Hommage à Lucien Séguy et Hubert Charpentier, mercredi 25/01

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🧐 Lucien Séguy et Hubert Charpentier furent des pionniers du Semis Direct sur Couverture Végétale - leur travail a eu un impact durable sur le développement et la diffusion des techniques SDCV


👉 Pour leur rendre hommage, Ver de Terre Production vous invite à 𝟮 𝗷𝗼𝘂𝗿𝘀 𝗱𝗲 𝘄𝗲𝗯𝗶𝗻𝗮𝗶𝗿𝗲 𝗴𝗿𝗮𝘁𝘂𝗶𝘁 𝗹𝗲𝘀 𝟮𝟰 𝗲𝘁 𝟮𝟱 𝗷𝗮𝗻𝘃𝗶𝗲𝗿 - en direct sur YouTube, pas d'inscription nécessaire, et le tout sera enregistré et disponible gratuitement sur la chaine de Ver de Terre Production


Pour le programme complet, c'est par ici : https://www.verdeterreprod.fr/hommage-seguy-charpentier/

Transcriptions

Transcriptions

bonjour à tout le monde bienvenue pour
cette deuxième journée de d'hommage
Lucien Séguy Hubert charpentier
on va aller voir une journée encore bien
chargée hier on avait quand même plus de
plus de 5700 vues donc c'est pas mal
pour une journée en semaine sur
l'agriculture et un hommage assez de
grandes personnes
on va après avoir fait hier le la

Afficher la suite


présentation de leur parcours de leur
histoire et puis des méthodes dans la
matinée et puis après avoir vu
l'Amérique centrale aujourd'hui on va
aller en Asie ce matin et puis en
Afrique en fin de matinée et puis toutes
les apports en climat tempéré en France
avec beaucoup d'agriculteur français qui
vont nous présenter les apports de
Lucien Dubert la conception de système
donc on aura on a une journée bien
chargée n'hésitez pas à poser des
questions sur le chat comme comme hier
on fera tout pour y répondre et puis je
passe directement la parole donc un
train de coco qui va nous parler depuis
l'Asie mais sur les systèmes à base de
banane et sur lesquels il a travaillé
pendant plusieurs années aux Antilles à
toi
merci Olivier donc avant de partir en
Asie on va d'abord faire un petit tour
aux Antilles donc je partage mon écran
j'espère que c'est bon
est-ce que vous voyez mon écran là
ouais mais est-ce que vous voyez le
diaporama
OK
super
ok ben merci Olivier donc bonjour à
toutes et à tous et tout d'abord un
grand merci à l'équipe de ver de terre
production et les collègues du Cirad
pour l'organisation de cet événement et
bien sûr merci de m'avoir associé à cet
hommage à Lucien et à Hubert donc c'est
un grand honneur pour moi de partager ce
moment avec vous tous alors je me
présente je suis oie je suis ingénieur
Grenoble et je travaille actuellement au
Laos pour le Cirad alors j'ai rencontré
Lucien pour la première fois en 2000
c'était au Laos et j'étais alors encore
étudiant avec une expérience avec quasi
nul en agriculture de conservation
ensuite j'ai travaillé au Laos de 2001 à
2008 et c'est à partir de ce moment que
j'ai eu la chance de de mieux connaître
Lucien et surtout d'être formé sur les
SCV par Lucien lors de ses missions avec
Florent Thivet Patrick Julien et Pascal
ena qui présentera d'ailleurs juste
après moi notre expérience au Laos
alors pour en revenir aux Antilles
Lucien a réalisé sa première mission en
Guadeloupe et à la Martinique en 2008 et
c'est suite à sa mission que j'ai été
affectée aux Antilles de 2010 à 2018
pour appuyer la filière banane dans le
développement de systèmes bananier plus
durable dans ces deux départements donc
à travers cette présentation je voudrais
bien sûr mettre en avant la la
contribution de Lucien dans le
développement des systèmes bananiers en
SCV aux Antilles
la première partie sera
consacrée
un rapide état des lieux de la filière
banale
je vous présenterai ensuite les
principaux systèmes bananiers en SAV que
nous avons mis au point avec les
producteurs et enfin je terminerai ma
présentation en vous décrivant
brièvement l'approche qui a été adoptée
pour le changement d'échelle
alors
il faut savoir que la production et le
marché mondial de la banane dessert et
actuellement en pleine croissance
le continent asiatique avec notamment
l'Inde et la Chine et le premier
producteur avec plus de 50% de la
production mondiale suivie par
l'Amérique du Sud et l'Amérique centrale
par contre ces derniers sont les
premiers exportateurs mondiaux sachant
que l'Europe et l'Amérique du Nord sont
les premiers importateurs de banane
dessert
alors la Guadeloupe et la Martinique
représente une toute petite part de la
production et du marché mondial avec une
surface cultivée en banane de moins de
8000 hectares avec environ 550
producteurs cette activité agricole est
néanmoins encore très importante pour
les deux départements car elle concerne
actuellement plus de 10000 emplois
direct et indirects soit un actif sur 20
en moyenne dans les deux îles le climat
et caractérisé par un climat tropical
avec une plus haut qui varie entre 1300
mm et 6 mètres d'eau
et enfin la banane est principalement
cultivée sur les sols volcaniques sont
naturellement très riches très fertile
on connaît malheureusement les les
impacts des systèmes bananiers très
intensifs
en conventionnelle aux Antilles en
particulier l'impact des pesticides sur
la santé humaine avec malheureusement
des taux d'incidence du concert de la
prostate les plus élevées de France et
l'impact sur l'environnement avec une
pollution des eaux et des sols par les
pesticides alors du côté de la de la
filière
les producteurs font face à des coûts de
production très élevé principalement
liés au coût de la main d'oeuvre et aux
intrants chimiques à l'émergence de
nouvelles maladies et de nouvelles
réglementations sur les sur les produits
phytos qui réduisent leur marge de
manœuvre en système conventionnel
alors les Cavendish sont les principaux
cultiva de la banane dessert utilisé aux
Antilles en monoculture et en climat
tropicale c'est c'est cultiva font face
à une très grande diversité de maladies
de ravageurs notamment avec des
nématodes spécifiques du bananier comme
le radophlus simili soit encore le
pratiquent coffee le charançon du
bananier qui a été traité massivement
malheureusement dans le passé avec le
plan des cônes la sarcosporieuse noire
qui est maladies fongique très
problématique pour les producteurs et
plus généralement une pression de
l'enermement très forte et favorisée par
par ce climat
alors en 2010 en système conventionnel
les producteurs de bananes aux Antilles
utilisées alors jusqu'à 8 kg de matière
active par hectare et par an dont 5
kilos et demi de la caractérise
d'herbicides par hectare et par an
alors en système conventionnel après 5
ans de après 5 ans de
production de bananes les producteurs
laissent généralement les parcelles en
jachères suite à une forte baisse du
rendement souvent liée à une forte
pression parasitaire qui entraîne une
diminution de la densité des bananiers
donc après la destruction
par voie chimique et mécanique de la
banane raie la parcelle est laissée en
jachère de 6 à 12 mois puis la parcelle
élaborée élaborée à nouveau avant la
plantation des vitroplan de bananier sur
sol nu donc les contraintes agronomiques
sont évidemment nombreuses
au cours de la jachère natural il y a
bien sûr
multiplication du stock semencier des
adventices et un assainissement des sols
très aléatoire vis-à-vis des ravageurs
suit les différents travaux du sol avant
la jachère et avant qui peuvent
évidemment entraîner une forte
dégradation des sols et enfin
pendant et après plantation des
bananiers sur sol nu il y a bien sûr une
très forte pression de l'emberbement qui
qui conduit les agriculteurs à faire
plusieurs personnes d'herbicides
voilà donc c'est dans ce contexte
général que j'ai été affecté aux
Antilles en 2010 dans le cadre du Plan
banane durable qui était un programme
financier à leur par l'Union européenne
et ma principale mission était d'appuyer
la filière pour la mise au point de
enfin pour la mise au point et la
diffusion des systèmes de culture
bananier a très faible intrans chimique
avec un focus sur la réduction des
pesticides alors Lucien
m'a appris à distance tout au long de
cette de cette longue mission et il a pu
réaliser quelques missions d'appui
auprès de la filière entre 2010 et 2015
et ce malgré son son agenda très très
chargé qu'il a emmené aux quatre coins
du monde
donc avec l'appui de Lucien nous avons
tout d'abord travaillé sur la mise au
point de système avec mélange d'espèces
complémentaires en face de jachère pour
améliorer la fertilité des sols et plus
particulièrement la structure du sol et
également pour un meilleur
assainissement biologique des sols en
proposant et en installant donc des
couverts diversifiés et
multifonctionnels à très forte biomasse
aérienne et souterraine
nous avons ensuite travaillé sur des
itinéraires en SCV avec des mélanges de
plantes de couverture alors dans un
premier temps avec des légumineuses
annuels dans les jeunes plantés puis
dans un deuxième temps avec des couverts
pérennes multifonctionnelles et enfin
plus récemment un peu très petit nombre
de producteurs ont commencé par
eux-mêmes introduire des arbres dans ces
systèmes diversifiés
alors voilà un exemple d'un système
développé avec les producteurs donc on
démarre avec l'installation d'un couvert
multi-espèces et multifonctionnel qui
reposent sur un mélange bras carrière et
légumineuses annuel comme de la croûte à
l'air après destruction de ce couvert on
plante les vitroplan de bananier en
semi-garré puis on installe un deuxième
couvert qui est cette fois-ci une
légumineuse pérenne qui sera ensuite
gérée
mécaniquement dans l'intervent pendant
le cycle du bananier alors une deuxième
alternative consiste à installer
directement un couvert de légumineuses
pérennes qui est fauché en bande
d'alternée sur lesquels les bananiers
sont plantés en semis direct
l'enterrement l'intervent avec le
couvert vivant et ensuite contrôler
mécaniquement tout au long du cycle du
bananier
alors une petite parenthèse concernant
le service d'assainissement des sols
assuré par les plantes de couverture
pendant la phase de jachère donc comme
je vous l'ai dit la banane des serres
est très sensible
à certains nématodes qui créent des
dégâts donc dans les racines du bananier
ce qui peut entraîner donc la chute des
bananiers
pour pour contrôler ces ravageurs une
solution par voie biologique et de
supprimer les ressources des ravageurs
c'est à dire les espèces dites
hautes de nématodes pendant la phase de
jachère en installant un couvercle
composé d'espèces non haute associée à
des espèces dites
nématicides naturelles
alors Lucien avait recommandé un très
grand nombre d'espèces à leur
complétement
méconnus et non utilisé aux Antilles
dont la plupart ont été par la suite
étudiées en labo pour connaître leur
statut d'autre
par exemple dans ce graphique qui
