Sols, Agroécologie, Filières : Jour 4 des RIAV

De Triple Performance
Aller à :navigation, rechercher

Thumbnail youtube zO3 viWlcfk.jpg

Notre Tipeee pour soutenir notre production vidéo :

https://fr.tipeee.com/ver-de-terre-production


Aujourd'hui, on vous fait un super cadeau pour la rentrée : la 4ème journée de nos Rencontres Internationales de l'Agriculture du Vivant au SIMA Paris ! De la santé des sols à la santé des hommes 🌱🍂


🎞 Acheter le Pack Vidéo USB des Rencontres pour nous soutenir 👉 https://www.verdeterreprod.fr/pack-vod-rencontres-internationales-de-lagriculture-du-vivant/

❤ Notre Tipeee 👉 https://fr.tipeee.com/ver-de-terre-production


SOMMAIRE :

0:02:20 - Odette MENARD

0:31:50 - Jill CLAPPERTON

0:56:55 - Frédéric THOMAS

1:34:45 - Questions-Réponses

2:02:35 - Table Ronde Pour un Agriculture du Vivant

Transcriptions

bonjour à tous et bienvenue pour cette

dernière après midi pour de ces grandes
rencontres de l'agriculture du vivant
donc on a fait déjà à quatre jours pour
ceux qui n'étaient pas avec nous à la
cité universitaire de paris
et puis cet après midi comme une cerise
sur le gâteau donc on va revoir ou
découvrir certains de nos intervenants
pionnier de la broye écologie en france

