pour la commercialisation en 2020 ça a
été un peu chaotique parce qu'en fait
quand on a eu nos légumes c'était un
mythe 2020 on est en plein pour filmant
donc le on a essayé pas mal de choses et
cette année on a un peu rassuré organisé
ça nous passe moins de temps et pour se
concentrer uniquement sur cet été
efficace on a un marché 40 % on a aussi
un système de dry fermiers qui existe
encore aujourd'hui avec circuit où on a
une vente à la ferme qui représente 11 %
lorsqu'on a démarré assez tard pendant
l'été parce que je sais pas pourquoi on
n'y croyait pas trop et on vendait nos
surplus à une boutique bio cette année
on voit que la dynamique sur ces
différents prêts noël et vous même pas
mal parce que le marché se développe
n'ont pas beaucoup donc ça représente
aujourd'hui 60 % de notre chiffre
d'affaires
le drive aux impôts baisser la vente à
la ferme se développe chaque semaine un
petit peu plus et on vend quasiment pas
eu des intermédiaires parce qu'on a rien
d'alarmant passeport ou vend plus et
aussi parce que cette saison un peu
difficile en tout cas en normandie
et donc on n'a pas forcément beaucoup de
surplus
aujourd'hui on est à peu près à 30000
euros de chiffre d'affaires et il nous
reste dix huit semaines de
commercialisation
donc on a bon espoir d'avoir des faire
plus que l'année dernière
voulez vous faire un retour d'expérience
sur ce système de compost qu'au fric on
a mis en place pour dire rapidement
parce que le temps passe vite que c'est
un système qui coûte en temps et en
argent
le détail de tout ça en revanche quand
on est très content ça facilite
grandement les semis et les plantations
l'année dernière c'était formidable on
n'a pas eu du tout désherbage quasiment
alors même si cette année évidemment
l'état de grâce est terminé donc on doit
être plus vigilant sur le désherbage de
certaines cultures
on observe aussi que le composent
couplée à notre sol sableux se réchauffe
très bien au printemps et du coup ça
nous donne une bonne technicité sur les
légumes
on a eu très bon rendement aucun
problème sanitaire qui soit
spécifiquement liés à ce système là on
n'observe pas de défaite d'interface
entre le sol et la couche de compost au
contraire il ya une belle population
vers de terre et à leurs bourses a bien
circulé entre les deux est la dernière
chose que je voulais vous dire conclure
c'était faire un retour mais plus
globale en fait sur l'installation pour
dire qu'on était tous contents de ce qui
s'était passé depuis l'année dernière on
et on apprécie de voir que c'est une
activité qui paraît voir elle viable
rapidement alors je pourrai détaillé
plein gré vente pour les textes qui
peuvent conduire à ça je pense qu'une
des plus importantes surtout cette année
c'est d'avoir une surface aux abris
importante en tout cas chez nous en
normandie
ça ça nous permet vraiment d'avoir des
bons débuts de saison des bonne fin de
saison
ce qui nous plaît aussi c'est quand même
de voir qu'à la perspective baroin pour
le travail qu'ils soient bien maîtrisé
alors ça passe chez nous par beaucoup
planification on a un fond de culture
très précis prêt avant le début de
saison on a aussi une planification
rigoureuse du travail chaque semaine
pour la commercialisation des sachant
qu'il est déjà abordé de dire en fait on
a tenté plein de choses l'année dernière
et on a arrêté tout ce qui fonctionnait
pas suffisamment pour concentrer notre
énergie sur ce qui était vraiment
efficace ou avec un repos consignes
alors nos projets en fait on en a pas
tellement parce que nous on a envie un
peu de bézy t on à une tentation on est
souvent tenté en fait de se diversifier
de père plein de choses qui nous
intéresse beaucoup
mais ce qu'on veut faire pour l'instant
surtout c'est
se concentrer sur le maraîchage
améliorer nos pratiques et puis on va
aussi quand même 7 vert planté un petit
verger sous forme de f routière 100 150
arbres ça c'est de travailler dessus
voilà ce que je vais vous dire merci de
m'avoir écouté une présentation qui
donne beaucoup d'espoir pour les
maraîchers qui s'installe avec des très
très beau chiffre on voit aussi une
tendance à des des installations sur des
surfaces de plus en plus réduites en
sûrs de trouver les deux cautions
l'adéquation du minimum de surface pour
le maximum de revenus et on voit que ça
a plutôt tendance à très très bien
fonctionné
donc on te garde avec nous magali pour
la séance de questions réponses qui
viendra juste après si tu le veux bien
et puis nous nous continuons notre tour
de portraits de ferme avec un petit
décalage autour de la de la
transformation comment mieux valoriser
les légumes et du coup pour cela nous
avons fait appel à bernard lambert qui a
un projet de transformation de légumes
et donc qui va nous rejoindre
alors qui va pousser à prendre peut-être
quelques instants et puis b en attendant
que la technique nous permettent de nous
connecter donc à bernard
j'en profite aussi pour dire que vous en
avez on a eu aussi deux maraîchers qui
voulait faire une présentation
aujourd'hui qu'on malheureusement pas pu
ah oui on t'entend bernard oui ok vous
m'entendez ah bah voilà voilà
bernard bonjour tout le monde
nous entendons très bien peut-être que
tu va partager tournée je m'entendais
bien là oui tout à fait ok très bien je
suis désolé je n'ai pas eu le temps de
préparer un beau rôle mais seulement en
plein déménagement de votre ferme
l'installation de deux nouveaux
bâtiments du logement et c'est ce qui
fait que le temps est vraiment content
et en ce moment dont je veux parler
pendant quelques instants de notre
projet de jus de légumes
le projet c'est quoi c'est de faire du
jus de légumes avec des légumes cultivés
sur celui vend donc avec un contenu
montre actif assez riche sachant qu'on
est sur des sols qui se situe entre 5 et
28 % de matières organiques injures
pressée à froid
bien sûr parce que tout chauffage au
delà de fait chauffer un gilet gris mode
à 2 55 degrés et va tuer les enzymes et
donc toute la partie vivante du jus donc
on va voter l'intérêt du jus ce qui fait
que en termes de conservation pour
éviter la pasteurisation
il va nous falloir trouver une solution
sur laquelle planchent depuis un certain
temps donc c'est ton conservation
finalement sous vide et offrait avec les
tests comme l'ont fait sur un modèle
familial on arrive à en est arrivé à ces
jours de des conservations de dlc et on
espère que en grand format qui se
tournait autour de 10 12 jours de
conservation et puis dernier point qui
est important pour notre cahier de
charges c'est le prix il faut savoir
qu'aujourd'hui seules deux entreprises
proposent juste
légumes non pasteurisé vendu frais bon
essai de légumes on sait pas trop de
gays mais pour ma porte est donc ces
entreprises proposent leur jus de
légumes entre 15 et 20 euros le litre
et donc on souhaite on arrive à un prix
moyen de 9 euros le litre
sachant que suivant les les sondages
qu'ils en ont fait les cons dépasser 10
euros il ya plus grand monde pour ne
suivre du mois notre volonté de
démocratiser le jdn le palais réservé à
quelques bobos des grandi voilà pour le
produit lui-même
pourquoi du jus de légumes pourquoi pas
le légume tout court qu'est ce qui nous
a poussé à transformer légumes parce que
c'est vrai qu'en soit le légume est
suffisant pour la nourriture et la santé
humaine bien c'est que le jus de légumes
est un produit premium qui permet
d'assimiler en vingt fois moins de temps
cinq fois plus de valeur nutritionnelle
tout en dépensant dix fois moins
d'énergie
je répète parce que c'est des chiffres
qui sensibles font en anglais formateurs
dont on arrive à assimiler cinq fois
plus de valeur nutritionnelle tout en
dépensant des fois moins d'énergie
voilà alors un constructeur automobile
avait un sens donnez vous à faire pareil
ne va pas y arriver et donc dans la
nutrition humaine on peut y arriver
grâce au jus le légume est composé de
quoi il est composé d'un contenant qui
sont les filles - et dans contenus qui
sont quel jus dans lequel se trouve
l'ensemble des nutriments donc les
acides aminés les vitamines les minéraux
et plus les fibres sont son son
tendance est bien un plus plus longtemps
légumes la durée il entendre ça la
nature va pouvoir préserver le contenu
donc ce qui est donc intéressant au plan
nutritionnel
c'est le jus est donc le logis les gains
consiste à cassis la fibre en produits
angélique et manqua sa fibre pour en
extraire le contenu et c'est ce contenu
à qui nous intéresse néanmoins les
fibres c'est vrai ce sont quand même
nécessaire la santé humaine ce qu'elles
font office de balle intestinale donc on
peut pas envisager de faire une fiction
qui sont uniquement basé jus de légumes
ouais c'est clair que le jul game est un
complément alimentaire mais n'est pas
comment dire le fin ça en fait pas un
régime unique marque du jdd me dit moi
je suis pas là pour parler sa cheville
et éthicien je vais pas vous parler de
régime aujourd'hui je vais parler
uniquement des de l'intérêt de faire du
jus de légumes et de la valeur
nutritionnelle du gym
alors pourquoi ce projet qu'est ce qui
nous a poussés à aller dans ce sens là
alors à la base il ya je dirais à une
réflexion qu'on certainement beaucoup de
maraîchers à savoir le manque de
valorisation du légume en lui même en
dessous de sa valeur réelle a qui
vendent en dessous de sa valeur réelle
il ya un problème de contexte si chez
nous on est dans le sud pays d'auge dans
une région qui économiquement quelque
peu défavorisés on est assez loin des
grandes villes on a une heure de caen
une heure de rouen la commercialisation
n'est pas toujours simple et donc en
chercher une solution qui fit sa liaison
qui tissent d'une part valoriser le
légume et qui d'autre part pourrait
peut-être nous aider à le vendre
différemment et quitte à petit en
s'intéressant à la question de jus de
légumes on s'est rendu compte qu'en fait
ces questions prosaïque de valorisation
de commercialisation sont largement
dépassés par un intérêt que le jus de
légumes un intérêt intrinsèque au jus de
légumes
nous aurons des portes sur un sujet qu
absolument fondamental qui en fait la
finalité dernière du maraîcher à savoir
le bien-être et la santé de ses clients
en fait le maraîcher il va être heureux
quand il va rendre les gens heureux
pourquoi ils vont être heureux si on
être en bonne santé parce qu'ils mangent
du bon légumes et le jus de légumes lui
réalise cela à l'échelle enfin à
l'échelle guile et enfin 10 fois quoi et
est donc finalement c'est quand même ce
projet nous habite et nous intéresse
beaucoup
non seulement encore une fois pour des
raisons trois élites mais surtout pour
le fonds lui-même pour la valeur
nutritionnelle
qu'apporte le juge et légumes alors
qu'est-ce qui la portent précisément
revenons-en au fond de la question
premier intérêt du jus de légumes c'est
de combler les carences nutritionnelles
nous sommes aujourd'hui dans une société
où l'alimentation est fortement dégradé
et qui fait que nous sommes tous à plus
ou moins dans un certain domaine dans
plusieurs domaines surtout ce carences
et d'une part on a des des carences qui
viennent de la vacuité de la plupart des
aliments les études pleuvent sur le
sujet comme sur les fruits les légumes
les les différents aliments qui ont
perdu dix quinze vingt fois la valeur
nutritionnelle par rapport à il ya 50
ans ok à cet aspect là ensuite mon gars
quand est-ce de la vie moderne stress
qui est pas mal et demi siècle qui gère
qui bouffe notre santé il ya les
habitudes alimentaires occidentales qui
dès minéralise l'alimentation moderne
est quand même très branché sucre amidon
donc les culan céréales laitages et
quand on regarde de près en fait
l'essentiel de ce coût de montgeon et
oxydes notre corps et donc il va falloir
trouver des solutions pour sortir d'un
peu de cette impasse
j'entendais l'autre jour un un
contemporain dont je tairai le nom qui
disait la course à la santé est une
course contre la déminéralisation voilà
c'est jeffrey ça c'est bien résumé c'est
thierry casanova
j'ai cité quand même qui disait ça et
d'aider ça de façon très juste que le
grand problème que nous avons tous
aujourd'hui c'est la déminéralisation et
c'est là que quand on étudie un petit
peu la question de jus de légumes qu'on
coupe qu'on comprend que c'est le
complément parfait pour rattraper un
petit peu tout ça alors si je vous parle
de ces avantages du jus de légumes j'ai
personnellement je n'ai rien inventé en
fait je suis allé voir ce qu'on fait
comment ont étudié les jus de légumes ce
qu'ils ont travaillé toute leur vie
et là je pense notamment un chercheur
américain norman nouveaux cas qui est né
à la fin du 19e siècle et qui au début
du xxème dans sa jeunesse est tombé
gravement malade surmenage et il s'est
guéri grâce au jus de légumes et ça l'a
tellement branchée qu'en fait qu'il a
fondé un institut du jus de légumes au
début du xxème en 1910 et qui a passé sa
vie à étudier c'est tout ce qui tourne
autour autour de la santé autour donc du
contenu effectif et on peut trouver des
détails le les tableaux de dana lisent
sur tous les légumes
enfin sur la plupart des légumes c'est
un travail qui est très intéressant d'en
trouver une synthèse en langue française
dans un petit bouquin les jus frais de
légumes par norman baker aux éditions du
tout vif et voilà un qui est très
intéressant toujours recommande et qui
est un petit peu enfin pour nous c'est
un petit peu le nôtre
petit bilan ce moment
pour approfondir cette question est oui
ce que je vais lire aussi au passage
c'est que le nôtre bram normal car il
est mort à 99 ans en bonne santé ce qui
est quand même un témoignage intéressant
sur la l'intérêt du jus de légumes
puisque ce brave homme à pratiquer ce
qu'il disait voilà donc combler les
carences nutritionnelles
c'est le premier premier intérêt du jus
de légumes
ensuite il ya la question de l'immunité
renforcer le système immunitaire
je prends l'exemple du jus de betterave
qui aident à la synthèse des globules
rouges qui si ce qu'ils estimaient le
système sanguin le jus de betterave
qu'un taux de sodium supérieure à 50% en
audio volca et un faible taux de calcium
et c'est ce rapport entre les deux qui
permet de garantir la solvabilité du
calcium qui donc permet de rendre le
calcium organique assimila par le corps
humain
alors c'est un exemple parmi d'autres de
l'intérieur du jus de légumes et qui est
absolument fondamental parce que si on
arrive à assigner le calcium
on peut se payer une immunité de béton
et engins quand je dis oui il faut je
fomentait taux de calcium dont il faut
prendre des laitages en fait c'est une
idée reçue qui est tout simplement
fausse qui n'a rien à voir avec le sujet
oui il ya ducation dans l'est le
problème c'est qu'il est totalement
inassimilable ce qui est in inorganiques
et si vous avez un bon métabolisme
le corps va pouvoir s'en débarrasser de
ce calcium inorganique
si vous n'avez pas un très bon
métabolisme qu'est ce qui va faire un
bain il va pousser ce calcium dans les
coins et recoins du corps ce qui va
donner à partir d'un certain âge des
rhumatismes des hémorroïdes
des calculs rénaux etc voilà et c'est là
que le jus de légumes aussi d'intervenir
pour résoudre ce genre de problème donc
renforcer l'immunité rééquilibrer notre
alimentation aux minéraux et vitamines
oligoéléments et donc plus de fringale
entre les repas le grand problème de
notre de notre alimentation c'est qu'on
a le bide plein mais on a quand même un
serbe n'est pas nourri et donc de ses
petites fringales qui nous pousse à
régler noté en fait tu as à aller encore
vers le pire après l'aspect détox
aujourd'hui quand on parle de jus de
légumes on parle surtout de jute détox
comme si c'était la vertu essentielle
alors c'est pas séparés c'est pas la
réalité
la réalité c'est que c'est plutôt le jus
de fruits qui a une action diurétique et
détoxifiant pour le corps le légume à
une action de nutriments tous les
nutriments dont le corps a besoin sont
dans les légumes alors c'est vrai que
certains légumes comme le chou par
exemple qui est en première place dans
la tête auxi fication réalise aussi 7,7
cette fonction même si ce n'est pas la
seule fonction qui réalise néanmoins c
c'est ça en fait partie
voilà est donc finalement le jus de
légumes valley goose la vitalité il
permet d'éliminer les allergies
alimentaires ou ceux qui en ont et donc
au final c'est apporter bien-être et
santé et ce qui correspond donc aussi à
la finalité du maraîcher qui produit du
légume
alors est-ce qu'elle légumes quels sont
les gains de prix intéressants à traiter
en juge alors nous dans notre projet on
rendre dedans qu'on est en diversifiés
comme la plupart des maraîchers
on vend des légumes toute l'année onze
mois sur douze
onze mois et demi quasiment quand on
fait juste une pause de deux semaines en
janvier
donc on va continuer notre vente directe
chez nous en direct chez un producteur
local qu'à un grand magasin donc une
danse vraiment hyper local et pour le
reste on va transformer les légumes
simplement va pas transformer tous les
légumes et c'est là où les travaux s'il
est normal la casse sont intéressants
pour comprendre quels sont les légumes à
très forte valeur ajoutée en termes
nutritionnelle y en a et on a à peu près
enfin c'est entre six et dix légumes on
nous rend traité 6,7 à savoir d'abord la
carotte
bien sûr la betterave le le céleri le
concombre le persil et puis oui un petit
peu de fenouillet un peu l'étude
globalement voilà pour les légumes la
carotte ce qui est le légume de base du
big game alors pourquoi d'ailleurs la
carotte est elle le bar est très
intéressant cet aspect là je pourrai
transformer cette question pose la
question pourquoi quand on sert en bb un
enfant pourquoi lui donnes ton
normalement général d'abord dans la
durée car à quoi la carotte
pourquoi lui donne pas on ne donne pas
du cheval et du steering qu'on compte du
panel thomas tournoi mais à part ce que
nous dit il a encore mal au kaki et à
effacer intéressant sur ce sujet il dit
que le le jus de carotte est ce qu'il ya
de plus proche du lait maternel c'est
pour ces le jus qui est le plus complet
et le plus équilibré
en fait on a vraiment de tout danger