présente donc le tour de multiplication
du radofluence similis qui est donc un
hématome parasite de bananier alors les
espèces qui se trouvent en dessous de
l'axe des abscisses présente un taux de
multiplication négatif et sont donc des
espèces non hautes il y aura Dofus alors
que les espèces qui se qui se trouvent
au dessus donc de l'axe des des
abscisses qui présentent un taux de
multiplication positif sont hautes du
radofolus sachant qu'un bananier un taux
de multiplication
d'environ de 100
donc voilà donc c'est résultat ont
montré que parmi toutes ces espèces
différentes espèces dont les les
différentes espèces de crottes à l'air
par exemple sont d'excellentes plantes à
utiliser en face de jachère
alors nous avons donc travaillé sur des
mélanges en face de jachard avec
des mélanges multi-espèces avec par
exemple ici du bras carrière utiliser
principalement pour sa capacité à
améliorer la structure le sol grâce à la
biomasse enfin la biomasse produite et
le carbone apporter et à son système
racinaire fasciculé associé de la croûte
à l'air pour sa capacité à fixer de
l'azote et surtout pour sa capacité à
assainir les sols vis-à-vis des
nématodes parasites
alors c'est la même parcelle sous un
autre angle
voilà donc Lucien aimait bien cette
photo qui illustre un autre exemple de
jacharne et le ré avec ici du casinus
cajan du poids d'engol qui est une
légumineuse semi-pelle
cette ce couvert donc installé en face
de la chair et ensuite coucher au
rouleur Faka
avant plantation des bananiers qui peut
voilà donc comme vous le constatez cette
luineuse était intéressante et
intéressante car elle peut produire une
biomasse à l'arène assez impressionnante
alors ici on voit des
bananiers qui ont été plantés en
semi-garenne sur moi je de braquaria et
de cage anus avec des repousses de
casanus
une autre variété de cageus ici une
annuelle l'autre après ses dents c'était
une semi pérenne alors ici qui peut-être
également associé aux bananier avec des
jeunes bananiers dans l'intérieur dans
l'intervent et qui ne génère absolument
aucune compétition
aux jeunes bananiers
voilà un montage photo qui illustre un
des itinéraires des sites un des
itinéraires et des systèmes que je vous
avais que je vous ai présenté auparavant
donc on installe dans un premier temps
en face de jachère un premier couvert à
multifonctionnel ici à base de braquaria
qui est donc une graminée pérenne qui
produit énormément de biomasse donc
après destruction de ce couvert on
s'aime en semis direct un deuxième
couvercle à base de légumineuses qui
sera ensuite
pocher en bandes alternée avant
plantation des vitroplan de bananier
on a donc ici des jeunes bananiers
plantés en semis direct sur le moche
donc composé des deux couverts et dans
l'intervent la légumineuse qui est gérée
en couverture vivante
un autre exemple de couverts à base de
légumineuses annuels et pérenne dans une
jeune plantée encore une fois il n'y a
aucune compétition notable entre ce type
de couvert multifonctionnel et le
bananier et dans ce cas le couvert
assure même un service de brise-vent
voir de barrières physiques
ici on a un semis de légumineuses
pérennes de l'arachis pintoï qui est une
cousine de l'arachide
se met donc dans l'intervent d'une jeune
plantée sur molle de braquaria et de
crotale
on est ici donc dans une banane couverte
par une autre légumeuse pérenne très
proche de la précédente qui est ici de
l'arracherait pince alors c'est une
autre cousine de l'arachide mais qui ne
produit pas de graines et qui importe
très rare ce qui est très important pour
les pour les producteurs de bananes car
ce type de couvert facilite la
circulation des ouvriers agricoles dans
la bananerais et bien sûr nécessite
moins d'entretien
alors ici on a un autre couvert dans une
bananier on a dû Desmodium donc c'était
une des espèces que Lucien en 2010 déjà
recommandé dans en cougar vivant sous
banana alors celle-là aussi elle est
très intéressante parce que le présente
elle a un port relativement rare
voilà
un point comme je l'évoquais je
l'évoquais tout à l'heure un petit
nombre de producteurs ou même commencé à
introduire des espèces
ligneuses dans ces systèmes complètement
couverts donc après une phase de jacha
améliorée avec un toujours un couvert
multifonctionnel multi espace ce couvert
est fauché en bandes alternée sur
lesquels les bananiers et les arbres
sont ensuite plantés en semis direct sur
match l'intervent et ensuite enfin un
terrain avec le couloir vivant et
ensuite fauché régulièrement tout au
long du cycle du bananier donc encore
une fois dans dans ce système sol plane
on a un système qui fonctionne
entièrement en circuit fermé
voici pour illustrer ces systèmes qui
ont été développés eux-mêmes par les par
les producteurs enfin un petit nombre de
producteurs on voit ici une parcelle en
jachère avec du Panicum qu'il fauché en
bande avant plantation des bananiers et
des espèces vignes
un autre exemple d'association bananier
et papayer planté en solidarité avec du
Panicum toujours dans l'intervent qui
est régulièrement fauché et la faille la
paille pardon et qui est ensuite la
paille est en Denée sur la ligne de
bananiers
une autre association bananier
eucalyptus avec toujours du Panicum dans
l'intervent
voilà une jolie photo prise du ciel par
notre ami et producteur Patrick obery je
salue qui présente voilà qui montre
l'association bananier papaye avec du
Panicum dans l'intervent
maintenant je vais vous présenter
l'approche qui a été adoptée pour
appuyer la division de ces systèmes
alors évidemment
l'introduction d'une mécanisation
adaptée a été
essentiel pour l'adoption de ces
systèmes avec l'utilisation de ce mois
semi-direct de FACA pour la gestion
mécanique découverte et plus récemment
différents équipements agricoles
utilisés pour pour la gestion des
couverts pérennes vivantes installé et
où naturel dans les intérêts de bananier
alors en 2016
des enquêtes conduites auprès des
acteurs de la filière ont montré que
nous étions encore au début de cette
étape de transition où le niveau
d'adoption était quand même plus plus
important dans les grandes exploitations
qui avaient accès à la mécanisation on
avait fait également le constat que
d'une absence de coordination entre
entre les acteurs de la filière à savoir
les producteurs les prestataires de
services les fournisseurs de semences
les services techniques et la recherche
donc malgré l'introduction d'une
mécanisation adaptée
des semences disponibles des systèmes
qui ont été mis au point bien sûr il
existait encore il existe toujours
encore des contraintes à l'adoption de
ce système à plus gros à plus large
échelle donc voilà des innovations
organisationnelles et institutionnelles
ont donc été nécessaires pour
accompagner ce changement d'échelle
alors cela nous a conduit à mettre en
place une unité une unité pardon
spéciale dédiée à l'aput technique pour
la mise en oeuvre des systèmes LCV à
l'organisation et à la coordination des
acteurs sur le terrain et à l'animation
de plateformes d'échanges où les acteurs
partagent leur expérience
alors malgré
dynamique d'adoption réelle mais qui
reste encore relativement lente il est
quand même important de souligner que
les que les changements récents des
pratiques se sont traduits par une
diminution des quantités de produits
phytaux utilisés aux Antilles notamment
pour pour les nématicides et les
herbicides il faut également souligner
que la filière a fait aujourd'hui
d'énormes efforts pour encourager et
mettre en lumière tous ces producteurs
engagés dans la dans la transition
agroécologique et font également pour
pour mieux valoriser une banane dessert
plus propre que dans d'autres pays
producteurs comme on a ma créatine ou
encore en Afrique où les les quantités
de pesticides utilisées en
conventionnelle sont encore aujourd'hui
très très très importante et préoccupant
voilà donc
Lucien aimait c'était avec beaucoup de
justesse de grands écrivains et génie
dans ces dans ces nombreuses
présentations et sur le terrain et donc
pour conclure ma présentation je suis
repéré également si tu es à mon tour
un autre génie et visionnaire enfin on
va plutôt l'écouter donc je
il faut simplement faire quelques manips
pour qu'elle vous réponde et le faire de
manière scientifique pour comprendre
pourquoi
voilà donc pour moi c'était
l'un des messages les plus importants
qui m'a transmis et que j'ai retenu pour
pour avancer dans ce métier d'ingénieur
agronome
et voilà et donc
pour conclure
voilà je dirais que c'est en partie
grâce à Lucien que j'ai que j'ai pu
vivre 9 belles années de ma vie aux
Antilles à la fois d'un point de vue
professionnel et personnel et
durant durant durant ma longue mission
aux Antilles Lucien a toujours été
toujours été disponible pour moi
toujours là pour pour me répondre dès
que j'avais besoin d'identifier une
plante dans une passerelle dès que
j'avais un petit doute sur l'intérêt ou
non d'utiliser tel ou telle espèce dans
un mélange bref voilà Lucien c'était
était bien plus efficace qu'une
application de téléphone donc pour tout
cela voilà je souhaiterais te remercier
Lucien
je souhaiterais également rendre un bien
sûr un hommage à Hubert que je
connaissais pas très bien très peu voire
très peu malheureusement
enfin je souhaiterais rentrer un dernier
hommage à notre ami Johnny Boyer
qui nous a quitté en 2015 donc Johnny
faisait également partie de cette bande
de copains SCV du Cirad
sachant que Lucien et Johnny s'apprécier
énormément donc voilà il nous manque
beaucoup aujourd'hui mais je sais que
grâce à vous tous aujourd'hui leur
héritage perdurera donc voilà et puis
enfin pour terminer je souhaiterais
exprimer mon amitié à Jacqueline et à
ses enfants voilà je vous remercie pour
votre attention
un grand merci ou à pour cette super
présentation c'est dommage on a un petit
peu de temps pour quelques questions
alors José Martin qui précisait c'était
semi direct ou plutôt de la plantation
directe pour les bananiers c'était là la
première question
exacte en fait c'est
les deux quoi il y a effectivement de la
plantations de bananiers donc c'est du
la plantation directe mais il y a aussi
du semis direct avec les installations
des couverts des plantes de couverture
sur mache donc là on parle on parle bien
de semis direct mais bon on reste quand
même sur sur les mêmes principes alors
il y a une question qui est c'est est-ce
que la station découverte de légumineuse
dans le mush et les réaliser via ce mois
direct à disque oui exactement c'est
avec un avec un semoir à disque alors on
avait à ce moment là on travaillait
principalement avec soit des séméato et
soit des Vans c'est tout bon c'était les