Afficher la suite

et puis on ira au canada et aux états

unis donc deux temps dans cet après midi
donc on va recevoir d'abord odette
ménard chip clapperton et frédéric
thomas pour pour trois présentations un
accueil odette ménard qui va venir dont
qui nous vient du québec du ministère de
l'agriculture et de l'alimentation du
québec
alors peut-être on a il faut qu'on sache
un petit peu qui on a dans la salle je
crois alors le micro faut appuyer
alors peut-être qu'ils qui dans la salle
et producteur ou agriculteurs donc pour
pour qu'on sache un petit peu oui donc
on a bien de deux tiers dans la dans la
salle
alors peut-être est-ce que tout le monde
est convaincu de l'intérêt de
l'agriculture et des sols vivants
ici on est à 80 92 % à peu près 4 avait
12 points 4 pour ses 92 points 4 % et
espace qu'est ce que tu voulais alors
qui est bon c'est bon on a tout pour
commencer donc odette je vous laisse
donc sa milice vous amuser avec votre
présentation on va s'amuser ça me fait
extrêmement plaisir d'être ici c'est
toujours un privilège pour moi quand les
gens m'invitent pour que je partage avec
mon petit savoir et je vous remercie
d'être d'être là c'est c'est bon pour
l'estimé de soi et et j'ai pas choisi
estime de soi pas par comme sa part
estimé il ya quelques années quand mes
enfants commençaient à l'école on était
quelques parents qui suivent y ont des
cours sur l'estimé de soi et sur comment
élever nos enfants comment les aimer et
c est quand on arrivait non ces cours là
les gens qui donnait le cours nous
demandait ce qu'on vient vous demander
et nous disaient vous savez les gens qui
ont besoin de cette intervention l'après
midi sont pas ici si vous êtes déjà
convaincu ça va être bien trop facile
pour nous autres et c'est un défi qu'on
a au québec quand on parle de santé des
sols quand on parle de conservation des
sols
mais quand au 25 février
on a ça et qu'on vient ici qu'on se rend
compte que le blé a déjà 15 cm de haut
ces deux histoires complètement
différentes et pourtant c'est le même
souci on peut aussi faire de la santé
des sols alors je vous présente mon chez
moi et je tiens à vous souligner si vous
regardez la photo du milieu ben on voit
que je fais quand même et profil de sol
même en hiver
donc je voulais vous parler cet après
midi de demain 2 de notre première fois
est ce que vous vous rappelez votre
première fois
il ya quelqu un en avant qui me dit qui
veut vraiment qu'on précise quoi je
suppose qu'il est assis à côté de sa
femme il y en a d'autres qui étaient
plus seuls et qu'ils étaient comme des
grands oui oui je me rappelle ma
première fois alors c'est ce que je veux
faire cette cet après midi donc je
voulais vous parler de ma première fois
et donc c'est le thème de cet après midi
avec vous et je voulais vous parler de
mon premier emploi
mon premier emploi à vie j'avais 16 ans
et j'étais engagé dans cette usine là
cette usine la fed et huyon de tôle
ondulée galvanisé et mon contrat cet été
là je travaillais de cinq heures le soir
à 5h le matin je faisais 44000 de ses
tuyaux là sans arrêt il fallait pas
j'avais pas l'été pour les faire je
faisais ça danse dans une nuit on
sortait 44000 alors on était en hausse
de 44 milles par semaine une semaine on
m'a donné ces petits ventilateurs leurs
affaires j'ai eu une petite pause et on
travaillait là dessus c'est une machine
extrêmement dangereuse
il fallait être très prévoyants quand
j'ai eu fini mon été ce fut ma première
vraie leçon de vie
j'ai pris tout l'argent que j'ai gagné
cet été là et je les dépenser dans dix
minutes je savais pourquoi je
travaillais j'ai conçu comme un je
connaissais très bien comment perdre et
huyon le temps a passé tout l'été mais
j'ai compris que si j'ai pas de plaisir
les choses perdre vraiment de la valeur
et ma mère étaient bien découragé de
voir la capacité avec laquelle je
pouvais dépenser de l'argent
c'est ma première leçon de travail
la première remise en question
professionnelle jeu un diplôme
au québec on a un diplôme d'ingénieur
c'est comme les ingénieurs civils
mécanique le mien c'est un diplôme en
génie
agricole j'ai une maîtrise en génie
agricole est ma spécialité c'est les
structures de bâtiments alors tout le
début de ma carrière j'étais l'agent de
personnes qui se promenaient avec le
menton très élevé et je regarde les
structures de bâtiments et ça me
passionne et finalement je décroche un
emploi au ministère de l'agriculture
et quand j'arrive le matin on m'a engagé
comme ingénieur en structures de
bâtiments
mais quand j'arrive à mon emploi mon
patron me dit on n'a pas besoin
d'ingénieurs abattement vous savez
comment sont les gouvernements mais on
ne pouvait pas engager personne d'autre
que l'ingénieur abattements dont on a
engagé un ingénieur en bâtiment mais on
en a pas besoin
et toi je veux que tu t'occupes la
conservation des sols et à l'intérieur
de dix minutes
ma première remise en question
professionnelle je suis pas assez des
bâtiments au sol à la problématique
d'érosion mon patron me dit un lundi
matin on a des problèmes majeurs en
érosion hydrique
il faut corriger la situation et
mercredi tu as une conférence à donner
sur les phénomènes d'érosion hydrique et
les moyens de les corriger
je suis une très vieille personne au
moment où mon patron me dit ça à cette
époque-là internet n'existe pas à cette
époque-là internet s'appelle une
bibliothèque et prend un point n'existe
pas non plus ça s'appelle des acétates
alors en deux jours je suis devenue une
spécialiste en érosion hydrique en
courant à la bibliothèque et on a
réfléchi rapidement pour se rendre
compte que pour corriger la
problématique d'érosion hydre et pour
corriger ce phénomène de surface mais il
fallait couvrir nos sols et on s'est mis
à faire toutes sortes de projets en semi
diraient ces résidus logent les appelle
mon armure pour protéger le sol contre
l'érosion et on s'est mis à travailler
dans des situations on a fait du semis
direct on avait la machinerie
on n'avait pas de problème technique et
on s'est mis à faire toutes sortes
d'erreurs toutes sortes de réflexion ça
marche ça marche pas et c'est là qu'on
est rendu et là j'ai eu ma première
vraie rencontre avec les vers de terre
avez vous déjà rencontré vos verres de
terre vous les avez nommés et on sait
aussi aujourd'hui que pour chaque année
c'est que je vois il y à entre 25 et 30
ans dauger et épi j'ai alors 12 cabane
au mètre carré
ça me fait combien d'années sic à
l'hectare
cent vingt mille cent vingt mille fois
25 à 30 je suis rendu à combien de
verres au à l'hectare je suis rendu à
tout près de 3 à 4 millions de verres de
terre dans deux champs comme ça et c'est
devenu un indice que quelque chose se
passe bien dans nos champs quand on voit
une cabane maintenant quand on y repense
les résidus mais on voit le trou du ver
de terre qui est installé combien de
temps dure un tunnel de vers de terre
les années se creusent des tunnels
verticaux qui vont se rendre jusqu'à la
nappe phréatique ou au rock
le premier est en venu et ils vont vite
dans ce tunnel là toute leur vie chez
nous au québec on estime qu'ils vivent 8
7 8 9 en plus fait chaud - il ya épais
d'un allégement hiver plus la survie est
longue mais le tunnel il reste combien
de temps dance hall
jusqu'à trente ans il ya un chercheur
aux états unis qui ont compté combien de
temps un tunnel pouvait rester il est
marqué et à chaque année il ya la
vérifier la solidité du tunnel et il a
arrêté à 30 ans savez vous pourquoi il
est mort et personne n'a pris la relève
donc on peut avec certitude par les que
ces tunnels de vers de terre l'eau ont
une persistance dans le temps qui va au
delà de leur vie et tout d'un coup on
s'est mis à réaliser que faire du semis
direct lors reportez-vous à une époque
de dinosaures si vous voulez mais faire
du show me dirait alors que
techniquement c'était facile ben il
fallait rencontrer nos sols il fallait
savoir ce qui se passait et ici vous
avez vous voyez bien le meilleur
vous voyez bien les résidus mais ces
résidus là il ya quelqu'un qui les
gèrent à la surface et vous voyez les
cabanes de vers de terre qui se sont
formés on est rendu au 12 juin et au 23
juin il ya déjà plus de résidus au sol
donc un des facteurs clés d'un succès de
ce me direz c'est d'avoir déjà cette
population qui était capable de gérer
les résidus qu'on laissait à la surface
du sol ensuite est venue ma première
rencontre avec frédéric thomas
connaissez-vous frédéric te ment oui est
ce que vous voulez qu'on en parle parce
que il me semble que vous savez
peut-être pas tout de frédéric thomas
mais en fait à ma première en compte de
frais d avec frédéric thomas c'était
pour me rends compte que c'était pas ma
première rencontre mais c'était ma
deuxième rang quand on va laisser ça là
mais avec frais directement on sait on a
développé une complicité une amitié et
tout ça autour des vers de terre et
c'est là aussi qui est venue ma première
rencontre avec le sol lequel pour vous
les pour planter pour semer pour faire
l'agriculture à gauche ou à droite qui
veut à droite qui veut à gauche
pourquoi vous voulez à droite parce que
tout d'un coup vous vous êtes mis dans
la peau d'une plante pour vous aider si
je veux pousser
j'ai besoin d'aération j'ai besoin d
espace
ici on a quelqu'un qui a pris à gauche
c'est un constructeur de maisons alors
dépendant de ce qu'on veut faire on va
aller choisir différentes
caractéristiques et pourtant ces deux
échantillons de sol là on était pris à
peu près 50 centimètres l'un de l'autre
et si on prend l'analyse chimique des
traditionnels ces deux soldes vont voir
exactement la même analyse
donc il faut aller plus loin dans notre
connaissance des sols pour aller
chercher les caractéristiques vraiment
vivante de notre sol et c'est là que la
première rencontre s'est vraiment fait
on a un sol vivant un sol a endommagé
et quand on fait différente est
facilement
vous connaissez le test de stabilité
structurelle
oui qui la connaît qu'il a fait chez lui
à on voit moins demain et pourtant c'est
facile à faire on voit ici un sol en
mauvais état et vous voyez tout de suite
la différence c'est intéressant d'aller
à la rencontre de son sol vous
connaissez les simulateurs de pluie
vous l'avez déjà vu fonctionner
non désolé vous viendrez me voir après
je vous le montrera
mais le résultat du simulateur depuis
c'est l'érosion qu'on recueille et dans
le pot en arrière c'est l'infiltration
et on se rend compte rapidement
vous pouvez voir ici que l'érosion on
voit toutes nos pieds et rodez et dans
un sol à lui 70 à 75 % de l'eau de pluie
on la perd par érosion et le pot en
arias et l'infiltration et on peut voir
très bien dans ce colloque ya aucune
infiltration par contre à côté il ya
aucune érosion et il ya une infiltration
et vous pouvez voir aussi que la qualité
de l'infiltration d'eau est très clair
et ça aussi ça fait partie de connaître
ses sols on a un sol que des résidus
vous voyez que l'eau d'infiltration et
foncez donc c'est pas tous deux de faire
en sorte de diminuer l'érosion de
surface il faut aussi améliorer
l'infiltration de notre profil de sol
pour que l'on s'inspire s'entraîner avec
elle des particules de sol et c'est là
qu'on commence à parler d'écologie du
sol donc dans un sol en santé 95 % de la
matière d'autres volumes du sol va être
composés de matières minérales d'eau et
d'air ce qui laisse 5 % des matières
organiques et dans ce 5 % de matière
organique là je retrouve de 5 % des
organismes vivants et de la biomasse
totale des organismes vivants les vers
de terre ne compte que pour 22 % de
cette biomasse
alors vous vous rappelez tantôt combien
de verres de terre j'avais dans mon
champ ben c'est 3,4 millions là ya
quatre fois leur poids en
microorganismes et l'on commence à
parler d'un sol en santé ce sont ces
micro-organismes là qui sont
responsables de du fonctionnement
optimal de nos sols et dans une poignée
de sol comme ça je peux avoir jusqu'à 1
lyard de bactéries à trois quatre cinq
paniers de sol on arrive avec notre
population mondiale mais on l'a dans nos
mains alors c'est intéressant de
travailler quand notre sol est en très
bonne santé si je prends toute cette
biomasse l'a1 peut équivaloir à dix
unités animal à l'hectare est ce qu'il
ya des gens qui ont des animaux ici est
ce que vous avez pensé passer une
journée sans nourrir vos animaux est ce
que quelqu'un déjà penser à passer une
heure sans nourrir un ado quand est-ce
que vous avez nourri votre chaîne
alimentaire
quand est-ce que vos préoccupations vous
même littéralement à penser à nourrir
cette chaîne alimentaire et cette chaîne
alimentaire la ben c'est mon arme et
connaissez les gaulois je pense qu'il
faut trouver un nom ça nous prend un
agronomique
quand on commence à penser santé des
sols et c'est le grand défi qu'on en
agriculture actuellement c'est qu'on
part d'une situation pour se rendre à
une autre situation des sols en très
grande santé c'est l'équivalent de se
dire que demain matin on veut courir un
marathon
combien d'entre nous sommes capables de
courir un marathon demain et peut-être
lui dort mais si on s'entraîne dans 2
je vous garantis qu'on est tous capables
de courir un marathon on arrivera pour
tous en même temps à la ligne d'arrivée
on n'a pas tous le même potentiel
athlétique mais on est tous capables de
courir un marathon et c'est exactement
le cas quand on parle de sol toutes nos
sols sont capables d'une extrêmement
grande santé il s'agit de mettre en
place les stratégies d'y aller avec les
bonnes le bon temps de prendre le teint
et on va améliorer et ça ne voit qu'eux
allez à s'améliorer et c'est là qui est
arrivé ma première rencontre avec les
cultures de couverture et là on commence
à attraper notre cycle complet on a
protégé le sol et avec les racines qui
vont permettre une pérennité de vie dans
le sol à l'année on est arrivé à des
systèmes qui sont intéressants les
premières cultures de couverture que
nous on a commencé à travailler
c'était le fameux radi chez nous c'est
la télé jazz h
ici vous avez trouvé un nom très
français structure à tort maintenant
vous l'appelez chinois mais c'était une
plante qui était extraordinaire est qui
et qui nous donne l impression partage
parce qu'elle était tellement costaude
que elle était pour arriver à des
contrats des compacts et nos sols on est
allé plus loin on a compris qu'il
fallait aller ailleurs qu'il fallait
aller avec des mélanges
mais maintenant il faut aller encore
plus loin que les mélanges en tout cas
mon avis il faut réinventer
larchitecture de notre agriculture
il faut penser différemment il faut pas
juste faire une continuité il faut
mélanger les choses
c'est un exemple ici du pourquoi on fait
les choses soient producteurs agricoles
qui voulait avoir une bonne biomasse en
intercalaires l épaule ont actuellement
mais il a fallu faire des essais pour
dire quand est ce qui est le meilleur
moment pour sommer et on a eu cette
biomasse là en intercalaires dans le
maïs
la question est un est-ce que ça
endommagé des rendements ben non on est
pas on n'a pas endommagé les rendements
parce que l' architecture qu'on avait
choisi c'était de semer en trois rangs
et non pas d'y aller à la volée et
rapidement je romps on/off ces
exemples-là qui commence vous avez vu la
neige qu'on a chez nous en ce moment
mais normalement en janvier on a un
redoux et toute cette neige au fond et
après son on repart sur l'hiver
donc j'ai des jeunes qui sont importants
c'est une problématique dans notre blé
d'hiver
ce producteur l'osce m du lin après ces
cultures de conserverie puis en ce
moment il est en train de semer le blé
dans le lin et on voit l'effet des
petits brise vent pendant l'hiver on
voit l'impact au printemps et c'est ça
change et l' architecture ce ça devient
quelque chose qui est beau elle n'était
pas ça reste encore problématique pour
plusieurs personnes
et quand on arrive à la récolte mais on
a des gens qui sont parfaitement
uniforme dupes les divins moitié du
chemin on a gardé une moitié ou est-ce
qu'on a planté du soya on a récolté le
blé le soya à bout c'est au moment de la
récolte de blé en hausse mais du seigle
d'hiver quand le soleil a récolté
montchamp est déjà en production de
racine
c'est pour ça que je parle d'
architecture parce qu'il n'ya pas si
longtemps on aimait à voir les choses en
grand
on aime à voir les choses bien carré
bien organisés et là tout d'un coup on
mélange tout ça ensemble et ça fait
quelque chose qui est extraordinaire
c'est une expérience qu'on est en train
face la deuxième année seulement
mais on a déjà des résultats très
intéressants qu'est ce que vous voyez
ici du maïs connaissent le seul maïs est
là ce producteur l'osce m 2 trains sur 3
donc l'espacement entre deux rangs et de
75 centimes est et puis il ya un
espacement de 150 cm
et puis un espace madame deux trains sur
trois il maintient la même population
meilleur sur duran il garde le même
rendement
mais en faisant comme ça ça lui permet
vous voyez une photo un peu plus
aérienne il ya une portion de son chant
qui est temps qu'on est à l'essai une
portion qui est conventionnelle
mais ce que ça permet c'est que ou
ignorent 150 cm la croissance de mes
cultures de couverture est beaucoup plus
importante
le maïs beaucoup plus de plaisir à
pousser que ou bien que c'est 75 cm et
j'ai pas de pertes de rendements de maïs
alors vous allez me dire pourquoi on
ferait sens de ceux qui hurlent
architecture puis les belles photos la
culture qui bénéficient le plus de cet
exercice là c'est le soya qui suit le
maïs parce que le soya sur un retour
d'une biomasse très importante va
chercher beaucoup davantage et l'on
vient de changer encore une fois notre
regard
on n'est plus une technologie parallèle
et et constant on est dans quelque chose
qui est complètement dire ce sont là
quand j'ai commencé à travailler avec ce
producteur là était jaune comme la base
de ce seul là est en dedans de 8 ans on
a réussi à changer le profil
je voulais juste vous partagez les trois
bases de la santé des sols si vous avez
des notes à prendre je pense que c'est
ces trois bases là alors la première
base et couvrir et nourrir tout le temps
la deuxième c
la troisième c'est si vous vous rappelez
de st quand les choses vont aller mal
quand les voisins vont avoir un tout
petit rictus bizarre rappelez-vous de
détroit base la santé des sols ça nous
prend des résidus en surface et partout
dans le profil il faut réinventer nos
rotations
il faut éliminer le travail du sol et
l'indispensable réseautage maintenant
avec toutes les plates formes pour est
possible électronique yapo raison de ne
pas avoir un réseau dynamique autour de
soi autant en termes de producteurs
autant en termes de vulgarisateur autant
en termes de chercheurs il n'y a rien
d'aussi intéressant que ce réseautage là
c'est dynamique et ça nous fait avancer
socialement il reste combien de secondes
14 secondes non c'est bon je veux juste
vous laisser sur cette petite chose là
il faut regarder les choses sous un
angle différent
combien d'entre vous faites du parachute
personne
sera-ce je pense c'est la première fois
que ça m'arrive qui a personne qui a
fait parachute je vous présente mon fils
frédéric
c'est pat fry béret qu'à 16 ans c'est un
garçon extraordinaire
vous auriez un plaisir immense à le
rencontrer frédéric votre devenir
producteurs agricoles il a étudié en
agriculture
quand il a décidé d'étudier en
agriculture et qu'il est arrivé chez
nous en disant maman je vais être
producteurs agricoles peux tu m'aider je
lui dis trouve toi dont une fille que
son père ait des producteurs agricoles
pensée sur la meilleure aide qui va
arriver
deux mois plus tard il y une pressante
sa copine dont le propre père et
producteurs laitiers mais il a cette
tête là d'agriculture et c'est un vrai
défi parce qu'à chaque fois qu'ils
rencontrent un producteur agricole à
chaque fois qu'ils parlent avec son beau
père il dit aux gens ma mère dit qu'il
faut faire ça c'est que là j'ai vraiment
les pieds bien pris dans la réalité
agricole
mais vers 16 ans était un enfant qui qui
s'en allait tout droit vers j'aime pas
l'école j'étudierai polio rien de bon
dans vie tout est plat et un bon matin
ils rencontrent quelqu'un qui lui fait
faire un saut en parachute et sa vie a
changé ce matin là et moi aussi pour la