carottes vous avez quasiment tous les
vitamines de un haka vous avez
la plupart des minéraux acides aminés
tout est là en fait dans un bon
équilibre qui fait qu' il n'y a pas de
rejet que soit le foie je prends
l'exemple d'un jus de betterave
on n'est pas capable de jeu boire un jus
de betterave pur dès qu'on dépasse les
30%
il va y avoir une réaction au niveau du
foie qui fait qu'on a pas mal de
désagréments et qu'on peut même rendre
le jus d'où l'intérêt d'ailleurs de
faire des recettes qui soit équilibré
qui tienne compte anti peu de ces quatre
là mais voilà donc pour leur dire pour
la carotte qui est vraiment le légume le
plus le physique il est vrai par rapport
aux besoins de la de la nutrition
humaine ou non betteraves ensuite mais
jamais jamais seul un pas au delà 30%
et puis à peu près serré c'est pareil
pour la plupart des des légumes que ce
soit lui qui narre lepinat pourquoi
parce que les minarets est extrêmement
riche en magnésium mais puissant les
guillemets riche dans un domaine plus il
faudra l'équilibré et le diluer avec de
la carotte ou autre le concombre qui est
aussi très riche durer éthiques qui a
pas mal de vertus surtout associé à la
carotte
voilà le persil pareil beaucoup de
minéraux dans le persil voilà après on
rajoutera quelques fruits dans nos vies
parce que bon le fait est que les palais
moderne sont habitués aux sucres et des
jus qui se sont enquis vent qui risque
d'être un peu rêche les jus de légumes
eh bien on va pouvoir les adoucir avec
un peu de fruits que ce soit la pomme
puisque c'est quand même notre fruit
local en normandie le et puis des fruits
qui vont permettre de diminuer de
l'oxydation donc le citron le gingembre
curcuma qui vont permettre de rallonger
la belle sait si ce n'est que de 2 3
jours c'est toujours ça de gagné
voilà voilà un petit aperçu de gier de
ce projet puis de l'intérêt de jus de
légumes sauce de ça dont je voulais
parler après le récépissé questions
matérielles mais je pense que c'est plus
la question du fond qui intéresse la
plupart d'entre vous je suppose mais
s'il ya d'autres questions
je suis bien sûr aller coûte merci
beaucoup merci beaucoup bernard et donc
nous allons en effet passer à un temps
d'échangé entre entre deux publics et
ceux qui sont en ligne
n'hésitez pas si il ya une quarantaine
de personnes qui nous fuit en ligne donc
n'hésitez pas à poser des questions sur
le tchat
et puis on va faire tourner le micro
dans la salle pauline aux collines voilà
donc si vous avez des questions que ce
soit pour pour m'arracher en normandie
pour pire baisse pour magali ou pour
bernard nous voulons aussi laissé un
temps des changes sur ceux sur cet après
midi est dédié au maraîchage alors une
première question qui arrive
bonjour une petite question pour père
n'a pas précisé le céleri si c'était
céleri-rave aux branches imaginé cette
branche pour le jus et la méthode
d'extraction est ce que tu es avec des
extincteurs des broyeurs s'il pouvait
préciser
merci d'accord alors le servie en fait
au niveau contenu nutritif
il n'y a pas de grande différence entre
la syrie bronches céleri rave la nature
est assez bien fait pour faire en sorte
que l'un sera le légume de conservation
contrairement à l'autre est d'ailleurs
normal au coeur lui ne fait pas de
différence entre les deux bon le le fait
est qu'on va utiliser céleri branche
pour le jus de légumes parce que c'est
nettement plus facile
donc il contient plus de jus et l'extra
sans les thèmes anti saint même si donc
encore une fois sur le fond il n'y a pas
de différences nutritionnelles flagrant
entre les deux pour ce qui est de la
méthode d'extraction
elle est relativement simple
elle se fait en deux temps
comme un peu partout donc il s'agit dans
un premier temps de casser les fibres et
donc les légumes ont passé dans un
broyeur le broyeur va réduire le légume
dans une espèce de grosse compote qui
est relativement ferme encore en fait
bon les fibres sans casser ce qui fait
que derrière cette compote va rentrer
dans une pré sa bande très savante c'est
en fait c'est lui celle de vente qui
vont se rétrécir et qui vont donc écrasé
le cette compote et à la sortie un
accord il ya le tourteau
enfin le juge va couler au fur et à
mesure et à la fin il n'y a plus que du
tourteau la partie carbone et fibre et
qui va rester donc c'est une c'est une
extraction extraction à froid et qui est
je dirais l'a peut-être la moins
violente possible du moins dans un
contexte je dirais je peux dire
semi-industrielle enfin en grand format
10 ans notre question dans le public
vers la salle bien oui moi j'avais juste
une petite question sur la ferme des
chambres peau je voulais connaître la
surface cultivée je sais pas si ça a été
dit ça m'a échappé
magali oui on cultive à cette année en
tout sur 4000 mètres carrés
donc ça inclut les planches les passes
pied fin c'est vraiment la surface qui
ont pu fait par l'installation de
maraîchage et donc on a un peu moins de
la moitié 1800 mètres carrés qui sont
sous abri dans ces quatre mais là pour 2
pers
sun voire de personnes et demi et
ennemis ouais donc vraiment très petites
surfaces revenu à la personne aux gros
seins tandis intensification et ça fait
peut-être d'ailleurs un nombre de kilos
par mètre carré comparable à celui de
pierre baisse avec quelque chose aussi
de très attentive de très intensifs
chez pierre oui magali peut-être qui
voit la jeune installé
t'es un témoignage très très positif
mais j'aurais voulu savoir si tu avais a
partagé avec nous un petit peu des
difficultés que tu avais identifier puis
qu'est-ce qui a été le plus dur je me
demande si physiquement
psychologiquement aussi comment ça va et
comment ça évolue voilà sur cette
installation est bon je sais pas après
un pierre il a une longue expérience sur
ça il pourra en parler dossier j'imagine
enfin tout ça mais voilà j'aurais voulu
avoir mon témoignage peut être aussi en
tant que femme merci oui alors j'ai
avait joué en sang paraissent à
important d'en parler mais je n'avais
pas le temps pour leur présentation
initiale
ce que je voulais dire à ce sujet c'est
quand je trouve qu'il n'ya pas tellement
de pénibilité physique
alors évidemment les premiers jours de
maraîchage avant moi j'étais jeune
formation j'étais consultante où j'étais
dans un bureau j'animais des formations
par je ne sais pas du tout
les premiers jours de maraîchage j'avais
l'impression que je venais de faire une
grosse rando loyer mais c'était quand
même une bonne fatigue mais j'étais bien
fait
après avec les semaines ça cette
sensation là elle a disparu et
maintenant je suis complètement habitué
à voir ce travail physique en plus on
est très attentif à l'ergonomie du
travail on essaie vraiment de porter le
moins de charge possible d'avoir toi
auteurs là c'est une réflexion
permanente pour nous d'améliorer ça et
finalement ce qui moi je le trouve le
plus c'est la charge mentale ça que
c'est donc pas cette pénibilité physique
mais plutôt tout ce qu on a géré quand
on a une petite ferme diversifiée on
fait tout depuis la pépinière jusqu'à la
vente avec les clients ce qui fait aussi
tout l'intérêt du métier mais
suppose en tout cas pour nos pour gérer
ça ça suppose sais j'en ai parlé un
petit peu enfin c'est vraiment pour nous
de la planification de l'organisation
pour avoir toujours une vision père de
ce convoi faire et essayer d'être
effacées ne pas toujours avoir peur si
je peux permettre en un un petit mot je
sais pas si on m'entend oui tout à fait
face et berlin oui là où il ya beaucoup
de charges en fait c'est plus dans l'est
dans les légumes de considération
si vous faites de la pomme de terre de
la carottes des poireaux l'hiver là je
peux vous dire que vous avez intérêt à
avoir un un bon dos parce que c'est
surtout c'est surtout là qu'on se rend
compte qu'à beaucoup de charges ça que
les légumes d'été c'est moins violent
continue donc c'est des questions
qu'elles ont l'habitude de passer
commande dans toutes les fermes pour
collecter les données faire le point
justement est en fait on essaie de les
de les faire noté des faire évaluer
cette charge mentale et cette charge
physique est ce qui ressort quand même
avant tout c'est la charge mentale
en fait ils ont bien moins de dieu
habite doivent produire et vendre et
et en fait ils souvent en puce cdma l'ag
qui vivent qui habitent sur leur ferme
sur leur lieu de travail et on se rend
compte que la charge mentale elle est
vraiment vraiment dominante par rapport
à la charge physique c'est vrai les
dimanches faut que j'aille ouvrir mes
serres est ce que j'ai et agrégation est
ce que j'attends surtout quand on
démarre en fait ce qu'on a des femmes
donc assez jeune mais oui je suis bien
d'accord avec magali la changement
d'aile et elle est vraiment présente
alors voyez pas c'est aussi une question
d'habitude 1 5 et deux premières années
à chaque mental est très forte
et puis petit à petit on s'habitue quand
même il ya une espèce de routine qui
s'installe sur un certain le point sur
la pépinière où les habitudes
s'installent
le laos est peut-être le plus crucial
c'est celle et les circuits l'écoulement
enfin après ça dépend des comtesses lfr
majeur de notre côté c'est surtout les
circuits d'écoulement qui chaque année
ne demande un investissement en temps et
où il va vous faut non pas recommencer
m'enfin faut les améliorer et folle et
etc
et c'est peut-être sinon elle voilà au
fil des années la routine fait que on a
beaucoup moins le monde le moins de
charge mentale au départ ou ccc non
effectivement une question qui arrive
une question qui s'adresse surtout à
pierre et là on a vu tous ces jeunes qui
présentent leurs ateliers autour d'une
approche rassurante qu'elle approche
économique permet de savoir un peu où on
met les pieds
mais je ne pense pas qu'on fasse ce
métier pour des raisons économiques
l'économie c'est ce qui doit résulter de
ce métier là on va tous ces histoires
bien de diversité que la vie est belle
qui a pas de belles choses mais mais
pour toi personnellement est ce que tu
pourrais témoigner de la façon dont on
métier tu as fait grandir en amour merde
alors
je sais que tu peux y répondre c'est
pour ça que je te pose la question sans
doute oui je suis pas trop moi j'étais
bon j'étais un jeune enthousiaste devant
la vie est un peu perdue quand même mais
bon j'ai pédalé à côté du vélo là
pendant une dizaine d'années entre mon
diplôme et ma première installation on
est je crois en tant qu'être humain des
nourrissons au sein de notre mère notre
mais on va l'appeler cosmos nature vit
avec des majuscules ou passer peu
importe est de prendre conscience de cet
état qui finalement c'est quand même pas
si mal que ça comme et quand je trouve
l'horizon était cool normalement quand
tout va bien
ben je sais pas moi ça m'a remis
d'aplomb
et puis et puis voilà et après c'est
l'impression à la fois de maintenir
ouverte une voie de sortie ou de devenir
pro l'humanité quand même enfin pour
employer un peu dégradant mais tant pis
et à la fois la contribution à un
chantier collectif qui maintenant
commence à prendre de l'ampleur
je crois moi pour moi tout ça c'est plus
important que l'économie que le plus
fondamental je dirais bon après moi et
j'ai eu l'opportunité que bondam
emménagent j'avais une femme qui gagne
sa vie parce qu'autrement la bagnole de
l'examen et tout le bazar c'était pas
évident voilà et il faut prendre
conscience que là on voit des quelques
exemples du succès qui sont brillants
qui sont vraiment et c'est extrêmement
réjouissant mais on a vu pas mal
d'échecs aussi et des fois
seibert voilà mais autrement de la voie
est ouverte 1 et elle est extrêmement
riche pour ceux qui sont un peu motivés
et on est très heureux que des personnes
comme toi et ouvert le chemin justement
pour éviter que d'autres fassent les
erreurs qu'on aurait pu commettre en
étant plus jeune et que de faire
ensemble nous permet d'apprendre et de
mieux avancer voilà cette belle aventure
on la doit aussi à toute personne comme
toi qui sont vraiment des pionniers en
la matière merci beaucoup pierre
d'autres questions en attendant je peux
ça qu'il faut réagir sur 7 sur cette
histoire
2 qu'est ce qui fait qu'un jeune réussi
ou pas qu'est ce qui fait que c'est la
gamelle ou c'est la réussite
il ya un vrai sujet la ré sujet qu'est
ce qu'elles sont les conditions et elles
ne sont clairement certainement pas que
technique que agronomique et dans le
métier d'agriculteur est dans le métier
de maraîcher également et d'autre une
dimension de de maîtriser tout un panel
de métiers dont le premier peut-être
l'entrepreneuriat un agriculteur c'est
avant tout un entrepreneur qui doit
être tous les jours tous les jours tous
les jours et beaucoup de fois par jour
prendre plein de décision
est-ce que j'arrose hausse que j'arrose
pas et ce que je joue vraie ferme les
serres est-ce que je récolte toujours
récolte pas à qui je vends comment je
vends et finalement la question se
repose quasiment tous les jours et cette
capacité à faire des choix est très
importante c'est une autre chose qui me
semble aussi énorme c'est le le savoir
s'entourer
on voit des maraîchers qui qui regardent
les vidéos s'installe et ne voyais
personne pendant trois ans nous sommes
tous seuls dans leur coin en se disant
mais c'est bon j'ai tout compris j'ai
tout vu et et ou trois ans ils viennent
viennent nous voir tant de temps en
temps c'est dé réussite incroyable est
aussi temps en temps c'est des échecs
mais beauxis ya eu un échec
c'est généralement que la personne c'est
mal entouré et c'est une réussite
on les a pas vus mais ils ont eu leur
propre réseau à eux qu'ils ont su se
faire se tisser juste autour de la ferme
avec la famille avec évidemment les
consommateurs qui ont un très très grand
rôle pour les maraîchers qui peuvent
avoir un grand rôle pas forcément il y
en a qui vont avec qui des agriculteurs
ce que nous impose le banquier ce que
nous impose le réseau ce que nous impose
la famille il ya vraiment à trouver
cette cette voie là et ça fait aussi
partie des critères de réussite
pierre a très bien souligné qu'au
démarrage
mais tu avais un peu par mégarde du de
mécaniser alors que à contrecoeur et et
on ne peut faire vite des choix à
contrecoeur dans ce parcours de
maraîchers et si on va d'autant moins
les faire à contrecoeur les choix si on
a pu réussir à s'entourer à poser des
questions à trouver réponses au fur et à
mesure du parcours d'installation voilà
une autre question ici oui merci d'être
venu à des considérations plus technique
bien que les échanges précédents étaient
passionnants je voulais revenir
justement sur différents sons de cloche
qu'on a eu à travers différentes
présentations sur l'utilisation des
composts puisque on a eu dans la version
j'ai eu 2 e de normandie des échos un
peu négatif sur la qualité des composts
qui visiblement était décompose de
déchets verts de type déchets urbains
un exemple très positif apparemment
d'utilisation de compost à la ferme des
champions et puis aussi quelques
allusions sur l'utilisation de broyage
de bois tout à l'heure qui pouvaient
véhiculer des graines de type pour
l'omnia ou ou albizzia par exemple
personnellement pour avoir circulé ces
temps-ci chez beaucoup de maraîchers qui
travaillait d'ailleurs aussi entre
autres en 1 msv en maraîchage sol vivant
j'ai vu des choses effectivement assez
atterrante des composts comme ceux que
vous avez cités tout à l'heure qui
contiennent non seulement alors du
plastique mais aussi du verre des
gravillons des déchets métalliques
ferreux ou pas et qui pourtant sont
issus de filières homologué agriculture
biologique
voilà donc je pense qu'il faudrait quand
même dans les composts peut être
dissocié les déchets urbains qui sont
dans une logique d'élimination des
déchets donc derrière bas le produit il
faut bien les coulées et puis des cons
parce qu'ils sont réellement réalisé à
des fins de production qui peuvent être
réalisées chez les agriculteurs à l'aide
de leur ton salaire de leur broyage de
bois
et puis peut-être aussi ses déchets de
type brf ou élagage urbain qu'on appelle
aussi parfois plaquettes bocagères dans
lesquels on aura peut-être que du bois
mon aura aussi des essences qui peuvent
être
exotique donc sur ces trois mois j'en ai
deux t3 mais il ya peut-être d'autres
types on va dire de compost comment
est-ce qu'une filière comme maraîchage
sur le vivant peu j'ai pas trier faire
le tri faire des préconisations y at il
des filières organisées pour analyser
pour pour savoir ce que ces jeunes
agriculteurs mettent dans leur sol
je veux bien répondre à cette question
qui est très classique et qui est très
intéressante l'action c'est toujours est
ce que vous pouvez pas nous dire où est
ce qu'il faut aller chercher la matière
organique
sauf que la meilleure offre matières
organiques c'est celle qui est juste à
côté de chez vous et qui coule et qui
est gratuite
donc c'est cette deux conditions là le
plus près parce que le transport coûte
horriblement cher et gratuite parce que
en plus coûterait encore plus cher donc
face à sète à ce pragmatisme là eh bien
on accepte un peu tout et on fait avec
et une diversité de compost c'est très
difficile de nous manque à thuré le
compost parce que notre le compost et le
broyat toute la gamme possible des
composts on sait qu'il ya clairement des
qualités très différentes des différents
compost on sait que le broyat d'échelle
le compost de brûler des déchets verts
c'est pas un compost d'une vitalité
incroyable en termes d'activité
biologique mais néanmoins toute façon le
compost on utilise davantage comme un
outil pour semer et pour éviter ne pas
avoir à désherber comme un outil un
outil réellement de fertilité des sols
puisque la fertilité est apportée par le
carbone et le compost n'apporte pas du
carbone digeste pour l'activité
biologique du sol
sauf sauf si c'est un broyat le point
sac et encore une fois compost compost
un compost très jeune et plutôt est en
fait un broyat est un pur ya du coup
apporte beaucoup de beaucoup de
nourriture pour l'activité biologique et
donc voilà cette cartographie de ce qui
existeraient de ce qui serait possible
et b y aurait des points partout sur le