deux principaux semoirs qu'on avait on
avait importé du Brésil via le réseau de
Lucien donc du coup il y avait tout un
travail sur la mécanisation aussi ouais
ouais il y avait un énorme travail sur
la mécanisation
d'ailleurs pour comme vous l'avez tous
bien servi les
matchs étaient quand même assez épais
donc c'était pas simple mais c'était
disons que semer des petites graines
c'était
c'était plutôt on y arrivait mais
clairement s'il fallait voilà semer des
grosses graines sur ce type de de moche
aussi épais c'était assez compliqué mais
oui il y a eu un gros travail sur sur
l'adaptation des du matériel des Semois
bon actuellement on encourage de plus en
plus des de semis à la volée comme les
de nombreux agriculteurs en France
ont commencé à pratiquer donc des semis
à la volée sur du verre dans du verre
donc voilà donc il y avait ça puis
toutes ces cette partie de l'adaptation
de la mécanisation pour pour comment
dire pour pour la gestion des couverts
dans les interromps par exemple ça aussi
c'est ça a été un gros travail qui a été
réalisé par les par les producteurs
eux-mêmes également par les instituts
techniques l'idée 2 donc voilà ça
faisait partie également de
du travail de autre que de conception
mais c'était du travail d'ingénierie en
fait
donc moi du coup je vais avoir une
question j'ai vu qu'il y avait du semis
d'arrache pintoï au semoir pour
travailler sur l'archive pintoï la
production de semences elle est plus que
compliquée vous faisiez comment non
en fait les semences ont l'acheter on
produisait pas d'acheter les semences au
Brésil avec Matsuda voilà donc
la filière mondiale
mais c'est vrai que alors on avait
initialement on avait commencé à
faire la comment dire la promotion de
large spinto et puis progressivement
il était en s'est aperçu que c'était
plus comment dire plus intéressant de
travailler que d'autres types
d'arachistes comme la rachis seraient
pince alors certes plus compliqué à
installer parce que
comme c'est une légumineuse qui ne
produit pas de graines voilà il fallait
enfin il faut l'installer par par
bouture donc ça nécessite plus de
travail mais au final c'était s'adapter
pour des petites exploitations par
exemple
qui était sur pointe voilà donc et
c'était comme je l'ai je l'ai indiqué
dans ma présentation voilà on essayait
il y avait un gros travail sur
sur la sur le choix sur l'identification
de des légumes pérennes
ayant la capacité à se maintenir sous
ombrage dans une banane et l'enregistrer
pince faisait partie comme le Desmodium
d'ailleurs que fait partie donc de ces
plantes
intéressantes dans
intéressante en termes de couvert
pérenne vivante
d'accord on va faire rapidement pour
rester dans les temps donc une question
est-ce que est-ce qu'elle est papa et
les eucalyptis sont récoltés
alors non non
jusqu'à présent non
c'est pas récolté c'est encore en phase
de comment dire en face de test mais non
non malheureusement c'est pas c'est pas
en récolté par contre alors j'ai pas
j'ai pas j'ai pas mis de photos
de
système agroforestier avec avec des
bananiers mais j'ai toujours chez les
mêmes producteurs
il y a aujourd'hui des associations
bananiers avec du cacao et ça par contre
il y a il y a une il y a un objectif de
de produire de du cacao
dans ces systèmes là
d'accord
de remarques derrière il y a Mathieu
baron qui dit que c'est grâce à Lucien
qu'il a entendu parler du problème du
chlore d'école c'est vrai que c'est un
problème qui date longtemps et puis
racontez-moi ce qu'on pourrait avoir les
présentations
je pense que de toute façon tout ça
c'est live aujourd'hui mais ça sera bien
sûr sur le sur la chaîne ver de terre
production
pour d'être
de ce soir on pourra réaccéder et puis
ça sera sûrement morcelé en différentes
interventions séparément un peu plus
tard et puis je pense que on peut
partager les les présentations pour ce
pour ceux qui veulent voilà un grand
merci voilà pour cette vraiment très
belle présentation et puis on va on va
enchaîner avec Pascal qui va nous
présenter les systèmes et CV au Laos
auquel tu as beaucoup contribué aussi
voilà donc Pascal on s'est connu au sur
le même projet
exactement bonjour à tous je partage mon
écran donc
c'est bon vous le voyez ouais mais tu es
en mode voilà parfait c'est bon c'est
parfait bon bonjour à tous une fois de
plus un comique merci à toi Olivier puis
à ver de terre production d'avoir réussi
à
Lucien Hubert malgré les magalies
difficultés covid le temps etc c'est
bien qu'on ait pu le faire c'est
chouette de commencer cette année 2023
avec avec cette événement là auquel on
est on est tous contents de pouvoir
contribuer alors quand tu disais nous on
s'est rencontré j'ai eu la chance de
rencontrer Lucien avec toi à l'époque où
je démarrais comme un jeune agronome CSN
au Vietnam et lucien était là aussi pour
ses premiers appuies en Asie du destin
et j'ai eu la chance de pouvoir
continuer à bénéficier de ces de ses
conseils et de sa vision par la suite
après au Laos donc c'est cette
expérience là que je vais vous présenter
donc on change de continent un auteurs
Antilles avec moi et on revient en Asie
du Sud-Est donc le Laos peut petit pays
cerné par la Chine par pour le Vietnam
la Thaïlande et le Myanmar donc voilà on
va de cette équipe d'agronome puis en
bénéficier dans lui dont Florent qui
présentera un petit peu plus tard André
Chabanne moi-même il y avait aussi
d'autres agronomes français et autres
qui ont aussi bénéficié des de la de la
vision et de la de l'enthousiasme j'en
ai mis quelques-uns ici Frédéric Julien
donc Patrick Julien mais également si
des collègues là-hauts qui ont pu avoir
pendant près d'une décennie et plus
d'une décennie aussi des appuis de
Lucien donc je cite que 34 mais ils sont
toute une génération d'agronome aussi
avoir grandi avec les visites et les
conseils de Lucien fréquents
donc juste pour vous voilà donc il y a
un petit bon aussi dans le temps parler
d'un appui de Lucie aux Antilles de 2010
à 2016 là on remonte un peu le temps les
premiers appuis de Lucien ont commencé à
la fin des années 90 début des années
2000 par donc dans le cas d'un projet
qui s'appelait pro des sacs
développement du Sud qui est vraiment le
nord-ouest le du Laos donc un projet
d'appui à Florent et un mois et ses
projets se sont succédés sont devenus
vers d'autres province on le verra en
verte là c'est la partie nord-est donc
de 6 et par par la suite plus récemment
on a pu au secteur privé dans le sud du
pays donc sur des problématiques et des
écologiques complètement différentes
on va voir un petit peu ces
problématiques
elle a un comment assurer une meilleure
durabilité des systèmes agricoles
donc là on commence par le premier
contexte donc le contexte historique qui
est celui du sud de sayaury j'ai un truc
en plein milieu vous avez aussi une
barre en plein milieu c'est que chez moi
ok donc là dans le sud de Saya gorille
alors juste pour vous redonner un petit
peu le contexte du début de ces années
2000 c'est vraiment un front de
développement du maïs avec une très
grande proximité avec le marché de
taille aussi un espèce de transfert de
technologie depuis la Thaïlande donc la
bourre sur pente avec des des tracteurs
4x4 dans le sens de la pente il bride
introduction de introduction de variétés
hybride et d'intrants dans les
herbicides donc vous voyez ici les
courbes d'augmentation donc c'est celle
de boom du maïs qu'on a pu avoir dans le
dans le nord du Laos mais qui est
également eu lieu dans d'autres endroits
au Laos
donc voilà aussi quelques photos qui
illustrent un petit peu ces itinéraires
techniques de l'époque donc une grande
déforestation que beaucoup d'arbres dans
ces paysages là un labour mécanisé ou
ont planté la charrue et hop on
descendait jusqu'en bas avec la charrue
à disque tout le monde est saumon se
hybride traités
donc à l'époque un paragua trading
glyphosate qui était pas encore interdit
à la moto pompe on le voit pas sur cette
photo là mais souvent avec donc des
enfants et des femmes et pieds nus ou un
manus en train de tirer les les tuyaux
de
voilà qui est qui relie à la fois le
pulvérisateur
bien évidemment cette époque là il y
avait des impacts sociaux et
environnementaux assez important donc
érosion vous avez dû voir quel photos de
cette érosion hier dans les
présentations de Stéphane vous envoyez
ici donc vraiment vraiment visible et
puis des pertes aussi en carbone à
l'époque les
l'équipe donc Florent avec avec moi et
les collègues là on va commencer à
regarder un petit peu ce qui se passait
à la fois sous forêt résiduelle et dans
ces parcelles de maïs qui avait 6 7 ans
et on avait déjà rien que sur un horizon
de 0 à 20 cm presque une
par hectare ce côté immense par la suite
on en refait un petit peu plus tard on
arrive les mêmes à des pertes jusqu'à 80
tonnes de de
carbone de matière organique était perdu
par hectare sur sur près d'une dizaine
d'années
donc des enjeux environnementaux aussi
bon on en a parlé un motopompe qui
motopompe le dit aussi après et
Versailles des résidus de d'herbicides
dans les dans les dans les rivières dans
les nabdos impact sur la santé et à la
fois des agriculteurs et des
agriculteurs il y a une étude qui a été
faite en 2009 qui montrait que bon ben
voilà c'est l'ensemble des acteurs
étaient touchés à la fois les
producteurs mais aussi les consommateurs
et aussi forcément des impacts sur la
biodiversité avec avec mon passé de
système
d'autoconsommation assez diversifiée à
des endroits où on avait jusqu'à 99% de
maïs sur la partie sur la partie
pluviale le reste des bas-fonds étant
plutôt en riziculture
donc des impacts aussi sur les
infrastructures c'est photos vous les
avez vu hier dans les présentations de
Stéphane vous voyez aussi des choses qui
descendent ce qui descendent à la fois
dans le vin dans le bas-fond qui
descendent aussi sur les infrastructures
routières donc globalement voilà le
bilan au milieu de ces années en 2000 à
2007-2008 c'était de dire que le maïs
avait contribué à diminuer la
globalement la pauvreté parce qu'il y
avait quand même marché des prix qui
était porteurs mais on avait quand même
une augmentation des différences
sociales avec des gagnants des perdants
et surtout aussi une augmentation de la
de la vulnérabilité avec selon les prix
du maïs selon aussi les la pluviométrie
des agriculteurs qui étaient très
dépendants de ce maïs là et puis qui
était aussi très dépendant des aléas
climatiques de l'époque
ton deuxième lieu donc sur lequel Lucien
enfin les projets ce sont des placés à
partir de 2000 de 2015 et Lucien a
commencé aussi intervenir là-bas à
partir de 2004 la province de synchron
donc sur l'honoraire du Laos donc là on