première fois j'ai douté de mes
capacités de parents parce que les
principes d'une seconde
quel genre de mère laisse son fils
sauter à 5000 mètres d'altitude et bien
fallu que je le signe le papier
j'avais bien peur que la direction de la
protection de la jeunesse débarque chez
nous qui m'enlève mes quatre enfants et
depuis ce temps là il a sauté ils sont
toujours il s'agit là au dessus de mille
sauts à son actif et maintenant ils
sautent avec les gens en tandem et il me
rapporte ces photos là et moi quand j'ai
vu cette photo là je me suis dit ouh
quand est ce qu'on prend du recul sur ce
qu'on fait quand est ce qu'on prend le
temps de sauter en parachute et voit
vraiment l'impact qu'on a sur notre
terre et c'est pour ça que je vous
souhaite à tous de faire un saut en
parachute et des photos de drones ça ne
compte pas vous connaissez le film mais
signale la peur de manquer quelque chose
c'est quelque chose qui est c'est un
phénomène relativement nouveau et qui
est entièrement relié à nos cellulaires
c'est besoin d'être au courant de tout
instantanément instantanément quand on
prend des vacances maintenant il ya des
ondes ou est-ce que vous peignez pour
qu'ils vous enlève votre cellulaire
l'avons n'est même plus capable de s'en
passer soi même et c'est peur de manquer
quelque chose
elle est très présente on la voit ici et
effet pas ces gens là ces gens là sont
extraordinaires on a besoin de cette
technologie là mais souvent innovantes
de l'espoir nous vend du rêve ils nous
vendent toutes sortes de trucs qui nous
garantisse un meilleur lendemain alors
que pour s'en sortir
mais pour moi il faut connaître il faut
apprendre il faut comprendre et il faut
faire confiance
il faut se faire confiance quand on
parle quand on quand on peut faire des
cantons mais la santé des sols au coeur
de nos préoccupations mais il faut
absolument se faire confiance
ça marche mais ayez pas peur de prendre
le temps et de continuer votre démarche
je vous remercie infiniment
[Applaudissements]
je crois que vous êtes tous d'accord
pour se dire qu'on a beaucoup de chance
de d'avoir tous ces intervenants cet
après-midi merci beaucoup aux dettes
d'être là et on va passer la parole à
une autre grande dame de cette
agriculture du vivant de cette agro
écologie qui nous vient des états unis
c'est jill clapperton qui et écologues
et qui est une entreprise s'appelle rizo
terre c'est sa voix la douane et c'est
ça et tu vas nous parler à l'europe a
besoin d'abris c'est bon tu vois là donc
on va parler sur encore de santé des
sols pour la santé globale de notre
écosystème
alors je crois qu'on a le mini sur le
salon est ce que quelqu'un sont à son
chevet du à l'as canet mais est ce que
quelqu'un soit 0,6 pour l'appeler qu'ils
puissent venir entendre ce qu'on dit oui
alors il est pas là voilà alors si tout
le monde peut envoyer un tweet au
ministre pour lui dire de passer à la
conférence jusqu'à 17 heures peut être
qu'on aura la chance qu'ils puissent
venir en temps nos nos mesures c'est les
mesures couverts végétaux assez sa 100%
de sols couverts pour le ministre gilles
sur l'énergie
bonjour à tous ok et l'équation permis à
la côte
ok et non le finning to get my friend
est nights 2 et 3 mai
eurostat
so if you want to work rio tinto enfants
majeurs et bouche rosée et tracteurs non
et 3 et zouaï au plus aigu trio de cette
micro cravate de rigueur soir à
strasbourg est allé à wall-e et noir
just about pointe et y est
elle sauva wallonie
après ils ont soumis mais qui nous tue
et d'un sud
olivier fils on the back se dire oui en
ce domaine porteur touristiques etc
qu'aux structures et des renégociations
air france est mise à 8 h 30 et midi
le tueur est donc ça comme n'a pas que
ce soit avec mon équipe nous nous
rendons à nos principes et notre culture
notre histoire le père et fils bill est
inefficace we have à comprendre
quant à karine clamart si l'on en croit
alain bougouin thurgovien hannah crafts
quingdao wikipédia
une classe d'école et aussi les vers de
terre
nous sommes à nous considérer les api et
qu'aucun n'avait notre sexe par ses
détracteurs
et voilà maintenant six mille lacs et la
turquie
un ribéry moines analyse à manche mx3 ya
deux mois oui grâce notamment à ses
rivaux ce soir ménagerie des
compositions bike banjo et michael
shannon briggs down de sa violence et
ses fans jazz africain de crohn
bsh les tests et 1,6 milliard
aucune femme ne s'est jamais arrêté de
scientifiques est ok
so we wish aurait donné au chanteur un
valium willing and cover of rock you
tube do so you think you can dance when
i grow up world tour au couteau à cinar
et marisa de mycorhizes à chéri brian
négation du canada
maïs haricots haricots verts et gauche
project à l'égard d'un petit quart
d'heure sur la suisse sur le web voir
cette jeune fille fabienne kauffmann but
de moussa sow un excellent acteur
non ce soir
zack wright most of neurology pour 500
unités soit noir silver hollande naouara
ben oui mais c'est tout at il dit côté
romand global inc
t&d india après 15 heures avec jean
chapet est né ce qu'est ce que nous
sommes ce soir eur puis à part robin van
mol anomie av
comme une corvée retrace leurs aïeux
quercy et du bureau à bagdad en 2007
un bo3 entre les cinq moines wase wind
and fire sur personne et par leur
système durable de leur cd you would be
welcome chimie evonik d'asp64
9h40
le site what do you feel like b 6 kg par
hectare 06/01/2010 - espoirs face à
vannes pour new line trois à six il est
paru bien une piste sauf à voir quoi
awan sa venue comme cinq romans fleuves
rallye ce droit jean moulin
je suis un escabeau et que poétique
copine unis avaient besoin
est ce que je vis l'ex nationale et de
soirées fines et microbes se fait à bout
nous sommes en studio
wi2wi needham votre unique ce matin
externe et un samedi soir miss you love
me tender
non allez pêcher kember beaucoup la
richesse en saut avec un guide pour une
high rise and day comédie drive thomas
reisch am stram visionnage femme noire à
15h15
sonny weems
il y fait chaud au coeur
après 9h à 12h nid d'abeille using semis
direct non à bord bein oui oui ni
provenant de ces deux groupes
dr andy et durera toute chance
ingersheim stocks
sow merci beaucoup
[Applaudissements]
thank you very much au 10e présentation
gardez bien vos questions on les prendra
on va se prendre dix minutes un quart
d'heure après l'intervention de frédéric
thomas que j'accueille créateur de la
revue tcs agriculteurs je crois qu'on ne
vous présente plus vous êtes déjà bien
présente et tout à l'heure avec avec
odette et ils s'en sont chargés non
c'est la présentation et dessus merci
ça
bonjour tout le monde
donc c'est vrai que j'ai faut que je
reste ici et dessus je pense qu'après la
présentation que d'être à fait j'ai pas
besoin de remettre un petit peu
effectivement tu as raison j'ai réalisé
que la première fois que j'ai cru te
rencontrer c'était bien la deuxième je
confirme là dessus on est d'accord sur
ce point là on va voir qu'on va être
d'accord sur d'autres points
chien profiter aussi de cette
opportunité pour remercier tous les gens
qui sont là odette deal ademir dans nos
écoles ski et puis bien d'autres
collègues que j'ai pu croiser et en fait
tout ce qu'on est en train de dire c'est
quand même toute une équipe qui a qui a
construit tous à chacun un amalgame est
un petit peu à sa sauce mais c'est quand
même la force de toute une équipe depuis
une vingtaine d'années est donc
aujourd'hui ça nous amène quand même se
retrouver au sima avec une salle aussi
plein et pouvoir présenter un petit peu
ces informations là donc moi je sais
j'avais la responsabilité un petit peu
de conclure vos travaux et puis
d'intervenir derrière des mes deux
collègues canadienne c'est relativement
compliqué
donc je me suis dit je vais prendre un
petit mais un petit peu un angle
différent
je peux vous parler de la première fois
je vais pas vous parler de la qualité
alimentaire simplement rebatte un petit
peu les cartes et en fait quand on
regarde ça on est parti du non labour
on parle aussi beaucoup de tcs certes on
veut les tcsl les techniques culturales
sans labour
or tcs c'était les techniques culturales
simplifiées c'est devenu les techniques
de conservation des sols
les choses ont évolué dans le temps on a
vu le semis direct l'agriculture de
conservation qui qui semble à café un
petit peu sa place qui semble un petit
peu le
cheminer en rassemblant plusieurs idées
ont rassemblé on ne travaille plus sol
on couvre le sol on essayait d'avoir une
diversification de plantes qui poussent
en fait on a eu quand même un changement
de cap assez important à un moment donné
et c'est à partir du moment où on a
commencé à mettre les couverts végétaux
et à partir du moment où on a considéré
les couverts végétaux et bien on est on
est sortis d'un système un petit peu
anti on était contre quelque chose
compte quelque chose qui était pas bien
le travail du sol mais de manière assez
brut
on peut affirmer aujourd'hui qu'il
suffit pas d'être quelque chose qui est
censé être pas bien pour se développer
quelque chose de bien il faut surtout
avoir une position positive et les
couverts nous ont complètement basculé
dans cette position-là est en fait tant
qu'on était aussi couvert avec six pans
cultures intermédiaires pièges à
nitrates ça pour marché non plus parce
qu'on était contre les nitrates avec les
couverts à partir du moment où on a mis
les couverts mais ma foi pour remplacer
l'acier par des racines alors c'est sûr
qu'il ya il ya du travail à beaucoup
moins à faire remplacer gasoil par la
photosynthèse remplacé lui répare des
nodosités puis une grande partie de des
agro phyto part de la diversité en fait
on s'aperçoit que c'est des super outil
cd super outil est l'un les couverts
nous ont amenés à l'agroécologie et là
ça a été
enfin pour moi au moins et je vais vous
emmener dans ce dans ces idées là un
changement extrêmement important parce
que là lorsque vous commencez à penser
agroécologie en fait vous n'êtes plus en
train d'essayer d'en lever quelque chose
c'est bon ça marche toujours
vous n'êtes plus en train d'essayer d'en
lever quelque chose de négatif
mais vous êtes en train d'essayer de
jouer avec les fonctionnalités du vivant
est en fait lorsque vous rentrez dans
l'agro écologie
mais en fait ce que d'utiliser le vivent
comme ici les vers de terre l'activité
biologique pour faire le travail du sol
et bien les effets collatéraux vont
devenir positif
c'est à dire que là vous allez non
seulement développer la biodiversité
non seulement vous allez limiter
l'érosion
non seulement vous allez avoir
éventuellement des aliments de meilleure
qualité
vous avez vous allez à diminuer le
travail du sol vous avez diminué la
quantité d'énergie mais les impacts
collatéraux seront positifs avec souvent
des surprises
vraiment génial on ya plein de choses
auxquelles on ne s'attend pas eh bien ça
arrive lorsque vous avez une orientation
agroécologie alors je vais vous emmener
dans ce monde là et dans ce monde là
l'un des premiers exemples je préfère
descendre si j'aime pas être sûr ça va
encore là et odette elle avait le droit
d'aller jusqu'à là et moi je vais pas le
droit d'asile est donc la première chose
on aime bien parler de biodiversité
fonctionnel et lorsqu'on s'est engagée
dans ces pratiques là quelque chose qui
nous freiner beaucoup c'était les
limaces ça a été notre ennemi public
numéro un
et on s'est dit bien ma foi arrêter de
travailler le sol on aura plus de
limaces j'ai même écrit je m'en excuse
qu'il fallait des chaumes et 25 fois
pendant l'été ça tue les limaces exposer
les oeufs etc etc
et puis quand on a développé les
couverts au célibat ma foi ça va être ça
va être pire
puis progressivement on a vu arriver des
carabes on n'a rien on devait arriver
des staffs il un on avait arrivée des
oiseaux etc
on a même vu arriver des limaces
carnivore qui mangent des autres ni
basse quand j'ai envoyé cette photo la
hache en pierre sarthou
voilà quelques années il m'a dit c'est
la limace les ou pas j'avais jamais vu
dit mas léopard de ma vie mais lui l'a
confirmé il m'a donné le nom latin vous
m'excuserez je suis pas un scientifique
les noms latins je connais pas mais m'a
confirmé que c'était une et opare je
peux vous confirmer que cet animal
carnivore chez j'ai testé pas
personnellement mais je leur ai mis des
petits zappa et fait effectivement
s'aiment c'est mlle la viande donc alors
il ya peut-être des limaces weygand mais
il ya des limaces non weygand et et donc
quand tout ça se met en oeuvre on n'est
pas dans un système on débouche sur du
rêve c'est à dire qu'on a plus jamais de
problème de limaces mais on arrive dans
un système où l'équilibré se fait pas si
mal que ça il ya des fois il faut rester
agriculteurs ça dérape on va être amené
à traiter ou
trouvez d'autres astuces mais souvent ça
se passe beaucoup mieux il nous a fallu
pratiquement quinze ans pour accepter ce
sens ce changement de pratique
autre changement assez récent beaucoup
plus récent c'est le salissement on est
extrêmement ancré dans le travail du sol
pour nettoyer les parcelles
voilà quelques années au sima j'ai
rencontré un agriculteur africain je lui
parlais de non labour et me dit mais
comment tu gères le salissement sans
travailler la terre mais j écoute toi
qui travaillent la terre tu dois pas
avoir de problème d'herbe et là excusez
moi pour la remarque et eu un blanc et
oui bah oui non beaucoup de gens au
travail travail travail sspa sac a
résolu le problème de salissement et
donc on s'est aperçu qu'avec les
couverts et ça c'était l'inra de dijon
qui nous a donné ça que en fait tous les
carabes les limaces également toute
cette activité biologique pouvait
consommer des quantités de graines
extrêmement importante sous le sol sous
le couvert végétal
alors lorsqu'on m'a donné ces chiffres
là je suis moi même resté immuable en
valais 1000 à 4000 graines d'adventices
par mètre carré par jour dit vous pouvez
me répéter c'est à l'hectare ça non
ça peut manger 1000 à 4000 graines
d'adventices par mètre carré par jour
donc en fait là on est tout à fait dans
l'agro écologie laisser tout ce petit
monde là dans le fond laissez les
travailler
ne perturbez pas la faire coupvray
donner à manger
et tous ces revers risque de beaucoup
mieux se passer au lieu de passer son
été à travailler le sol est en fait
c'est beaucoup moins coûteux et on peut
se payer les vacances avec les économies
qu'on fait donc il ya quelque chose de
vachement sympa maintenant maintenant
que je vous ai décrit un petit peu ça on
va faire une forme de quiz je vais vous
montrer des photos et puis on va essayer
de répondre ensemble est-ce que ça c'est
de l'agroécologie à votre avis est-ce
qu'on est en face d'eux d'agroécologie
là quelqu'un qui est en train de faire
des semis direct
oui non oui pardon ça peut alors
effectivement effectivement pour réussir
c'est de l'agroécologie moi je vais
plutôt vous dire non c'est quelqu'un qui
fait du suivi direct pour même si je
vous choque un petit peu c'est quelqu'un
qui va pas perturber le sonn qui fait
pas une action agressive sur le sol mais
mais en fait c'est quelqu'un qui pas
forcément nourrit son sol on est
simplement dans le retrait d'une action
négative c'est déjà bien mais on n'est
pas dans l'agro écologie
alors si je vous mets ça c'est pas parce
qu'on a changé de couleur de tracteurs
et de couleurs de ce mois là est-ce
qu'on est dans l'agro écologie commence
à vous méfier là on est dans la
mythologie ou voilà oui alors là parce
qu'en fait on fait toujours du semis
directs l'ont fait du semis direct avec
des couverts végétaux avec des racines
on est en train de nourrir le sol l'otan
n'étaient simplement en train de retirer
une perturbation
là on est dans l'alimentation du sol ont
nourri les mycorhizes ont nourri les
vers de terre
on est même en train de rentrer de la
zone par de la fixation c'est terrible
parce que si on détruit le couvert au
dernier moment on aime tellement le
couvert on le détruit comme au mans on
s'aime et puis encore s'il peut durer un
petit peu longtemps tranquillement pas
vite on va le détruire
si j'arriverai à odette s'est
tranquillement pas vite on va le
détruire et si je le chat montrer ça
après parce qu'on l'a détruite en qui
ment pas vite le couvert après don qui
continua nouvelle sonne et qu'on est un
1 comment une poursuite du verre dans le
vert là on est dans l'agro écologie
qu'on nourrit aussi bien encore des
abeilles à la surface ont nourri des
perdrix ont nourri toute l'activité
biologique
donc en fait l'aller les impacts
positifs colette
enfin les impacts collatéraux sont
excessivement positif là on est face à
du binage
est-ce que là on est dans de
l'agroécologie je vais aller sur des
questions qui se complique un
progressivement un ouais mais là non non
on n'est pas face à de l'agroécologie on
efface une une solution qui ne fait pas
appel aux phytosanitaires
une solution qui ne fait pas appel aux
phytosanitaires aux désherbants soit
mais ont fait appel à une action
mécanique
donc on est toujours dans une posture de
lutte dans une posture d'élimination on
fait pas appel à du vivant pour gérer la
situation
on fait appel à du mec est mécanique
saint intrants comme un autre alors bien
sûr c'est pas chimiques mais c'est un
affront c'est une action mécanique avec
des risques avec des risques collatéraux
qui peuvent être aussi négatif parce
qu'on aura un impact sur une activité
biologique du sol qui est en train de se
développer
on aura aussi un impact s'il ya une
grosse pluie on a un risque d'érosion
qui peut arriver
donc en fait ok pas de sitôt mais c'est
pas de l'agroécologie faire appel à la
lutte biologique c'est avignon on
complique progressivement
est-ce qu'on est face à de
l'agroécologie la ceni trichogrammes
j'ai pris un exemple on aurait pu
prendre x exemple de lutte biologique
est ce qu'on est en train de faire de
l'agro écologie -les je vous ai dit en
préambule
l'agroécologie à sa de génial c'est que
c'est très simple à définir
eh ben encore une fois je vais vous
décevoir non on utilise du vivant on
utilise du vivant soit mais du vivant
qu'on a sélectionné du vivant qu'on a un
gect pour gérer la pyrale du maïs
ok y'a pas de sitôt ça c'est un point
d'effet positif mais en fait lorsque
vous utilisez du vivant ça peut vous
échapper
vous pouvez toujours avoir un insecte
qui s'est caché ou des bactéries qui
s'est caché qui va venir bouffer les
autres vous avez entendu parler des
plantes invasives vous avez entendu
parler du frelon asiatique
on peut jouer à l'apprenti sorcier avec
du vivant de la même manière
de la même manière on joue avec des
phyto ça peut nous échapper
j'aime à une de mes filles qui
travaillent en oenologie est on avec des
levures en faire démarrer les
fermentations et lo'jo hamdi tu sais
papa faut pas rêver on à jack des
levures dans toutes les cuves et il ya
une cuve sur 3 minimum c'est les levures
indigènes qui lance la fermentation
malgré qu'on passe du soufre et qu'on a
avec des levures
la vie est tellement forte il faut il
faut se méfier et c'est pas parce que on
joue là on est dans une posture de lutte
encore une fois d'élimination et donc on
peut créer des perturbations dans un
milieu vivant avec de la biologie faut
être conscient de ça alors ça reste une
une lutte mais lutte biologique
alors c'est pas pour ça qu'il faut pas
mettre ça dans sa boîte à outils un
qu'on soit clair c'est intéressant de le
mettre dans sa boîte à outils mais on
n'est pas dans l'agro écologie
ici on est dans du colza associés et je
m'excuse il ya du pôle zac en train de
pousser dans le fond là est ce qu'on
fait de l'agroécologie là oui oui
certainement même beaucoup en fait c'est
les couverts qui nous ont appris le
colza associés et parce qu'on mettait
découvert du colza dans les couverts et
c'était une cause si faire qui nous
coûtait pas cher qu'au bout d'un moment
s'est aperçu que bassil supporter bien
l'ensemble de la couverture donc on a
essayé ça pas tout de suite marché mais
au final ça finit par marcher
oui il en est dans l'agro écologie on
met des plantes une diversité de plantes
cette diversité de plantes va permettre
de limiter salissement faut avoir des
champs relativement proche mais ça sert
bien le salissement en plus ces plantes
là bas et nourrissent le sol développe