territoire puisque chaque ferme est une
ressource est une
et une ressource potentielle de paille
de compose de broyage tout ce que vous
voulez chaque particulier est aussi une
ressource chaque jardinier dont on ne
pourrait pas lister tous puisqu'il y en
a partout et donc le meilleur
préconisions qu'on donne aux maraîchers
s'est renseigné vous autour de chez vous
choisissez ce qui vous semble le
meilleur fait le meilleur compromis on
est vraiment dans une histoire de
compromis ou de matière organique ou non
bio des fumiers de ferme non bio etc
mais sous certaines réserves qui sont
bons à connaître autrement pour élargir
nos corps un peu plus la question nous
c'est les tontes de gazon qui nous
servent
beaucoup comme paillage plus que le
brouillard de bois même en reçoit
davantage et il ya toujours deux dans un
taux de déchet débris plastiques un peu
de métal qui est non négligeable et qui
fait de nous des ramasseurs de débris de
plastique à longueur d'année voilà mes
problèmes qui sera résolu quand on aura
abandonné le plastique de métal le verre
est bien s'il n'y a plus de question et
ben ça tombe très bien puisqu'il est il
est l'heure de de nous quitter pour une
pause et nous retrouver sur une
thématique des cultures d'industrie qui
vont elles que plusieurs intervenants
que plusieurs
est ce que c'est que les cultures
légumières apprendre le mariage donc
c'est tout simplement les cultures de
légumes sur en grande surface disons des
gros volumes pour des filières plus
longue pour approvisionner les
restaurants aux épaules et c'est donc
puisqu'ils occupent et des filières
longues et des gros volumes de carottes
des pommes de terre de betteraves
betteraves sucrières tout ce qu'on peut
imaginer
voilà et donc donc ce soir on a
plusieurs
plusieurs intervenants on va parler de
bilan humique on va parler itinéraires
techniques on va parler fertilisation et
nutrition des plantes et on va parler
filière voilà un petit peu le programme
de ces deux prochaines heures et donc on
va commencer avec les rues mik
donc c'est françois mulet qui devait
intervenir et malheureusement il n'a pas
plu se rendre disponible est vrai que je
me permets de le remplacer
humblement
donc c'est sur ce sujet là puisque bon
j'ai été formé par lui donc a priori je
devrais retranscrire à peu près sa
pensée avec mon point de vue évidemment
voilà et donc voilà je voulais présenter
ce ce sujet là et pourquoi en fait c'est
vraiment fondamental de comprendre cette
notion de bilan humique pour les
cultures légumières
alors est ce que ça marche
ok du coup le bien humide qu'est ce que
c'est donc pour commencer un petit
schéma pour pour montrer cette idée de
balance en fait entre construction et
destruction donc qu'est ce qu'on va
mettre dans construction les
destructions dans la notion de
construction doivent être tous tout ce
qui est apport de matière fraîche au sol
donc toutes les restitutions de matières
végétales animales qui vont se dégrader
ce resté au sol et qui vont constituer
le stock de matière organique du sol
dans la partie destruction on à la
minéralisation naturel donc toute
l'activité biologique du sol qui va
dégrader la matière organique
parce qu'elle respire parce qu'elles
travaillent et donc ça va restituer des
éléments minéraux ces matières
organiques
parce qu'elle respire parce qu'elles
travaillent et donc ça va restituer des
éléments minéraux ce
matières organiques fraîche végétaux
restituer au sol et donc qu'ils vont
subir deux processus en parallèle via
l'activité biologique du sol donc la
pédophile la faune du sol cette fois
elle va d'une part minéralisée la
matière organique frêche ce qui va
libérer les éléments mire dans le sol et
d'autre part elle va unifier cette
matière organique fraîches et donc
augmenter le stock du bus mais
l'activité biologique elle fait aussi
une autre chose elle va aussi
minéralisée l'humus déjà existants c'est
ce qu'on appelle la minéralisation
secondaire que la flèche que vous voyez
en bas du schéma vers la gauche et qui
l'on va va prendre une partie du stock
du mistral dégradé donc on voit bien
qu'il ya deux processus qui vont
impacter la quantité du musée dans le
sol il ya sur les entrées sur les orties
le bilan à la fin c'est voilà on fait
les entraînements les sorties si le bien
est positif on a stocké l'humus et le
bilan est négatif on a déstocké l'humus
d'accord parfait
ok donc vous avez bien en tête si je
veux maintenir mon stock de matière
organique dans mon sol il faut que
j'aborde la matière organique fraîche
pour apporter l'humus et il faut que je
réduise en fait la minéralisation la
minéralisation secondaire celle ci il
faut que j'évite ça et qu'est ce qui va
faire la minéralisation secondaire entre
autres le travail du sol intensif
d'accord donc maintenant pourquoi en
cultures légumières on a souvent fait
des bilans et mix négatifs
pourquoi ça s'est vraiment problème est
dû du coup quel est le sens de ces un
peu de cette intervention alors d'une
part là on va parler d entrée il se
trouve que les légumes restitue très peu
de biomasse au sol donc là sur le schéma
vous avez là la production de biomasse
là en ordonner d'une en comparant fait
la production de biomasse d'un blé ici
et d'une salade
donc vous voyez qu'en fait le blé il est
récolté un stade où il est déjà mature
donc voyez que c'est une plante
extrêmement développé avec un système
racinaire développer puisque là au
moment les récoltes il est déjà presque
en sénescence la salade
a contrario on la récolte un moment où
elle est encore jeune elle pourrait se
développer bien plus et avoir la
biomasse jeu pas si vous avez déjà vu
une salade en fleurs c'est assez bien
plus imposant que le sado que l'on la
récolte pour la manger mais donc comme
on la récolte à ce stade là en fait son
développement végétatif est tout petit
et en plus on la récolte on récolte
toute la partie végétative il ne reste
que les petites racines que vous voyez
ici et donc la restitution de biomasse
au sol est vraiment mineur d'accord
alors c'est pas le cas pour tous les
légumes vous avez mire les tomates
c'est une plante déjà beaucoup plus
imposante la pomme de terre aussi c'est
le maïs doux oui on tue la considère
comme un légume d'accord oui bah pour
moi c'est une céréale met d'accord voilà
donc déjà globalement peu d'entrer dans
le système est donc en fait dans tout le
raisonnement du maraîchage sur seules
vivant on a considéré qu'en légumes les
entrées de matières étaient vraiment
négligeable donc on à proxim à 0 et la
particularité donc des cultures
légumières
c'est que de bonnes parties pas tout
encore une fois des cultures légumières
donc sur grandes surfaces c'est qu' il
peut y avoir un travail du sol important
qui effectué soit l'implantation sur la
récolte soit les deux donc je vous ai
mis la gauche une plantation à une
planteuse de pommes de terre donc vous
imaginez bien que là le sol a été
travaillé en amont pour avoir un
insolent bienvenues comme on aime pas
par ici
et donc là la plante euse en fait on
peut pas faire autrement aujourd'hui que
de planter les pommes de terre dans des
buts et pour cela il faut avoir de la
terre meuble et donc
et donc voilà on aboutit à une
destruction assez importante du sol donc
de tous les êtres vivants évidemment
qu'ils ont est donc là je vous ai mis
une image de dahra chose de betteraves
donc voilà c'est aussi des très gros
chantier d énormes machines on prend la
terre est le légume ensemble et on trie
ensuite quoi donc vous imaginez bien que
le travail du sol est extrêmement
conséquent et ça c'est valable en
betteraves pommes de terre mais aussi en
carotte par exemple voilà donc d'une
part on a peu d'entrées d'autre part on
a beaucoup de sorties parce qu'avec tout
ce travail du sol on line énormément de
minéralisation d'accord et donc par
conséquent les bilan humique sont
extrêmement négatif donc perte de
matière organique des sols donc on
aboutit à tout un tas de phénomènes qui
sont très préoccupants des phénomènes
d'érosion des phénomènes tout simplement
avec l'appauvrissement la météo indique
je vais pas vous refaire le topo mais
les plantes n'ont plus à manger donc on
a pu assez d'éléments nutritifs dans les
sols et étrangement donc on a pu assez
d'éléments nutritifs dans les sols et
étrangement les cultures légumières sont
soumises à à tout un tas de maladies
contre lesquelles on essaye de lutter
mais donc voilà le milieu de la pomme de
terre
francis va nous parler de dupuis seront
de la betterave sur la thématique des
carottes vous avez les nématodes plein
de nématodes voilà il ya une grosse
polémique là dans la manche avec un un
insecticide qui a été interdite contre
huk contre les nématodes
voilà donc c'est un gros problème
donc comment on fait maintenant quels
sont les leviers sur lesquels on peut
jouer pour essayer d'améliorer cette
situation
alors donc le premier levier qui a été
développé par les techniques de
maraîchage sur le vivant c'est les
apports exogènes de matières organiques
donc ça l'idée de ça donc là sur le
schéma vous voyez l'idée c'est d'en fait
augmenter le taux de matière organique
de façon assez rapide sur l'échelle des
temps par des apports massifs de broyats
de bois ou de paille plutôt de brian
bois m'est donc là où vous voyez bien
que pour faire un delta important de peu
propice pour gagner plusieurs points
2ème ot de matières organiques
il faut faire des apports vraiment
massif de l'ordre de 400 tonnes ha et
donc ça c'est réalisable sur petites
surfaces en mariage on ne peut
évidemment pas proposer ça en cultures
légumières
ce serait trop coûteux et puis
impossible à mettre en place même si on
fait la stratégie des petits pas
donc de ça je retiendrai simplement qu'
on pourrait envisager ça pour un
complément un petit apport mais on peut
pas envisager de restructurer tous les
sols en grandes cultures de cette
manière là et par exemple en remettant
des autour des parcelles pour avoir une
production in situ debreu pour le
restituer au sol par la suite mais c'est
pas ça peut pas être majoritaire
ensuite la question des couverts
végétaux
alors donc les couverts végétaux
il ya déjà un certain nombre d'électeurs
qui met ça en place avant après les
pommes de terre betteraves s'est
évidemment indispensable pour maintenir
l'activité biologique du sol pendant les
périodes d'intercultures mais en fait ça
ne suffit pas à compenser le fait que
les cultures légumières ne produisent
pas à cette biomasse pendant qu'elles
sont en place je vous explique le schéma
vous avez ici deux courts en fait on va
comparer un système prêt real en rouge
vous avez les schémas en bas et un
système où on a une culture de salades
suivi par un couvert végétal
donc c'est la production de biomasse
cumulé 1 donc on commence avec la petite
salade on avait un tout petit ici donc
elle se développe tout doucement
donc on a évidemment très peu de
production de biomasse ensuite on donc
on récolte la salade on sème un couvert
végétal
il met évidemment un petit peu de temps
à se développer donc on reste sur une
production très faible
et puis voilà là il commence à produire
puisqu'il est bien développé si je
prends la prairie au printemps elle
commence à se développer voilà on a une
belle pouces il ya un petit
ralentissement au niveau de l'été
puisque on a plus d'eau et elle reprend
elle reprend à l'automne et donc qu'est
ce que ça nous dit ça c'est qu'en fait
notre système légumes et couvert végétal
il arrivera jamais à produire autant de
biomasse qu'une prairie c'est impossible
donc le couvert végétal est
indispensable mais ne permet pas de
rééquilibrer la balance puisque de toute
façon on à cette période là on n'a pas
de capter l'énergie lumineuse parce
qu'on n'a pas assez de feuilles
donc on produit pas assez de burress et
que l'on a stand d'implantation du
couvert qui pareille est très long on
capte pas encore assez d'énergie
d'accord donc les couverts c'est
nécessaire mais pas suffisant et donc en
fait si on voulait parce que si notre
modèle c'est la prairie ce qu'il
faudrait faire c'est avoir un couvert
permanent et plantes et les légumes
dedans donc ce sera l'idéal c'est
vraiment l'idéal qu'il faudra atteindre
mais aujourd'hui on ne sait pas encore
faire et donc roland juste après moi
vous présenter un petit peu le travail
qu' il fait avec son frère sur la ferme
où ils ont mis un système en place avec
des couverts par
non sur le reste de la rotation et
literie détruisent le couvert permanent
uniquement au moment de la pomme de
terre dont qui maximise déjà la
photosynthèse
tout le reste de la rotation et on
pourrait imaginer que pour compenser
cette perte de biomasse pendant la pomme
de terre le temps la peau mr bah on
pourrait faire un apport exogènes pour
compenser simplement cette année les ans
cette année bon ce sera peut-être à
discuter après dernier un facteur
suivante sur lequel on peut jouer donc
sur la gestion de l'eau donc là l'idée
c'est de voir un petit peu donc là on a
un système de prix et donc c'est là la
pousse de l'herbe
donc selon les saisons l'hiver printemps
été automne donc en bleu vous avez
l'intensité de la minéralisation de la
matière organique
donc c'est là même la minorisation est
essentiellement au printemps quand c'est
humide et chaud et en automne en était
fait trop sec en hiver il fait trop
froid et donc la pousse de l'herbe
elle est calée sur cette intensité de
minéralisation de la pousse de l'herbe
elle est essentiellement printemps à
l'automne et en été on n'a pas de pouce
contrairement un système forestier ou en
fait en été les armes ils arrivent à
maintenir leur croissance végétative
puisque il arrive avec notamment que les
prairies donc on a plus plus de voix la
plus de biomasse produite et donc l'idée
de se dire que s'ils en étaient nos
cultures légumières ne ne pousse pas
assez on pourrait compenser par de
l'irrigation pour qu'elle se développe
plus et donc produire plus de biomasse
des à sa fin c'est de manière générale
c'est pas que pour les cultures
légumières et donc on va vous allez me
dire en irriguant n'irrigue mais si on
érige dans un système vertueux on a des
plantes qui poussent c'est aussi voilà
toujours plus de biomasse plus de
matière organique qui va elle même plus
se retenir d'eau stocké l'eau la
redistribuer éviter que le sol se
déverser dans les rivières etc
voilà c'est évidemment pertinent dans
des systèmes sur seules vivant et le
dernier élément c'est la génétique
donc ça c'est plus une réflexion long
terme c'est de réfléchir à des plantes
des plantes qui sont sélectionnés pour
faire du volume pour faire de la
biomasse autant que sur la partie qu'on
récolte voilà donc pour retenir pour
conclure un système avec découvert
permanent le plus possible pour produire
le plus de biomasse peut-être un peu
d'eux et pour stoke pour faire un excès
de production de masse in situ envisagé
l'irrigation et puis réfléchir à des
plantes un peu plus un peu plus
important imposante en termes de
végétation voilà je vous remercie et je
passe la parole à roland roland qui est
installé dans le finistère et qui va
nous présenter le travail qu'ils ont
mené à son frère depuis deux ans je
crois et qui ont mis en place déclare
pas vraiment en pommes de terre bon
roland bonsoir c'est à toi noté python
hockey e sur l'homme de 2,8 rh à ses
bons une évolution
quelques particuliers qui a menti qui
nous achètent et aux notaires on va dire
aux filles au fil de l'eau voilà pour
vous situer au niveau contexte est donc
schématiquement ça compte et erquy son
sabot sable aux limites ne lui faire
avec des plots mathias des matières
organiques pardon qui varie de 2 5 pour
les ter et 6e de la vallée puisqu'on est
en sur la vallée les landes qui se jette
dans la rade de brest rare et un petit
peu me fait son entrée sur le plateau de
même qu'il augmente 1 km 1 là on a des
terres au taux de matières public comme
monter jusqu'à 5 6 % de matière
organique
voilà donc beaucoup de deux variétés à
par rapport à ça précédemment le la
ferme des parents donc les fai invoque
polyculture élevage il y avait un peu
vache laitière un peu accrocheuse et
bien peu de pommes de terre un petit
regret avant paul ont donc c'était mon
écriture enfermé au lieu culturel saint
jean par essence même la surface et en
approchant les 20 noeuds 187
donc nous sommes en agriculture de
conservation des sols donc sur la partie
ont pâti rouvert depuis céréales depuis
2009
en sachant que le labour avait été
arrêté en 2002 et donc pour les
propriétaires dont on y retrouve donc
sur un mont techniques culturales
simplifiées donc avec un travail aux
canadiens pour perpétrer par intel
comédien qui va à la fois des chaumes et
donc les couverts et puis bon pied
impassable déchaumage de liqueur passage
a prévu de canadiens de 15 à 25 de tom
frager pour préparer la terre et donc
qui va être réparé à planter donc
directement comme ça pour les primeurs
est par contre pour la partie
conservation il ya une partie donc un
visage des copinages et avait justifié
de manière à faciliter les opérations de
récolte et 8 mais aussi les skis et
chaussures les sur l'éco ferme gervier
1re équipe
voilà un peu pour vous pour vous situer
le la ferme effectivement par là c'est
vrai que l' apport du le ter par
définition restitue très très peu de
2,21 vous gagnez donc ces points que la
question s'est toujours posée de savoir
comment limiter au possible justement
ces pertes de matière organique en
sachant qu'on a on peut sur les propres
à hauteur notamment kemmer on va retenir
sur pommes de terre tous les tous les
deux ans une autre partie en moyenne
conservation en pouvant être rom deux
tiers pour les trois ans autour de me
faire dans tous les tous les quatre
avaient effectivement en couture interne
soit des personnes années j'en prendrais
tout à l'heure soit du première pole
permanent beaucoup notamment d'enlever
banques soient humbles et de blé ou une
3ds suivront reproduction des en
fonction des votations
pour vous limitez donc on a parlé
effectivement que tout ce travail
travail du sol et c'est d'abord dont le
paternel préparer les terrains comme la
surface n'a pas changé ou comparaiso moi
on est pas pour de miller un peu de