change un petit peu d'écologie on était
dans des savanes d'altitude donc à plus
de 1000 mètres d'altitude très acide
avec des péages qui étaient entre 4x4
jusqu'à 4 8 avec donc voilà des anges
uniques et des systèmes conventionnels
qui étaient une resoculture assez
extensible dans les bas-fonds et puis et
puis des systèmes d'élevage très
extensifs à l'époque donc on avait on
avait moins de 0,1 tête gros bétail par
rapport hectar donc voilà avec des
enjeux sur la riziculture la durabilité
la riziculture l'intensification des
systèmes d'élevage et aussi toute la
diversification qui va dans ces systèmes
un peu souvent un peu mono spécifique
donc là c'était la partie vraiment ouest
donc à peu près 80 000 hectares sur la
zone ouest de la province de synchrone
on a aussi beaucoup travaillé sur une
zone une cuvette d'effondrement la CRAM
qui est avec des sols un petit peu plus
riches des cartes mais aussi des grès là
où on a connu un peu comme yaouri un
boom du maïs donc un décalé non pas en
début des années 2000 mais vers les
années 2005-2006 ou le maïs a commencé
aussi à rentrer et à remplacer tout ce
qui se faisait avant le piment banane
etc avec des enjeux aussi de
diversification culturales d'intégration
de l'élevage parce qu'on est aussi sur
des zones où l'élevage contribue aussi
fortement et bien à la durabilité des
des exploitations locales
et ensuite voilà de ces deux zones là
aussi des zones d'agriculture de
montagne vous le voyez c'était de
patchwork de parcelles donc de défriche
brûlis beaucoup avec de la de la
résiculture pluviale donc avec des
enjeux de durabilité cette riziculture
sachant qu'il y a une faisait que les
étangster qui te disent à 12 ans se
réduisait que forcément là jachère des
millions avait aussi des problèmes
question de lendemain des mauvaises
herbes et de gestion de la fertilité et
toujours aussi dans ces histoires
d'intégration avec avec l'élevage
alors dernière zone sur lequel lucien
est intervenu à partir des années
2000-2014 2015 donc le sud du pays ça va
naquette donc une resiculture a faible
maîtrise de l'eau donc avec des grosses
problématiques durabilité liées à la
fertilité on est sur des sols sableux
avec plus de 80% de sable et des sols
qui sont très pauvres en matière
organique avec moins d'1% et avec aussi
une
volonté une filière et un marché de
niche autour de la production de
ribologique donc au moins c'est aussi on
assure la durabilité en termes de
gestion intégrée de la fertilité des
mauvaises herbes dans ces espaces là
donc bon je reviens pas là dessus
Stéphane a présenté hier ça bon le Laos
a participé à
la fois la mise au point et
l'application de cette de cette méthodo
qui avait été initié et proposé par
Lucien donc qui a été ensuite après
valorisé sous forme d'un article
scientifique par Olivier un petit peu
plus tard en 2016 mais qui a été
vraiment mis en oeuvre dès le début des
années 2000 donc cette fameuse approche
date sur du diagnostic de la de la
conception de l'évaluation du
renforcement des compétences et de la
pluie à la mise à l'échelle toujours
c'est c'est boucles rétroactives entre
ce qui se fait dans des matrices qui
sont contrôlées vers des uns de ferme
pilotes et puis ensuite après des
échelles pas de vulgarisation mais de
prévulgarisation où on a un feedback des
agriculteurs sur leur contrainte à
l'adoption de ces systèmes
donc en termes de système à l'époque
donc sur lesquels
voilà donc ce qui avait été proposé
c'était une pour la partie Maryse une
partie durabilité des systèmes de maïs
c'était une approche pas à pas donc
partir de ce que faisait les
agriculteurs et de voir comment est-ce
qu'on pouvait progressivement
premier pas c'était effectivement
d'intégrer la gestion des résidus sur
une monoculture de maïs et ici donc les
photos sur Saya Bouri ou le maïs est
semé dans les résultats de maïs de
l'année précédente donc là vous voyez
ici les photos avec des impacts qui
pouvaient être visibles assez rapidement
on le voit à la fois sur les états de
surface vous avez à gauche une parcelle
en semis direct avec gestion des résidus
versus à droite du Labour sur pente vous
voyez tout de suite là les états de
surfaces et l'impact sur l'érosion et
aussi sur la croissance des des plantes
à droite où on va très rapidement vous
de deux trois ans quand même des
différences dans le peuplement et et
dans l'état de santé globale de ces
maïs là alors c'était présenté hier par
maïs on savait que c'est une première
étape mais une étape peut pas suffisante
pourra vraiment arriver à gérer les les
mauvaises herbes et et à gérer la
fertilité donc les étapes suivantes a
été d'introduire des des rotations un
business entre le maïs et une
légumineuse qui était localement
le Vignon bellata vous voyez ici qui se
faisait donc avec une première année de
maïs le semis direct de Vigna dans les
résidus de maïs et ensuite après le
semis direct de maïs dans ses résidus là
donc c'est quelque chose qui a quand
même pas trop mal marché dans les
premières années quand le marché pour le
Vigner était assez porteur et donc la
même chose ensuite après à la fois des
rotations des successions et des
associations culturelles vous en avez
quelques quelques unes ici
l'introduction du braquayaro X6 pour
donner plus de biomasse toujours en
rotation avec le avec le Vigna et donc
on commence à augmenter la biomasse
aussi qui restitue au sol
et aussi si ça veut bien partir voilà
d'autres associations culturales avec le
poids d'un goal qui a aussi été présenté
tout à l'heure parois et qui a été
réutilisé par la suite aussi aux
Antilles donc ou le poids d'un voile est
associé au maïs va se développer à la
fin de la croissance du maïs et dans
lequel le maïs nouveau va être
voilà donc sur la deuxième écologie et
ça va d'altitude donc
on a on a travaillé avec l'appui de
Lucien sur le développement de la
resculture en milieu pluviale donc avec
l'idée d'arriver à porter de la biomasse
et biomasse en entrée donc soit avec des
mélanges
vous avez en haut à gauche un mélange de
le décor à canard avec du poids d'un
goal dans lequel était semé était semé
du riz ou
du stylosantes dans lequel était
également soumis Dury qui rentrait
ensuite après dans des rotations avec du
maïs du soja donc des rotations
diversifiées
voilà bon Stéphane et puis c'était
difficile de
mentionner Lucien sans parler de son de
son amour et son travail sur le riz donc
voilà il y avait également tout un
ensemble de collections de riz c'est
Bota à la fois à Sailly et que voilà sur
lequel chaque année Lucien passé évalué
voir la variété intellectuelle et les
performances
voilà à la fois dans le bas-fond comme
en pluvial la photo précédente était en
pluviale et ici vous l'avez dans le
bas-fond
en compagnie de Florent
voilà donc sur la partie intensification
des systèmes d'élevage ça a été aussi
toute une une période sur lequel voilà
un Lucien nous avait conseillé
d'introduire un certain nombre de
graminées pérennes donc bon dans la
série des braquariats le rosier n'est
pas que à l'époque aussi le découvert le
présenta l'émulato les plusieurs
générations de Mulato les entrepôts etc
et à faire des essais de semis direct de
ces de ces pâturages-là en milieu paysan
pour l'intensification avec des suivis
de performance et de rentabilité
économique de ces semis direct de
pâturage dans ces contextes de milieu
très bien très actif
et sur les zones de pente alors voilà
l'entrée a été de travailler beaucoup
sur les jachères améliorés donc tout ce
qui pouvait être mis poste riz post
dernière année de riz pour favoriser une
brûlure un retour en production de
biomasse et plus rapide possible donc
vous avez quelques quelques images ici
beaucoup à base de de
suite après valorisé soit par du
catenari donc de la coupe de la coupe et
de la fourragement donc de l'exportation
pour les animaux soit en
pâturage direct par les animaux voilà
beaucoup de choses à partir soit de
graminées pérennes soit à partir aussi
de légumes d'espérée de stylosantes et
de poids d'un goal avec aussi des
systèmes
à l'époque on commençait aussi avoir un
petit peu de manioc et donc des
associations culturales Rosie manioc
pour pour ceux qui se lancent
donc ça a été mentionné par parois aux
Antilles au Laos on a on a pu bénéficier
aussi de ce transfert un peu Sud que
Lucien a favorisé entre le Brésil et les
pays où Lucien intervenaient donc il y a
eu tout un travail dans ces années 2000
au Laos de l'introduction de la petite
mécanisation adaptée à différentes
situations culturales donc ça soit le
njab manuel ou ça soit les premiers ce
mois
deux lignes pour motoculteur donc
c'était les premiers filters
les premiers petits pulvérisateurs
également ensuite après des semoirs pour
tracteurs leaders
et soja qui ont été testés adaptés en
milieu paysan avec des petits
voilà le Laos aussi a été un lieu sur
lequel
Olivier mentionné le manuel de du semis
direct de Madagascar qui a un qui a fait
oeuvre qui était une référence manuelle
technique je crois pour la zone aussi
Asie du Sud-Est on aurait pu bénéficier
du premier travail que tu avais fait
Olivier à l'époque au Vietnam aussi et
puis voilà ça nous a permis aussi un peu
de de
référence simple tout ça donc dans ces
décisions ces différentes itinéraires
techniques d'essayer de combler à la
fois de le rendre le plus vivant
possible au travers de dessin donc avec
tout le temps de travail aussi
artistique qui avait été fait là-dessus
et donc ce manuel technique a été
traduit en large et encore aussi Terence
aujourd'hui sur les différents
itinéraires qui ont été présentés
voilà
Lucien c'était aussi beaucoup
d'enthousiasme qui se qui se partager
donc ça ça aussi facilité
la formation d'une famille d'agronome en
français là donc il y avait la chance de
pouvoir participer à ses missions et à
ses journées de chant avec lui voilà qui
aujourd'hui
voilà je pense qu'il y a une trace forte
qui a été laissée par Lucien tous les
gens encore en mémoire des passages sont
rires et son communication
voilà donc bon si on essaie de voir un
petit peu aujourd'hui l'héritage de ces
appuis de Lucien Hollande
voilà on est encore aujourd'hui dans des
symphonies inachevées si on regarde
comme la dissimilation malgré ses années
de 2000 où il y a eu beaucoup de choses
en R&D qui ont été faits
aujourd'hui les surfaces en SCV au Laos
reste faible mais bon voilà pour des
pour des facteurs des contraintes qui
sont multiples donc l'agence
quelques-unes ça a déjà été mentionné
par Stéphane hier donc la difficulté
d'accéder aux intrants un peu un peu
clés pour pour la mise en oeuvre des LCD
la mécanisation le matériel végétal les
bios produits aussi tout ce qui est