des vers de terre entretiennent les
mycorhizes on n'a pas besoin d'idées on
n'a pas besoin de traiter et en plus ces
plantes là nous permettent même de
comment faire des leurs par rapport aux
insectes ravageurs et ça c'était la
bonne surprise du colza associés on
n'attendait pas cela mais en fait à
partir du moment où on a eu du sarrasin
des féveroles qui ont dépassé les colzas
eh bien on a bien géré les grosses
altises on a bien géré les charançons du
bourgeon terminal est en fait là on est
passé d'une situation on avait tendance
à mettre des insecticides pour éviter
les insectes de tonnes sur les colzas à
une situation on attire les insectes et
on nourrit même beaucoup mieux les
pollinisateurs
donc vous voyez que le changement est
donc là on a un aspect complètement
différent à partir du moment où vous
mettez même un peu de sarrasin ou un peu
de l'ain dans le mélange vous avez avoir
des graines au sol qui va en être très
favorable pour le petit gibier et c'est
donc l'équation est en train de
s'étendre dans tous les sens on est bien
dans un scénario d'agroécologie vous
avez dit que ça allait se compliquer
alors l'élevage facturant on a en
tendance à dire si on veut que
développer l'agro écologie forme est de
l'élevage dans les exploitations et de
l'élevage pâturant à votre avis est ce
que on est un scénario agro écologiques
oui non oui alors j'ai pris deux
exemples j'ai pris un premier exemple
qui vient du sud de la france là on n'y
est certainement pas là on a une prairie
on a des animaux on est en surpâturage
on a des animaux qui peine
là on a une source de fertilité et de
carbone et ici on a toutes les
déjections qui sont ici on a
certainement de la pollution on a une
image qui relativement bucolique surtout
pour le grand public mais on a de la
misère en chaîne de la misère enchaîne
la misère pour le sol je peux vous
garantir c'est pas comme ça que vous
allez développer des sols performant
même si vous voulez travailler pas même
si vous mettez pas de sitôt même si vous
mettez pas d'engrais c'est la misère
pour le sol c'est la misère pour les
animaux
c'est la misère pour l'environnement
aussi parce que vous avez une pollution
ponctuelle qui est plus importante alors
que vous ne la visualiser pas et c'est
la misère pour l'agriculteur
donc ça c'est on est dans un scénario
complètement vicieux où on est en train
de s'intégrer ici là on est en train de
faire pâturer des moutons entre un blé
et maïs dans un couvert végétal de 8
tonnes de matière sèche
aujourd'hui on produit plus de matière
sèche sur la ferme entre deux cultures
que les prairies moutons en produisent
on continue bah oui on est dans un
processus agro écologique parce que
c'est les moutons qui détruisent le
couvert en des comptes
c'est même pas un rouleau faca c'est
bien sûr pour du glyphosate au lieu de
dépenser du fuel pour détruire un
couvert de l'énergie
là je transforme un couverts verres en
ammonitrates noir grâce à des moutons
blancs voyez ça commence elle et tout ça
c'est les gars là non mais c'est légal
j'ai même je vais même dopé l'activité
biologique de monsols parce que jabès le
csu rênes de ma prestation et jeu permet
de recycler encore plus rapidement je
vois mes mycorhizes montée je vois mes
limaces diminué parce que j'ai des jets
des moutons l'autre jour nous observer
la parcelle
les rapaces ont même compris le scénario
en fait décompose les moutons les
rapaces viennent juste derrière et issus
les moutons un petit carré c'est des
petits carrés de 1500 mètres carrés
les rapaces yves derrière tous les
quatre jours on bouge les moutons les
rapaces arrive in étoiles terrain donc
on est vraiment dans la système agro
écologiques et je vais rejoindre gilles
aussi sur la qualité alimentaire parce
que les là les aliments que l'on donne
comme ça à l'automne ont une densité
minérale de loin largement supérieurs
aller aux aliments qu'on va faire au
printemps et même les aliments qu'on va
stocker parce qu'au printemps les
plantes ont tendance à stocker du
carbone en fait ils font beaucoup de
photosynthèse ils diluent les minéraux
qui les contiennent alors qu'à l'automne
ils se renforcent qu'ont passé l'hiver
et la densité minérale est beaucoup plus
forte
donc ce qu'on est en train de manger ce
qu'on entre ce que les moutons sont en
train de manger c'est des mecs aliments
avait un petit problème avec la
technologie
donc on s'est emballé à peu avec les
moutons mais voyez là vous avez deux
situations complètement différente
c'est toujours de l'élevage pâturant
mais vous allez obtenir des résultats
complètement différent
je vous emmène encore plus loin
l'agriculture de précision le big data
est-ce qu'on est dans l'agro écologie
avec ça là je pense qu'on est à peu près
d'accord on a plutôt tendance à s'en
éloigner
on a tendance à faire confiance à des
algorithmes on a tendance à faire
confiance à adé des calculs on a
tendance à faire des confiance à des
moyennes en fait le vivant fonctionne
pas comme ça il ya des moyens beaucoup
plus simple de d'homogénéiser les choses
que de faire confiance à ce système là
alors bien entendu on peut capter des
informations je suis pas compte des
quarts de rendement je suis pas content
le big data
on peut capter des informations qu'on
peut mettre dans notre panel de
réflexion et utiliser ça comme un outil
tout ce que je vous ai présenté ce sont
des outils mais des outils qu'il faut
mettre de manière honnête dans le
système mais vouloir s'appuyer
exclusivement là dessus ça marche pas je
vous cite moi je suis pas un high tech
je suis plutôt à l'eau tac low tech tels
au w je vais vous citer un exemple de
los teques que j'adore vous prenez une
parcelle de céréales post récolte
généralement si on a appliqué de la zone
de manière relativement homogène que le
rendement est hétérogène le niveau
d'azoté va être très hétérogène si on
fait une cartographie de la zone post
récolte dans une parcelle souvent ça va
être un petit peu en dents de scie un
petit peu partout vous plantez un
couvert multi espèces dans cette
parcelle là bas où il ya de la zone où
vous avez un doublé votre couvert de
crucifères va être plus beau le
tournesol sera plus beau ou ça manque
d'azoté les légumineuses qui vont être
plus beau plus belle
on revient deux mois et demi plus tard
le niveau de la zone dans votre sol à
travers votre parcelle ça entre 20 et 30
unités d'azoté
je peux vous parier que ce sera parce
plus gros comme et car on aura dix
unités d'azoté cas dans la totalité de
votre parcelle qu'elle fasse deux
hectares 3,5 ou 50 ce sera 10 unités
d'azoté si vous avez réussi votre
couvert des cas et un niveau très faible
donc là c'est prédictible et le niveaux
d'azoté contenu dans votre couvert et
bien il sera à peu près égale aussi vous
aurez des plantes différentes où il y
avait de la zone c les crucifères s'est
décomposé scellés qui ont poussé sinon
c'est les légumineuses ou ça avait
manqué mais votre niveaux d'azoté dans
la végétation sera à peu près homogène
c'est bien le low tech quand on sait le
gérer ça marche tout seul
donc oui ça c'est des outils mais c'est
pas la peine d'aller beaucoup plus loin
on peut simplifier les associations de
culture je pars trop revenir ce ce qu'on
dit mais mais les amis canadienne oui il
faut qu'on aille beaucoup plus là dedans
on a été très bon dans la limitation du
travail du sol mais faut vraiment qu'on
devienne très bon dans les associations
de culture alors le colza associer le
colza sans rasant on a recevait des
poissons du sarrasin l'année dernière on
a ramassé du dubois sarrazin on a essayé
d'imiter votre fameux bio
e
canadien mais ça c'est plus les gars du
centre du canada du canada ces grands
quand même chez vous mais on commence à
y arriver on suit et la fin on doit
pouvoir arriver à récolter deux voire
trois voire quatre cultures ensemble
j'essayais 4 l'année dernière ça n'a pas
marché c'est le broyeur qu'à récolter
mais c'est pas grave
faux conservant tueur là dedans et il ya
vraiment plein de nouveautés et je pense
qu'on sera très rassurée je vais finir
par ça c'est le semis précoces de
céréales là on est encore pour moi dans
une ouverture agro écologiques très
forte très forte à plein plein de points
de vue c'est une vieille idée c'est marc
bonfils dans les années 80 il avait dit
qu'il faut semer une manière précoce il
avait tout à fait raison il avait tout à
fait raison parce que si on veut capter
suffisamment d'éléments minéraux et
entre autres d'azoté de potasse pour que
nos céréales démarre de manière autonome
au printemps et puisse survivre en
attendant la minéralisation du sol parce
qu'elles sont complètement décalé par
rapport au système mais il faut qu'on
stocke donc il faut semer de manière
assez précoce par contre ce que bon 6
savais pas ben c'était comment on
pouvait virer à côté une envisagée du
binage duvinage du village on s'est un
petit peu aujourd'hui avec l'expérience
du colza associés voyez comment les
soldes vont s'enchaîner
on commence à savoir comment on va
pouvoir faire les choses va falloir
qu'on apprenne à gérer la faire c'est
nous et nos amis suisses ont bien avancé
sur la question et c'est pour ça que
c'est écrit en allemand en wintergerst
et ça c'est une parcelle d'orge en
suisse et la photo a été prise le 20
septembre le 20 septembre et de l'orge
d'hiver
elle a été semé le 4 août le 4 août
en fait les suisses vont l'asthme et le
4 août parce qu'ils ont ramassé la
féverole le 3 août la date de semis de
l'ange c'est la date de récolte du
précédent qui l'a fait brûler s'ils
récoltent de 15 ils s'aiment le 16 c'est
pas plus compliqué que ça je vous
garantis la suisse s'est pas tellement
loin de chez nous on est quand même
décalé de deux mois par rapport à une
date de semis classique d'or en
et en plus on va récupérer les repousses
de féverole est là quand on arrive au 20
septembre
qu'est ce qu'on fait en suisse ont droit
en fait il rabat ira baisse tout lampe
il rabaisse que toute la féverole dans
la parcelle ce qui va remettre des
résidus et re nourrir les l'activité
biologique tout en couvrant le sol pour
limiter le salissement est en fait comme
on est complètement décalé par rapport
au cycle de lange en a même pas de
problème depuis son ce qui est
surprenant mais on n'a même pas de
problème de pucerons parce qu'on est
décalée par rapport au cycle des
ravageurs et puis quand on arrive à la
récolte bat sais pas si dégueulasse que
ça sans herbicides et avec 78 unités
d'azoté seulement pour de l'ange
c'est tout à fait tout à fait
raisonnable et c'est des choses qui sont
aujourd'hui atteignable donc nous on a
des possibilités
je pense que derrière pommes de terre
derrière maïs ensilage ou derrière
tournesol il ya des ouvertures
intéressantes
ça m'amène à ma conclusion oui
aujourd'hui tout ce qu'on a construit
ces 20 dernières années a permis de
créer une énorme dynamique une énorme
dynamique qui sans qu'on s'en rende
compte commence à faire et qu un petit
peu partout va déjà se retrouver autant
qu'on est aujourd'hui dans cette salle
c'est génial mais faire écho dans les
champs parce que lorsque vous sillonner
la france et je m'excuse j'ai un bilan
carbone au niveau de ma voiture qui est
peut-être pas je consomme quatre mille
litres par an mais comme je consomme
plus sur la ferme je me la joue à la
yann arthus bertrand
ça va à peu près non mais c'est j'ai
fait les calculs dans les deux sens je
suis à peu près à peu près équilibré ce
compte parce que des agriculteurs que je
rencontre qui ne consomme plus mais oui
il ya une vraie dynamique quand vous
voyez les parcelles tenir beaucoup de
labour encore soit mais il ya une énorme
dynamique par rapport à la couverture du
sol par rapport à l'agroécologie il ya
des choses qui changent
ça fait écho dans les vergers ça fait
écho dans les vignes ça fait coacher les
patates y est on a d'expérience ici en
agroforesterie on commence à penser à
des systèmes intégrés complètement
loufoque mais qui sont pas loufoque
imaginez désherber votre maïs aux
canards saf les rajouter pour gilles
parce que
quand on revient en france à l'aim bien
manger du canard donc c'est notre aise
désherbant maïs le canard c'est c'est
bien vu et c'est des bons canard comment
j'ai découvert végétaux tu vois les
abondantes ont couvert ils soient et là
on va trouver du maïs à 60 pouces il va
trouver sa place c'est les canards la
prochaine fois au québec qu'il faut
emmener vous allez nous en produire du
foie gras ce sera moins compliqué que le
penser à la douane est de se payer 400
dollars d'amendé quand tu arrives à la
douane avec des boîtes de foie gras on
modifie aussi on modifie aussi du
matériel c'est il ya toute une dynamique
est en train de se mettre en route quoi
alors il ya les constructeurs qui
proposent mais quand on voit de la sq a
enfin ces trois lascars du gers en
l'espace de 4 5 ans complètement refaire
un max energi alors que de jeunes d'hier
ils ont 50 ingénieurs depuis 50 ans qui
réfléchissent au max émerge alors les
premiers veulent à 50 ans il avait
trouvé très vite mais l'a pour l'instant
il ya besoin d'un petit peu d'évolution
et c'est tout qui va bouger c'est pas
que l'agriculture qui va bouger c'est
tout qui va bouger et en fait si on veut
vraiment réussir cette révolution là
c'est introduire et continue et
d'introduire avait de rentrer l'écologie
dans nos systèmes c'est l'écologie
qu'est l'intrant delà de demain en
agriculture alors c'est pas c'est là
qu'il va falloir qu on démystifie par
rapport aux mots écologique
alors on va des fois avoir quelques
soucis mais c'est l'écologie appliquée
l'agriculture c'est l'écologie appliquée
alors il va falloir être honnête aussi
c'est que l'agriculture ne sera pas de
des milieux naturels ça restera un
milieu imposé donc il y aura pas
d'agriculture sans un pacte de non plus
voyez mais à quelle jusqu'à quel niveau
on arrive à pousser l'écologie dans un
milieu agricole est en fait je voulais
terminer par ces deux points là je suis
assez quand même contente malgré que ce
sont capables de faire nos amis
brésiliens où nos amis canadiens où nos
amis nord-américains
je pense de haut niveau français
on est pas mal situé on est pas mal
situés au niveau agroécologie peut-être
pas sur le radar du semis direct
peut-être pas sur le radar du semis
direct mais sur les radars
brault écologie je pense qu'on est très
bien situé là dessus et qu'on a les bons
moyens de continuer à décoller alors
chasse aussi nos amis suisses avec parce
que faut compter sur eux
on a une compétition positive je sais
pas qui est la légumineuse oula
crucifères des 2 mai mais faut pas les
lâcher parce que ils avancent vite et
donc faut continuer à les suivre
heureusement que c'est pas un grand pays
au niveau surface parce que ça fait
longtemps qu'ils nous auraient écrasé
mais faut qu'on continue de les suit et
en conclusion
en clair on est contraint à intensifier
la photosynthèse
on est contraint d'intensifier la photo
sera tazir pas d'autre solution
intensifier la photosynthèse alors
intensifié la photosynthèse pour
produire de la nourriture ça on peut
être à peu près tous d'accord là-dessus
multiplier des semences alors ça on a un
petit peu de mal mais là n 30 demain ou
le deuxième intrants après l'écologie ce
sera des graines parce que si on veut
récolter quelque chose aussi on veut
découvert ou si on veut des plantes
multi espèces etc etc
il va nous falloir des graines quand
vous voyez de la féverole par exemple à
200 kg hl ha si on sait match en plein
il faut quand même 5 % de la surface de
la ferme en féverole pourrait alors on
fait mieux avec de la moutarde avec eux
avec un hectare on arrive à semer à peu
près 1000 hectares mais il va nous
falloir des graines et donc ça ça va
prendre de la surface mais ça va
apporter de la diversité dans les champs
produire du fourrage locale voyez ce que
je veux dire par de fourrage locale
alors on peut discuter les plans
protéines et doucement on s'en fout des
plantes protéines faut produire du
fourrage locales pour remettre les
animaux où ils doivent être
et les animaux ne doivent pas être un
objectif de production
c'est un outil dans le système agro
écologiques envoyer mes moutons l'
accoucheur amener des éleveurs dit
qu'est ce que vous voyez dans ce sens là
pas des moutons qui mangent découvert
ouais si moi je vois pas de hangar pas
de chargeuses hot press
aux silos d'ensilage pour d'épandeurs à
fumier pas tant de fumier sur le bord
d'un champ car en train de couler sous
la pluie voyez tout ça eh ben c'est du
fourrage local est archi locales fournir
du carburant pour la vie du sol alors je
suis désolé mais vers de terre qu'on
sorte du carbone il rejette du co2 il
reflète du co2 peut-être plus que mon
tracteur mais là on doit faire quand
même une énorme différence est une
arnaque sur le co2
c'est qu'on a mélangé les types de co2
le co2 qui émettent les voitures les
camions les avions cédé co2 fossile qui
vient augmenter le système le co2 qui
émettent mais vers de terre six décès ou
deux verres c'est du bio co2 cd co2 qui
a été capté par la photosynthèse ces
deux ce2 qui circulent c'est pas du co2
qui va augmenter l'effet serre puisque y
circulent
on a bien deux types de co2 c'est pareil
quand nos vaches mangent respire road
pète c'est aussi du co2 du méthane qui
est circuler c'est pas du fossile donc
là une arnaque au co2 et il ya une
arnaque au méthane qu'il faut dénoncer
alimenter les écosystèmes environnants
barry des abeilles j'étais récemment
avec un scientifique sur l'institut de
la veille et mehdi néonicotinoïdes oui
on a vu qu'il y avait un impact ça mais
ce n'est pas en supprimant les
néonicotinoïdes qu'on va régler le
problème de la bei en france
ces problèmes d alimenter ils sont
alimentés par du colza au printemps par
du tournesol ou du maïs à côté temps en
temps par de la forêt est aussi beaucoup
par dessus tout merci les betteraviers
et donc si on met beaucoup de fleurs
dans le système si on met beaucoup
d'alimentation et des relais bah ça se
passera beaucoup mieux et la période
estivale une période de grosses carences
alimentaires pour les abeilles donc on a
dû travailler là dessus alors
écosystèmes environnants
c'est pas que les abeilles le petit
gibier
on a aussi du chevreuil alors danse cela
j'ai aussi des sangliers bon
tu connais noël la réponse de mon père
c'est une grosse carence en plomb on y
travaille
une grosse carence en plan faudra que
jill m'explique comment on va régler la
40 cents plombé
pour l'instant on y travaille produire
de l'énergie renouvelable produire de
l'énergie renouvelable
à quand tu vois les programmes qui sont
en train de se dire à léon sera autonome
en énergie
on nous pousse toujours des politiques
dans vingt ans dans trente ans deux
façons il n'y aura personne pour
vérifier non la seule énergie
renouvelable on peut produire c'est
l'agriculture c'est l'agriculture ces
points le photovoltaïque ou le solaire
c'est l'énergie gratuite intermittentes
qui pose un gros problème de stockage
l'agriculture c'est vraiment dur nous
l'a fait avec du verre c'est pas des
paléo chinois et panneaux solaires
chinois c'est des panneaux solaires vers
que vous construisez chez vous et qui
sont recyclées tout le temps chez vous
avec de l'énergie qu'on peut stocker
c'est quand même très différent comme
projet ensuite fournir des biomatériaux
baril si demain on a obligé de
construire des meubles en biomasse si on
est obligé de construire des maisons en
paille si on est obligé d'utiliser des
biomatériaux ça viendra peut-être un peu
de la forêt mais ça viendra aussi de
l'agriculture donc on a d'énormes
marchés devant nous alimenter la chimie
verte
là encore lorsqu'on va vouloir extraire
quelques molécules un petit peu
spécifique
on va pouvoir utiliser ma foi on connaît
bien les paieries de rhinau id mais va y
avoir plein de molécules qu'on va aller
chercher comme ça eh bien ce sera la
chimie verte on commence à le faire avec
les les purins d'ortie les produits
fermentés etc
c'est de la chimie verte donc là il va
falloir des parcelles qui sont dédiés à
ça et en fait quand on y regarde dans
l'agriculture qui est souvent présenté
comme la responsable de toutes les
difficultés
alors ce matin en pensant la conférence
de cet après midi c'était en train
d'observer le ciel