tracteurs par an et aujourd'hui il y
avait découvert mais seulement 1 450
euros par an qu'on a quasi un quasi et
visionnée par plus de deux le temps de
travail donc liées au gros travail du
sol il a la réponse en sachant qu
effectivement tout ce qui est moi sont
notamment aux dépens d'aj fumier liste
est fait par les frontières on résonne
bien sûr le travail entre une unité des
agriculteurs uniquement au niveau des
des entrées en complément des
restitutions des parcelles on peut
savoir que depuis cinquante ans de la
paille des céréales donc les loyers ont
restitué au sol donc ça c'est quelque
chose qu'on a mis en place justement
puisque nicolas hulot rayons de
certaines informations notamment son
coeur de métier c'est vrai qu'on s'est
aperçu que mal malgré on va dire une
membre à moi mais du sol on n'avait qu'à
quelque chose était assainie tournée
c'est effectivement de rapprocher bien
depuis trois quatre ans le curseur le
plus porteuses héros donc le fait de
conserver toute la paille un prêt c'est
réellement fait partie alors sachant
trompe de carbone est hyper important
tout ce qui est en fonctionnement du sol
les champignons la conservation de l'eau
la chasse aux pièces qu'elle peut pas y
est et l'est ici des bleus du soft par
ailleurs on accepte également à peu près
150 mètres cubes de le fumier de bovin
tous les ans pour le fumier des rails et
que l'on met principalement à l'automne
puisque c'est la convertible le fumier a
le meilleur meilleur rôle pour relancer
tout là un coût de la vie microbienne
notamment à épouser le thé en tant qu'
est-ce que le fumier travail en même
temps des champignons à l'auteur et on a
également un plan d'épandage de lisier
ordre par contre avec le lycée fort
difficulté c'est rémi blot carbone c'est
pas forcément très important au niveau
européen c'est toute la difficulté en
fonction de la météo
certaines années ça marche bien comme ça
et ça marche maintenant l'intérêt ces
femmes de pouvoir apporter c'est le
moment et nick pied qui envoie le très
très important sur sybille en parlait
aussi sur la faune et la flore tueur du
sauna pour un bon fonctionnement du
système
or là on a un petit souci on entend plus
roland tu nous entends non
en tant qu'ami camille tu peux le
prévenir q tu peux le prévenir par ici
du coup en attendant que la connexion se
rétablisse pardon francis est ce que tu
veux bien prendre la parole s'il te
plaît donc francis je vais te laisser de
présenter l'idée c'est que cette fois ci
tu nous parles de betteraves sucrières
bonjour donc francis lec haye
je suis à la fois agriculteurs agronome
j'ai récemment publié un livre chez
dunod revitaliser des sols où on peut
voir un peu plus de détails que ce que
je vais avoir l'occasion de vous montrer
un instant même moi j'ai choisi de
parler de la betterave et puis de
l'impact de la fertilisation azotée sur
les pucerons sur la virulence de la
maladie elle-même des vies rose qui sont
souvent transmises par les pucerons
j'ai choisi la la betterave et c'est bon
j'ai choisi la betterave parce que c'est
je dirais globalement la mal aimée de
toutes les productions végétales
on entend souvent que c'est une plante
polluantes une plante dégradantes une
plante qui n'est pas bon pour les
écosystèmes est ce que je voudrais vous
montrer d'abord c'est que c'est une
plante beaucoup plus écologique qu'on
pourrait l'imaginer
alors les raisons qui me poussent à dire
cela c'est d'abord qu'elle a un
potentiel est énorme et c'est la seule
des grandes cultures aujourd'hui dont on
voit encore des augmentations de
rendement c'est-à-dire que régulièrement
si on prend encore la dernière décennie
on a à peu près plus 270 kg de sucre
produit à l'hectare
on pensait qu'on était arrivé à un
plafond il y a déjà 20 ans il n'en est
rien du tout on produisait il y a vingt
à trente ans environ 10 tonnes de sucre
à l'hectare aujourd'hui on arrive
pratiquement à 15 tonnes
donc c'est une plante avec un potentiel
insoupçonné et encore non atteint
ensuite il faut savoir que c'est une
plante très résistantes à la sécheresse
alors elle tient sans doute cette
qualité là tout simplement à son ancêtre
qui s'appelle bêta maritime a donc une
betterave qui qui pousse tout près des
côtes
qui peut donc survivre à des milieux
très salée et on sait que les mécanismes
de résistance à la sécheresse sont
exacts en les exactement les mêmes que
ceux qui permettent de résister aussi au
milieu très salée 1 résister à la
pression osmotique ça c'est l'une de ses
autres qualités c'est aussi une plante
très résistante a beaucoup beaucoup de
stress
tout simplement parce que les bourride
saccharose et le saccharose est ce qu'on
appelle un au small it
c'est à dire une molécule qui est
capable de participer en elle-même à la
restauration de la pression ce mot tique
quand il y à des stress vraiment
important qui lui sont imposées ça peut
être la température ça peut être
quelquefois le froid c'est une plante
qu'on est capable de planter vraiment
très tôt en saison dès le mois de mars
dans même dans les régions nord et
celles à sa richesse en ce qui lui
permet d'avoir ces qualités là ensuite
elle a une très grande qualité c'est que
c'est une plante bisannuelle
c'est à dire qu'elle ne va produire ces
graines que la deuxième année et le fait
même qu'elle produit ces graines que la
deuxième année fait que sur la première
année puisque c'est l'essentiel de la
culture 1 sauf pour ceux évidemment qui
font des porte graine
donc pendant sa première année de
culture elle n'est que végétative et ça
induit évidemment on l'a encore un
avantage concurrentiel par rapport aux
cultures annuelles qui est décisif
puisque elle ne connaît pas de stade clé
qui puisse définitivement lui amputer le
rendement vous le savez si on a du maïs
et qu'il connaît un petit coup de sec au
moment où il fait à peu près 80 cm de
hauteur et bien à ce moment là le nombre
de rangées de grains il suffit que
pendant 36 heures ou 48 heures
le plant de maïs reçoivent de son
environnement
une information négative et à ce moment
là le maïs va automatiquement réguler
son potentiel de rendement est
définitivement c'est à dire que si c'est
une rendent une variété qui peut
produire 18 rangée de grains si elle l'a
réduit à 16 à 14
vous pouvez arroser vous pouvez apporter
de l'engrais faire tout ce que vous
voulez ensuite ça ne remontera jamais à
18 ans j'ai la plante aura décidé
pendant ses 36 heures décisif de le
réduire à 16 ou à 14 ans j'ai
quelquefois même 12 alors toutes les
plantes je pourrais prendre le blé etc
toutes les plantes ont sont soumises
absolument à ce mécanisme là enfin c'est
une plante structurantes avec un
enracinement profond c'est une c'est un
pivot comme on le sait et ça peut
descendre jusqu'à deux mètres de
profondeur de mètres de mehdi son jeu
retrouve très fréquemment en faisant des
profils de sol dans des bons aliments
dans des bons limon d enracinement
vraiment très profond et puis enfin
c'est une plante qui est très favorables
au climat à la stabilisation du climat
quand je suis venu ici j'ai vu qu'il y
avait beaucoup de maïs le maïs participe
aussi au maintien d'une certaine
stabilité du climat tout simplement
parce que ces plans plat alors que ce
soit le tournesol le maïs que ce soit la
luzerne ou la betterave ici produisent
une photosynthèse très importante
pendant toute la saison estivale
ce qui veut dire que ce sont des plantes
qui sont capables d'évapotranspiration
on le sait pour faire des nuages
il faut de l'humidité faut de la vapeur
d'eau donc il faut réellement de
l'évapotranspiration mais ça va au delà
parce que toutes les plantes porte sur
leurs feuilles
on appelle ça la philo ce faire une
microbiologie vraiment très importante
abondante constitué de beaucoup de
bactéries des levures mais aussi
beaucoup de bactéries et on a trouvé
dans à peu près systématiquement dès
lors qu'il y a des grêlons c'est
beaucoup plus facile de retrouver au
coeur des grêlons des micro organismes
des bactéries qui sont exactement les
mêmes que celles qu'on trouve sur les
feuilles
alors qu'est ce que ça veut dire pas
tout simplement que dès qu'il y ait un
tout petit coup de vent d'orage
eh bien ces bactéries là se trouve
entraînée dans les zones nuageuses et
constituent ce qu'on appelle le noyau de
nucléation autour desquels vont
s'agglutiner les microgouttelettes et
quand la masse critique va est atteinte
c'est à dire que le poids va être
suffisamment important à cela la goutte
va tomber et c'est ce qu'on appelle de
la pluie donc c'est ce titre là que ce
type de plante est vraiment très
vertueux en matière d'écologie et j'ai
voulu comparer ça à ce qu'on peut
observer dans une grande partie de la
france c'est-à-dire des prairies brûlé
aux biens des chaumes de blé comme j'en
ai vu en venant ici
et bien c'est ses soldats ne participent
absolument pas au maintien d'une
fraîcheur au niveau d'une microrégion au
niveau d'une région voire d'un pays et
pourquoi pas au niveau de la planète les
sols également
sont en général à peu près 15 à 20
degrés plus en plus froid sous une
végétation plus frais et ça permet de
maintenir une biodiversité même en été
alors la betterave
elle a un rapport en tout cas
l'agriculteur la betterave l azote ont
des rapports un tout petit peu compliqué
je dirais pas c'est pas la betterave qui
a des problèmes avec celle homme qui
cultive la betterave qui a des problèmes
avec la zot parce que c'est une une
équation quelquefois difficile à
résoudre
alors la betterave jusqu'à il y a 20 ans
ou 30 ans et et fertiliser assez
lourdement en matière azotée c'est à
dire qu'il était courant de mettre
jusqu'à 200 220 unités d'azoté on
augmentait les les tonnages produits
mais pas les teneur en sucre le tonnage
en sucre avaient plutôt tendance à
diminuer alors l'une des raisons c'est
la suivante c'est que c'est une plante
bisannuelle comme je le disais tout à
l'heure
et si on met un peu trop d'à zot et bien
au lieu de stocker le sucre dans sa
racine elle va encore produire de la
végétation des feuilles et puis
finalement la teneur en sucre des
racines ne va pas augmenter elle va même
avoir tendance à baisser
c'est tout le problème aussi des
betteraves qui peuvent être touchées par
une maladie comme la cercosporiose qui
ont plus beaucoup de feuilles à un
moment donné et dès qu'il re pleut à
l'automne refonder feuilles et à ce
moment là les feuilles vide à nouveau le
la racine de son sucre donc il faut
taper juste et c'est ce que j'ai voulu
figurer par ce schéma on voit avec les
quantités croissantes d'azoté c'est le
pré vert que vous voyez ici on a des
teneurs en sucre qui baissent dans la
racine
donc évidemment ce qu'on a cherché à
faire dans les décennies passées c'est
d'optimiser à la fois le tonnage et les
teneur en sucre pour atteindre un
maximum économique qui se situe à peu
près ici c'est ce qui permet aujourd'hui
de sortir environ 15 tonnes de sucre à
l'hectare
l'autre difficulté c'est que il faut que
la betterave absorbe presque 50% de la
zot qu'elle doit absorber avant fin juin
ce qui est aussi une gageure parce que
ça suppose qu'on mette de la zot qu'ils
soient rapidement assimilable est
évidemment quand on parle des autres
rapidement assimilable on change tout de
suite aux nitrates et en même temps il
ne faut pas qu'il y en ait trop qu'ils
soient disponibles pour les mois
suivants ce sont les numéros des mois 1
6 7 8 9 s'est juin juillet août et
septembre
donc il ne faut pas qu'on ait d'azoté
retard parce que sinon on va avoir
l'inconvénient que je décrivais tout à
l'heure c'est à dire que la modération
de la production de feuilles ne va plus
faire et à ce moment là on risque fort
de perdre beaucoup en matière de teneur
en azote
alors pour finir de dresser le tableau
est la difficulté que peut avoir un
producteur betteraviers c'est qu'il y a
des pucerons qui sont attirés
parce qu'ils extraient leur nourriture
duflot m à l'oeuf l'om ce sont tout
simplement les vaisseaux qui permettent
à la scène montante d'accéder aux
organes de nutrition donc se doute bien
que si on met beaucoup d'azoté en début
de végétation on a beaucoup plus de
chances d'attirer parce que les nitrates
sont l'aliment préféré des pucerons
on a beaucoup plus de chances d'attirer
les pucerons en début de saison
l'abondance de jazz hot sur forme
nitrates va donc être important dans le
flou m on augmente les les populations
de pucerons et puis celui des pucerons
alors qui est particulièrement attiré
mais aussi qui est vraiment le plus
efficace pour transmettre des vies rose
c'est le minus persique et le puceron
vert du péché alors il ne sévit pas du
pas seulement sur la betterave un tout
ce que je suis en train de vous dire
même si j'ai choisi comme thème la
betterave est transposable pratiquement
sur tous les légumes sains il était
évoqué il ya quelques minutes la
production de légumes tout ce qui est
dit ici est absolument vrai aussi pour
tous les légumes
donc il transmet un virus
le bit y'ello vyrus il y en a quelques
autres qui sont moins agressifs des
virus mais celui ci est réellement celui
qui va pénaliser le plus le rendement de
la betterave
quand l'infection a lieu en début de
végétation ça peut diminuer de moitié de
moitié la production de sucre à
l'hectare
c'est une infection par contre qui si
elle intervient plus tardivement qui va
amputer le rendement beaucoup plus
légèrement voire pas du tout est une
chose assez curieux c'est que des
feuilles qui sont déjà adultes qui sont
vertes et adultes même si elles
contaminait sont contaminés ne vont pas
jaunir et vont pouvoir poursuivre
leur fonction chlorophyllienne et donc
faire leur travail jeu jusqu'au bout
pour vous donner une idée pendant une
saison
quand le puceron est bien nourri et ce
que j'entends bien nourris c'est de
trouver entre autres des nitrates et des
acides aminés en grosse quantité
il peut y avoir 20 génération dans la
saison ce qui est quand même
relativement important le cchst ratio
aussi été changé c'est à dire qu'il y à
beaucoup plus de femelles que de mal ce
qui donne encore une capacité de
multiplication bien plus importante
et puis évidemment la population globale
va augmenter on voit ici un magnifique
pucerons qui est en train de puiser tout
simplement dans la sève est évidemment
de de participer par son travail à la
fois à la contamination des plantes mais
aussi à la génération de populations de
pucerons
ici on a un tableau qui montre quels
sont les éléments très favorables pour
la paix tant ce qu'ont les pucerons pour
la betterave donc les nitrates et les
acides aminés libre j'aurai l'occasion
d'en reparler un tout petit peu sont
particulièrement importants et puis il
ya aussi quelques carences je dirais
qu'ils sont assez marquée dans les
plantes qui sont toujours attaqués par
les pucerons c'est le calcium entre
autres et je vais vous donner quelques
éléments
ensuite il me reste combien de temps
impeccable pour bien comprendre ce qui
peut se passer
et justement qui génère cette appétence
des légumes des plantes des betteraves
pour les pucerons
c'est le fait que la synthèse des
protéines qui est finalement la finalité
de l'absorption des nitrates est un
exercice à la fois longs coûteux en
énergie
et puis réversible je vais y revenir sur
le côté réversible de cette prothèse
synthèse
j'ai indiqué ici les masse molaire ont
l'âme la môle c'est la quantité d'atomes
qui d'hydrogène qui est contenue dans un
gramme
c'est à dire 6 x 10 puissance 23,1 ses
23 0 à queue leu leu
donc c'est un nombre d'atomes vraiment
très très important eh bien on voit que
pour le n 2 c'est à dire la zot qui nous
entourent ici dans l'atmosphère il est
de 28 grammes pour le nh4 c'est-à-dire
un une molécule d'ammoniac
c'est de 18 grammes pour les nitrates
ses 62 g
alors j'ai porté volontairement les
nitrates
après l'ammoniac parce qu'il faut savoir
que quand une plante absorbe des
nitrates
de toute façon ça va être pour réduire
les nitrates ce qu'on appelle réduire
ses hôtes et l'oxygène pour mettre du
hasch plus à la place en un mot pour le
transformer en amin c'est à dire des
neiges deux et ça c'est une opération
très coûteuse
c'est pour ça que je les portais ici en
termes de bilan énergétique
cette opération inverse
opérée par la plante pour fabriquer ses
propres protéines des peptides des
acides aminés et c est très coûteuse en
énergie et ensuite on voit le la masse
molaire des acides aminés 135 g les
polyamines 2 kg et la même quantité
c'est à dire 6 multipartisme x 23 de
protéines constitué c'est entre 80 et
200 kg donc à peu près la même
différence entre un noël m et un a380 et
c'est quelque chose d'énorme
et ça c'est ça change évidemment tout
dans le comportement d'une plante et
dans son appétence qu'elle peut avoir je
continue à dresser le tableau en matière
de production de betteraves
il y à des programmes herbicides qui
sont toujours très complexe
j'ai fait figurer ici alors là c'est la
liste des des molécules qui sont
utilisés en fonction des adventices et
c'est donc c'est la dernière liste avec
publié par l'it et b avec le retrait
bien évidemment des molécules qui
disparaissent pratiquement chaque année
et qui ne sont plus autorisés choses
plus intéressantes immédiatement lisible
ce sont les quantités diester c'est à
dire les quantités de traitement plein
qui sont faites sur des betteraves au
stade jeunes et bien ça va entre 5
on va dire cinq ennemis et puissent six
irt ennemi c'est à dire qu'entre la
levée enfin prélevés et puis jusqu'au
stade 6 6 à 8 feuilles
on va voir entre cinq et six passages de
d'herbicides et du ft ce qui évidemment
n'est pas neutre
ce n'est pas neutre parce que
malheureusement ces molécules là on a un
impact c'est à dire qu'on parle de
fongicides herbicides et même
d'insecticides
ils sont capables de provoquer ce qu'on
appelle une protéolyse c'est-à-dire ce
travail lent coûteux que la plante est
obligé de faire pour construire des
protéines peut être détruit en quelques
minutes c'est réversible et ça peut se
faire en deux trois quatre cinq six
minutes seulement après le passage du
pull vais immédiatement des mécanismes
de lise c'est-à-dire de destruction des
protéines peut se mettre en marche
et puis à ce moment là de proche en