liciteur etc biopesticides
les pressions multiples sur les
biomasses on est quand même sur des
zones où on a ce qui domine en gestion
des de l'environnement des écosystèmes
c'est quand même la veine pâture des
ruminants des gros ruminants donc bovins
du Balin après les récoltes
donc il faut aussi voilà voir comment
est-ce qu'on arrive à négocier
la c'est biomasse là à la fois pour
l'amélioration de la fertilité la
qualité des sols et les animaux puis
après il y avait plusieurs aspects
institutionnels et financiers qui voilà
qui irrité un peu Lucien aussi voilà le
fait de devoir se battre pour arriver à
financer des dispositifs R&D sur le long
terme pour arriver à monter des effets
aussi long terme au-delà des effets
courts voilà la volonté politique il
dépendait aussi un petit peu des
personnes clés qui étaient voilà de la
gouvernance locale un manque de vision
commune aussi sur par quoi on voulait
aller comment vous voulez y aller etc et
puis des mécanismes incitatifs donc il y
a eu un mécanisme incitatif qui a été
tenté à l'époque au Laos de taxation des
exportations de maïs pour pour financer
la R&D la pluie à l'adoption des SCV à
sayabury bon malheureusement ce fond à
part à part bien fonctionné et donc un
petit peu mort d'une petite mort mais ça
reste voilà on reste pendant cette
dynamique de recherche de quels sont les
mécanismes d'incitatifs quel type de
paiement d'accompagnement peuvent
permettre de faire cette mise à jour
à travailler à concevoir et à évaluer
ces systèmes pour la durabilité des du
riz en
avec la gestion de l'eau donc voilà je
crois que
je m'arrête là merci à Lucien pour tous
ces appuis là c'était quand même des
années pour nous très riches au Laos
équipe très soudé et on était toujours
ravis de voir Lucien venir avec nous et
nous apporter ses idées
voilà merci
merci Pascal encore une belle
présentation bel hommage il y a pas de
question pour l'instant sur le chat moi
je vais en avoir pour toi sans doute au
niveau de du matériel végétal tu disais
c'est un problème quels étaient les
difficultés pour le pour l'importation
pour la production
et qu'est-ce qu'elle a pu être fait
c'est toujours pareil c'est là c'est la
production c'est à dire qu'aujourd'hui
on se rend compte que la production pour
que ça soit économiquement abordable
agriculteurs faut arriver à la mécaniser
donc il y a tout un il faut monter les
filières quoi voilà donc on est toujours
en train d'essayer de de vouloir le
mouton à 5 pattes donc à la fois la
conception la conception des systèmes et
en même temps de travailler sur
mais aussi donc travailler derrière sur
l'accompagnement
l'accompagnant politique les stratégies
et puis le développement des filières
notamment pour pour accéder au matériel
végétal aujourd'hui
c'est seulement soit son produit
localement mais en faible quantité soit
à la qualité est pas là et donc il y a
tout ce lien avec le secteur privé à
faire et la mécanisation pour mécaniser
ses récoltes là donc aujourd'hui nous on
peut le modèle pour le Laos c'est ce qui
s'est Cambodge
à avoir le secteur privé qui impliquait
là-dessus il y a mécaniser ses récoltes
pour rendre ces mélanges de plants de
couverture accessible abordable pour les
pour les pour les agriculteurs
d'accord et et au niveau de
l'enseignement c'est ces choses dans les
écoles d'agriculture il y a des ça peut
commencer à prendre ou pas
aujourd'hui
aujourd'hui non allons qu'à l'époque
effectivement 2008-2009 il y avait eu la
volonté donc pilotée par André un
collègue du sierrad aussi de réunir les
différentes facultés et écoles
d'agriculture pour voir les les cursus
qui se faisaient en matière de
développement agricole et de voir
comment est-ce qu'on pouvait insérer
dans ces cursus existants des modules
qui seraient qui seraient liés à
l'agriculture de conservation au SCV
donc il y a eu un inventaire qui a été
fait bon c'est pas c'est pas facile en
terme de gouvernance d'arriver à insérer
dans des cursus existants il y a eu des
premiers essais de un peu Dilain de
matériel de matériel en ligne qui ont
été faits donc sous l'impulsion de
Florent avec la pluie de cola hollandais
la banque de projet mais aujourd'hui non
il y a pas de programme vraiment
pédagogique éducatif pour arriver à
enseigner les CV à la fois dans les
écoles et ensuite après dans les dans
les dans les dans les universités en en
tout cas pour les futurs techniciens
agricoles qui vont qui vont encadrer
l'agriculture non pas à ce stade
merci bien en tout cas ça montre en deux
présentations ça montre toute la
diversité des milieux où Lucien pouvait
intervenir c'est ce qui était marquant
c'était sa faculté à passer d'un milieu
à un autre des choses complètement
différentes et puis à chaque fois pas se
focaliser sur les différences entre les
milieux mais plutôt ce qui était commun
ce qui était universel et de pouvoir
sortir des grandes des grandes lignes
pour les règles de de décision des modes
de création des systèmes donc ça on va
je pense qu'on va assister toute la
journée on va avoir une grande diversité
on a on a quelques minutes d'avance mais
je vois que que viraleng est déjà là
avec Florent qui va nous aider à faire
la traduction donc un grand merci Pascal
toute l'équipe et puis à bientôt voilà
donc
ira
Florence merci pour faire la traduction
ok c'est quelque chose sur moi
bonjour bonjour à tous désolé je crois
que tout à l'heure on a on vous a fait
un petit peu de bruit de fond là sur la
chaîne
donc juste donc vira et basé au Cambodge
je suis basé avec lui et juste il disait
qu'il était honoré bien sûr d'abord été
invité de participer à cet événement à
la mémoire de
et au cours de ces années de ces appuis
techniques au Cambodge
créateurs
on dira et rattaché donc il fait partie
du ministère de l'agriculture et des
forêts de la pêche et du Cambodge il est
rattaché spécifiquement au Département
de l'Agriculture et un sous les
départements qui est responsable de la
frontière agricole il a rejoint cette
dynamique
en même temps en 2007 en travaillant
régularité aussi pendant très longtemps
enfin moi je suis arrivé au Cambodge en
2014 mais vira était donc le
coordinateur de toutes ces activités et
il vient de démarrer un thèse depuis
longtemps dernier en étant rattaché à
l'école doctorale de Montpellier de Gaïa
SupAgro et il est en train d'analyser
les impacts de l'agriculture de
conservation sur les stocks de carbone
organique et également les gaz à effet
de serre avec un focus particulier sur
les systèmes manioc
illustre la première rencontre de
vira avec Lucien donc Lucien général
faisait ses tourner en Asie du Sud-Est à
l'automne il pouvait démarrer par le
Laos finir par le Cambodge en passant
bien sûr souvent aussi par le Vietnam
et dira bien sûr vol lui rendre un
hommage en disant que pour lui c'est
Lucien et fait partie des meilleurs
agronomes il dit de best of the best il
est qu'il est pu rencontrer et donc il
tenait à le remercier pour toute la
connaissance qu'il a pu lui transmettre
et toute la connaissance qu'il a
transmis aussi à toute cette équipe du
Cambodge qui est toujours très active
quelques chiffres sur le sur le Cambodge
donc c'est un pays en Asie du Sud-Est
surface totale 180 180 000 km²
les chiffres mais juste pour souligner
qu'on me virent la fête que 76 % de la
population c'est une population rurale
et 46% dépendent directement de
l'agriculture
et en termes de d'index de vulnérabilité
par rapport au changement climatique le
Cambodge
est quand même au niveau en fait 145 sur
sur 180 sur 180
au niveau au niveau de cette index donc
avec des risques d'inondation et de
sécheresse aussi qui sont très marqués
par rapport aux surfaces totales
cultivées il y a un petit peu plus de 8
millions d'hectares cultivés avec
4,2 millions de riz et 3,4 millions de
cultures annuelle
ce qui intègre en fait les concessions
aussi économiques du pays
en terme de challenge ce que dira aussi
sous même
à la fois au niveau de ce que l'on
appelle les bas-fonds et toute la partie
les écoles mais aussi les terres
pluviales et ce qu'il faut aujourd'hui
souligner c'est le faible niveau en fait
de diversification que l'on peut avoir à
la fois dans la riziculture on a des
systèmes quand même très centré sur le
riz et même dans des dans des systèmes
dans des périmètres irrigués avec accès
à l'eau le niveau de diversification est
faible et ce niveau de diversification
est aussi très faible en zone pluviale
où les légumineuses globalement ont
disparu du paysage donc c'est quand même
un point assez problématique quand on
veut parler de durabilité de ces
systèmes
souvent
le Cambodge atteint ça son
autosuffisance alimentaire à partir de
1985 et après sur la base de décision
gouvernementale et avec l'appui de
partenaires du développement le Cambodge
c'est ici aussi parmi des exportateurs
sur le marché international en
particulier pour les BA pour le latex
pour le manioc et pour le riz le produit
intérieur brut aujourd'hui du secteur
agricole et de
22,8%, il est enfin il décroît bien sûr
avec la progression d'autres secteurs
depuis maintenant presque fin de
vingtaine d'années avec une transition
des systèmes vibrillés vers des systèmes
de plus en plus intensif et en
particulier tiré par le marché régional
et international donc sur cette slide
bon ce que l'on peut voir c'est qu'on a
quand même plus de 6 millions de
personnes sur une population totale de
17 millions si je me souviens bien les
derniers chiffres 17 18 millions qui
vivent dans des conditions de terre qui
sont considérées comme déjà dégradés et
ensuite il y a eu une étude l'homme qui
a été faite en 2018 si je me rappelle
bien je sais plus si on a mis la
référence sur le côté qui estime que le
coût annuel de la dégradation des terres
donc a été estimé à 677 millions de
dollars annuels
ça représente aujourd'hui près de 3% du
GDP donc c'est c'est énorme et ce
pourcentage et ce coût est en plus de ça
bien sûr
au taux de croissance annuelle du
secteur agricole du même donc c'est un
enjeu évidemment un majeur pour pour
l'avenir
en cette carte illustre les
taux enfin les quantités de les stocks
de carbone organique
et avec des stocks qui sont relativement
faibles en particulier sur toute la
partie centrale c'est sur heure de 30 cm
si je me rappelle bien donc on voit que
toute la partie centrale fluctue autour
de 20 entre 20 et 40
bactar sur ces
et que les hommes les plus fertiles les
plus riches encore à ce stade c'est
toutes les hommes aussi basaltiques du
nord-est du Cambodge et puis également
au sud au sud-ouest donc une grande
diversité quand même de sol et
globalement des sols avec une faible
fertilité autour du lac intérieur