imaginez je venais de l'ouest je vois 50
avions dans le ciel le ciel était bien
bleu
en arrivant sur paris de 10,8 alléchante
chaque côté quoi
tu vois le 70 km/heure pas tarifs parce
qu'on dit tu arrivé là à cause pollution
machin a dit mais on va finir par nous
faire croire que c'est la campagne qui
est quand même relativement verte
qu'elle a pu polluer à côté de la ville
qui sont un thème quand il n'y a plus un
coup de vent c'est aussi fois qu'en
ville quand même donc il ya un moment
bien falloir remettre les choses à leur
place
remettre les choses à leur place et donc
je m'excuse séquestrer du carbone
j'avais oublié celui là vous avez reçues
lors de vos travaux et stéphane le foll
je le remercie pour le cadre promille je
remercie odette de lui avoir montré un
ver de terre sanaa transformé un jour
ils arrêtent pendant parler reviens
quand tu veut croiser nos ministres de
l'agriculture quand tu veux tu as un
effet formidable sur eux et donc dont
ils arrêtent pendant par les ailes
séquestrer du carbone
mais vous voyez que ce qu'est ce serait
du carbone encore une fois je reviens à
l'agroécologie pour conclure ce sera pas
l'objectif c'est la conséquence positive
bordel de tout changement là c'est
simplement la conséquence positive
si demain on oriente les systèmes pour
séquestrer le carbone mais on n'avancera
pas comme on n'a pas avancé en 30 ans
pour piéger pour arrêter les nitrates en
bretagne 40 ans maintenant voilà ce que
je voulais vous importez cet après midi
je vous remercie puis on va pouvoir
passer aux questions
[Applaudissements]
alors on va rappeler les intervenants
est ce qu on a des questions dans le
public va se donner à un petit quart
d'heure de questions réponses
alors qu'ils se lancent pour une
première question à baptiste je vois que
tu as une question
e
on a trois
on n'a pas eu le plaisir va voir le
ministre avec nous pour ces débats mais
on aurait peut-être pu lui poser la
question où on va la pause et aux
intervenants
est ce qu'on va pouvoir garder une
petite partie de glyphosate pour comme
outil dans notre système
encore un mot oui c'est ça
alors reds bien entendu on n'a pas
évoqué parce qu'on était plus dans les
conclusions la question les questions
glyphosate
alors moi je suis je veux dire je suis
assez confiant assez confiant pas besoin
de traduction
jean-françois suis je suis assez assez
confiant sur la question malgré tout ce
qui se dit tout ce qui se fait pour
différentes choses
la première chose c'est quand même qu'on
voit au niveau 2 du président il a quand
même évoqué blain ans et demi
l'agriculture de conservation des sols
donc l'information il est remonté
donc ils mesurent vian où il ya des gens
qui mesure bien la réalité des choses
parce que il ya le niveau communication
au niveau politique et puis après il ya
le niveau de réalité le le gouvernement
est aussi d'une certaine manière piégé
avec la sncf
parce que ben lui l'entretien des rails
lui pose un gros souci lui aussi parce
que tant que c'était une mesure qu'on
pouvait donner au passé aux paysans et
puis les paysans et brouillent et puis
tant pis tant mieux ça ne gêne pas mais
on s'aperçoit que aujourd'hui on n'a pas
de réelle solution pour entretenir les
rails les rails français ou les rails
européen où les rails sont désarmants on
est passé à vatan d'atrazine va tendre
glyphosate alors c'est pas le meilleur
moyen certes mais on a des réalités
d'utilisation
donc ça me fait dire que il y aura
forcément des ouvertures et c'est bien
que l'on ait tout ce remue ménage parce
que ça ça apportera une certaine
frustration des ouvertures et ça peut
même faire naître l'agriculteur de
conservation ensuite ça nous force à
être beaucoup plus malin nous aussi donc
ça c'est un point que je vais mettre
positif même si ça m'ennuie à être
obligé des plus malins pluie mais c'est
un point un point positif
et puis après
quand je regarde les chiffres on a à peu
près au niveau mondial neuf cents et
quelques millions de lits de tonnes de
glyphosate utilisé au niveau mondial vu
la taille du marché s'amèneront ça
m'étonnerait bien qu'il n'y ait pas des
gens qui trouvent des solutions
on le voit avec eux le désherbage
électrique qui est plus favorable à la
description découvert que la végétation
qui a dans le fond du sol on l'a vu
pouvoir arrivé récemment il y avait une
publication sur des utilisations de
sucre de sucre ça c'est l'université de
göttingen en allemagne publié ça donc
avec une fonction très proche du
glyphosate mais c'est des cyanobactéries
qui peuvent te faire un produit qui est
à peu près similaire
donc ce sera plus monsanto sera plus
autre chose mais en fait tous ceux qui
me demandent aujourd'hui est-ce qu'il
faut arrêter parce qu'on risque de nous
supprimer le glyphosate
mais non mais non au contraire
continuent et continueront d'être de
travailler en ensemble pour elles
pourraient être plus être plus fort on a
pas on a pas raison de s'arrêter ce cas
là d'autres questions oui
on va prendre les deux d'un coup with it
est une question à monsieur thomas je
voulais savoir comment on gère la
contradiction entre le besoin de
remettre du carbone dans les sols est ce
que ce dont vous parliez le
développement possible de tout ce qui
est bio masse au point d'un point de vue
énergétique 10 et découvrir comme
production de jean claude payet ou de
juste comme ça
la deuxième question aura que vous
posiez des questions mes copines on
passe alors moi je suis allé un peu
tranquille producteurs éleveurs en bio
et j'ai débarqué dans la boue depuis 35
ans voilà donc moi j'ai du mal à
entendre parler de vie - glyphosate
première question deuxième question
dépendance à la zot on parle de carbone
et de bilan carbone et de solutions fin
là on sait que la zot
important dans la culture reste issus
des productions carbonées quoi quand
même du coup par rapport à la diapo sur
le travail du sol en fait voilà donc on
est en bio donc on travaille forcément
superficiellement les sols et du coup ça
nous permet quand même nous passer à la
fois du glyphosate est à la fois des
apports d'azoté extérieur puisqu'on fait
minéralisées à des moments donnés bressy
quoi booster les remarques que j'avais
par rapport à l'intervention et du coup
éclaircissements par rapport à sa
vis-à-vis du vivant voilà je je je me
permettre par rapport à la à la deuxième
le deuxième constat en fait il faut
qu'on refasse un petit peu d'histoire
ça fait huit ans qu'on fait de
l'agriculture et ça fait ça fait à peu
près 8000 ans qu'on essaye de trouver de
la fertilité pour que ça pousse bien
alors la notion de durabilité à bouger
récemment parce qu'on a suffisamment à
manger mais faut bien comprendre que la
notion de durabilité ne serait ce que
pour mes grands-parents et la majorité
de nos grands parents étaient
complètement différente à ma grand-mère
me disait t'es c'est mon petit bonhomme
à partir du moment où on avait des
patates pour passer l'hiver
c'était c'est et sa durabilité les
premières la première chose que l'homme
a trouvé que l'homme a trouvé pour aller
chercher de la fertilité
c'est le feu le feu alors tu en as il ya
encore certains qu'ils pratiquent
vous avez vu ce qu'il s'est arrivé en
corse dernièrement on pratique encore
l'écobuage en corse il ya quelques
difficultés mais c'est c'est une
minéralisation hyper rapide pour aller
chercher de la fertilité
parce que derrière le feu ça pousse
mieux et en fait on a fait ça les
australiens les premiers colons
australiens qui étaient pas les anglais
ont été les aborigènes ont complètement
détruit la végétation australienne grâce
au feu ils sont ils ont chassé avec le
feu et si l'australie est un désert
c'est en partie grâce aux aborigènes
alors on attend tendance à penser
autrement mais si deuxième réflexe ou
astuces que les gens ont trouvé pour
trouver de la fertilité dans le sol
c'est le travail du sol
parce qu'à partir du moment où on
travaille le sol ont détruit toute une
un agencement d'organismes biologiques
qui a été con été décrit par mes
collègues et en fait c'est
l'effondrement d'une partie de cette
activité biologique qui va libérer
beaucoup de fertilité et qui fait que ça
puisse mieux en fait on est ancré au
travail du sol parce que on peut on va
chercher de la fertilité grâce au
travail du sol et on a accepté les
inconvénients du travail du sol alors le
premier c'est par l'érosion le premier
gros inconvénient du travail du sol
c'est l'énergie le labeur
c'est pour ça que ça s'appelle la bourre
le labeur parce que aujourd'hui c'est
assez tranquille de travail et son chant
dans une cabine de tracteurs en plus
comme on a le rt cas on peut regarder
les vidéos sympas de nos collègues sur
internet
c'est nickel on passe des belles
journées et en fait on va supposer que
les gars faut supprimer les smartphones
dans les tracteurs on va supposer que
les gars vont travailler parce que ils
peuvent se faire une belle journée de
formation sur leur smartphone
donc non parce que le travail du sol et
très minéral et très minéral isa teurs
c'est pour ça qu'on est ancrée là dessus
alors après on peut aller vers des
systèmes où on est moins dépendant voire
plus dépendants de la zot mais va
falloir reconstruire et dans la
reconstruction des fois c'est difficile
de se passer des intrants et c'est là
que peut jouer le rôle le glyphosate
c'est là que peut jouer le rôle de la
fertilisation c'est là que peut jouer
des engrais pour aider à reconstruire le
système et transiter vers quelque chose
qui va mieux mais dans un sol qui
fonctionne bien
dans un cas sur la beauté de la femme
qui était un temps là où depuis 35 ans
et c'est pas moi c'est la reprise on
redémarre à 4 % de matières organiques
donc en fait on n'a pas de soucis de
renconcer puisque c'est déjà construit
aujourd'hui c'était le peut-être mais
j'ai vu plein d'autres si tu veux j'ai
vu plein de situations où c'était
c'était nécessaire de reconstruire et si
tu veux là encore il faut qu'on arrête
de stigmatiser t en ab t en as et tu es
pro tu vois des sols qui vont mieux et
moi je préfère qu'on reste là dessus
quelles que soient les outils et quelle
que soit la sensibilité et à partir du
moment où on est là dessus et que moi je
suis capable d'accepter que toi dans ta
transition tu continue de travailler et
tu ne mets pas de phyto et humer pendant
vingt et ce qui est très bien pour ça et
que toi tu es capable d'accepter que moi
je continue m un peu d'engrais et de
glyphosate dans mon système pour
transiter tu verras on ira très loin et
ensemble on ira beaucoup mieux j'en
viens à la deuxième question sur le
carbone effectivement prendre du carbone
pour nourrir un méthaniseur par exemple
ou nourrir des animaux c'est souvent la
question comédie oui on va consommer des
quantités de carbone qui sont assez
conséquentes à l'animal par exemple va
consommer environ 70 à 80% du carbone
consommée par rejeté 70 à 80% du carbone
qu'ils ingèrent donc ccc du carbone qui
repart alors on pourrait se dire bien ma
foi on a une perte de carbone parce
qu'on est devenu très carbonées dans
notre tête quoi mais en fait en
diminuant le csu reine de la matière
organique qu'on remet au sol on on
appuie sur l'accélérateur de la
fertilité du recyclage de la fertilité
le train la rai du travail du sol c'est
la question d'avant c'est une diminution
du recyclage de la fertilité les
couverts végétaux c'est aussi un
freinage des recyclages de la fertilité
en stock on stocke on stocke les animaux
permettent d'appuyer un petit peu sur
l'accélérateur
donc ces points un inconvénient à partir
du moment où
continue à faire beaucoup plus de
photosynthèse parce que je t'ai parlé de
7 8 tonnes de matière sèche en surface
mais on a aussi les racines on a aussi
les exsudats racinaire on a aussi les
mycorhizes qui vient de se pencher là
dessus on a des quantités de sucre
organique et qui est de matières
organiques qui sont réinjectés dans le
sol et qui vont nourrir tout le système
donc il ya un moment il faut continuer à
être des producteurs de faire de
l'agriculture et de stocker du carbone
ça n'amène pas à augmenter même les taux
de matière organique qui à quelques
études qui ont été faites par exemple
thierry têtu université de dumont n'a
pas dûment du maine à amiens voilà
thierry têtu amiens qui a montré très
honnêtement si on n'avait pas d'azoté
pour rentrer du carbone dans le sol ça
marchait pas donc il ya un moment donné
faut rééquilibrer l'alimentation du sol
est aujourd'hui un agriculteur qui se
respecte il a trois choses à alimenter
son sol ces animaux et et peut-être des
fois il y en a qu'on des méthaniseurs
mais ça fonctionne exactement de la même
manière avec la même ration il faut qu
on équilibre un peu tout ça pour que ça
fonctionne bien
odette et ska et ses débats et ses
sujets aussi de et puis jill aussi de
l'autre côté de l'atlantique on a on a
exactement les mêmes débats est ce que
tu as dit c'est tout est là ce que je
trouve dommage dans ce débat-là du
biologique par rapport à une agriculture
de conservation
c'est toujours de pointer ce que l'autre
fait j'ai absolument aucun problème avec
les producteurs en agriculture
biologique mon problème il est beaucoup
dans la transition qu'on exige mon
problème il est dedans
croire que des aliments produits après
trois ans de transition
c'est ça justifie une qualité de d2
d'aliments je pense que les plus beaux
sol qu'on a actuellement c'est des sols
qui ont qui sont en conservation des
sols qui sont en santé mais dont la
transition est en place depuis 20 25
j'ai beaucoup de difficulté ray
l'agriculture biologique après trois ans
de non utilisation de produits dits clé
donc oui on a ce débat là oui il faut
travailler là dessus
- actuellement
quand j'écoute tout ça quand quand je
regarde comment ça va je pense
qu'actuellement on a des débats qui sont
beaucoup centrés sur le nom parce que et
non sur le oui si on travaille ensemble
et c'est ce qui m'embête le plus
actuellement
cc non au glyphosate parce que il ya une
étude hier matin qui est sorti chez nous
qu'ils parlaient que 95% des cours d'eau
québec sont contaminés ou qu'ils
faisaient mais quand on fait la liste
des contaminants ben le glyphosate
arrive en vue tout neuvième position par
rapport à l'atrazine par rapport aux 10
km bord par rapport à tout ça et les
cours d'eau sont autant contaminé avec
les autres éléments là alors je te
j'aime pas cette attitude dans laquelle
on se met à dire non il faut pas alors
qu' il faut oui faire des choses mais il
faut les faire ensemble
il faut sans parler et il faut
reconnaître les efforts de tout le monde
dans ce système qu'on est en train de
remettre en place
[Applaudissements]
tu le world bâtisseur ah oui je fais un
saut il est fou et mike comrie youssef
meité news
[Applaudissements]
dernière question
et puis on va passer à la prochaine
table euros ah merci tout le monde ça
fait mal et j'ai appris quelque chose
depuis depuis quatre jours mais vraiment
merci tout le monde mais je trouve qu'il
ya un peu l'éléphant dans la chambre
parce qu'on peut dire ça dans la pièce
et donc la question est quand est ce que
vous pensez tous les toits que les
externalités positives et négatives vont
se réfléter dont la tonne le prix de la
nourriture
donc vous avez jamais compris la
question est ce que connaissent que le
prix va refléter les choses positives et
négatives
peut-être les nous trions dans
l'alimentation mais en fait tout ce qui
se passe au niveau de la production
connaissent que le petit agriculteur
quand est ce qu'on va essayer de niveler
un petit peu le terrain du jeu pour que
le mépris son réflexe tu sais pas si
c'est à dire la question des valeurs
dans l'assiette
est ce qu'elles vont pouvoir être
conservés de sols vivants jusqu'au bout
1
et si notre football français à ce
format un espoir
[Applaudissements]
ce ce que je rajouterais ce que jill
bien me dire c'est que on on veut avoir
des aliments de qualité
on prétend beaucoup vouloir avoir
quelque chose de grande qualité mais en
même temps on veut que notre nourriture
soit internationale si on veut augmenter
vraiment si on veut amener les gens à
payer les vrais coûts il faut aussi que
les gens reconnaissent la valeur des
aliments
je prends pour exemple la valeur du maïs
grain qui est géré les le prix du maïs
grain est gérée par une bourse qui est
complètement ailleurs de de
l'agriculture alors quand je regarde mes
producteurs chez moi au québec qui font
du maïs grain et qu'on a des besoins de
séchage et qu'on a des besoins
d'entreposage qui sont complètement
différents de deux pleins d'eau
producteurs agricoles mais qui doivent
le vendre au même prix
donc on ne compare pas les mêmes coûts
on ne compare pas les mêmes réalités
c'est la même chose avec
quand moi je vais faire l'épicerie chez
nous dans au québec on produit de très
grandes quantités de pommes mais la
première pomme qu'on m'offre à
l'épicerie elles viennent nouvelle
zélande alors et et la fraise vient de
californie et à m'arrive en hiver qui
donc ce que je veux dire c'est que si on
veut ajouter de la valeur à nos aliments
mais il faut aussi reconnaître la
provenance de ces aliments et donc quand
je vais être capable quand le
consommateur va être capable peut-être
diminuer un peu sa consommation d'ananas
d'avant corps
et et de romans aussi pour se concentrer
sur vraiment une approvisionnement local
on va pouvoir aller chercher et la
qualité est aussi une meilleure
on va avoir le goût de payer davantage
parce que on veut connaître davantage
les produits da les bananes je les ai
avec neuf sous les livres chez nous qui
sait marquer biologique et équitable
je pense que c'est irréaliste cette
situation là il faut ramener une valeur
locale il faut ramener une couleur
locale à notre alimentation
[Applaudissements]
merci je rejoins de mes deux collègues
sur le fait qu' on à mondialiser un
petit peu les choses
aujourd'hui on vit quelque chose
d'extrêmement difficile en agriculture
parce que nous on est directement sur le
marché mondial est même aujourd'hui
l'agriculture bio est en train de
découvrir qu'elle va tomber sur le
marché mondial j'ai décidément je
m'excuse est donc en fait dans nos pays
tout le marché des services et sur un
tarif intérieure est en fête
mais si on change des règles la
compétition se fait à l'intérieur donc
ça change rien
tandis que nous on est sur un marché sur
un marché mondial et je me suis amusé
parce que j'ai on a les réunions de
famille comme tout le monde et on aurait
donc toujours en tant qu'agriculteur oui
mais toi tu touches la pac dont je me
serais amusé un jour auprès de ma soeur
et la wla deux trois mois auprès de ma
coiffeuse qui me prend l'exemple de ma
coiffeuse qui est en train de me couper
les cheveux et est donc me dit oui mais
monsieur thomas vous avez les
subventions agricoles
oui ml oui mais est-ce que tu sais
combien vaut une coupe de cheveux sur le
marché mondial
et là j'ai eu un blanc encore une fois
lille i o
wesh 50 centimes à un euro 1 écoute au
lieu de me prendre 15 euros je vais te
filer le prix mondial
c'est le monde il quoi tu m'achètes tu
m'achètes mon blé à travers le pain qui
est vendu dans la boulangerie au prix
mondial
moi je vais te payer ma coupure
primonial et puis on a quatre histoires
comme ça et cénac ça revient à ce que
mes collègues disait qu'on amène de la
réflexion dans le système et c'est vrai
que quand on va chercher je vais prendre
l'exemple excusez moi les filles de la
baguette on est quand même en france
quand on veut que peut on maudit de
baguettes qui vaut un euro on va
recevoir emblée emblée 3 centimes
d'euros
1 j'ai proposé qu'on fasse une photo
d'un agriculteur avec son béret qui fait
la mendicité à la sortie de la
boulangerie donnez-moi 3 centimes d'euro
à chaque baguette que vous achetez c'est
ça on est là on est là pour une baguette
donc oui il faut qu'on remette du prix
il faut qu'on avance sur ces dossiers là
par contre je ne crois pas à des labels
je m'excuse là dessus je ne crois pas un
label ce serait qu'un label de plus et
après comment définit comment on vérifie
comment contourner tout ça et je pense
pas je pense qu'il ya trop d'intérêts
déjà à le faire et je fais confiance à
l'agroécologie je suis sûr que si on est
bon à le faire si ça se voit c'est pour
ça que des fois je dis aux agriculteurs
faites vos chambaud au moins ça se voit