proche
on va repasser des protéines verre
dépoli peptides vers des peptides
beaucoup plus simple et des acides
aminés libres qui sont beaucoup plus
petits et qui à ce moment là sont
carrément de la nourriture pour les
pucerons
alors je dis pour les pucerons mais
aussi pour beaucoup de maladies pour la
plupart des insectes qui ont des
systèmes digestifs très rudimentaire
qui ne sont pas capables de digérer ça
mais qui sont parfaitement capables de
tirer toute leur énergie de ça alors
c'est l'illustration même de ce qu'a
déjà décrit il y a déjà 30 ans à 40 ans
francis chabosseau la transphobie aux
c'est à dire que la présence la
virulence d'un prédateur ou même d'un
champignon est ce bien souvent en
corrélation directe avec la valeur
nutritionnelle que peut avoir la sève
pour ceux dits prédateurs ou pour ce 10
pathogènes et puis je m'appuie aussi sur
les travaux de quelqu'un d'autre qui
vient compléter finalement c'était
philippe calas et philippe calas tout
une autre gamme de produits naturels de
techniques culturales etc qui ont été
utilisés et on s'aperçoit que dans les
plus efficaces apparaissent un produit
de protection phytosanitaire de synthèse
et puis ensuite viennent immédiatement
le paillage et le mulching et puis la
fertilisation organique
donc la lecture que j'en fais et que je
vous propose c'est tout simplement que
le cycle de l'azoté est terriblement
changé à partir du moment où vous faites
un melting puisqu'on sait qu'il y avait
là zot qui a réorganisé et mis dans un
sous des formes qui vont plaire bien
plus à la à la plante est beaucoup moins
opus ont précisément
et puis évidemment c'est à dire qu'elles
sont absorbés lab en l'état par les
plantes et les formes ammoniacal quand
c'est nh3 nh4 ces poisons pour la plante
mais pas le nez age ii pas les hamid
donc ça ça existe
l'utilisation aussi deux micro
organismes qui sont capables de fixer
l'azoté de l'air je pense évidemment à
des a's autobacs terre ça ça marche
aussi très bien et on ne fournit pas des
nitrates
on forme ont fourni des molécules
beaucoup plus réduite
qui ne sensibilisent pas les plantes aux
pucerons et puis enfin il faut toujours
songé à la porosité d'un sol dès qu'un
sol est un peu inondées ou seulement
compact et à ce moment là la protéine
synthèse et et gêné alors certains vols
peuvent le mesurer avec leur époque sein
d'un seul ça ce sont des instruments de
mesure les solutions elles sont ici je
donne juste je fais un highlight
seulement sur un ou deux points
le calcium c'est non seulement le
minéral qui déclenche le système
d'alarmé de la plante attaquer c'est
chez l'homme c'est un neurotransmetteur
il joue pratiquement le même rôle dans
la plante
ainsi lit à une attaque c'est lui qui va
être mobilisée pour déclencher soi des
nécroses c'est à dire enfermés la zone
de blessure d'un pucerons par exemple de
manière à ce que ça ne se contaminent
pas sur le reste de la plante donc le
calcium est essentielle on en parle très
peu
il faut savoir que même sur sol calcaire
on a des carences très marquée en
calcium il faut qu'ils aient une
microbiologie très active pour pour
qu'ils soient absorbées mais il est
aussi à la base de mécanismes toxique
pour le puceron vert du péché donc ça
c'est ce sont les résultats d'une de
recherche vraiment très récente à
l'université de lancaster et il y à des
publications qui sont faites sur le
sujet on pourra évidemment ceux qui sont
intéressés se pencher dessus
je voulais aussi juste vous montrer un
exemple très précis sur une plante qui
fait l'objet d' attaques d'al tease
entre autres quand elle quand elle est
très jeune c'est le lin le lin textile
ou le lin oléagineux il n'ya même plus
de réponses chimiques
on ne parle même plus d'interdiction
d'un quelconque produit même les
insecticides ne fonctionne plus sur une
parcelle toutes choses étant égales par
ailleurs
traités selon les mécanismes et selon le
protocole que je vous décrivais tout à
l'heure c'est à dire faire attention à
compenser la protée all is part de la
protéine synthèse etc etc on s'aperçoit
que à gauche on a des altis partout et
ça a été mangée aux trois quarts il ya
des disparitions de pied sur la partie
droite n'y en a pas eu
et comme on peut le voir c'est sait où
le deviner c'est ici la séparation
donc on ne peut pas dire qu'il y a eu un
coup de vent malheureux qui l'emmenait
d'un côté ou de l'autre
c'est tiré au cordeau donc la latte
l'attraction la trop fort bio est un
phénomène qui existe bien au niveau des
plantes
ma conclusion pour ne pas être plus long
c'est que les solutions d'avenir ça ne
résidera pas dans la production ou dans
l'invention d'une molécule qui serait
miracle ce qui va produire ses effets
pour moi ça c'est l'avenir de
l'agriculture
c'est l'avenir du maraîchage c'est
l'avenir de l'arboriculture c'est de
construire des agrosystèmes qu'ils
soient vivants et cohérent c'est à dire
qu'il faut absolument considérer chacune
des composantes d'un agrosystèmes que ce
soit la fertilisation que ce soit là
prête protection phytosanitaire ou même
les couverts végétaux
il y a des couverts végétaux qui peuvent
produire le plus mauvais effet s'ils
sont jeunes s'ils sont enfouis dans de
mauvaises conditions etc etc
donc voilà je vous remercie pour votre
écoute
[Applaudissements]
merci francis reste un petit peu sur
l'estrade car je crois que tu voulais
qu'on prenne les questions maintenant ce
que francis ne pourra pas rester
jusqu'au bout de la séance
merci déjà pour ton plaidoyer pour la
betterave sucrière
c'est une plante tellement sympathique
et donc je voulais savoir si il y avait
des questions dans le public tant que
francis est encore parmi nous oui
bonjour j'ai été un peu surprise sur le
fait que les traitements en fait
conduisait à de la protéomique est-ce
que vous pourrez expliquer comment ça se
passe double est oui alors peut-être ça
va faire du larsen alors les phénomènes
ont beau est ce que le ratio est plutôt
favorable ou est-ce que vous
conseilleriez plus tôt une autre forme
de calcium à apporter sur le feuillage
en ski alors évidemment il y a le
chlorure de calcium et le chlorure de
calcium me plaît encore moins donc à
tout prendre je préfère le nitrate de
calcium et puis ramenons malgré tout les
choses à leur juste mesure
parce que les quantités qui vont être
mises à disposition de la plante vont
être quand même relativement faible je
parle du nitrate donc significatives
pour du calcium relativement faible pour
du nitrate et je conseillerais
réellement de l'accompagner de quelques
oligo-éléments ce que je citais un tout
petit peu de faire un tout petit peu de
manganèse le le molybdène très très
important le molybdène de manière à
favoriser la protéine synthèse c'est à
dire pour que très très rapidement ce
nitrates se soit transformée en amine en
polyamines puis en protéines donc je
préconiserais de l'accompagner
ça marche je vois moi je suivis durant
et on est certifiée bio bio dynamie
depuis plus de 15 ans ont fait des
couleurs et odeurs et ont maîtrisé dans
l'ellipse et 141 me matane et donc le
midi où c'est pas un problème le médium
simple ottawa a plus de problème mais
arrive à nouveau papier oki et crypto la
bes li la pa si vous a entendu parler
sur la ville oui je suis incapable de
répéter son nom mais la sonorité me dit
quelque chose oui en fait c'est ça la
pyrale de des agrumes et climatique
enfin donc ce truc a causé une dizaine
d'années dans le var et c'est en train
de descendre dans le sud de jusqu'à dans
les pays où quoi et voilà et
donc je souhaitais savoir si vous aviez
des informations et enfin c'est mon
piège beaucoup ont fait au fait beaucoup
de piégeage et on les voit alors soit en
papillon qui écoutent rarement le délice
et c'était 1 qui arrive plutôt en fin de
cycle est attiré par le sucre iil est
pas effet ode à la vie mais il est il à
70 plus de 70 plants haute voix là et il
est capable de faire des dégâts énormes
sur une vendange qui arrive à bonne
maturité alors sur ce papillon en
particulier je ne je n'ai pas
d'expérience précise par contre ce que
je vous indiquais c'est-à-dire son
attraction pour telle plante à
l'intérieur d'un vignoble ou telle
parcelle est également dictée par des
indicateurs vraiment très précis alors
s'il intervient en fin de saison
on peut penser justement et je reviens à
la notion que j'expliquais juste
précédemment que c'est au moment du
remplissage des baies
le mécanisme est le suivant ce qui a été
accumulée dans les feuilles va migrer
vers les fruits vers les baies et à ce
moment là on a beaucoup de molécules
simples la plante elle-même est capable
de refaire des molécules simples pour
pouvoir les transporter quand ce sont
des policiers saccharides vraiment trop
complexe la plante n'est pas capables de
les transporter dans sa sève
donc c'est certainement à ce moment là
qu'il faut porter un intérêt particulier
évidemment je vais pas résoudre la peur
là tout de suite mais je donne juste
quelques idées malgré tout je suis nous
sommes en train de travailler sur des
écrans c'est à dire de changer la
perception la signature infrarouge que
peut avoir la plante par la perception
la signature infrarouge que peut avoir
la plante pas rappelait alors ce qu'on
appelle des écrans en tout cas moi ce
que j'appelle des écrans jouent à je
vous en donne un qui est quand même
plutôt connus ceux de l'occident de
magnésie par exemple est un écran blanc
mais en réfléchissant pas toutes les
longueurs d'onde on qu'il est
intéressant ce sont souvent des
substances minérales et on peut le
comparer toutes proportions gardées à ce
qu'on va épandre sur le les verts d'une
serre vous savez on met un écran solaire
pour qu'il n'y ait pas trop de brûlures
à l'intérieur de la serre eh bien on
peut et pendre je dirais de la même
manière certaines substances minérales
qui ne sont évidemment pas toxiques qui
peuvent même être quelquefois
alimentaire mais qui en plus renvoie une
information comme je le montrais sur les
photos à d'éventuels prédateurs leur
disant ça ce n'est pas bon c'est à dire
si ce sont des molécules trop complexe
si le perçoivent comme étant
symptomatique un révélateur d'une
composition trop complexe bien souvent
les insectes ne vont pas sur cette
plante là comme je le disais
pratiquement tous ont des systèmes
digestifs trop rudimentaire pour pouvoir
s'en accommoder merci alors les argiles
cash signer un intérêt plutôt en tant
qu'écran physique sinon en tant que
écran renvoyant de la lumière non mais
écrans physiques oui silicate
d'aluminium mais on va devoir s'arrêter
là pour pouvoir respecter le temps de
parole des intervenants suivants merci
merci gouffran 6 vous pouvez
éventuellement sortir vers celle de
calais une question merci alors du coup
on va pouvoir accueillir agathe puisque
donc roland
nous a quittés pour des raisons de
moisson puisqu'il est tout seul sur sa
ferme et je crois qu'il est parti au
chant voir comment ça se passe donc on
va voir si revient un peu plus tard mais
en attendant
on va donner la parole à agathe bonjour
à tous alors attends qu on y voit là
c'est bon on te voit agathe et on
s'entend très bien et donc là bien là
bas si moi je n'en vois pas né à
pâtisser on a vraiment commencé
peut-être quelqu'un de très long terme à
la dette de saint victor et je travaille
dans l'association pour une agriculture
du vivant et je suis chargé de mission
en culture industries ce qui explique ma
présence aujourd'hui donc je travaille
notamment sur les cultures de betterave
comme on a fait la promotion 1,6 et
aussi de pommes de terre
voilà ce que vous partagez mon écran
tête oui
vas-y j'ai une foi me dire si ça
fonctionne bien je mettais en plein
écran ça fonctionne on tient bon - c'est
parfait super alors on en moi aussi
j'aimerais bien pour présenter
l'association pour une agriculture du
vivant donc je sais pas si forte que les
gens peut-être connaissent un petit peu
mais grossièrement c'est une association
qui vais chercher un kir chacha à
développer des filières agro écologiques
et donc c'est vraiment notre objectif
c'est vraiment la coopération est une
autre manière de fonctionner c'est
vraiment la structuration de filières
avec un multitude de partenaires on a
l'habitude de travailler avec des
partenaires de l'amont à l'aval
il sait ça va se ressentir lorsque je
vous présentais ensuite donc mais un
réseau d'aujourd'hui qui représente une
soixantaine d'entreprises avec plus de 2
500 agriculteurs adhérents et le
mouvement 625 des partenaires sur tout
le territoire et dans toutes filières
confondues d'industrie mais après il ya
aussi un goût du turbo me culture
maraîchage et le développement d'outils
dont j'aurai l'occasion de vous
présenter par un cas concret il ne te le
chante le débat c'est vraiment le sol
mais après objectif est vraiment de
diffuser pour répondre
1 tous les bienfaits capitaux de
l'agroécologie voilà toute façon vous
pouvez retrouver sains et présentations
sur internet ou sur notre plateforme you
écologie points environ je suis présente
ici pour vous présenter projet célia
zénon culture d'industrie sur celles
vivant le projet culture l'industrie /
survivants étaient en projet donc
collectif on guettera avec conques de
terre est notre objectif c'est vraiment
de dames 2 d'avancé sur la partie
agronomique mais surtout d'intégrer tout
ce qui est fait en agronomie dans des
filières des filières valorisante et
c'est exemple pour les agriculteurs vous
voyez bien mon écran où vous voyez un
événement non non c'est bon on voit bien
peu et donc pourquoi sa filière n'a pas
suivi a vraiment un besoin dans un
agronomique comme la représenter francis
ou même un peu nigaud la nation à plein
du terme mais y'a un moment d'échangé
sur la fertilité des sols sur la
réduction du traditionnel des fc et le
maintien des romans voilà j'imagine que
ya pas mal de gens qui m'ont rendu du
contexte dans ces filières qui est assez
délicat que ce soit dans la partie
réglementaire la partie sanitaire les
parties climatique ou même les parties
valorisation filière est née cours de
marché qui ont tendance à s'effondrer et
aussi va parce qu'il y avait des débats
des licenciés économiques
les filières comme les présenter en
marché qui est très compliqué une
publicité qui est pas toujours facile
pour la mettra les voiles de terre est
aussi un besoin de valorisation de tout
ce qui est fait un méchant donc nous
allons chercher avancé techniquement et
économiquement et donc le périmètre du
projet c'est vraiment tout le périmètre
de production débutera avec des boules
de terre donc principalement le tiers
nord de la france
alors ce projet culture d'industrie sur
scène yvan c'est un projet collectif
nous direz mini les partenaires donc des
partenaires de la filière betterave et
des partenaires de la filière
le tec l'objectif encore une fois c'est
vraiment de réussir à construire une
filière nous on va aider sur la partie
technique mais c'est assez faible par
rapport à tout ce qui est déjà fait sur
le terrain tout ce qui est déjà les
partenaires techniques on va chercher à
voir comment est-ce qu'on peut intégrer
toutes ces avancées la dans des filières
pour déguiser les filières mettra
maintenant de terre et donc pour ça me
sens entouré des différents partenaires
donc des intermédiaires les coopératives
des négoces donc voilà un opérateur de
se crier des internautes des négoces en
pommes de terre mais aussi des acheteurs
et donc il ya des grandes marques que
vous connaissez udaan sommes bien
décidés n'avait pas aujourd'hui il ya
des acheteurs de sucre et des acheteurs
de pommes de terre qui sont intégrées
dans le projet parce que karachi cnnic
donc ça sur la partie technique que vous
le présentez un petit fait ensuite ce
qui va être fait dans cette culture
d'industrie et le deuxième gros piliers
c'est la partie économique donc avec des
visites croisées on va amener les les
partenaires de laval où les acheteurs
sur les fermes pour qu'il puisse la
partie puis se voir ce qui est fait sur
le terrain voulons sensibiliser former
les acheteurs à la boue écologie
pourquoi main comprend la maison et ce
qui se passe ils voient aussi modéliser
la transition économique pour pouvoir
argumenter sur le besoin de valorisation
des pratiques agroécologiques donc c'est
toujours dans un objectif de sécuriser
ces pratiques
ensuite il ya un bain un un pilier sur
la création de valeur
où l'on peut faire de la recherche et
développement pour avoir enfin
quantifier les impacts bénéfiques comme
à vue puis à vous présenter francis mais
aussi une année un peu plus loin tous
les bénéfices qu'ils vont être vues à la
politologie donc que ce soit sur le sol
sur le carbone sur la qualité
nutritionnelle et enfin d'un des piliers
de communication et de
la valorisation un peu toute cette
démarche ça c'est pour pouvoir massifier
parler au grand public et pourquoi
engager deux jours de plus en plus de
personnes dans les personnes dont les
brocolis qu'est ce qu'on appelle avouer
que le dit c'est très très basse c'est
une comme j'ai dit notre propre il y est
c'est quand même le sommes nous qu'on va
chercher à couvrir le sol
il ya nourrir le plus possible nous voir
tous les bienfaits entre un équilibre
biologique que pour rejoindre voilà on a
parlé d'une problématique de vos
missions des trafics et hier avec les
amazones besoin ou même les artistes ou
autre et donc voilà on a cherché par les
flics di sole à vous voir un peu passé
tout ça est donc pour salir mais aussi
de l'habitat y intensifier les cycles
biologiques bas pour avoir une cohérence
vraiment dans le territoire et donc pour
pouvoir augmenter la fertilité
biologique naturel donc pour ça on va
engager agriculteurs vers le bas la
couverture végétale vers la rixe entre
amis sol vers des techniques de travail
simplifié l'utilisation de programmes
pitot alternatifs et des choses comme ça
qui va permettre de mesurer un peu là
l'avancé agro écologiques des
exploitations agricoles
le prophète on va pouvoir grâce à cet
indice mesuré le score à co-éco le
régime serbe
sinon différents piliers en fait on va
calculer l'intensité très initial
on a calculé le taux de couverture du
sol le annuellement le cycle du carbone