policiers
cette figure représente on fait de la
chronologie fin des actions des
initiatives qui se sont mis en place
dans le domaine des SCV de l'agriculture
de conservation avec un point de départ
en 2004
porté par Stéphane et l'équipe du
Cambodge
et donc ce que vous pouvez voir sur
cette diapo c'est différente de
séquences où l'équipe du Cambodge a
essayé aussi d'intégrer différents types
d'acteurs le secteur privé
parce que bon c'est ça revient un petit
peu à ce que disait Pascal tout à
l'heure sur sa présentation afin
d'arriver aussi à intégrer différents
différents groupes donc c'est ces
transitions là qui sont illustrées sur
cette diapo en allant jusqu'au dialogue
politique
dans lequel aussi l'équipe avec d'autres
partenaires ont investi dernièrement
je reprendrai un petit peu ça aussi dans
ma présentation
de North Face Off Cameroun
donc cette diapo représente en fait les
différentes zones d'intervention sur sur
le sur lesquels l'équipe actuelle est
intervient donc ça permet de croiser des
agro écosystèmes très contrastés avec
des cultures pluviales sur des sols
rouges sur des aussi des sols
type verticole sur le nord-ouest du
Cambodge en passant par la riziculture
et par des périmètres irrigués avec
différents niveaux d'intensification
du riz organique jusqu'à des niveaux
d'intensification à la fois sur la
mécanisation et sur la
sur la partie sur la partie supérieure
les photos représentent des étapes un
petit peu sur le passage sur des pour
des pour des SCB sachant que les deux
premières photos représentent des
prérequis on est sur des parcelles qui
ont été quand même pas mal abîmées ou
alors enfin structure des sols aussi qui
a été pas mal abîmée dans le cadre de la
riziculture après intégrer des plantes
de couverture et passer sur des systèmes
de semis direct avec une dernière fin la
dernière photo qui représente un peu la
situation actuelle où on essaie de
passer sur des systèmes de semis de
semi-aubert donc faire directement le
roulage et puis le semis le même jour
enfin avec une seule passage pour
essayer de gagner en flexibilité parce
qu'on est quand même chez des petits
agriculteurs qui sont très dépendants
aussi des services ils ont pas de
tracteur en général et une paix du
service IP des prestataires de services
diminuer autant que l'on peut les étapes
et les passages les graphique qui est en
dessous c'est pour illustrer un petit
peu
étape aussi dynamique avec bande des
dynamiques qui ont été portées par les
projets au départ qui sont toujours
apportés par des projets et puis au fil
des années essayer aussi d'intégrer les
prestataires de service et qui sont
vraiment
un acteur clé dans le milieu tous les
agriculteurs du Cambodge quel que soit
globalement leur taille à un moment paix
du service pour de la préparation des
parcelles pour des récoltes pour des
semis etc et donc c'était quand même et
c'est carré et c'est toujours un
principal
rouler d'étranglement que l'on a
d'engager ce prestataire de service et
rendre disponible aussi de machinisme
qui va avec et puis la dernière étape
c'est vraiment l'implication du secteur
privé sur deux secteurs aujourd'hui à la
fois l'accès au semences de plantes de
couverture et l'accès au semoir l'accès
aux machinisme agricoles avec une
filière d'importation qui s'est mis en
place avec le Brésil sur les trois
dernières années à peu près et vira
mette aussi en avant l'implication
du ministère de l'agriculture au niveau
du dialogue politique mais
coalition qui s'est mis en place autour
du dialogue politique pour une
agriculture durable
donc cette cette diapool juste pour
illustrer ce système de semi en verre et
donc c'est bien semi de maïs sur de la
junsea
c'est sur des montlu sol c'est sur des
sols noirs du nord-ouest du Cambodge
avec pour objectif bien sûr
avoir un type de service par rapport à
l'infiltration la rétention à eau dans
progressive de l'activité des sols
on dira mais en avant que un des
éléments principal aide de diagnostic
aussi qui a été apporté par Lucien en
complément de ce qui a été présenté
depuis hier et par Stéphane et par
beaucoup d'entre vous qui ont aussi bien
sûr avec ça
c'est le profil culturel comme un outil
de diagnostic
on parle
LCD de diversité de diversité de plantes
et de diversité bien sûr de système
racinaires et avec la matière organique
des sols qui est vraiment le moteur pour
contribuer à avoir un sol vivant et
avoir des plantes bien sûr en bonne
santé et donc ce qui est souligné aussi
ici et qui nous qui est toujours bien
sûr très actif au Cambodge et qui
revient à Lucien c'est toutes les
connexions qu'il a toujours faite avec
avec le Brésil en particulier aussi avec
Juka qui intervenu hier il y a eu des
différentes sessions régionales qui ont
été organisées à l'uepg donc
l'université où joue car enseigné
jusqu'à récemment et donc les différents
pays de la région avec le Vietnam le
Laos la Thaïlande et le Cambodge ont pu
bénéficier de ces sessions de formation
et ça a été aussi le démarrage des
études sur le
désolé à tous pour cette pour cette
coupure merci à la technique c'est
particulièrement compliqué aujourd'hui
parce qu'on a des connexions avec de
nombreux pays pas forcément toujours des
connexions stables donc on va essayer
d'y arriver
donc le principe fondamental de protéger
les sols et restaurer le carbone et
c'est d'avoir
des apports
des autres organiques et surtout d'avoir
une forte biodiversité
ce weekend
donc pour pour obtenir cette protection
des sols c'est à Port de carbone d'azote
et de la biodiversité c'est des plantes
de
couverture qui sont vertes toute l'année
des plantes multifonctionnelles et que
c'est que ces plantes de couvertures
multifonctionnel
c'est des c'est rotations qui est aussi
sous le sol donc il a biodiversité sur
le sol mais il y a aussi la biodiversité
sous le sol une diversité de racines une
diversité de d'exdudaresinaires et puis
il faut nourrir cette diversité des
macros et des micro-organismes pour
construire un écosystème de sol qui soit
qui soit
durable et solide
expérience
les premiers essais en fait de longue
durée qui ont été mis en place à partir
de 2009 par Stéphane et l'équipe et ils
sont toujours en place
il y a eu également juste pour souligner
une fois de plus les connexions avec le
Brésil et les premiers échantillonnages
qui ont été faits en 2011 avec une
mission de clever qui travaillait avec
jouka et qui a donc donné ce premier
appui et qui a donné lieu ensuite à la
thèse de Liga qui est un collègue de
l'université Royal d'agriculture qui a
fait sa thèse sur ses essais et qui a
également fait un séjour je me rappelle
pas mais presque d'une année avec Joca
au Brésil
Ia
de regarder
à partir des premières études bon ça a
été étendu à d'autres régions du
Cambodge pour couvrir différents types
de situations à la fois dans la
vésiculture à la fois pour les cultures
pluviales donc il y a différentes
personnes qui sont citées il y a aussi
tout un travail qui est fait pour
valider des outils pour pour quantifier
un petit peu ces évolutions à la fois au
niveau du carbone mais pas seulement au
niveau des services écosystémiques sol
et actuellement il y a trois tests qui
sont en cours donc la thèse de la thèse
de viral la thèse aussi de notre
collègue qui s'appelle Sambo qui est de
l'université royale d'agriculture qui
travaille à la force sur la dynamique du
carbone mais aussi sur les services
écosystémiques un petit peu plus large
et en fait il y a une troisième personne
qui s'appelle Alexia qui travaille
actuellement sur des mécanismes
incitatifs des mécanismes financiers
pour rétribuer des agriculteurs pour un
changement de pratique
juste pour illustrer les niveaux de
perte en carbone que l'on peut avoir
donc sur différents milieux donc on a
des sols sableux enfin des périmètres
éveillés pour du riz jusqu'au bout
jusqu'au culture pluviales sur des
moulisols sur des sols rouges évidemment
on a on a à la base des stocks
complètement différents sur les sols
sableux on est à peu près les sols
cultivés on est à peu près à 20 tonnes
de carbone sur les 40 premiers
centimètres et sous les sols noirs les
mollisols on les pratiquement à 80
tonnes donc on est quatre fois plus
élevé sur les 40 aussi premiers
centimètres donc c'est des
quantifications des mesures que l'on a
fait là sur les dernières années sur ces
différents milieux sachant qu'on n'a pas
vraiment de points de référence c'est
parce qu'il y a plus beaucoup de forêts
donc c'est un petit peu dur de trouver
quel est le point mot mais juste pour
illustrer les niveaux en fait de perte
de carbone que l'on peut avoir qui varie
de
400 kg par acteur et parlant là de 400 à
900 kg tous les sols sableux une tourne
8 dans d'autres conditions de
riziculture les Oxisols ce que disait
vira qui présentent une perte plus
faible mais en même temps on n'a pas
vraiment de référence
350 tonnes de carbone par hectare et par
an et puis les sols noirs les
moisissures qui sont pour les
on va dire les pertes les plus élevées
qu'on a pu enregistrer autour de une
tonne à une tonne de carbone perdu par
hectare et par an
sur
soi
Universal club
juste pour représenter faire la fin les
systèmes qui sont schématiquement qui
sont développés sachant que les
activités couvrant la fois les cultures
annuelles pluviales ce que l'on disait
tout à l'heure la régiculture également
et puis quelques activités aussi sur
toute la partie des cultures pérennes
avec des productions de biomasse qui
varient bien sûr en fonction des
systèmes et en fonction des régions donc
vira mis une valeur moyenne sur cette
diapos de 6 à 8 tonnes de carbone par
hectare qui sont restitués avec les
biomasses aériennes en général
aujourd'hui on est pas du tout rentré
dans une quantification des systèmes
racinaire quand même si on pourrait tout
pour en faire une estimation mais il ira
aussi a prévu de faire ça dans le cadre
de ces travaux actuels
donc on a on utilise faire un complément
des quantifications de carbone organique
on utilise aussi enfin une approche que
je pense certains d'entre vous
connaissent qui s'appelle le biofun qui
a été développé par un collègue du
Sierra d'Alexis Thomaso et aussi des
collègues de l'IRD qui est basé sur une
analyse de trois grandes fonctions la
transformation du carbone le cycle des
éléments et la structure du sol bien sûr
tout ça est un lien avec l'activité
biologique et donc ça te diapo illustre
pour deux types de sol des sols rouges
et de les sols noirs l'impact en fait
que le que l'on a que l'on peut avoir
rapidement avec des systèmes LCD donc
sur les sols rouges c'est c'est 8 ans
que l'on a de pas de temps de
comparaison et on voit que toutes les