si on est bon à le faire si nous les
aliments sont bons il y aura des
réactions positives qui vont s'organiser
et des réseaux qui vont se réorganiser
et ça va se faire presque tout seul ça
peut être les bonnes surprises de
l'agroécologie mais je ne crois pas à un
label par contre je crois qu'il faut y
aller il faut y aller d'abord pour les
sols il faut y aller pour la qualité des
produits
il faut y aller pour l'économie qu'on va
faire pour la compétitivité qu'on pourra
conserver par rapport à nos autres
collègues mais on aura certainement des
bonnes surprises au niveau du
consommateur et ben merci beaucoup
merci à tous les trois de belles
présentations ces stages destin on va
attaquer la dernière partie de l'après
midi je vais appeler sébastien roumégous
françois mulet qu'on rate shreiber et
alain canet on va parler justement de
deux mouvements pour une agriculture du
vivant un mouvement pour 10 réconcilier
ces agricultures et puis accompagner
cette cette transition vers la gouaille
écologie donc on à sébastien allard on
va faire assez pour affaires une demi
heure avec quelques questions réponses
alors peut-être vous qui est à l'origine
de se mouvoir pour une agriculture du
vivant quel est le l'objectif de ce
d'avoir créé un mouvement qui fait le
lien entre les milieux agricoles et puis
c'est les groupes de laval
alors l'objectif c'est une continuité
des choses il ya eu beaucoup
d'évolutions techniques qui ont amené
vers l'agroécologie qui vont amener vers
le semis direct dans toutes les filières
agricoles
donc on a vu beaucoup de progression en
élevage sur l'autonomie en protéines sur
sur beaucoup de dossiers on en voit
aujourd'hui beaucoup en viticulture
on en a vus en maraîchage aussi beaucoup
ans j'ai moi même participé au
développement du réseau maraîchage
solvants et en fait on a vu dans toutes
les filières ces dernières années se
développer à peu près dé toujours des
techniques qui vont dans le même sens
dans le sens de la couverture des sols
la reconstruction biologique des sols et
je dirais qu'il nous a semblé un moment
donné que c'était le moment simplement
de créer un mouvement global qui
regroupe tout ça c'était le moment ça y
est j'ai à toutes les filières étaient à
peu près prêts techniquement en tout cas
on avait beaucoup d'agriculteurs qui
était engagé dans toutes les filières et
donc le premier objectif c'était de
faire un front commun est malgré tout
pour défendre ces techniques là après il
y en ad'autres s'est peut-être laissé
développer les mes camarades les
différents objectifs de l'association
mais je pense que l'origine de notre
association là c'est vraiment faire le
constat qu'aujourd'hui la grille tueur
est mûre pour faire cette transition sur
plan technique on est en train de faire
et que va quand même se développer
principalement parce que nos produits on
va les vendre
alors la question du label on va
l'aborder label ou pas la belle comment
on va s'y prendre ça d'ailleurs on sait
pas encore forcément dans le détail mais
voilà je pense que la principale raison
c'est une seule chose de parfaitement
logique en fait c'est le moment de le
faire
l'autre idée par rapport à l'agriculture
du vivant c'était de capitaliser sur
tout ce travail de fond quand vous a
montré pendant quatre jours dont
frédéric thomas est un bon exemple mais
odette et puis gilles clapperton tous
les autres spécialistes aujourd'hui
c'est possible c'est pas parfait
donc ça dès ce 30 ans de travail et de
développement ont peu à peu près parier
que grâce aux végétaux on pourra
désherber un certain nombre de cultures
demain c'est à dire ces plantes contre
plantes c'est ça qui va arriver
réellement
donc on n'est absolument pas inquiet et
puis l'idée ce qui se pose aujourd'hui
c'est qu'il faut changer
le principe même du commerce à magrie
culture c'est à dire que vu le prix que
le consommateur paye tout le monde
triche dans la chaîne agro industriel
alors là ça y est on montre du doigt les
méchants de l'agro on va dire allez des
industries agroalimentaires de
l'agrochimie etc mais n'ayez même pas
peur une minute le bio c'est déjà comme
ça d'accord donc de toute façon tout le
monde d'en tomber dans les mêmes pièges
tout le temps donc il faut s'en sortir
tranquillement avec un projet fédérateur
constructeur nouveau intéressant
motivant il va falloir attirer les
jeunes et donc on fait le pari qu'en
discutant avec les metteurs en marché
c'est à dire les grands de la
distribution en france et en travaillant
ensemble à changer un petit peu la
commande aux agriculteurs on change
aussi la rémunération des produits à
l'intérieur de la chaîne sans que
forcément ça ne coûte pas plus cher au
consommateur on peut jouer beaucoup sur
une réorganisation du système et on
pense alors là odette et puis geely que
la personne elles ont complètement
raison il va falloir que les
agriculteurs fasse un effort de de
qualité c'est à dire il va falloir
produire l'environnement produire la
biodiversité produire la qualité helmand
parce qu'aujourd'hui on peut se poser
des questions parce que quand on
commence à mesurer on voit bien qu'il y
a des petits bugs et des problèmes et
donc par rapport à ça
il est temps qu'on se mette autour de la
table plutôt qu'on ne se tapent dessus
parce que ça fait 30 ans qu'on s'oppose
et ça fait 30 ans qu'on régresse
voilà trente ans regardez bien la france
elle est passée de premier pays européen
agricole à 4e ou 3e
donc c'est plus tenable il lui faut un
joli projet agricole et ont fait le pari
de ça c'est à dire que les agriculteurs
sont prêts il faut que maintenant ça
arrive aux consommateurs et que toute la
chaîne intermédiaires
se met au travail alors c'est un gros
travail parce que il faudra tout
réformer
j'ai envie de dire que ici au salon la
moitié des machines sont bonnes pour le
musée déjà mais c'est pas grave c'est ça
fait partie du jeu moi je rejoindrai ce
qui a été dit je pense qu'une des choses
très importantes c'est se mettre autour
de la table et travail et du producteur
jusqu'au dernier metteurs en marché
s'est un peu d'ambition et au aux fils
de toute cette chaîne il ya la chaîne de
valeur mais aussi les constructeurs de
matériels les producteurs d'intrants
diverses et variées qui vont s'adapter à
cette nouvelle façon de produire donc
frédéric gil et puis odette en ont
démontré l'efficacité mais aussi tout le
travail qui reste à faire toute la r&d
qui reste à faire en s'appuyant sur les
agriculteurs c'est à dire que le socle
de développement de la société pour une
agriculture du vent le modèle de
développement c'est bien un travail
collaboratif avec les agriculteurs pour
développer les techniques et puis pour
recréer de la confiance mettre tout le
monde autour de la table au sein d'un
véhicule commun et ce véhicule commun on
souhaite que ce soit cette association
qui regroupe tout le monde dans sa
gouvernance
voilà donc oui je dirais qu'il ya un mot
ce serait plutôt à la ramener de l'unité
la collaboration au sein du monde
agricole autour d'une vision commune et
collective
2 qu'est ce que c'est que la production
en agroécologie de toute façon il faut
arrêter de se voiler la face il faut
vous que le matos à la poubelle il n'y a
pas de doute
aujourd'hui on est précisément
aujourd'hui là tout de suite en 2019
on a 95 % d agriculture qui perdent la
matière organique
point barre on est de gauche on est de
droite on est gros on est petits moyens
on ait envie ti on est en grandes
cultures
frédéric a montré du surpâturage c'est
catastrophique
la france est un paillasson c'est
parfaitement catastrophique
95% des agricultures père de la matière
organique points donc à partir de là on
met en place une démarche de progrès
parce que c'est ça qui nous intéresse
donc on est d'accord qui à 64 démarche
en france 65 pardon il ya soixante-cinq
démarche sharks cahier des charges label
machin sur le blé il ya vingt-six cahier
des charges quand vous amenez ça chez un
meunier sait plus quoi en faire
eh bien nous effectivement on a décidé
de créer une marque supplémentaire
c'est complètement con hein on est bien
d'accord c'est complètement con mais
nécessaire
c'est nécessaire parce qu'aujourd'hui on
a besoin d'une marque qui se démarquent
ouais non mais on va y arriver vous
inquiétez pas après chacun fait ce qu'il
veut de la preuve c'est qu'il ya des
groupes qui travaillent avec nous dans
la marque et qui veulent pas l'utiliser
parce qu'ils viennent chercher la
démarche de progrès y viennent chercher
l'agronomie
ils viennent charger la cellule
technique qui fait des fiches ferme des
indicateurs de résultats toute
l'agriculture et dans avec des objectifs
de moyens 4600 mae aujourd'hui et on n'a
jamais perdu autant de pognon et les
sols n'ont jamais été aussi pauvres et
les rivières n'ont jamais été autant
chargé de matières organiques
ça a été pour moi un choc la première
fois que je suis allé au canada vous
êtes au dessus du saint-laurent on vous
dit ces boisés le canada est au dessus
du saint laurent
il ya du bois de chaque côté mais la
plaine elle est dévastée elle est érodée
de la même façon vous avez un pays qui
est boya qui est boisé à 90% en fait
j'en sais rien en demeurant et ça c'est
ça c'est dramatique
donc l'idée de la marque c'est juste
dire vous faites ce que vous voulez mais
aujourd'hui dans les 65 marques
existantes
il n'y a pas une once d'agronomie et
c'est ça le drame de notre civilisation
c'est qu'il n'y a pas une once
d'agronomie et l'agro écologie a été
bien rodée fini les deux piliers
essentiels de cette agroécologie c'est
les couverts végétaux et
l'agroforesterie et avec deux mesures on
sauve tout l'agriculture et frédéric l'a
bien repréciser derrière tout s'emboîte
comme disait qu'on rate quand ils
étaient jeunes donnent du carbone at-on
sol pour être autonome je travaille la
question du carbone et de la fertilité
derrière j'ai le cycle de l'eau du
phosphore j'ai de la bio diversité des
paysages
moi ce qui m'intéresse dans cette
affaire là c'est qu'il faut qu'on sorte
de cette ornière dans laquelle on est
enlisé il faut stabiliser voire faire
monter les taux de matière organique
dans 95 % des cas c'est beaucoup
chaque jour qui passe et c'est à partir
de là qu'on va reconstruire et sortir
des béquilles et des dépendances qui
sont aujourd'hui dramatique on avait
écrit il ya quelque temps l'idée du coup
à produire le coup à produire la
capacité de vendre un produit sur sol
vivant il semblerait qu'il soit bon un
nourrir le sol pour nom uma nourrir
l'humanité
il semblerait qu'il soit bon ce qui nous
intéresse c'est d'avoir des paysans
optimiste c'est exactement ça dans des
paysages prospère sébastien est ce que
vous pouvez nous redéfinir les missions
concrètes de l'association agriculture
du vivant merci aller en tous les cas
pour ça effectivement
wes a pareillement le sorte sa lancée
effectivement la mission c'est de
travailler autour plusieurs aspects
premier aspect effectivement une cellule
de développement agronomique donc venir
rassemblés en tous les cas des
expertises qui permettent de répondre
aux besoins des filières et donc
évidemment l'idée c'est de rassembler
toutes les forces vives en france et
peut-être même d'ailleurs pour pouvoir
travailler autour de cette thématique là
et voilà donc sa cellule de 9 points
gros nomique deuxième pilier
structuration de filières
donc évidemment et des choses qui sont
plus ou moins complexes voilà faire de
la pomme de terre la mettre dans un
filet la mettre au supermarché c'est pas
très compliqué quoique de la vie et de
la pomme de terre on a une culture de
conservation on commence à avoir un
certain nombre de défis techniques
mais ensuite si on commence à parler de
blé si on commence à parler de produits
transformés les filières sont plus
complexes
donc on va travailler à la structuration
de filières en combinaison avec la
cellule agronomique pour relever les
défis techniques avec un certain nombre
de collaborations interne ou externe
avec des experts ou des groupes de
producteurs surtout et ensuite tout ce
qui va être liés à la communication
voilà savoir communiquer à la fois en
interne tient à culture et les groupes
sur ce qu'est l'agronomie pourquoi c'est
que ça peut être complexe et pourquoi il
faut financer la transition alors soit
en combinant les acteurs production etc
soit des fois en mettant un peu de prêts
supplémentaires et de la communication
externe pour expliquer ce qui a été fait
tout à l'heure brillamment par exemple
on a une polémique le glyphosate
c'est pas si simple c'est pas binaire
méchant est un gentil il ya une
complexité il ya de la biologie il faut
démarrer par la première brique de
départ est donc ce socle agronomique qui
part du sol
c'est bien de ça dont on parlait donc la
communication essaye aussi de repartir
de cette brique de départ et c'est vrai
que dans tous les labels y en a aucun
qui part du sol à faire de la bande
fleury on va faire des haies on va faire
des bandes tampons on va faire de la
rotation de cultures mais derrière est
ce qu'on parle vraiment du sol et c'est
sur ce socle là que s'appuient ces trois
différentes trois piliers l'association
des mamans des services
corrado parler de pommes de terre
justement il y avait une journée
technique pommes de terre au sol vivant
est ce que tu peux nous dire voilà
concrètement qu'est ce qui s'y passe qui
est ce qui vient un peu s'il y avait 3
120 140 personnes la semaine dernière
dans cette journée oui en fait les
pionniers ils ont réussi trois choses
ils ont réussi à réfléchir différemment
à mettre le couvert végétal et les
plantes correctement à leur place
maintenant il s'agit d'améliorer la mise
en production de ces nouveaux systèmes
donc il ya trois types de projets qui
ont été identifiés on avait beaucoup
travaillé avec ça avec françois à
incuber donc c'était le les suisses qui
nous avait un petit peu ouvert la voie
c'est à dire ont fait début d'automne on
les couvre de couverts et on plante
dedans printemps première première idée
qui finalement est intéressante deuxième
idée on met découvert et on fait tout
d'un seul coup à la plantation au
printemps et à dire mais on broie les
couverts on les détruit on les met dans
la butte au printemps ça marche aussi
très bien donc voilà deux grandes
options qui améliore énormément le
niveau et puis le premier niveau qu'on a
mis au défi aux agriculteurs c'est
justement de ne plus perdre la matière
organique des sols c'est à dire nous
voulons qu'à la fin le bilan humique du
champ soit positif ou au moins supérieur
ou égal à zéro voilà premier grand défi
alors ça se fera peut-être pas en
claquant des doigts
mais une troisième solution est apparue
c'est à dire que nous allons aussi
expérimenter la pomme de terre comme les
incas sous la paille
alors ce sera pas là des roseaux de
papyrus
mais ce sera probablement de la toile de
chanvre avec des couverts végétaux
c'est à dire on fera de la pomme de
terre en semis direct sans aucun travail
du sol
alors c'est très expérimentale mais je
pense que dans dix ans ce sera la norme
et donc les gens qui s'intéressent à ça
c'est les producteurs les groupements
les spécialistes les techniciens qui
accompagne les agriculteurs parce que
tous les agriculteurs présents sans
exception ont le même problème
compaction des sols érosion des sols
dégradation accélérée du système est
donc un moment donné ils sont obligés de
réagir et donc ça vient vraiment un écho
c'est à dire je remercie les pionniers
qui ont rendu ce monde de la possible
alors pourquoi c'est la seule démarche
chez cet amour écologie c'est la seule
chose valable pour faire avancer
l'agriculture c'est une question
compliquée ça fait demander ça des
spécialistes c'est bon là je crois qu'on
l'a on l'a on l'a dit et redit celle
avantage c'est qu'aujourd'hui on va plus
coopérer je crois que c est à peu près
correctement étayé c'est aussi l'intérêt
du temps du temps qui a passé où les
échecs sont été parfois cuisants danser
dans ses différents différents technique
un peu nombreux aujourd'hui je serais
tenté de dire que on sait à peu près ce
qu'il faut pas faire cette histoire de
photosynthèse augmenter de j'ai
l'habitude de dire qu'on comprendra plus
productivisme et productivité on
confondre a peut-être plus fertilité et
fertilisation
c'est pas parce qu'il faut un peu de
fertilisation qu'il faut pas travailler
cette question de la fertilité
donc on voit on on s'est mis d'accord et
je crois pas on verra on va la donner la
place au débat mais je ne crois pas
qu'aujourd'hui on se trompe de sujet
quand on parle d'agronomie et de
fertilité et l'agro écologie finalement
puisque on y revenu dessus
l'agroécologie feder et dit à tout le
monde il faut y aller et j'ai on n'a pas
vu d'opposition ces deux dernières
années on n'a pas vu d'opposition autour
de cette agroécologie ça veut dire que
la ligne directrice est la colonne
vertébrale de
fertilité sont posés çà il était temps
entre nous et parce que je me souvienne
grandes réunions dans des grands
ministères ou à bruxelles ou ailleurs où
15 personnes autour de la table
12/12 façon de parler d'agronomie
ce qui est absolument inquiétant il ya
comme agriculture qu'on voit ça je peux
vous dire que dans les avions pour les
faire décoller on s'emmerde pas comme ça
quoi
il ya des règles des cahiers des charges
dans les applique il ya un truc qui
s'appelle le carbone en agriculture et
le kérosène dans les avions pour mettre
dedans pour que ça décolle quoi donc
l'idée l'idée de la marque pour y
revenir puisque c'est là la question
mais l'idée de la marque qu'on la prenne
ou pas avec le tampon c'est pas
important
enfin faut pas le dire mais c'est pas
important ce qui ce qui est important
c'est d'entrer moi ce que je vois
d'importants fin je sais pas vous mais
ce que je vois important c'est les yeux
des agriculteurs qui brillent quand on
leur dit qu'on avance à toutes les
échelles parce qu'aujourd'hui on n'est
pas en train de défoncer des écosystèmes
existants pour distribuer des produits
parce qu'ils existent
on les fait avancer et évoluer les
agriculteurs qu'on ne leur dis ça fait
22 ans que tu fais découvert tu as un
blé qui semblerait être plutôt bon
analyses tu as arrêter l'érosion et ce
blé lecture fondu dans la masse sauf
qu'aujourd'hui dans la restauration
collective qu'elle soit publique ou
privée
on arrive à faire un menu l'agroécologie
donc le vendredi le menu les bio et on
dit bien la bio passe à l'école à
l'agroécologie parce que sinon ça va
être un peu compliqué en termes de
durabilité et on dit bien à ce qui
s'appelle le conventionnel on est en
mesure de mettre sur la table un menu
l'agroécologie et coûtera quelques
centimes de plus
mais le consommateur derrière y voit la
biologie du sun l'activité la qualité du
sol et voit tous les effets conjugués
positif le l'idée de ce projet c'est à
dire on est capable de vous le mettre
dans l'assiette
une ou deux fois par semaine et en le
mettant dans l'assiette vous faites un
acte de consommation fort parce que
sinon on a le distributeur qui est un
peu con l'agriculteur qu'un peu con le
transformateur il est un peu
et le consommateur comme son nom
l'indiqué est un peu con si donc on se
retrouve avec une chaîne de cons mais
aujourd'hui non il faut une chaîne de
dialogue
les mesures que l'on a fait à grande
échelle montre qu'on a quand même 30 %
la population qui est prête à y aller
qui est prête à se dire si j'ai c'est
après bombay du coup puisqu'on a déjà
parlé du canard n'est ce pas je vais
vous faire le coup
le magret agroforestier vous en avez
déjà goûté rendez compte du canard qui
mangent des filles qui mangent des
prunes qui mangent des feuilles qui
mangent de l'herbe
le magret agroforestier il sauve la
planète parce qu'il est bon pour l'eau
pour le paysage pour la biodiversité
pour le climat pour l'agriculteur et son
optimisme et je serai temps de te dire
que les bécanes peuvent en bouffer du
magret agroforestier parce que tellement
parfait que ça fonctionne quoi ouais
gros on va prendre quelques questions tu
veux rajouter quelque chose je veux
juste ajouter une chose importante et je
fais référence à la présentation de
frédéric ferrer tomas qui dit ça reste
que ces d'agroécologie ça c est ce que
c'est de la vraie écologie etc
je pense qu'il ya une chose qui est très