donc on l'a bien je peux présenter avec
un bilan humique certifié mais un milan
mais qui permet de voir dans quelles
démarches centre au monopoly carbone la
valorisation de l'agroforesterie la
gestion des crises sanitaires si on est
dans une marge à déduction pas la gueule
du castella formation donc si vous
voulez plus d'informations sur cet
indice de régénération je vous invite à
aller sur notre site internet
en fait c'est tout petit il va mesurer
chacun de ses piliers sur l'on pense au
double des cultures d'une gamme vous
m'arrêtez tout l'atelier 2
production par exemple le roi culture
culture d'industrie ça va nous donner un
score global et donc comme ça ça va nous
permettre d'avoir un état des lieux de
la ferme mois pouvant valoriser dans la
filière unique cet indice il a deux
intérêts le premier sur l'intérêt
agronomique parce que c'est avant tout à
l'intérêt agronomique donc ça va aider
les agriculteurs à se placer à se
positionner à voir sur quel pilier pas
encore avoir une démarche de progrès par
exemple comment s place par rapport à
certaines moyenne hôpitaux qu'est ce qui
fait un peu plus les mythes en carbone
par les hommes sur son exploitation
ou alors de voir un peu qu'est ce qui
peut améliorer dans l'intensité
végétales des choses comme ça et ensuite
donc marcadet chacun de ses piliers
et ça va donner le score global en plus
intéressante pour lui de voir comment se
positionne par rapport aux autres quand
on est agriculteur c'est ça permet
d'avoir une vision sur ces termes c'est
assez simple à réaliser en moyenne de m
deux heures pour faire 1-1 10e doublé
donc ça c'est la partie davantage
agronomique
il a aussi un avantage ludique parce
qu'il est très très très simple d'accès
ça donne un score sur 100
donc on voit tout de suite si on a 30
sur 70 sur 111 ce qu'on aura tout de
suite compte de son de son avancée
d'alien ce sera quand on a un acheteur
on comprend très facilement ce score est
d'ailleurs c'est assez simple de
l'engager dans un client est donc cet
aspect ludique vous ne vois bien
comprendre un petit peu le système de
l'exploitation
vous voulez vraiment mettre en avant
pour que la filière puisse se
l'approprier et surtout qui est un seul
outil qui a causé la filière s'est dit
on va utiliser semblait en betteraves
pommes de terre et donc comme ça ça
permet à l'exploitant
la ferme d'avoir un seul cahier des
charges n'est pas de multiplier les
chats en fonction des débouchés comme ça
on n'a pas une manière de produire pour
thème la manière de produits reportés
l'autre notre objectif c'est vraiment
d'avoir un score est derrière que ce
soit les marques qu'ils se l'approprient
explique marc butz police lors de
l'assaut ce qu'ils espèrent avec donc
c'est vraiment cet indice de respiration
tekken ou de se payer parce que c'est ce
qui fait le lien entre les agriculteurs
leurs actions sur le terrain et
l'intégration des roms dans des contrats
et des filières valorisante
au niveau économique et notre santé on
va finalement se passer sur le collectif
à dire la force d entre eux pour les

réunir à travers leur propre

ensemble des lignes vont ils sont aussi
des tours de plein quand ils voient ce
qu'ils peuvent pêcher les marchés les
autres on réalise aussi l' indice de
régénération pour qu'ils puissent un peu
se placer et qu'ils puissent faire moins
de dix mois sur lesquels ils peuvent
progresser la dance - désiste pas hésité
à mettre en place les années suivantes
bien les aussi des journées techniques
voilà le centre est visée trivial année
est de pouvoir le diffuser aux autres et
on organise des formations avec des
partenaires qui sont autour de cette
table mercier de francis ancien mulet
qui réduit en janvier ça me plier c'est
vraiment pouvoir progresser
collectivement
déjà c'est sur la partie agronomique
après comme je le dit beaucoup de choses
qui sont faites avec les partenaires
communs qui sont déjà en place et nous
l'avait plutôt un relais pour pouvoir le
valoriser auprès des filières qui sont
pas forcément bon le justifie notre
objectif s'il voudrait que chacun
d'entre vous puisse remonter ce qu'ils
font est derrière nous on essaye de le
valoriser 2
de le rendre de manière accessible un
peu à la filière avec des mots qui sont
pas forcément toujours très technique
pour qu'ils puissent bien comprendre les
enjeux et que ce qui est mis sur les
liens donc pour ça si on global est trop
vive la transition objectif que chaque
agriculteur depuis ce point c'est
pratique et donc vous faire mais c'est
sur des petites surfaces
nantes est certaine fatigue assez
ambitieuse et ensuite seulement comment
est-ce que l'agriculteur les prendre un
accepte ça sur sa ferme bas les bandes
augmenter progressivement
j'espère pouvoir régler surface le
ballon suffisamment grands pour
approvisionner définir et ça c'est
indissociable de toute la partie
économique combien en place parce que on
va chercher vraiment à argumenter à
justifier le besoin d'harmonisation en
disant nous notre discours auprès de la
filière c'est vraiment d'expliquer que
tout ce cette recherche et développement
j'ai faite par les agriculteurs qui est
fait sur le terrain pour rentrer dans
ses pratiques agroécologiques ça
nécessite d'être soutenue parce que
c'est monsieur citant l'investissement
de la part des agriculteurs et ça on a
encore besoin de moi aussi piètre là
dans cette salle pour pouvoir enfin
justifier pourquoi il ya besoin de ce
soutien sur le long terme et c'est tout
quels sont les besoins forcément ça
dépend des besoins économiques
mais est ce que c'est vraiment la
sécurisation sur le thème de la
valorisation par des prix mais tout ça
est donc l'objectif ici en fonction des
filières lait mais besoin puissent
sécuriser les productions est donné et
la visibilité aux producteurs mais aussi
aux acheteurs qui eux aussi vont avoir
besoin bien sûr de donc de comprendre qu
ils s'engagent parce que eux aussi font
face ces cours mondiaux qui sont assez
instable et donc oui ça permet à chacun
de se sécuriser recréer du lien dans la
filière de la transparence
grâce à cette mobilisation économique et
donc avec tous ces outils de pouvoir
chacun y trouvait son compte et
construire collectivement là dans des
filières qui sont plus durables et
sécurisant donc notre objectif c'est
vraiment de conclure des contrats
spécifiques à bord et écologique qui
permette à chacun
bah d'avoir un peu de visibilité la
sécurité dans leurs productions où on en
est aujourd'hui dans le projet alors
aujourd'hui c'est 60 agriculteurs qui
sont engagés nous continuer un peu le
recrutement pour arriver à une centaine
d'agriculteurs à la fin de l'année après
donc il ya des producteurs de pommes de
terre betteraves beaucoup ce mix mais
certains croient que des pains de faire
d'autre que des vitres av
et donc tous les apiculteurs même des
essais en place il ya 73 ici
actuellement 2 des essais en bêta
position en lycra et les thématiques
principales c'est la réduction du
travail du sol donc parmi tous les
agriculteurs qui soit engagé
ils n'ont pas tous le même niveau à pour
écolo gique ya des gens qui entrent
seulement la transition et d'autres qui
le sont annoncés qu'ils sont plus
avancés dans l'eau dans la tension à
vous et écologique donc il y en a qui
testent déjà de réduire le labour par
exemple alors que d'autres sont nombreux
buts à zidan par exemple donc c'est
assez variable mais l'idée c'est que
chacun puisse se servir de l'expérience
des autres mais c'est l'intérêt variant
ce projet quand on est agriculteur c'est
pouvoir élargir son maison et donc aussi
au niveau des essais il ya des essais
sur la couverture du sol bien sûr donc
diversification découvert mais aussi
associations d'espèces gens que sibyllin
la menace que bien beau mais là par
exemple on voit sur la photo des pommes
de terre avec bt brol l'oublier c'est
une même des plans de campagne pour
avoir un bel avantage et auxiliaires et
de liberté et d'ouverture 10h il ya des
essais sur des plantes fleuries pour la
gestion des auxiliaires il a pris aussi
faim voici a beau coup d'essai sur la
biodiversité
mais il ya aussi des essais sur les
alternatives de protection des plantes
donc que ghost in en paillage disent
passionnés pour mettre déjà fait pas mal
de présentation par exemple sur ces
techniques innovantes une t de compost
est tous avec donc un peu malgré ces
petits sont en partenariat avec les
instituts techniques l'a jamais de 6 et
ce avec itv par rapport à l'été
damman notamment sur la recherche de de
substitution au niveau des petits nuit
pour pouvoir gérer les jaunissement mais
kracik rien vous voyez c'est très large
très diversifié et tous les essais sont
mis en place à l'initiative des
agriculteurs parce que c'est les
aviculteurs fidèle à cette technique
nous on n'est pas capable de dire
quelles sont les meilleures techniques
par knut chaque agriculteur va chercher
à progresser en fonction de son niveau
initial interruption de samatha viennent
de son contexte et de climatique est
comme ça marche il va chercher à
s'approprier les meilleures pratiques en
fonction de son système et de son
contexte et c'est pour ça qu'on cherche
à vraiment faire du collectif parce
qu'en fonction de ce que j'ai à faire
c'est c'est toujours intéressant
d'échanger pour pouvoir diversifier les
bantous le dialogue et de ce qu'on est
capable de faire en ce moment je voulais
vérifier une petite parenthèse sur ce
qui a été mis en place parce qu'en fait
on se rend compte que selon les régions
c'est pas du tout les mêmes thématiques
qui vont être traités parce que c'est
pas les mêmes contextes marne en
normandie où il ya des gros problèmes
d'érosion
bon bah là il ya des beaucoup plus de
contexte de couverture du sol ils sont
beaucoup plus avancés des gens
couverture du sol mais ils ont toujours
continué à entrer dans cette optique
l'un en dans les autres régions voilà
selon les contextes culture ça va pas
être le même si nous voilà ça donne à
fond et ne veulent une vision globale
je pense qu'il faut que j'avance un peu
voilà ma dernière side donc voilà c'est
sur la filière parce que c'est bien
présent souvent tout ce que font les
agriculteurs tout ce qui se passe sur le
terrain
mais au niveau de la filière aussi
servant succès des process qui sont
tellement parce que bien sûr il ya
beaucoup d'enjeux économiques et c'est
compliqué pour un partenaire ans
delaval un acheteur de s'engager sur ce
qui va mettre en place mais aujourd'hui
il ya quand même beaucoup de choses qui
se dessine donc on va vraiment chercher
la sécurisation dans les filières et ça
c'est un mot qui revient tout le temps
parce que tous les mails les acheteurs
aussi ont vraiment besoin de savoir vers
quoi ils vont aller parce qu'eux aussi
ont besoin de sécuriser leurs
approvisionnements
le pour-cent de sévérino collectif ou
l'intègre des agriculteurs des
intermédiaires des acheteurs dans les
discussions pour pouvoir bien comprendre
les enjeux et les besoins de chacun
on intègre aussi des partenaires
techniques sur le terrain parce qu'ils
ont conscience et connaissance entre eux
de tous les enjeux et les besoins à
venir pour ceux ci en développent des
boîtes à outils pour accompagner la
valorisation de ces production de la
betterave de la pomme de terre donc on
l'a fait un outil de modélisation
économique mais surtout l' indice de
régénération qui fait ce lien entre tout
ce qui est fait sur le terrain et
comment l'art est ce qu'on peut être
valorisée dans les filières
donc on va aussi chercher un peu à
sécuriser la rémunération sur le long
terme pour pouvoir engager cette
recherche et développement puisque en
fait c'est une sorte que c'est vraiment
le le besoin chaque incident parce que
dire bah je vais tester des choses ne
sait rien coûter de l'argent et j'ai
besoin de pouvoir me retrouvais pas que
cette année mais sur plusieurs années et
enfin vraiment la pédagogie donc au
niveau des agriculteurs qui sont pas
forcément toujours engagés nous les
électeurs qu'on va chercher intégré dans
la démarche agroécologiques la pédagogie
mais aussi au niveau des de la balle fin
des acheteurs des marques
parce que aussi en fait sont un peu
parfois déconnectés du terrain et donc
votre rôle c'est toi expliquer les
enjeux de l'agriculteur et ce sur quoi
ils ont besoin d'avoir la visibilité
comme ça en fait quand on sent qu'on 30
ans et des visites croisées conte les
mésaventures ce politicien que ça permet
d'avoir un autre regard elle s'est
engagée peut-être un peu plus haut
niveau agriculteurs ont certes ça marche
fin c'est vraiment un bleu
reporter s'est créé ce lien entre tous
les partenaires dont beaucoup de
pédagogie de la pédagogie aussi pour
soutenir la recherche et développement
soutenir un peu aussi tous les coûts
bénéfices donc que ce soit sur
l'environnement le carbone et la
valorisation des pratiques
donc ça c'est encore une fois s'il a
fait la légine auprès du grand public
pour comprendre ce que c'est que l'agro
écologie avec toute sa diversité et donc
pour ça au silence la communication
grand public donc on commence à faire
nos premiers postes et des marches avec
les partenaires avec le barracuda meriem
et des choses comme ça on va vraiment
partager au grand public ce qui est mis
en place sur le terrain pour comprend un
peu celle des actions qui sont dues non
terme c'est pas une fine court terme
nous bâtir fier semaine de l'argent
parce qu'elle sait bien se qualifier et
puis c'est tout c'est vraiment d'une
interne pour dire ok je le soutenais
fric tu fais c'est bien on a tous sont
enterrés avec d'encensoir maintenant
comment exploiter pour la soutenir dans
le moule interne
comment est ce qu'on fait pour s'engager
dans dans un gros c'est sous une vague
plus s'y retrouver mais sur plusieurs
années mais là c'est une démarche de
fond et c'est pour ça que la pédagogie
elle est assez long gaza parce que sa
chance des pratiques habituelles mais on
y arrive avec la force du collectif
voilà où pour moi c'est fini elles sont
si vous avez des questions n'hésitez pas
à nous contacter ou à contacter
l'association vient valeur merci agathe
pour cette présentation du projet et oui
peut-être pour rappeler que en fait en
filières longues dans les légumes mandat
une exigence très très forte sur la par
exemple sur la qualité visuelle des
produits qu'on n'a pas du tout en
filière courte et c'est vrai que tout ce
travail de ce qu'a dit agathe de
pédagogie envers tous les acteurs de la
filière ça permet aussi de d'expliquer
un peu à laval que en fait on en train
d'exiger des critères visuel sur le sur
les légumes qui sont assez aberrant et
totalement excessif et que si on fait si
on prend pas conscience de de ça dans
laval on n'arrivera jamais à faire
avancer la gauche écologique parce qu'il
faut à peut-être falloir faire des
concessions en fait sur ces critères là
pour encourager les agriculteurs à aller
vers ces pratiques parce que sinon ils
justifient en fait ils peuvent pas
vendre leurs produits quoi et donc c'est
un peu voilà tout ce travail que fait
pour une agriculture du vivant
d'acculturation à tous les niveaux là
j'ai parlé d'un critère qui est l'aspect
visuel notamment sur les pommes de terre
mais en fait il ya plein d'autres pleins
d'autres critères comme ça voilà je te
remercie agathe
on va donner la parole à xavier on va
changer un petit peu de deux régions en
france est de type de culture on va
aller dans le sud avec des cours gens si
je ne me trompe pas et des melons mais
ça fait partie de la même famille ok
merci beaucoup
donc moi je suis xavier du break j'ai
conseillé en maraîchage
je suis conseiller privé je travaille
avec des petits maraîchers jusqu'à des
très gros maraîchers le coeur de mon
métier c'est le suivi des cultures de
melons et deux salades sous abri et je
suis aussi des petits maraîchers plus
diversifiée où des gros marchés
diversifiés le sens demandes
d'intervention aujourd'hui c'est vous
parlez de des avancées
technique quand en train d'observer sur
le terrain à force de travail et de
petites est donc il ya de la vraie
expérimentation il ya des tests de
terrain fait part des agriculteurs
je vais vous parler de melon sachant qu'
il ya bon nombre de cultures qui
correspondent exactement aux systèmes de
culture melon donc il ya la tomate
industrie peut y avoir là les cornichons
par exemple j'en oublie mais peu importe
la courgette les courges de manière
générale qui rentre complètement dans le
sens de mon intervention
voilà donc on peut faire avancer la lite
d'abord donc moi je vais parler de
culture en grande surface donc chez des
agriculteurs légumiers - donc ils sont
en rotation culturale avec des grandes
cultures
la première chose c'est le sens de
travailler avec des agriculteurs qui
sont en agriculture de conservation et
qui souhaitent dans leur production
légumière de plein champ de réduire le
travail du sol voire depuis travailler
le sol du tout et c'est avec ce genre de
l'agriculteur que j'avance beaucoup en
faisant des tests chez eux les tests qui
font eux même en étant très motivé pour
établir des itinéraires techniques
fiables et reproductibles et donc la
base bon là je montre un semoir à semis
direct c'est la halle à la base c'est de
pouvoir travailler avec des agriculteurs
qui sont en agriculture de conservation
mais aussi les les observations les
résultats qu'on obtienne permettent de
se dire que chez des producteurs qui
sont pas en agriculture de conservation
les résultats qu'on obtient dans les
situations je vous montrais ont un
intérêt tout particulier sur des cas
spécifiques dont je vais revenir tout à
l'heure voilà donc il ya de plus en plus
dans le sud je vous ai pas dit je
travaille essentiellement le sud de la
france
c'est donc surtout sud est un petit peu
sud ouest et donc il ya progressivement
de plus en plus de producteurs qui passe
au semis direct en grandes cultures
voilà donc semis direct l'avantagent
déjà dès ce mois à semis direct c'est
que l'installation des couverts végétaux
elle est beaucoup plus économique
elle est plus rapide et elle est plus
fiable dans des secteurs où je travaille
où il fait sec en été on fait des semis
dans le sec en automne sur les chaumes
et on attend qu'il pleuve pour avoir les