fonctions globalement sont évolues en
système de semis direct mais ce qui est
très intéressant aussi avec ces outils
là même si demande ils sont assez c'est
pas que c'est comment dire pas laborieux
mais ça ça demande quand même du temps
prise de données sur le terrain ils sont
très discriminants et permettent déjà
sur les étapes précoces de voir déjà des
changements sur certaines fonctions et
c'est ce qui illustrent la photo de
tabilité
une sorte c'est en résumé pour pour les
sols rouges et c'est principalement sur
un essai soja à long terme là qui a été
installé sur sur la station de bognord
dont on parlait tout à l'heure avec des
accumulations de carbone alors il faut
il faut c'est pas qu'il faut faire
attention mais c'est des analyses c'est
plus l'amplitude que l'on entre le
système conventionnel et puis le système
en semis direct à ce stade et on va
avoir des analyses en fait sur plusieurs
pas de temps pour les systèmes de semis
direct mais c'est virer qui est en train
de faire ça donc ces premiers résultats
vont mettre en évidence il fait une
amplitude bien sûr sous système SCV de
l'ordre de prêt de 500 kg par hectares
par an et bien sûr ça se retrouve au
niveau de l'azote puisque les deux sont
liés ce qui est très intéressant aussi
c'est de voir l'évolution des propriétés
physiques qui est très rapide à la fois
sur la macro agrégation la porosité donc
la l'infiltration de l'eau avec une
infiltration de l'eau qui est deux fois
plus rapide sous système LCD
comparativement au labour on a juste mis
avec vira aussi les activités
enzymatiques parce que c'est des proxy
qui sont de plus en plus utilisés en
particulier au Brésil aussi pour mettre
en avant les puissances des systèmes bon
la macro agrégation c'est un élément clé
je pense que je joue quand on a pas mal
parlé hier et donc si on reste sur des
systèmes bien sûr diversifiés avec forte
restitution de biomasse on se trouve
quand même dans une dynamique positive
pour tous ces services au niveau sol

bonne nuit bonne nuit
c'est une autre étude qui a été menée
par par un autre collègue c'est de la
riziculture c'est les plaines inondées
autour du lac intérieur c'est un seul
cycle de riz donc le système en semis
direct qui est
identifié CA7 c'est un système en semis
direct qui avait 7 ans au moment où
cette analyse a été fait donc c'est un
seul cycle de riz avec des couverts en
contre-saison et le graphique qui a
droit te montre en fait c'est une
combinaison entre le carbone frais qui
rentre dans le système couplé à la
respiration et on voit qu'on a une
indication au fin des résultats positifs
qui traduisent en fait une dynamique de
stabilisation du carbone alors que les
systèmes conventionnels mais également
les systèmes aussi en engrais vert ce
qui est identifié CGM en fait c'est
green manier donc c'est de l'engrais
vert qui a enfoui on est dans des
dynamiques de minéralisation on est chez
les agriculteurs ici et la grande
majorité des agriculteurs sur les
premières étapes en tout cas utilisent
les couverts pendant que Weber et ce que
l'on observe dans cette amplitude entre
système conventionnel et système de
semis direct c'est une accumulation de
carbone d'un peu plus de une tonne de
carbone par hectares sur les 40 premiers
centimètres mais une fois de plus c'est
une différence entre un système
conventionnel et un système en semis
direct
c'est une situation sur les sols sableux
qui étaient également évoqués tout à
l'heure c'est un périmètre irrigué donc
il y a différentes quantifications du
carbone qui ont été faits en 2014 en
2018 il y a des systèmes à plusieurs
sites de riz en cycle de rides de cycle
de riz à une époque trois cycles de riz
avec des couverts lorsque c'est possible
pour les systèmes de semis direct donc
ce que l'on voit c'est que le rythme de
perte du carbone en 4 2014 et 2018 bon
continu sous système conventionnel à peu
près c'est avec 700 kg de perte par
hectares par an et sous le système en
semis direct sur ce pas de temps là en
tout cas 2014 2018 il y a une
accumulation annuelle à peu près de 750
kg de carbone par hectare et par an les
couverts sont des couverts multi espèces
à base de légumineuse avoir de graminées
et qui traversent la saison sèche avec
des productions de burmas assez
conséquente
le travail qui est mené actuellement par
vira et qui donne la continuité avec une
étude précédente sur toujours sur ces
essais de l'angle durée sur les sols
rouges avec une analyse sur d'autres
points de temps mais à partir de 2021
pour les stocks de carbone organique et
il ira aussi suis sur deux campagnes
l'émission des gaz à effet de serre sur
différents systèmes de culture enfin sur
des systèmes manioc étant donné que le
manioc est aujourd'hui la première
culture pluviale du Cambodge
pratiquement 700 000 hectares
c'est une étude qui est menée par un
autre collègue qui est de l'université
royale d'agriculture avec un double
dispositif des essais qui ont été
installés dernièrement assez récemment
en 2020 et puis également tout un
dispositif chez les agriculteurs il y a
dans un village on a essayé de réduire
la distance il y a à peu près 6
parcelles si perplote sur lesquels
différents systèmes sont testés système
conventionnel et deux types de systèmes
de semis direct et ce collègue travaille
à la fois sur la dynamique du carbone
mais aussi sur d'autres services rendus
et voilà Jean-Pierre Sartoux est aussi
impliqué dans l'accompagnement de ce
collègue
on a un virage juste mis en parallèle ce
qui est attendu quand on parle de
l'initiative qui a pour 1000 pour les
différentes types de sol que l'on peut
que l'on peut croiser entre les sons de
sableux donc il y a les stocks qui sont
représentés pour les différents types de
sols qu'est-ce que ça veut dire pour une
initiative 4 pour 1000 et où c'est que
l'on en est aujourd'hui donc globalement
on a des des taux d'accumulation qui
sont supérieurs bon ce que l'on disait
tout à l'heure c'est qu'on est quand
même dans des analyses des amplitudes en
fait des changements entre système
conventionnel et système de semis direct
on a seulement une analyse qui se veut
dans le temps pour des systèmes en SCV
et c'est quand même ce que l'on essaie
de dupliquer pour voir un petit peu à
quel taux on se situe bon ça c'est la
partie carbone mais vous avez vu aussi
qu'on essaie de travailler sur d'autres
services rendus parce que c'est ça aussi
qui compte par rapport à l'eau par
rapport à la biodiversité des sols
au juste pour résumer enfin sur ces
questions d'adaptation et de et
d'atténuation bon bien sûr toute les CV
avec des biomasse diversifiées bon ça
fait bien sûr ça permet de stocker aussi
plus d'eau d'effet tampons tout ça ça
donne quand même un cycle
en fin des inputs continuent en carbone
c'est biomasse élevé diversifié c'est
bien sûr aussi l'entrée qui sont
diversifiées avec une activité
biologique qui est soutenue qui donc va
aussi avoir un impact sur tout le cycle
du carbone en termes de transformation
et de stabilisation les systèmes
racinaires les emboute aériens ça et
l'activité biologique ça a un rôle clé
bien sûr sur l'agrégation qui est en
condition tropicale est un élément
essentiel si l'on veut protéger et
accumuler du carbone et donc tout cela
fait nous amène à ce quand même ce que
souligner très souvent Lucien c'est
c'est de nous c'est de laisser les
possibilités quoi c'est le champ de le
champ des possibles quoi de laisser le
champ des possibles accessible et
ouverts et c'est bien sûr faisable que
si on a un sol vivant et qui est protégé
et nourri en permanence
pour finir c'est un remerciement bien
sûr Lucien et pour sa contribution
immense
vis-à-vis de l'agriculture cambodienne
et également pour la passion qu'il a su
passer à toute une génération d'agronome
virant on fait partie il est pas le seul
il y a toute une toute une troupe qui
est qui est toujours là et qui est
toujours active donc un grand merci à
Lucien et aussi
ok ben merci bien Avera puis à toi je
renvoie traduction on est on est un peu
en retard mais ça va aller à peine il y
a des questions auxquelles feront tu
pourras répondre tout à l'heure il y en
a une par contre qui vient du compost
City cambody pour pour virage qui qui
demande
qu'est-ce que qu'est-ce que pense les
gens au Cambodge qui sont pas impliqués
dans l'agriculture de conservation
qu'est-ce qu'ils en disent de cette
agriculture de conservation
comme positif chez asking
what is the perception de people in
Cambodia ou un autre
une femme
je dois traduire Olivier parce que mon
orange je sais qu'elle a qu'elle a eu
elle a eu un message mais oui tu peux
faire un
résuméa par rapport à ça c'est que bon
les
gens ou les agriculteurs sont en tout
cas conscients
des pertes de fertilité qui peuvent
avoir et des bénéfices on va dire agro
environnemental des SCV de l'agriculture
de conservation maintenant les questions
principales qui se posent c'est des
questions qui sont transversales qui se
posent partout c'est l'accès au moyen de
production qui sont relatifs à ces
systèmes là
à quel moment j'ai accès aux machines à
quel moment j'ai accès à des plantes de
couverture sans que ce soit afin que ce
soit rapide que ce soit de proximité il
y a des prix à des prix qui sont
abordables pour ce type d'agriculture
donc ça c'est des sujets quand même que
l'on retrouve un petit peu partout en
général
et puis le renforcement des capacités à
ce que dira aussi souligner
merci bien donc ça compte présentation
qu'à montrer l'importance aussi de
Lucien construire cette famille et dans
on parlait voir l'importance de la
formation des générations et puis
l'importance aussi de faire des études
complémentaires sur les performances des
systèmes mais aussi de conduire ses
études sur des systèmes qui sont bien
installés qui sont en place qui
fonctionne sur l'écran la plus déjà
travaillé et donc pas forcément les
faire trop tôt et puis ça a montré aussi
les liens avec le
Cher à Lucien c'était la collaboration
Sud les transferts Sud avec basseliens
forts avec avec joka avec le Brésil en
particulier voilà comme on est un peu en
retard si ça te va Florent propose de ne
pas faire de pause et d'enchaîner avec
tes présentations et puis tu pourras en
même temps profiter pour répondre à des
questions sur la surface moyenne des
exploitations au Cambodge et puis
d'expliquer rapidement le le cas pour
1000 merci à toi
est-ce que vous m'entendez c'est bon
Olivier en tant mais par contre le
diaporama est pas voilà c'est bon c'est
bon c'est bon donc je vais vous faire
une présentation assez générale à des
systèmes sur couvert végétal au Cambodge
donc il fait suite à la présentation de
virage juste pour dire que vira