importante et je pense que c'est pour ça
qu'on a fait ça à des cultures du vivant
le vivant il a une façon de fonctionner
et la croyance ni feriel dire que et on
a besoin de travailler la photosynthèse
le carbone etc
je pense que au delà de dire en a toutes
les techniques et tous les itinéraires
techniques la volonté l'agriculture du
vent c'est de dire il faut respecter le
fonctionnement du vivant dans l'action
de production et c'est comme ça qu'on va
réussir à produire et protéger
l'environnement en même temps et on n'a
pas d'autre solution et que ce soit
complexe aussi à cordes mais on n'a pas
le choix que d'y aller et je pense que
c'est la volonté de l'association de
dire on fédère toutes les forces vives
qui ont la volonté l'envi et l'optimisme
parce qu'il en faut pour pouvoir
structurer les itinéraires techniques de
domaine toutes productions confondues et
aligner l'agriculture avec le
fonctionnement du vivant et du pouce et
des cahiers des charges ou des quatre
propositions enfin comment ça fonctionne
ils sont évolutifs et on les a
on a essayé de les faire fonctionner
autour de la mesure de résultats voilà
ce qui importe c'est pas la méthode
c'est pas les moyens on n'apprend pas
aux agriculteurs la vie ils savent très
bien le faire leur ils ont leurs
pratiques
maintenant les moyens sont multiples le
résultat il doit être le même
un bilan humique positif couverture du
sol bref tous ces principes qui
permettent d'avancer et pour l'animal
c'est le respect du fonctionnement de la
lima avec des notions d'écologie et
bien-être animal
voulez vous écrire pour expliquer un
petit peu là la démarche de
labellisation qu'on est à laquelle on
est en train de réfléchir puisque en
fait on est vraiment en train d'y
réfléchir
on a passé un an et demi à écrire des
cahiers des charges de production pour
en fait mais pour qu'on l'a fait c'était
pour être sûr qu'on soit vraiment
d'accord entre nous qu'on soit vraiment
d'accord sur qu'est ce que c'était que
les principes de l'agro écologie et on
est tombés d'accord sur le fait qu'il
fallait de la couverture permanent des
soldats une réduction du travail du sol
il fallait un certain nombre de choses
évidentes et une fois qu'on a fait ce
travail là on a essayé en fait de
l'appliquer sur les fermes alors déjà
une chose importante dans la vision
qu'on a développé des bus et que par
rapport à la plupart des chartes on est
dedans ou dehors parce qu'on rentre dans
le cahier des charges on rentre pas nous
notre idée ça a été de faire une
démarche de progrès c'est à dire une
labellisation à pallier ou en gros
n'importe quel agriculteur qui respecte
à peu près la réglementation peut
rentrer au premier palier du cahier des
charges
mais quand il a signé ils s'engagent
tous les trois ans à améliorer
suffisamment de choses en terme de
couverture des sols de réduction du
travail du solde d'agroforesterie et que
sais-je encore ici ils s'engagent à
rentrer dans cette démarche parce que le
saut est tellement important entre une
agriculture conventionnelle labour ou
même plus au labour et vers le
une reconstruction complète de nos sols
il ya même d'ailleurs très peu de tags
lutteur français qui ont vraiment réussi
à la faire que ça n'a aucun sens de
faire un cahier des charges fixes il
faut que ce soit plutôt une démarche de
progrès parce que de toute façon ça
n'avait aucun sens pratiquement ensuite
ce qui nous a paru assez clairement
c'est que cette démarche de progrès elle
était quand même très difficile à
auditer sur les faits non pas qu'elle ne
le soit pas possible à auditer seulement
on se rend compte que ça coûte une
quantité de fric de temps d'énergie
absolument incroyable pour former des
auditeurs pour passer notre temps à les
chicanes et sur des virgules et des
chiffres improbable savoir comment vous
faites pour estimer la couverture de
votre sol si vous dites en cinquième
année de transition je dois avoir 17 -2
17% tu t'en mord dans la couverture de
monsols à nous mesurer ce à quoi
en fait on peut peut prendre une image
avec un drone et puis un algorithme
mathématique qui va vous dire regardez
vous avez moins de 17 % de temps mort
dans la couverture de votre seul oui
vous pouvez le faire sauf que vous avez
dépensé x centaines de milliers millions
d'euros alors qu'on pourrait faire bien
mieux avec ça et donc face à tous ces
petits problèmes techniques de qui rendr
conduit à la mise en oeuvre assez peu
réaliste d'un cahier des charges comme
ça on s'est plutôt dit que dans un
premier temps ça devrait avant tout est
une démarche d'accompagnement en tout
cas pour les producteurs c'est à dire
qu'ils rentrent dans notre dans notre
cahier des charges il rentre dans notre
marque
ils seront obligés d'utiliser mais en
tout cas il rentre dans une démarche est
ce qu'on leur propose avant tout c'est
une démarche d'accompagnement qui va de
la formation d'ailleurs ici qui a déjà
regardé des vidéos de vers de terre
production a quand même
et bah ça ça fait partie de la démarche
agriculture du vivant voilà j'espère que
vous l'avez compris à ce stade vous est
pris au piège je vous pouvez plus vous
en sortir et donc l'idée c'est
d'accompagner les agriculteurs à la fois
sur le plan technique à la fois sur le
plan agronomique tout le long de cette
de cette transition et une fille née
l'idée quand même si on veut labellisé
quelque chose à la fin
pour nous il ya deux choses à labelliser
et c'est pour ça qu'on a fait venir aux
rencontres internationales
plusieurs personnes qui travaillent sur
le même projet que nous c'est en fait de
mesurer réellement la valeur des choses
il va falloir qu'on se mettre d'accord
sur quelles sont les valeurs et les
indicateurs d'un vrai seul vivant
enfin qu'on se mette d'accord là dessus
parce que tout le monde n'est pas encore
tout à fait d'accord là dessus on est
d'accord qu'il faut qu'ils aient des
plantes on est d'accord qu'il faut pas
trop le labour et on pense qu'ils doyen
des vers de terre
mais quels indicateurs il faut vraiment
mesuré dans un sol pour pouvoir dire on
est arrivé un solde une bonne qualité et
il va falloir qu'on se mette d'accord
sur les indicateurs de valeur nutritive
des produits puisque c'est quand même le
but à la fin c'est de dire on mesure et
voilà c'est bon c'est pas bon il ya un
levier sur lequel on est en train de
travailler pour pouvoir réussir à faire
ça en fait c'est baisser le coût de la
mesure
tu disais qu effectivement la plupart
des chartes été avec des cahiers des
charges de moyens en fait pourquoi on
utilise des cahiers des charges de
moyens tout simplement parce qu'une
analyse ça vaut super cher une analyse
fine d'une valeur nutritive de produits
ça coûte extrêmement cher aujourd'hui
dans l'état actuel la technique et donc
ça semble compliqué d'aller mesurer la
valeur de chaque lot moi je suis
maraîchers g50 cultures différentes des
petites quantités si je dois mettre 1000
balde analyse pour démontrer que ma
série cmil salade à lébamba c'est pas la
peine
c'est pas y arriver et donc l'un des
enjeux c'est de baisser le coût de la
mesure à la portion congrue
on pense et c'est probablement comme ça
que ça se faire que dans 5 ou 10 ans en
plus de votre tesla m
appareil photo gps et machin dans votre
smartphone vous aurez en plus quelque
chose qui vous permet d'analyser la
valeur nutritive
ça vous permettra de faire plein
d'autres trucs cd scanner infrarouge ça
permet de faire une quantité de choses
incroyables et on aura ça dans les
smartphones donc c'est un peu sur cette
trajectoire là qu'on se positionne
aujourd'hui c'est notre consensus
si vous avez des idées nous on est
complètement ouvert à se poser ces
questions et la question du prix qui
nous a pris énormément de temps et qui
continue toutes les solutions qu'on
avait trouvé en fait s avérer être
illégal c'est un gros problèmes qu'on a
eus je vais pas développer parce que
déjà c'est pas ma spécialité mais mais
c'est quand même un gros problèmes qu'on
a eus quand on a vraiment essayé de
chercher des solutions pour aligner les
prix pour avoir des prix cohérente les
agriculteurs la grande distribution etc
en fait on s'est rendu compte que le
seul moyen d'y arriver c'était de se
mettre d'accord et que c'était interdit
de se mettre d'accord
c'est une réalité quand tu as parlé de
balises je pensais à l'application sur
le téléphone d'alain juste à côté ginger
c'est ça est-ce qu'il ya des questions
dans le public
oui alors on a un micro qui se baladait
à plusieurs questions alors au premier
rang et pioneer à gauche on va en
prendre deux trois d'un coup
oui on les augmente j'aurais jamais cru
dans la vie de paysan d'être de venir
prendre un aussi joli court d'agronomie
à la capitale je suis sortie de ma
cambrousse
mais j'avais pas entendu pareille vers
le ter production avant il ya à peine
six mois par contre je pratique qui me
semble mais l'accord écologie sur ma
ferme depuis une trentaine d'années bon
et puis je suis prêt à n'est qu'une
petite dose homéopathique de quelques
préparations biodynamie merci à vous
merci
on parle beaucoup de demande beaucoup
aux agriculteurs aujourd'hui donc le
fait d'aller vers un label c'est pour
les cultures pour l'acro l'ogdh agricolo
c'est formidable mais est-ce qu'on
pourrait pas demander aussi un effort à
la société aux consommateurs par rapport
aux déchets rapport aux déchets que
l'alimentation entraîne ça c'est un
énorme problème à un énorme challenge de
la société de demain sur la planète
aujourd'hui toutes les mégapoles sombre
et des grands fleuves sont près des
océans donc ça veut dire que souvent ces
traités ou pas dans des stations
d'épuration d'alimentation qui passe
dans le corps des humains et on a un
énorme un énorme gaspillage de matières
organiques tout à l'heure du cannet et
évoquer les problèmes de matière
organique dans les sols agricoles
est-ce qu'on pourrait pas en même temps
parallèlement en créer un label des
déchets et et apprenants question de
[Applaudissements]
vous demander est ce que ça fait partie
des techniques que vous utilisez pour un
peu contrôlées tous les adventices
l'agro homéopathie alors qu'ils comores
je vais répondre sur la question des
déchets pour que pour que les choses
soient bien claires on a décidé de
régler les problèmes les uns après les
autres
parce que sinon on se fait voyez ce que
je veux dire on brasse large et je crois
qu'on va pas y arriver
vous avez évidemment parfaitement raison
le le projet de société que l'on a mis
en hors d'ailleurs depuis qu'on a
réfléchi à cette affaire-là ou qu'on
nous a fait réfléchir à cette affaire là
ça a beaucoup bougé
il suffit de regarder ce qui se passe ne
serait-ce qu à la télé pour ceux qui
l'ont dont je fais pas partie enfin ça
bouge beaucoup ça bouge très vite donc
il faut qu'on a une réponse cohérente et
avoir une réponse cohérente c'est une
réponse contre une réponse concertée
positive et participative
on en est là et on est prêt à y aller
donc on a décidé de travailler
le socle agronomique 1 parce que ça
c'est absolument argent derrière on
mettra au fur et à mesure en place des
éléments
moi ce que je veux dire moi je
représente un certain nombre
d'agriculteurs
ce que je veux dire c'est que là aussi
on s'oblige à balayer devant notre porte
ça a été très bien exposé tout à l'heure
on s'oblige à voyez le balayer nos deux
portes faire bien c'est indispensable
mais faire bien ça coûte pas plus cher à
terme ça c'est quand même extrêmement
important dans cette démarche sous
indicateur qui montre et qui démontre
que ça sera un peu dur
il ya des étapes à passer mais on n'a
pas le choix de se passer du capital sol
pour en avoir des intérêts grain je fais
un résumé de résumer on n'a absolument
pas le choix donc il est extrêmement
important qu'on se met au clair avec ce
à partir de là derrière on verra
aujourd'hui arrive on parlait
d'externalités positives les enfin tout
un tas de trucs et les calculs du machin
des trucs encore très très compliqué la
ligne directrice et les bien celle du
carbone et de la matière organique c'est
ça qu'on veut
pendant un an va parler que de ça
j'exagère mais pas tout à fait pour que
derrière après on peut se mettre les
autres briques parce que sans fondations
cette agriculture on voit bien qu'elle
s'effondre
je vais je vais finir le débat depuis le
début on pense que l'agriculteur il doit
montrer l'exemple
parce que il possède le bon modèle une
plante son sol la terre fertile produire
consommer recyclé je recycle tout je ne
m'en que jamais de rien le modèle de
durabilité par excellence si nous
agriculteurs on se fait l'air pour ce
projet d'accord si en devient
exemplaires sur de l'agroécologie alors
les chemins vont être compliqués
multiples c'est pas un problème c'est on
y arrivera assez facilement à mon avis
est bien la ville
elle sera obligée de suivre par contre
si nous on reste dispersée et divisée
qu'on continue à faire n'importe quoi
il est clair qu'elle ne suivra pas et
après tu peux parler de tout ce que tu
veux
il est plus simple de dire bon écoutez
nous on fait notre travail et les
résultats sont bons
il va falloir mesurer les résultats
économiques environnementaux et cetera
des pratiques agricoles et à un moment
donné il va falloir à mener ce débat là
mais on ne peut pas demander à la
société de mieux recycler et de - gains
afin de mieux recycler ses déchets si
nous déjà on continue à polluer l'eau à
décrire les sols à détruire la
biodiversité etc
c'est quand même pas tenable et donc
d'abord nous charité bien ordonnée
commence par soi même et c'est comme ça
qu'on avancera et j'en suis sûr et pas
en fait c'est les leaders du mouvement
dont tu en fais partie on peut montrer
des choses tellement extraordinaire déjà
que ça ne donne que envie aux autres de
progresser sur la question sur
l'homéopathie le désherbage homéopathie
le désherbage homéopathiques et la razon
alors on commence par la ration du sol
effectivement on va peut-être finir par
le désherbage homéopathiques
oui ça fait partie des mille solutions
vont essayer de mettre en oeuvre pour
résoudre enfin déjà commencé par ouvrir
les boîtes à outils quand même parce
qu'aujourd'hui c'est quand même le
problème des agriculteurs et notamment
avec la multiplication des chartes qui
sont sur des indicateurs de moyens c'est
qu'à chaque fois on commence par retirer
des outils aux agriculteurs et après on
dit c'est bizarre ça marche mal donc
nous aujourd'hui
notre volonté c'est d'ouvrir au maximum
les boîtes à outils et notamment sur le
sujet du désherbage parce que peut-être
que tout le monde ne l'a pas encore bien
saisi je lui précise et un petit peu ça
parce que c'est 10 à la question du
glyphosate j'imagine il faudrait quand
même pas oublier que la lutter quand ils
se lèvent le matin il a un problème
c'est qu'il ya une forêt primaire qui
essaient de repousser quand même et il
faudrait primaire passée costaud c'est
pas trois bricoles vient de la nature ça
fait des milliards d'années qu'elle fait
pousser des plantes à laisser toujours
de refaire passer une fois et primaire
et nous on veut faire pousser des
salades du blé ou du maïs et elle veut
faire pousser une forêt primaire ça faut
pas l'oublier ça veut dire que tous les
matins quand on se lève on a un gros
problème c'est qu'on doit lutter quand
même contre ce mécanisme lac
on comprend dans notre démarche que plus
on copie du modèle de la dette
- il ya en fait de mauvaises herbes
puisque c'est nos glandes qu'on fait
pousser la place des mauvaises herbes
mais il n'empêche qu'il faut des vrais
outils costaud efficace puissant souple
pas très cher encore très charrues c'est
quand même très cher pour réussir à
désherber et tout ce débat sur le
glyphosate pas glyphosate où ces gros ça
se résumait ce que je mets la chimie ou
la charrue alors nous par exemple en
maraîchage on a d'autres outils qu'on a
développés on n'allait pas chez ge
plastics les paillages organique des
bâchages organique aussi est un moment
donné vous faites ce que vous voulez
vous pouvez être contre un outil ou pas
ou un autre mais pouvait pas être contre
tous à la fois il en fut un donc il ya
bien falloir choisir un outil désherbage
effectivement toutes ces stratégies de
dynamisation de l'eau d'homéopathie de
plans d' tout ce que vous voulez c'est
des choses qu'on a dans la trousse à
outils ça devrait marcher
[Applaudissements]
est ce qu'on a d'autres questions dans
le public
oui alors 3 4
hum voilà remercie pour tout ce que vous
faites
je viens de passer la semaine à écouter
plein de témoignages magnifique et ça
donne vraiment beaucoup d'espoir donc
merci pour tout ça et j'avais déjà passé
un certain temps à recevoir comme ça des
témoignages formidable quand j'étais en
inde et j'avais découvert cette occasion
un réseau qui est très très proche de
vous et c'est pour ça que je m'étonne en
fait que vous n'êtes pas déjà dedans ou
que c'est pas marqué que vous êtes
dedans c'est le réseau qui s'appelle
régénération internationale et qui
fédère beaucoup de voix de ces deux
forces de ce genre oui on les a vus au
canada l'an dernier n'a pas été
totalement convaincu par tout le monde
ni en fait par la cohérence agronomique
profond de leurs projets non pas que
c'est pas la même idée au final je pense
que c'est à peu près la même idée au
final mais franchement je trouve qu'ils
ont un peu de boulot
et en plus c'est très anglo-saxon les
connaît assez mal en france mais je
crois qu'il ya un peu de boulot quand
même mais sinon je suis d'accord avec
toi c'est cesser le même projet au final
on va prendre deux dernières questions
là sur l'autre côté de la salle oui
alors je dis pas qu'il faut pas bien sûr
je trouve c'est une bonne démarche mais
alors pourquoi avoir simplement ciblées
sur une démarche avec de la grande
distribution est pas aussi avoir
réfléchi à du développement avec les
agriculteurs de circuit beaucoup plus
court encore que de la grande
distribution au passé relativement
simple je suis agriculteur le circuit
court il est permis il est ouvert je
vais le prendre et je le cherche
d'accord donc c'est de l'initiative
privée je vais sur le marché donc ça ça
existe déjà ça se développe
ça n'a pas besoin d'être encouragés par
contre en circuit court
il faudrait qu'il fasse de
l'agroécologie aussi et donc de ce point
de vue là c'est pas forcément une
démarche de développement pourquoi le
problème qui arrivent et en 2050 on sera
10 milliards d'habitants sur la planète
80 % habiteront en ville la ville c'est
paris mais paris sera une petite ville
d'accord une ville ce sera 50 millions
d'habitants
le circuit court ça pourrait être très
compliqué pour autant de monde
aujourd'hui la seule chaîne
d'approvisionnement de sécurité
alimentaire établi pour la ville c'est
un circuit de distribution l'ont alors
qu'on le veuille ou non qu'on soit à
l'aise avec ça ou pas je ne peux pas
cassé l'existence de ce fait sur mon
genou
donc l'enjeu c'est bien de convertir le
circuit long pourquoi et bien parce que
c'est sans doute 80% de la production
agricole et donc de mer dans 20 ans 30
ans aura sans doute beaucoup bougé parce
qu'on voit bien que les consommateurs
bougent ils sortent des supermarchés et
y font autre chose tant mieux mais en
attendant on est bien obligés de
démarrer quelques
je vais même ajouté que au delà du fait
qu'il faut faire de la masse on perd
quand même quoi qu'on en dise un acte
eric un agriculteur sur deux aujourd'hui
ça signifie que on va avoir une taille
des fermes qui vont de toute façon
augmenter sauf révolution qui fait qu'on
a un renouvellement de régénération mais
j'y crois personnellement pas trop donc
ça veut dire qu'il va falloir qu'on soit
chalenge et qu'on arrive à faire de
l'agroécologie sur des grosses surfaces
quoi qu'on en dise je vais aussi pas mal
en espagne en europe de l'est
quand vous voyez la taille moyenne des
exploitations en europe de l'est
en france on est des tout petits ça veut
dire quoi ça veut dire que si on n'est
pas capable de main de fer
l'agroécologie sur 1000 2000 5000 10000
ha c'est qu'on n'a pas la bonne solution
entre guillemets voilà on a besoin de
faire de l'agroécologie de masse et ça
c'est une nécessité et c'est que
collectivement qu'on va pouvoir y
arriver avec la culture du vivant c'est
ce qu'on essaie de faire aussi par
exemple on a travaillé sur des filières