couverts qui démarre ensuite les
couverts sont donc détruit alors
j'observe avec intérêt que depuis qu'on
développe les couverts végétaux
même si on n'est pas en agriculture de
conservation des sols comme par miracle
les moutons reviennent c'est assez
étonnant je ne savais pas qu'il y avait
autant de bêtes dans le sud est mais il
suffit d'avoir des couverts végétaux
pour voir les moutons arrivée et et sa
présente un intérêt vraiment très grand
c'est que de détruire les couverts
végétaux par une tante fait parler les
moutons bien rase
c'est extrêmement confortable pour le
travail qui vient derrière pour la
préparation des sols voilà donc un peu
partout ici en terrain très sec et très
caillouteux dans la région de saint
martin de crau un couvert végétal que
jamais de la vie ça pouvait pousser le
producteur il a accepté jus est tordu le
bras pour qu'ils arrêtent et des parcs
pour lui quand vaincre fait venir à se
voir et tu verras et est en fait il ya
des milliers de moutons qui est qu'ils
sont chez lui pendant au moins deux mois
par an pour pour nettoyer le coup vers
quoi tend le cadre de la destruction des
couverts végétaux il y a des premiers
tests qui ont été fait cette année avec
le rouleau orbis qu'un rouleau qui la
sert un peu le couvert sans sens du tout
travailler le sol y roulent sur les
plantes d'un peu en diagonale et et
donne des résultats qui sont absolument
stupéfiant et qui sont extrêmement
encourageants pour les producteurs qui
sont en bio notamment mais pas seulement
pour moi les résultats que j'ai vu cette
année des bons résultats que j'ai vu on
n'est pas loin d'un glyphe aux
mécaniques tellement ont détruit bien
les plantes
or vivaces quan là je vais vous montrer
dans le cheminement de ce qu'on fait ici
c'est sur un centre expérimental puisque
j'y passe souvent assez pratique pour
pour prendre des photos un test qui a
été fait l'année dernière donc en
expérimentation avec répétition etc ou
sur la droite on a une modalité de
travail de soldes classiques tels qu'on
travaille dans le sud est avec des prêts
but et puis là où on voit que c'est
tendu c'est un couvert végétal qui a été
exportée et c'est sur ce cet endroit que
on apprenait on a fait des tests en 2000
pour des cultures de melon avec
différentes modalités de de préparation
ou de non préparation de sol avec
différentes modalités en terme de
fertilisation et d'irrigation
excusez moi voilà on travaille tout
azimut en regardant différentes
solutions dans les cultures légumières
de plein champ on est régulièrement gêné
par le ce qui reste du couvert végétal
sur le sol ici sans tabou là on regarde
les faits d des charrues des chômeuses
ce que certains appellent le labour
agronomique
or c'est peut-être un peu pour se passer
la pommade de dire agronomique et
bartoli ont fait un labour mais on
l'acceptent ici là j'étais présent au
moment de cette démonstration le labo
est à 10 cm de profondeur et donc vous
voyez le lien ville y avait un couvert
et qui a été broyée et le lie à des
charrues qui sont vraiment bien au point
pour arriver à retourner et à faire
qu'en surface on se retrouve qu'avec de
la terre avec eux
le couvert est complètement disparu donc
on fait des tests là-dessus également
voilà les broyeurs à marteau sont déjà
présents sur les exploitations mais le
sont de plus en plus au fur et à mesure
qu'on avance sur la l'utilisation des
couverts végétaux
voilà donc je travaille avec des gros
maraîchers qui sont équipés de gros
tracteurs et qui qui achètent des
broyeurs jusqu'à jusqu'à six mètres de
large
voilà donc la photo d'après ben voilà le
genre de couverts dans la région de
narbonne
ici un couvert qui a été broyée alors
l'anecdote est assez intéressante
un producteur qui fait pas mal de melon
et qui a eu 40 hectares de ses terres
totalement inondée en 2000 au printemps
un mois et demi deux mois avant la
plantation sur un couvert qui avait été
juste broyé et c'est là où on voit
l'intérêt du non travail de sol c'est
l'intérêt des expérimentations c'est que
il m'a appelé catastrophé pour me dire
qu'est ce que je fais et je lui ai dit
de toute façon tu sais ce que j'ai à
dire c'est que tu as tu pourras pas
travailler tes sol mais tu peux faire
ton blanc avec une réduction très forte
de travail de sol et c'est ce qu'il a
fait l'année dernière sur une
quarantaine d'hectares avec les bons
résultats que que je vais vous décrire
maintenant voilà donc l'expérimentation
revient sur le centre expérimental où on
teste aussi hélas plus en mode jardinage
découvert rouler ici au rouleau fac avec
du plastique déroulé dessus ou non et
avec strip till âge
histoire d'avoir des pesées de comparer
les résultats qui en l'occurrence sont
pas bons du tout donc c'est pas le monde
des bisounours il ya on rencontre des
difficultés on rencontre certains
obstacles qui sont qui nous paraissent
un petit pas insurmontable entre un
paillage dérouler sur un sol sans
plastique sans couvert végétal dessous
c'est à dire bien plaqué sur de la terre
et un paillage déroulée au dessus de
cette herbe la différence de température
du sol 5 degrés sur une culture comme
celle du maule ans ça fait que d'un côté
ça pousse et de l'autre côté ça pousse
très mal voilà donc ça je pensais que
l'utilisation du paillage plastique même
posé sur un couvert comme celui là qui
est très épais 1
ça faisait un mètre 82 mètres de haut en
avoine vesce il ya un obstacle
ça fait vraiment une couche d'isolant et
le sol ne se réchauffe pas voilà donc là
on voit qu'il ya un passage du strip
till et de la localisation d'angré ici
on est sur le système que pour l'instant
on retient donc ce que je vais vous
montrer dans les résultats établis
efficace reproductibles et performances
et la technique du scalpage qui ici fait
aux routes avatar mais on n'est pas
obligé de le faire au retard à tort sur
une épaisseur d'à peine 5 cm c'est juste
histoire de déraciner le couvert on
compatit comme ça de manière à pouvoir
dérouler le paillage sur un sol
nu et avoir le réchauffement du sol
recherché par le contact plastique sol
nu voilà donc là on continue les petits
amusement en termes d'expérimentation
donc là tu peux passer
voilà alors cette année on a décidé de
tester dans les réductions très forte de
travail de soldes quand même passé une
dent alors en l'occurrence ses deux
dents michel pour les gens qui
connaissent la dent les un petit peu
incurvé et elle a une tendance alléger
la soulever légèrement le sol et générer
un petit peu de terre fine les deux dans
les a bien aligné l'une derrière l'autre
et travail du sol à peu près sur 30 cm
de profondeur
voilà et du coup le résultat ici en
expérimentation c'est sur le même centre
mais ça a été fait cette année
eh bien on voit à peine que l'outil est
passé donc ça ça donne un résultat où on
fait avec ce système on bouleverse
extrêmement peu le sol et de manière
vraiment ultra localiser voilà alors on
s'est fait prêter cette année et grâce à
alexandre boidron un slide donc c'est un
strip till très sophistiqué
mine de rien avec une qualité de travail
qui est absolument remarquable et une
vitesse d'exécution qui est extrêmement
bonne où on a on voulait avoir sans
penser qu' on pense toujours que c'est
un outil qui règle les problèmes qu'on
rencontre depuis quelques années et qui
nous mettait un petit peu dans une
impasse en termes de progrès dans les
itinéraires ici donc on reviendra au
strip till après en tout cas le strip
till classique parce que ça c'est un
strip till maison entre guillemets c'est
un routard à tort où on a retiré les
dans des endroits où vous voulez pas
qu'ils travaillent et donc si tu montre
la photo d'après voilà c'est ça donc là
j'ai gratté à la main pour montrer le
résultat donc c'est une quinzaine de
centimètres de profondeur et donc voilà
le travail qu'on a fait d'un point de
vue très pratique si vous demandez
pourquoi 3 3 bandes de sol travaillé
on constate depuis qu'on travaille le
dossier doit faire six sept huit ans
qu'on a des difficultés à dérouler le
paillage plastique
il faut que la pailleuse arrive à
descendre suffisamment en faisant trois
bandes de travail
la bande du milieu c'est celle où il y
aura la ligne de plantation de la
culture et les deux autres c'est là où
la pailleuse elle enterre le paillage
plastique sur les côtés donc c'est pour
ça qu'on est partis sur le strip till
classique en trois 3 éléments et là sur
ce système là donc voilà le strip till
est en trois éléments
et donc c'est au milieu que ça sera
plantée sur les côtés pour enterrer les
bâches voilà du coup si on regarde bien
commencé fait ben on a retiré des dents
tout simplement et on s'est dit tiens on
regarde le milieu on garde les côtés et
et voilà et donc on a des résultats
chiffrés maintenant des comparaisons de
rendement selon qu'on ait fait du strip
till ou qu'on en n'ait pas fait parce
que ça reste quelque chose qui est
extrêmement important on
quand même pas envie de travailler le
sol autant le strip tu peux déjà dire
que le strip till qu'on appellera
strip-till rotatif on adapte en un
simple heures au tav à tort n'a rien
apporté en termes culturels
c'est à dire qu'on n'a pas fait un
meilleur rendement n'a pas fait une
meilleure précocité on n'a pas fait un
meilleur calibre on n'a pas généré une
économie d'eau on n'a rien gagné d'autre
que une facilité à planter parce qu'on
plante de la terre plus souple et on a
facilité le déroulage du paillage
plastique
voilà pardon alors le témoin c'est
scalpage donc c'est leur hôte avatar en
plein sur une profondeur très faible ou
rien du tout d'ailleurs le rien du tout
et le scalpage apporte à peu près les
mêmes comportements des plantes mais
avec une différence de précocité le
scalpage permet de dérouler un paillage
sur de la terre qui a été brassé et là
on gagne en température de sol si on
déroule un paillage sur ce qui reste du
couvert même si on l'a exporter on perd
en température de sol c'est phénoménal
et du coup ça peut être jugée comme une
contrainte si on recherche de la
précitée
et si on recherche pas de précocité si
en terme de calendrier de production ça
nous pose pas de problème on n'a même
pas besoin de passer par le scalpage par
contre il faudra s'organiser pour
réussir à planter de manière facile
rapide et fiable pour pâques les
planques rêve donc se pressaient très
pratique
les rendements alors les rendements sont
identiques à condition de et je vais y
arriver
donc ici retour à narbonne dans des sols
qui avaient été inondés donc qu'est ce
qu'il a fait producteur il a passé chez
lui il a fait à la herse rotative faute
de retard à tort et sur une paix soeur
très faible juste suffisante pour
pouvoir dérouler son paillage plastique
voilà comment ça s'est passé
et puis après plantation donc c'est un
gros producteur don qu'il travaillait en
3 et du coup là on à la plantation des
melons
et le personnel a jugé aucune difficulté
particulière à planter de cette manière
par rapport à assise le sol avait été
travaillé plus profondément
voilà donc la sémer petit joujou de
jardinage en plantant dans le couvert
coucher que je vous ai montré tout à
l'heure et du coup balle il ya le goutte
à goutte qui passe à côté où on a fait
simple goutte à goutte double
goutte-à-goutte parce que le lot et
l'irrigation joue un rôle important dans
la réussite de ces cultures qui sont
très exigeantes en eau alors pas tant
qu'entité que ça mais exigeante en
confort hydrique sur la période du
grossissement des fruits donc voilà sur
ses modalités mode jardinage comment ça
se passe il ya le paillage plastique
le but premier c'est le réchauffement du
sol
mais si on se dit qu'on est dans une
saison suffisamment tardive pour que ça
soit pas un facteur limitant
on a quand même le souhait d'avoir les
fruits qu'ils soient posés sur autre
chose que de la terre pour éviter les
risques de pourriture de fruits voilà
donc là on est à l'intérieur donc tu
peux passer
voilà alors est ici donc on revient sur
un essai de cette année où on a profité
d'un dispositif expérimental pour garder
le couvert dans les passes pied donc
c'était un couvert devait savoir qui a
été
broyé au broyeur à marteau et le ligne
de cultures ont été travaillés comme
vous les 10 du strip till du scalpage de
manière localisée et les passes pièce on
restait en état voilà tu peux avancer
donc là on est chez un agriculteur qui a
fait sa parcelle de 3 hectares de melon
en scalpage donc là on est à huit
centimètres 10 cm de profondeur de
travail aux horodateurs pour détruire le
couvert végétal l'incorporer voilà donc
là bas la culture continue ou c'était
peut-être une photo d'un petit peu avant
voilà alors je vais revenir tout à
l'heure sur la question d'irrigation
c'est le sujet principal dans la
réussite de la culture quand j'appelle
réussite c'est à dire objectif le même
résultat que si l'agriculteur et on
travaille de soldes classiques et en
fait s'est aperçu depuis un certain
temps mais conrad shreiber le disait
déjà il ya une dizaine d'années ces
camps réductions de travail de sol sur
des sols qu'on n'a pas soigné
particulièrement c'est à dire on n'a pas
fait des gros apport de matière
organique etc
les plantes d'été ont un accès à l'eau
qui est plus difficile en début de
culture et du coup c'est dans cet ordre
de 7 dans ce cadre là qu'il faut avoir
un point d'attention particulier son
confort hydrique des plantes dans les
moments où ils ont le plus besoin du
fait
on est sur des pilotages temps sur mes
tricks mon surveille le confort hydrique
avec ce genre d'outils ou des outils un
petit peu plus sophistiquée voilà alors
ce que l'on a remarqué et c'est tout à
fait intéressant c'est que serein
couvert de d'avoine consulter avoine
vesce la vaysse a disparu avec le
broyage elle pas reparti dans les
pasquier est en fait la voix n'a poussé
même pas pousser beaucoup est arrivé à
grain très vite derrière
autrement dit c'est pas une plante qui
nous a gênés pour le reste de la culture
est donc là la culture l est
les terminer et elle n'a pas dépassé 50
ou 60 cm de hauteur ce qui n'est en rien
un problème pour la culture donc c'est
pas inintéressante se dire je garde un
couvert mais que j'ai broyé qui va
repousser un petit peu qui va s'arrêter
tout seul voilà donc ça c'est la même
parcelle le couvert on le voit il est
juste tout au fond est donc là c'est
donc là on a une couverture plastique
ici pour des raisons de virus si on fait
du melon sans protection physique contre
les pucerons
la probabilité d'échec cause de fortes
attaques de virus est très grande
donc le melon lord aujourd'hui ça se dit
pas peu importe c'est s'est fait comme
ça donc une couverture ici avec du
plastique 500 seront donc là on voit que
ça pousse bien et là on voit que le la
repousse commencent à jaunir là ça va ça
arrive à maturité et c'est pas gênant
voilà voilà
alors là c'est une photo de l'année
précédente des essais qui ont été faits
sur ce centre expérimental juste pour
montrer qu'on ne voit pas de différences
de croissance de plantes ou si elle y
est elle est vraiment insignifiante n'y
a pas de travail de sol sur toute la
partie où les lignes sont plus longues
et donc je parle pas des quatre lignes
de gauche mais pour toutes les autres
il n'y a pas vraiment de différence donc
ça pousse aussi bien son travail de sol
dans un sol qui n'est pas un sol vivant
c'est juste un sol qui ont déjà acquis
bien travaillé qui pend labour depuis la
charrue et les papas sait depuis très
longtemps
ils font attention à leur sol il ya eu
un couvert végétal et il ya un
pourcentage de matière organique qui à
2% ce qui est moyen pour la région de
montpellier
donc retour sur l'essai qui a été fait
cette année où on a différentes
modalités le strip till à dans le strip
till rotatif le scalpage et le travail
de soldes classiques ici avec trois
modalités d'irrigation qui sont
recroisés à tout ça hein donc
à douz modalités d irrigation simple d
irrigation x 1,5 et d irrigation
multiplié par deux comme je vous l ai
dit tout à l'heure c'est le point de
détail majeur pour éviter les pertes de
rendement
voilà ici pour vous montrer à quel point
ça travaille le sujet ça c'est le civam
bio
perpignan qui s'est mis à travailler là
le msv en l'occurrence sur deux tunnels
avec comparaison avec répétition pour
montrer en l'occurrence quelque chose
qu'on voit souvent ceux qui avec la
réduction du travail de sol une perte de
précocité et une petite perte de calibre
des mots long les me lançant un petit
peu moins gros ce qui est peut être vécu
comme un problème ou pas jean j'y
reviendrai tout à l'heure des résultats
qui sont bons et qu'ils sont constants
et qui sont surtout en ligne avec ce
qu'on a l'habitude de voir en
expérimentation voilà donc ici c'est un
retour à narbonne voilà à quoi ça
ressemble une malone hier à la proche de
la récolte là le sol a été à travailler
à quelques centimètres alors que ça
avait été totalement inondées il y avait
eu un couvert végétal
bah ça va quoi c'est pas verdun ça
pousse c'est des belles culture voilà
donc la l'exp de cette année avec le
couvert sur les côtés là la parcelle
elle va rentrer en récolte et vous voyez
le couvert qui avait repoussé il a séché
parce qu'il est arrivé à maturité
donc non on n'a pas eu besoin de gérer
ce couvert pendant la culture il a fait
un petit peu sa vie et il est mort tout
seul voilà alors il meurt un endroit
qu'il ya une période qui est assez
intéressante donc en terme de timing non
ça on va le retenir cette plantation
début mai dans la région de montpellier
tu peux revenir en arrière te plaît là
l'intérêt là c'est que le couvert a
commencé à changer de couleur et à
sécher au moment où on a retiré les
plastiques et c'est là où on peut avoir
des attaques de pucerons et donc
on sait que sur les graminées dans notre
région bahia beaucoup d'auxiliaires qui
sont dessus parce que peut avoir
quelques puits seront sur le blé est et
on sait qu'on a beaucoup d'auxiliaires
qui viennent dans les cultures au moment
où les graminées qui sont à proximité
commence à sécher et du coup là en
l'occurrence on a un timing qui nous
semble très favorable pour reproduire ce
genre de situation pour mettre un peu de
biodiversité au coeur de la parcelle