le melon comment on fait du melon sans
travailler le sol sur des couverts
végétaux avec des techniques
particulières comment est ce qu'on va
pouvoir faire de la carotte attaqué le
dossier de l'a45 travail de somme c'est
un peu un truc de fou et pourtant il
faut le faire et donc c'est parce qu'aux
structures véhicules collectifs où on
rassemble tout le monde autour de la
table et où il ya des forces vives et
des forces financières aussi un
entretien quand on arrive à ce challenge
est sûre ce type d'itinéraire technique
voilà c'est une réponse qui va falloir
apporter et c'est ce qu'on essaie de ce
que je veux dire juste fillon va se
battre pour le micro mais c'est pas
grave c'est qu'on est encore vivant mais
aujourd'hui globalement on a des
agriculteurs dans nos réseaux ils ont 60
60 hectares de blé donc faut bien les
mettre quelque part ils font du super
boulot
donc là il faut aller vite et tout de
suite si on veut changement dé changer
d'échelle
il faut récupérer ce blé et du coup ça
empiète pas sur les autres circuits moi
c'est ça qui m'intéresse
on les a tous y en a qui font du trèfle
et chez du très visible et puis à toutes
les échelles
ce qui m'intéresse de dire aussi c'est
que quelle que soit la taille c'est le
mètre carré qui compte de sol
aujourd'hui la ration du sol c'est
chaque mètre carré qui compte
on peut être très gros et faire très
bien très petit et faire très mal et
c'est en tout état de cause de
reconstruire les sols de cette
optimisation de la biomasse de la
photosynthèse pour faire la biomasse ça
créera de l'emploi
ça veut dire que ça permettra de
réinstaller sur les plus petites
surfaces pour faire par exemple du
maraîchage à partir du moment où on aura
mis les sols en place puis après sur la
question des circuits on s'est posés bon
ceci dit on avait déjà vu quelques
canettes
quand on s'est posé cette question là
avec conrad et françoise était au début
françois avait encore des cheveux
maintenant ils se les arrachent m'enfin
ça c'est encore une autre histoire
je l'avais pas fait encore aujourd'hui
et c'est que par exemple on appris le
bordeaux le bourgogne et le champagne et
en circuits courts c'est vachement dur
quoi ce que vous voulez parce qu'il boit
retouches en pagne en champagne je peux
vous dire c'est du boulot quand si le
vent qui le boivent que chez eux
voyez il ya tout et toutes ses
dimensions et toutes ces géométriques il
faut regarder de tête malgré tout un
témoignage intéressant une expérience
intéressante sur cette question du
circuit court c'est l'expérience du
réseau de maraîchage sur lyon j'ai vu
que j'avais les collègues dans le coin
du réseau maraîchage celui vent ils
peuvent lever la main tous ceux qui
appartiennent de plus ou moins près il y
en a quelques-uns dans la salle il y en
avait 40
avant-hier villages entiers et moi j'ai
vu la réunion ce réseau comment il a
paru en fait c'était très simple il ya
un modèle qui fonctionne en vente
directe aujourd'hui qui fonctionne bien
c'est j'achète un hectare deux hectares
je ne mets en culture je vends mes
légumes enfin direct circuit très très
court ça marche à peu près ça marche à
peu près mais quand je me suis installé
à 10 ans en maraîchage donc moi je suis
tout de suite parti dont le
développement des techniques dans
maraîchage survivants et beaucoup de
collègues à mon époque se sont installés
avec tous les crédits nécessaires et
suffisants pour pouvoir travailler leur
sol moi je me suis installé vraiment pas
grand chose dont j'avais déjà la ferme
on est dans cette situation tous un peu
différente mais quand je voyais des
collègues qui commençait à emprunter 100
mille euros 150000 euros de matériel
permettant culture trois ou quatre
hectares et ben vous comprenez tout de
suite qu'il va leur falloir dix ans pour
amortir le truc ils vont en chier
et qu'est ce qu'ils font avec ce
matériel et bousille vers seul il
bousille leur sol
à plus de moins en moins bien lotis au
début ils sont installés sur des
prairies sa valise un petit capital ils
finissent par la vie mais certains sont
assez malins ils utilisent des matières
organiques donc il arrive à sauver un
peu leur sol mais on a quand même très
souvent un modèle avec un endettement
une destruction des sols et on voit que
ça passe plus en fait on voit que ça
fasse plus et les fermes globalement il
a qui s'en sortent mines a beaucoup qui
galèrent et ce qui a été très
intéressant du développement du réseau
maraîchage survivants c'est que non
seulement les fermes qui sont installés
sont encore à peu près tout là pour en
parler
et ensuite on m'a sorti de la renier un
sacré paquet de fermes et toutes celles
qu'on installe aujourd'hui globalement
elles ont tendance à très bien marché
parce que l'air de rien notre modèle
agro écologique il est très efficace
pour donner un exemple très simple un
pour mettre en culture une prairie ce
n'est encore fait il ya cette année chez
un collègue cas pas de sous
il a une toute petite il arrive à se
trouver un petit morceau tu es un bon on
achète juste une bâche plastique on
recouvre tout la prairie et enfumé nos
plans dedans
jusqu'à présent on le fait avec le
plastique mais on est en train de le
faire aussi avec d'autres matières
organiques mais on n'a pas eu à acheter
une quantité de matériel invraisemblable
pour mettre en culture au moins dès la
première année et je crois néanmoins nos
techniques agro écologiques elles ont
vraiment 7,7
cette opportunité enfin les amène une
opportunité très forte pour tous les
tous les néo ruraux qui veulent
s'installer sur petites surfaces en
vivre parce qu'on a vraiment des modèles
des mots qui marchent parce qu'ils sont
efficaces et je sais pas jusqu'où ça va
aller mais je vais quand même vous
donner un exemple parce que la dynamique
est très très forte
j'ai commencé la démarche dans ma région
en normandie à 10 ans à l'époque je me
suis de la même année j'ai dû
m'installer avec une dizaines de
maraîchers dans le monde secteur tout le
monde était en bio il y avait déjà plus
d'installations en conventionné à
l'époque où très marginalement tout le
monde s'installer en bio traditionnel
labour culte irato et tout le bazar
j'ai commencé à faire des formations
j'ai formé un mec de mecs un mec
aujourd'hui on est à je sais plus
combien et 80 ferme et mon ami vincent
qui est président de l'association des
chefs seul ivan normandie a rencontré la
chambre d'agriculture il ya pas
longtemps qu'ils lui ont dit pas
aujourd'hui c'est simple c'est 90% des
gens qui s'installent en maraîchage
c'est du maraîchage sabillon c'est fini
et je m'en suis rendu compte plusieurs
occasions enfin pour vous expliquer un
peu quand même que c'est en train de se
faire c'est vraiment en train de
basculer
il ya pas très longtemps je discutais
donc avec mon ami vincent est alors mon
mois avant d'être maraîchers j'ai
travaillé dans une ferme céréalière
jette un excellent laboureur et je
discute avec vincent puis je lui parlais
de mes histoires de charrue que ça
retourne la terre qu'il faut les régler
que c'est compliqué tout ça puis me
regardais bill
il en avait juste un rien à faire rien
du tout c'est d'ailleurs un paysan
normal vous lui parlez de travail du sol
c'est une évidence
on a tous notre expertise de la dent du
chausse du bidule et du machin et là
tout d'un coup je me suis rendu compte
que j'avais formé et a commencé à former
une génération d'agriculteurs qui ne
savaient pas travailler seul et qui ne
saurait jamais le faire
jamais deux derniers points il ya dix
ans pour tous mais romero qui voulait
reprendre un morceau de ferme un ou deux
hectares faire du maraîchage et c'est le
label bio c'est une évidence aujourd'hui
quand moi je fais des formations j'ai la
moitié des mecs dans les draps sales qui
me disent le label bio j'en veux plus
parce que le label bio c'est la charrue
voilà c'est tout pour eux bio et quel
travail du sol égales vers de terre et
le message est en train de passer dans
le milieu professionnel mais avec une
force que vous imaginez même pas quand
je vous dis qu'il sait la moitié
j'exagère pas du tout concernant la
moitié tous les gens qu'on forme pour
eux aujourd'hui c'est bio égale charrues
et galons tuent les vers de terre et
galons défense l'essonne c'est en train
d'arriver
et donc les choses vont basculer
[Applaudissements]
j'allais dire bienvenue au salon
international du machinisme agricole
donc il reste tout se paye charrues on
va prendre une dernière question là
monsieur si c'était aussi un sujet de la
communication et peut être d'autres un
peu plus près du quart dans la démarche
la démarche donc vous fait que je suis
depuis quelques temps et à laquelle
j'adhère totalement c'est aussi donc un
sujet de communication le public enfin
des consommateurs ils ont été très
surpris très désagréments surpris de
comprendre que l'agriculture
conventionnelle les empoisonner quelque
temps les niveaux mois ne nourrissez pas
bien là votre technique
enfin la technique opérante ce que ce
qui vient d'être dit là sur les exemples
en maraîchage sur son lit dans les
exemples sont vraiment probant et
comment on fait
rendre les choses à faire rentrer les
gens qui vont travailler dans cette
technique très à l'aise moi j'arrive
toujours pas à comprendre pourquoi vous
avez des difficultés à vous engager sur
la chimie de synthèse c'est que un
moment et abadie le montre régulièrement
dans cet exemple sont ils s'en
débarrassent est pratiquement totalement
il pense que dans quelques temps il a
totalement s'en débarrasser pourquoi pas
aussi dans la communication annoncé
clairement que la démarche de sol vivant
c'est aussi la démarche
d'affranchissement de la chimie de
synthèse qui quand même symboliquement
très forte chez le consommateur c'est
quand même lui qui va acheter les
produits
vous allez la comble à conviction à
l'effort chez un agriculteur ça je me
suis maintenant convaincu
ça donne du sens de l'intérêt et ça
donne la banane à des gens qui
travaillent durement la terre et qu'ils
vont trouver des solutions à la fin
c'est comme une vente des produits
est-ce que l'association du vivant moi
je reviens à cette question aussi fait
une agriculture bio qui est plus là
d'ailleurs il a dû être déçu
s'il est là il est là l'association de
la chimie de synthèse avec le vivant il
ya quand même un petit souci
alors c'est peut-être s'est menti tout
simplement si vous arrivez à vous
clairement que techniquement à donner de
l'info alors les démarches de progrès du
coup françois je reviens à mon histoire
de de forêt primaire
la chimie de synthèse et permet de
résoudre des problèmes j'ai besoin de
désherber j'ai plus de 200 ha bah je
vais pas mettre une bâche plastique ça
commence à être compliquée je vais pas y
aller à la binette c'est pas réaliste
donc la chimie de synthèse elle est
utile encore est nécessaire là où il y
en a besoin parce qu'on a rien d'autre à
la place là où il y en a un autre à la
place
pourquoi c'est pas forcément nous notre
principal cheval de bataille
parce qu'entre deux kilos de matière
active dans un champ qui reste quand
même de la chimie carbonée quand même se
décomposer eu 200 tonnes de terre qui
foutent le camp à l'arrière et un
déficit de 150 tonnes d'humus à
l'hectare d'un point de vue agronomique
et techniques ont fait du développement
il faut prioriser les choses voilà donc
il faut prioriser les plus gros
problèmes et je dis ça alors que moi
j'étais agriculteur bio toute ma
carrière mon frangin on était labellisés
bio
j'ai aussi un autre souci et là je
m'engage pas l'association c'est
vraiment mon point de vue tout à fait
personnel c'est que je trouve que
aujourd'hui très très grosse partie
toutes les études qui critiquent les
effets négatifs de la chine son juge de
la merde c'est à dire que c'est de
l'anti science se trouve que c'est
mauvais je trouve que c'est un très très
mauvais six ans c'est totalement à
charge ça décale les problèmes et et moi
ça me scandalise moi en tant que
développeur de voir qu'on dépense des
quantités d'énergie et de fric
incroyable à faire des études aussi
mauvaise vraiment moi ça me scandalise
jeu et je suis agriculteur bio tu vois
je mets juste ça m'énerve ses études
c'est juste de la merde à longueur de
journée sur facebook sur tout on voit
des études vraiment mauvaise qui
circulent et y en a des fois des bonnes
mais on voit un espèce d'agri bashing
produits bashing en permanence avec des
études qui sont extrêmement mauvaises et
on peut en débattre voit de quelle étude
est la bonne et pas la bonne mais moi
globalement je vous invite quand même
aller regarder vraiment ses études c'est
pas parce qu'on a une étude qui nous dit
à la chimie c'est mal que l a été bien
fait que ce qui est dit c'est vrai non
ouais je suis désolé de neuf études sur
disque
lycée juste mauvais bond comme beaucoup
de temps la science aujourd'hui et une
fille née pour moi c'est même plus un
sujet en fait cette histoire de chimie
parce que on envoie des fusées sur la
lune
on a réussi à faire des smartphones on
fait des trucs de dingue et aujourd'hui
on est en train de se prendre la tête
sur cette question là il faut juste y
mettre les moyens c'est tout hier des
solutions on est en train d'en trouver
je sais pas combien au maraîchage et si
on trouvait déjà une grande quantité
on parle et d'homéopathie etc enfin pour
moi c'est même pas tant un sujet parce
qu'on a l'impression que c'est un
problème insurmontable alors qu'en fait
il n'est pas il suffit de se mettre au
travail de trouver des solutions qui on
va y arriver
et si de temps en temps il reste trois
molécules mais je rappelle que c'est
quand même de la chimie organique que ça
reste est composé il faut l'utiliser
correctement quoi mais que ça tue pas
forcément tout le monde des premiers
jours et et qu'on a des témoins dans la
salle qui sont d'ailleurs la pierre plus
jose qui hélas membres de l'agriculture
du vivant en bio et qui travaille
justement sur ces sur ces itinéraires
techniques de progrès je pense aussi
qu'on a parlé pas mal d'essayer de
réconcilier de pouvoir discuter
faut quand même pas se voiler malgré
tout la chili a permis beaucoup de
choses allaient depuis l'après guerre on
va remonter jusque-là bon reçu de
familles d'agriculteurs malgré tout
c'était un peu de la magie à l'époque
le souci c'est quand on a commencé à
inventer cette notion d'écosystème des
années 70 qu'on a commencé à comprendre
voilà qui avaient des cycles à respecter
qu'il fallait pas faire n'importe quoi
on a finalement pris peu de
considération vis-à-vis tout ça c'est
pas grave aujourd'hui on en prend
conscience
ce respect du cycle du carbone à la
parcelle deviennent très importants
on sait que c'est le respect de ce cycle
du carbone et son alimentation au
travers de l'activité biologique des
sols etc qui est une des clés
maintenant on va y arriver c'est
peut-être à cette agriculture sans
chimie mais il faut outiller cette
agriculture 7 agronomie du carbone et
moi je suis toujours stupéfait
du peu de détails techniques qu'on va
avoir sur par exemple les couverts
végétaux qui sont un des piliers
aujourd'hui un couvert végétal on a
délégué des guides sur le blé le maïs et
c'est avec beaucoup de critères
précocité à la floraison en vigueur de
départ résistance etc et sur les
couverts végétaux qui soit un outil
majeur dans cette agriculture du carbone
on a peu de choses
donc là on a un vrai travail de r & d
affaires sur tout ce qui est bio on
tremble aussi violent etc
il ya donc des choses très intéressantes
à faire des fois pas très compliqué
prenez le cas de la vitamine c et ses
antioxydants et des choses intéressantes
à faire donc on a besoin d'outils y est
d'avoir des boîtes à outils
laissons-nous le temps c'est un pas de
temps long ces 10 ans 15 ans 20 ans ou
30 ans devant nous pour inventer cette
agriculture
il faut démarrer ensemble il faut
démarrer avec les forces vives qui
veulent démarrer mais laissons nous le
temps de pouvoir travailler ensemble sur
ces itinéraires techniques là qui sont
complexes et on va clore le débat d'une
façon très simple j'ai poussé un coup de
gueule quand même ecophyto on en a
ras-le-bol d'accord pourquoi parce que
ça oblige tout le monde à réfléchir dans
le monde du fit aux dons qui c'est ici
dans la salle que vous avez au moins
quinze techniques de désherbage bio avec
un grand b et un grand l logique
personnes qui travaillent à l'inra sur
la sortie du glyphosate personne puisque
le sait on enlève un produit pour
quelque chose qui est encore pire le
travail du sol donc de toutes façons on
n'y arrivera jamais comme ça c'est pas
pour ou contre ces démarches de progrès
mesure de résultats points et les
agriculteurs on voit bien que dans va y
en avoir qui vont arriver un moment
donné à ce débat c'est à dire on pourra
désherber demeure avec des plantes
contre d'autres plantes
ça passe par les relais ça passe par
tout ce qu'on a vu mais il va falloir le
maîtriser en routine sur de très grandes
surfaces chez tous les paysans mais de
toute façon ça se fera pas en claquant
des droits des doigts et surtout pas
avec une recherche agronomique
complètement obsolète aujourd'hui
désolé
et on en a ras le bol donc les milliards
perdus dans un buisson près mais
peut-être qu'il faut que ça change aussi
si on met tait l'inra au service du
vivant s'avancerait peut-être très très
très très vite et ben merci beaucoup
alors alain tu vas dire un mot on va
conclure parce qu'il faut qu'on rende la
salle alors un dernier mot une dernière
poésie non pas une poésie mais
évidemment tout salon on a parlé j'ai
faim j'ai parlé d'optimisme il y en a
beaucoup malgré tout aujourd'hui je
crois que pour revenir à la question de
l'abus ou très rapidement né à 6%
ça va monter à 10 puis à 12 puis à 15
donc ça va avancer progresser
simplement il faut tout réformer il faut
tout réformer partout et c'est ça qui
est important et ça va avancer ce que ce
que je veux dire qu'ils tombent sous le
signe de l' évidence mais il est
peut-être important de le dire c'est
qu'aujourd'hui on le voit je crois que
frédéric on a un peu parlé aussi il ya
beaucoup de monde dans les formations
il ya beaucoup de monde sur le terrain
par les bouts de chance dans les
conférences les journées techniques les
et il ya surtout je trouve beaucoup
beaucoup d' enthousiasme
la preuve c'est qu'il ya des formations
dans lesquels plus personne me faire des
pauses et ça c'est ça c'est un bon
indicateur
on l'a vu pendant quatre jours 1 on l'a
vu pendant quatre jours quand gérard
ducerf parle vous avez 468 personnes qui
prennent des notes c'est vrai que c'est
pas vrai j'ai jamais vu ça quoi
d'habitude ils sont tous en train de
s'envoyer des textos pour dire ça va mon
chéri dans mon amour je suis pas là
tannourine chat tu le jettes acheter les
nouveaux sli pour mettre dans la terre
pour voir si l activité biologique
voyez donc dire il ya çà et et puis
finalement et moi c'est ce qui m'anime
modestement c'est ce qui m'anime c'est
optimiste
il n'y a pas de l'agriculteur
puisqu'elle avait dans la salle or
certains sont partis chercher des
semences de couvrir la donc tout le
monde n'est pas resté et voir s'il y
avait de nouveau semoir de semis direct
intégral donc on a perdu 15% de la
population de lasalle
mais mais ceux qui sont restés il y
avait les agriculteurs et yat il un
agriculteur dans la salle qui dans la
démarche agro écologique va y revenir
hier c'est ça le sujet et scanne un qui
veut revenir annales nous on en a jamais
vu
c'est comme à une époque où le chercher
les agriculteurs qui soit contre
l'agroforesterie mai contre
l'agroforesterie quand on a fait tomber
les idées reçues au monde et pour faire
plus de biomasse plus de biodiversité et
faire pousser un arbre qui avec eux rien
fait beaucoup de choses
c'est complètement compte s'en passer 1
donc il ya de l'optimisme la volonté la
dextérité et c'est un peu notre boulot à
tout cela c'est qu'il ya des choses
géniales partout quand on les réacs
grège quand on les met en scène on est
juste des petits chefs d'orchestre mais
quand on les met en oeuvre et quand on
les met en scène toutes ces petites
choses qui fonctionnent réa greget
s'adonne l'agriculture du vivant portez
vous bien soyez sages et buvait des bons
canon sur sol fertile
[Applaudissements]

Partager sur :