voilà donc là pour faire rapidement par
entrer dans tous les détails mais en
gros là la surfertilisation conteste
n'apportent rien ou pas grand chose en
tout cas c'est pas significatif ce qu'on
remarque c'est qu'on n'a plus de
tardivité les plantes mettre un petit
peu plus de temps à s'installer quand on
est en on travaille de sol et pour
arriver à des résultats de rendement qui
sont des en termes statistiques qui sont
extrêmement proches et les différences
qu'on voit sur les traits les plus bas
en haut à droite c'est des cultures qui
sont pénalisés par un accès à l'eau qui
est un petit peu plus difficile à cause
du non travail de sol donc un calibre
plus réduit donc elle même nombre de
fruits en fait mais le calibre est un
petit peu plus réduit donc on perd en
rendement avec une irrigation classique
et si on y en a rose plus pendant la
période du grossissement des fruits pour
venir compenser ce phénomène on obtient
les mêmes résultats que si on avait
travaillé le sol de manière classique
voilà donc les comparaisons de calibre
pour vous montrer sur un essai que de
cette année suit la suite cette année
mais en gros on perd
en calibre quand on est en on travaille
de sol sur une modalité d'irrigation
identique et avec des rendements
commerciaux qui lorsqu'on est sûre d
irrigation plus forte et ben sont même
niveau que le témoin donc c'est la
partie gauche du tableau et sur la
partie droite là où tueur dont je
m'occupe un petit peu pour chercher à
pallier les obstacles techniques qu'on
observe sur le développement de
certaines cultures légumières notamment
bio en plein champ en termes
d'itinéraires culturaux sait comment s'y
prend dans la destruction du couvert
pour être sûr qu'il soit mort pour ne
pas avoir le couvert qui redémarre dans
les cultures
comment on plante ou commence m ce qu'on
voit c'est que si on passe du strip till
on l'a bien vu cette année sur des tests
de courgettes et c'est là où le strip
till génère une levée normand ce qui
fait qu'on se retrouve avec beaucoup
d'herbe dans la ligne de plantation si
on n'est pas si on n'utilise pas de
paillage plastique et comme on n'utilise
pas le plastique parle pas par plaisir
et qu'on voudrait ne pas en utiliser la
question c'est comment on implante des
cultures par exemple des cultures planté
en générant le moins possible de lever
dormance et du coup dans cet ordre là
donc ce qu'on voit là c'est une
planteuse abaisse donc aller elle
travaille pas sur toute la sur toute la
longueur et simplement elle implante le
plan tous les 50 cm si on plante à 50 cm
du coup il ya travaillé là dessus tu
peux avancer à la suivante alors la
photo de gauche c'est steve groff aux
états unis qui utilisent une planteuse
qui fait un trou s'est planté à plots et
donc
la plante aux allées assez lourde et ce
plot il rentre carrément dans le couvert
pour faciliter la pénétration du plô
dans le couvert on le voit pas sur la
photo passe à s'y prêtait pas quand je
vais préparer la photo mais il ya deux
disques légèrement créneau les qui passe
devant les plots et qui génère un petit
bouleversement du sol qui permet aux
plots de pénétrer dans le sol et de
positionner le plan l'intérêt de ce
système donc à gauche là ces états unis
à droite c'est une machine un
constructeur de montauban qui qui fait
déjà ce genre de machine mais a priori
pour en mode travail de sol donc en gros
on n'a pas besoin d'aller bien loin pour
trouver les machines alors l'intérêt de
ce genre de machine c'est qu'elles
peuvent arroser au pied par pied au fur
et à mesure de leur avancement
c'est à dire que dans le tambour qui
roule sur le sol macha qui fait couler
de l'eau l'on voit il ya un tuyau et à
l'endroit du plô hebei a un trou et donc
au fur et à mesure que le tambour avancé
bay a de l'eau qui est déversée au pied
des plans et du coup c'est doublement
intéressant parce que on fuit à billy's
la reprise et dans cette eau on peut
mettre de l'engrais on peut mettre des
phyto stimulants et on peut se lâcher au
niveau des doses puisque de toute façon
c'est ultra localisé et est donc on a on
sécurise un démarrage rapide de la
culture ce qui est très important en
réductions de travail de sol alors ici
c'est autre chose c'est une culture
d'oignons oublier qu'il ya des oignons
et dites vous à quoi ressemblent ces
planches or si les pelles et germé à
plusieurs endroits à la fois et donc des
producteurs qui utilise des filtres euse
qui est cerveau plage pour revenir à
nettoyer leurs planches pour ne pas
avoir à descendre en profondeur
donc c'est une idée qui peut faire son
chemin pour les producteurs qui font des
grandes quantités au moment où j'étais
au chant au moment où la machine travail
et il y avait des endroits très sale
avec beaucoup d'herbe avec des graminées
ra et la machine elle y arrive tout tout
à fait bien à déraciner tout le monde
est à évacuer tout le monde
alors là en l'occurrence la machine est
fait de telle sorte à ce que les oignons
il tombe au coeur de la planche pour
être laissé sécher quelques jours avant
d'être chargé mais on peut très bien
imaginer de faire tomber c'est ces
résidus qui sont quelques remontées sur
le tapis de les faire tomber dans les
passes paix plutôt que de le faire
tomber sur le coeur de la planche
voilà ensuite pour vous dire que ceux
qui avancent très bien et avec une très
grande facilité
c'est les replantations de culture dans
des serres même si elles sont pas msv
même sans précaution particulière en
termes de couverts végétaux
même si on en utilise beaucoup c'est
d'avoir fait une culture alors ici ça
doit être une culture de melons ou de
courgettes qui est qui a précédé cette
culture qui est là en place et du coup
on enchaîne deux trois cultures en
suivant merci à lui pour ce pour ce
riche retour d'expérience est déjà un
peu tard mais on peut peut-être prendre
de questions
je crois qu'à gâter encore avec nous
donc on peut poser des questions à
xavier ou agathe merci question pour
xavier c'est un sujet qui n'a pas été
abordée que je vois en fait jamais
abordé dans les sujets sol vivant
maraîchage sur 10 20 compagnies c'est au
niveau du sol composition du sol
je me pose beaucoup de questions mois
sur les soldes qu'on appelle des
boulbènes où des soldats 70% limon
dont on parle pas et qu'ils ont une très
forte tendance à se prendre en bloc à la
moindre la moindre flotte oui est-ce que
j'ai été confronté à ça oui comme angel
c'est plus difficile
ça prend plus de temps voilà et donc il
ya plus de compromis à faire le temps de
la mise en place du sol de la structure
qu'on appelle verticale donc que les les
racines successives de génération en
génération de plantes arrive à
structurer le sol jusqu en profondeur et
dans toute cette période de mise en
place et qui peut prendre un certain
temps et 70% de l'immense est un peu une
punition en termes de d'agroécologie du
sol on va dire et du coup dans ce genre
de situation il faut être très
pragmatique et il faut vérifier son
profil de sol et de continuer à passer
des dents les moins agressif possible
mais qui reste hors de la porosité
voilà la base de tout en termes de
réductions de travail de sol c'est quand
même respecter le principe de la
porosité pour la pénétration des racines
au commencement était la porosité
il faut partir de ça et si vous y êtes
pas alors il faut s'intéresser à des
dents qui seront les moins pénalisante
possible pour garder la matière
organique en surface est déstructuré le
moins possible et donc là la dent acti
sol est très bonne les strip till sont
très bons puisqu'ils travaillent que
dans les endroits où la plante va
s'installer pour la mise en route la
dent michel est aussi une excellente
plante qui permettent d'aérer sans
bouleverser les horizons et du coup ça
il faut continuer à l'utiliser autant
qu'il le faut le temps que les sols se
mettant voilà et vous allez vous dire il
ya 5 à quel moment je vais savoir est
belle il faut toujours se garder un
petit bout où vous n'avez pas passé les
dents et vous faites votre culture quand
même quelques mètres je sais pas selon
la taille de votre exploitation pour se
dire j'ai l'impression que c'est en
train de s'améliorer et que cette
culture là va le supporter vous avez des
cultures qui vont supporter beaucoup
plus facilement que d'autres
la salade m
déteste pas les sols un peu appuyé un
peu tassé un peu manquant de porosité la
marche encore moins mais du coup ça
dépend des cultures près les courges les
melons les tomates tout ça ça demande
une structure de sol qui est mieux et du
coup ça nécessite d'y mettre des moyens
supplémentaires
voilà en regardant des photos sur je
voyais que tes couverts de était à très
forte dominance avoine et tel est le
choix d'ailleurs une culture aussi
gourmande columbo longue alors le
technicien melon que je suis va répondre
qu'il faut qu'ils aient de la vaysse
dedans avant tout pour des raisons de
meilleure résistance de la culture à la
fusariose du melon donc ça c'est un cas
particulier c'est ce qui m'a amené à
l'agroécologie à l'agriculture de
conservation en tant que technicien
maraîchers j'aurais pu ne jamais m'y
intéresser et faire l'autruche pendant
très longtemps
il ya des travaux expérimentaux qui ont
montré que la baisse avait un effet
significatif pour lutter contre la
fusariose du melon de manière préventive
c'est à dire un maintien de la pression
un niveau acceptable sur le plan
économique
et du coup c'est la base c'est d'avoir
de la vaysse et ensuite on utilise le
plus souvent découvert simple pour les
producteurs qui se mettent aux couverts
végétaux alors qu'ils ont faisait pas et
notre standard saivet sa voix nous
seigle ou seigle weis et après les
producteurs qui sont déjà un petit peu
plus expérimentés sont sur des mélanges
qui sont plus complexes déjà donc là
c'est effectivement je n'ai pas montré
de photos de mélange plus complexe mais
on en fait cinq ou six de dents avec du
radis fourrager entre autres du lin mais
ce genre de choses tu as montré
l'exemple où tu avais un couvert où les
bâches plantations en melon et une perte
de 5 degrés c'était en gros fatale
pour le développement ou que la
précocité c'est spécifié très large et
dès lors qu on replante par exemple une
culture sur un paillage plastique alors
qu'il a servi déjà pour une culture
basse est déjà très agro écologique
puisqu'on a été un peu plus écolo
puisqu'on a par gace pied de plastique
et de pétrole voilà pouvait répéter le
sens de la question pour que je finisse
en fait c'était surtout soir c'est ce
que vous vivez en retour d'expérience de
votre travail une émulsion des
agriculteurs est ce que est ce que vous
êtes débordé tous les jours avec une
centaine d'agriculteurs qui vient de
chez vous c'est en flânant non c'est pas
du tout le cas mais la question et c'est
pour ça que j'aime bien les travaux
d'expérimentation et de développement
agricole comme je le fais parce que on
fait des découvertes inattendues qui
peuvent régler des problématiques chez
les agriculteurs et du coup les amener à
l'agroécologie j'ai pas fini tout à
l'heure mon raisonnement sur la question
des calibres mais calibre du melon tel
qu on le fait avec nos histoires de
strip till de scalpage etc
le melon et grossit - et il s'avère que
la meilleure variété de melon qu'on
utilise actuellement en france
et bien si on la plante en mai et juin
qui sont le période estivale une
production estivale où le melon va
devenir le plus gros est bien la variété
qu'on préfère elle devient trop grand en
été mais si on le fait avec ses systèmes
d'agroécologie on arrive à un calibre où
on est vraiment dans le calibre
commercial et du cou j'avance auprès de
mes clients cet argument de se dire
écoute si tu le fais pas pour le ver de
terre fait le pour ton portefeuille ou
tu pourras faire la meilleure variété
qui soit avec un calibre qui sera
acceptable
totalement inattendu mais c'est un
argument qui se reçoit et avant la
réunion j'ai un des gros clients qui me
disais bon comment je me prends pour
l'année prochaine parce que je vais
suivre ces recommandations mais en
attendant il ya un mois c'est pas la
folie chez les gros légume est à dire on
y va machin il ya une grande peur qui
est lié il ya une grande différence
entre les légumes et la grande culture
c'est que
en grandes cultures il ya un impact
économique qui est très fort du temps de
tracteurs etc sur des marges qui sont
faibles sur la grande culture sur les
légumes c'est pas que les marges sont
toujours énormes mais c'est que le
travail de sol représente pas une grande
partie du coût de production alors que
c'est largement le cas en grandes
cultures laisser porter et l'homme la
moindre le moindre accroc dans ses
cultures légumières fait perdre du
rendement qui fait perdre beaucoup de
chiffres oui c'est ça la main d'oeuvre
pour 1 en moyenne sur les légumes c'est
40% dans le sein c'est très différent at
il ajouté rebonds oui peut-être pour
compléter donc plutôt sur la partie 1
grande culture culture d'industrie c'est
très difficile à quantifier je pense que
la transition allait assez massive
aujourd'hui on se rend compte que tous
les agriculteurs et qui dans une
démarche de progrès général et
maintenant c'est pay c'est une question
de sémantique de savoir est ce qu'on
n'est pas c'est pour ça qu'on a fait cet
indice de régénération qui permet un peu
de se placer et d'avoir une vision
globale de son système
mais on se rend compte que formant je me
suis rendu compte sur des fermes
productrices donc de terre et betteraves
me débrouille système sur plusieurs
centaines d tard il se disait pas vécu
un amour et écologie et pourtant rend
compte que les peuvent avoir des scores
qui sont meilleurs que d'autres de
céréaliers parce que ils sont dans des
techniques d'innovations et que c'est
plus une question sémantique que m'ont
pas forcément se qualifier en tant que
telle ou vont avoir peur de la moins
écologique parce qu'ils ont pensé que ça
va être des dogmes sur certaines
pratiques alors qu'au final sauf que
c'est quand même assez massif et
aujourd'hui on n'a pas vraiment mal à
trouver des agriculteurs qui selon ses
démarches
mais à part le fait que mais de moindre
ampleur du nord ou alors plutôt peur de
l'interdiction de certaines pratiques
alors qu'au contraire la go écologie
c'est plutôt l'inclusion toutes les
techniques et de pouvoir adapter
réponse en fonction des situations donc
ça veut dire qu'il ya pas de pratique
est interdite mais plutôt une diversité
des réponses et c'est pour ça que je
pense que c'est assez
moi j'ai l'impression quand même que
c'est assez massif après fédérer
différents mais je sais que compliqué
même eu en fait j'ai deux questions est
un poème pour chacun ouais la première
question c'est sous le plastique est ce
que ça a une influence sur la vie du sol
voilà fatigue plastique j'imagine qu'il
ya moins d'oxygène tu sais je sais pas
s'il a une influence et l'autre question
c'est pour agathe c'est pour me demander
concrètement qu'est ce qu'on demande à
chaque à chaque intervenant là dans
l'objectif c'est que la filière
fonctionne est en quelque sorte accepte
de passer enfin à l'agroécologie quoi
est ce que par exemple ceux qui achètent
les produits sont prêts à les payer plus
cher pour entendre la pub je ne sais pas
comment enfin voilà pour valoriser
différemment pour les techniciens basse
afin s'imaginent que c'est un peu
curieux au parc pour ce qu ont commencé
quand tout le temps enfin préconisé
certaines choses voilà comment comment
ils arrivent sur place et dans tout ça
enfin voilà ça c'est une des questions
principales tu commences agathe merci
des biens et du coup c'est une très
bonne question merci beaucoup de la
pause et ça permet à précéder tout à
l'heure en effet il ya des engagements
de la part de chacun les agriculteurs
c'est d'être dans une démarche de
progrès pour ceux qui sont un peu moins
avancés avec vous et aussi sur la partie
plutôt industrie où ça allait
transformer ou bien moins cette
communication directe ya plutôt un
engagement de valorisation et de 2,2 de
202 prime où ça dépend un système sont
encore à définir mais
ya cette banalisation ami qui m'a
cherché à développer sais pas si ça
répond bien la question
ok donc moi je vais répondre à toute
question vous avez posé il ya le
positionnement du technicien face à ces
changements et donc pour répondre à
cette première question
ben moi j'ai passé 50 ans et je suis
conseiller depuis l'âge de 22 ans est
donc évidemment je ne viens pas de
l'agro écologie puisque le pts que j'ai
passé en 90 même le mot agriculteurs
biologiques n'étaient pas prononcés
c'est à dire que il ya du chemin qui a
été fait dans la formation agricole et
dans le cheminement des agriculteurs
aussi et du coup comment un technicien
se positionne et bien l'agroécologie
offre de nouveaux outils que le
technicien propose aux agriculteurs
voilà et du coup c'est une sorte de
grand écart parfaitement assumé en se
disant je conseillais des engrais
chimiques parce que c'est comme ça qu'on
fonctionner et on s'aperçoit que l'on
est la fumure biologique apporte des dé
plus en terme de résistance et plantes
aux maladies etc
eh ben on se dit il ya du progrès on a
compris les choses et la solution de la
fertilisation biologique apporte un plus
que vous devriez essayer
voilà donc là il ya aucun aucun souci à
apporter des éléments qu'on n'avait pas
avant
dans le progrès il ya que les imbéciles
qui ne changent pas d'avis mais du coup
voilà
et puis la deuxième quelque chose la
deuxième question en vitesse et est ce
que le paillage plastique eugène
l'oxygénation la vie du sol etc
eh bien on va dire que c'est plutôt
exactement le contraire c'est à dire que
la vie du sol elle a envie d'être à
l'ombre et elle a envie d'avoir de
l'humidité est donc ce paillage
plastique ne gêne en rien la vie du sol
bien au contraire
alors après d'un point de vue
agroécologie on peut se dire oui mais
c'est du plastique
ok mais si on part là si on fait focus
sur la vie du sol
merci beaucoup bon on va s'arrêter là
parce qu'on est déjà un petit peu en
retard
merci à tous pour vos coups bon on va
s'arrêter là parce qu'on a déjà

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