aujourd'hui c'est embarqué dans une
thèse mais que c'est bien sûr un très
grand très grand praticien il a commencé
avec Stéphane il a été appuyé par Lucien
pendant pas mal d'années donc il a fait
ce choix aussi de basculer sur des
échelles un petit peu plus analytiques
pour pour 3 ans et après bien sûr de
revenir de revenir sur le terrain et de
revenir dans la mise en place de ces
pratiques donc je vais commencer par
par un défunt c'est pas c'est pas le
premier mais par un des sites
historiques au Cambodge qui a qui a été
mis en place à partir de 2004 par Sté
et dernièrement donc le département
auquel fin dans lequel je suis aussi
installé à développer une feuille de
route à 50 pour essayer de faire passer
cette station qu'on me centre national
et régional de formation donc c'est
important parce qu'il y a toujours la
question de la pérennité en fait de ce
type de dispositif de ce type d'essai de
cette banque génétique et on espère
qu'avec cette institutionnalisation avec
cette reconnaissance comme centre de
formation en arrivera vraiment à
stabiliser à pérenniser ce dispositif
dans le dans la durée pour le pour le
pays
donc au niveau des systèmes bon on verra
là déjà évoqué on travaille
principalement sur les cultures
annuelles pluviales sur le riz maïs
manioc légumineuses alors les
légumineuses sont il y a une photo de
soja en semis direct mais
malheureusement quand même les
légumineuses ont beaucoup disparu des
espaces cultivés depuis
progressivement on va dire depuis
2005-2010 a considérablement chuté donc
c'est une contrainte quand on veut
mettre en route des systèmes LCD on a
bien sûr toutes les plantes de
couverture mais d'abord des légumineuses
comme culture commerciale c'est quand
même essentiel et puis aussi des
activités qui avaient bien sûr été
initié aussi par Stéphane dès le départ
parce qu'il était dans un projet d'Hébé
à culture familiale et que l'on a essayé
de poursuivre que l'on poursuit
aujourd'hui avec le secteur privé avec
des grandes plantations des vertus et
également de premières initiatives
autour de l'arboriculture parce qu'il y
a une
dynamique assez forte autour de autour
des fruitiers aujourd'hui sur beaucoup
de provinces du Cambodge dans une
transition entre des cultures annuelles
et des pérennes en tout cas pour les
agriculteurs qui ont la capacité de
passer sur ces échelles sur ces niveaux
de diversification
alors bon ben rien de nouveau ça a été
ça a été déjà largement présenté hier
aussi aujourd'hui parois et par Pascal
la diversité végétale c'est quand même
le moteur donc c'est pour ça aussi qu'on
a une banque génétique qui regroupe
aujourd'hui à peu près 45 espèces et un
petit peu plus de 300 variétés les
crottes à l'air représentent quand même
un petit peu le pivot central même si on
est en train aussi de revenir sur des
légumineuses on va dire un petit peu
plus volubile revenir aussi sur les
vignes du culata qu'on avait un petit
peu délaissé sur le Vignon bellata ou
même sur des montsoulas
donc voilà donc les légumineuses bien
sûr une très forte
représentativité avec le stylo zanteste
aussi qui a une adaptabilité assez
phénoménale puisque on l'utilise
pratiquement du niveau de la mer
jusqu'au plein de d'altitude voir
au-delà au Cambodge ailleurs le centre
rosema aussi qui a déjà été déjà été
présenté qui est très intéressant et
avec aussi une très belle adaptabilité
sur les sols sableux
assez paradoxalement il est pas très
intéressant sur les sols rouges en tout
cas au Cambodge qui ont des niveaux de
fertilité
assez élevés il est là il se maintient
mais il est pas il est pas très
vigoureux on va dire alors que dès qu'on
le met sur le sur les sables c'est
vraiment son milieu avec une
architecture qui est complètement
différente un port qui est complètement
différent et il devient très compétitif
vis-à-vis des mauvaises herbes
au niveau des graminées
le classique le mille les sorgho alors
malheureusement on a du mal quand même à
tenir des collections de sorgho alors on
est plus sur des populations de toute
façon Lucienne toujours inciter aussi à
faire ça pour simplifier un petit peu
les choses et puis bien sûr les usines
qu'on a que malheureusement on n'utilise
pas assez
on est en train de la reprendre on est
en train de la remettre dans dans les
systèmes on l'utilise pas suffisamment
parce que bon malheureusement aussi on
manque de filière il y a des pays je
sais pas comme le Brésil ou d'autres qui
ont l'avantage d'avoir des filières
commerciales aussi pour le sorgho et
même pour les Leines pour l'aliment pour
le bétail voir pour l'alimentation
humaine au Cambodge c'est pas le cas
donc si on avait ça évidemment ou si les
agriculteurs avaient ça se serait quand
même
ça simplifierait considérablement aussi
l'utilisation de ces espèces là dans les
succession
en effet aussi d'enrichir constamment
cette banque génétique alors pour la
pour la petite histoire en fait quand on
parle des malvacés donc comme
le kenaf ou comme le jus de là qui sont
sur les photos en haut et ben on s'est
rendu compte aussi avec Lucien à un
moment qu'on avait plus qu'on avait pas
les malvacés en tout cas dans ses
collections là et un jour parce que avec
Lucien ben c'était toujours ça c'était
le chant des possibles il faut toujours
tester et puis et puis on apprend et
puis on bâtit là dessus on avait fait
des semis à la volée a priori donc sur
la descente de l'eau enfin dans les
plaines inondées
on attend que l'eau se retire en général
pour faire des semis à la volée de
plantes de couverture et une année on
avait fait un semi à la rouler de
comment ça s'appelle okra donc c'est le
c'est le gombo si je me trompe pas qui
est une mal basée et qui ce qui est une
belle plante qui sait très très bien
comporté dans ces conditions là
et donc on s'est dit qu'il fallait quand
même ramener un peu les malvacés dans
ces collections et voir ce que l'on
pouvait en faire donc il y a deux
exemples avec le jus et avec le kenaf le
jus va être pas très intéressant enfin
en termes de production de biomasse en
tout cas comparativement au kenave qui
est une grosse qui est une grosse bête
et une grande adaptabilité à la fois
dans des milieux aquatiques et dans des
milieux secs et comment on fait des
semis à la volée à la fois devant le riz
au début de la saison des pluies ou
aussi sur la descente de l'eau c'est
bien d'avoir dans les mélanges des
espèces à la fois pluviales et des
espèces aquatiques parce que devant un
cycle de riz on peut aussi avoir bien
sûr de très fortes précipitations avec
des casiers musicales qui peuvent si
l'onder sur quelques jours et donc si on
a que des espèces pluviales strictes
comme des crottes à lèvres les mélanges
peuvent quand même passer un petit peu
au travers
l'amarante aussi qu'on a pu utiliser
pour le moment dans les mélanges mais
qui sont des espèces à une espèce quand
même assez remarquable également
donc cette banque génétique bon ça a été
basée comme pour tous les pays ça a été
énormément d'échanges Sud avec
Madagascar avec Cameroun entre le Laos
et le Cambodge avec le Brésil etc et ça
bon mais bien sûr c'était aussi
une des principales forces de tout ce
que nous a amené Lucien dans la
connaissance et dans l'utilisation du
matériel végétal je pense que j'allais
oublier dans cette liste là des
légumineuses que vous avez sur cette
diapo mais bon on va dire que c'est les
principales que l'on est en train
d'utiliser aujourd'hui alors les
variétés c'est beau temps
une très très grande de diversité bien
sûr malheureusement on l'a souvent
dans le sens où on a un petit peu du mal
quand même à les propositionner dans les
systèmes dans les systèmes actuels
risicoles mais également parce qu'on
doit rentrer bien sûr par une
reconnaissance officielle de cette
banque génétique donc on va essayer de
faire ça au Cambodge parce que sinon
bien sûr il y a risque que
progressivement on perd la grande
majorité de ce matériel bon ça comme
toutes les collections il faut il faut
les maintenir il faut les entretenir et
on a essayé aussi de faire ça avec avec
un ami là qui est au sud du Laos que
parce qu'elle avait en photo qui
s'appelle Frédéric qui a aussi une
grosse partie de la collection des
risques
donc sur cette station c'est les essais
de longue durée on en a pas mal parlé
déjà avec la présentation de vira ce qui
est important enfin j'ai mis cette photo
juste pour rappeler aussi la continuité
que l'on a besoin on construit des
systèmes il faut les évaluer il faut les
évaluer sur la durée et donc on est
toujours en train quand même on n'est
pas l'heure on n'est pas les seuls je
crois qu'un peu partout on est tous en
train de ramer souvent à essayer de
tenir des essais de longue durée bon moi
je tendance à dire que c'est un petit
peu une honte qu'on soit toujours en
train de se justifier pour quelle raison
doit tenir des banques génétiques ou
pour quelles raisons doit tenir des
essais de longue durée alors que c'est
la base même de ce qui peut nous
continuer à nous faire avancer et à
faire revivre cette dynamique en plus
bien sûr de toutes les dynamiques
directement chez les agriculteurs sur
cette station c'est des rotations quand
même assez simple maïs soja de rotations
biennales
avait différents mélanges de plantes de
couverture et saucisses que je disais
tout à l'heure entre l'aquatique et le
pluvial on mélange des espèces qui
peuvent être des espèces annuelles avec
des espèces qui sont des semis pérennes
voir des pérènes pour aussi traverser la
saison sèche et apporter différents
types de services alors Lucien nous a
pas mal
nous a pas mal taquiné là-dessus quoi
alors on voit des très beaux exemples
dans les bananeries
je dis nous parce que il nous attaquiné
stéphane et moi pendant pas mal d'années
quoi on a fait un peu du surplace donc
on s'y est un petit peu remis là sur les
sur les couverts vivants de légumineuses
il manque une espèce sur cette diapo qui
est le néonotonia qui a un soja qu'on
appelle le soja sauvage
c'est très intéressant en particulier
sur les sols alcalins les mollisols que
l'on a sur le nord-ouest du Cambodge
parce que c'est riche aussi en calcium
et que donc le néonotonia s'y porte très
très bien
comparativement du stylo donc voilà donc
bon le pire arrière est assez on va dire
simple techniquement mais on a quand
même des contraintes sur sa
réinstallation et de cycle en cycle
l'arrachée c'est une autre histoire
c'est l'opposé du cuir Aria quoi c'est à
dire comment on arrive vraiment à le
gérer à le maîtriser à installer des
cultures principales comme le maïs
dessus quoi donc on s'y est remis mais
pendant pas mal d'années Lucien s'est
beaucoup marré
là-dessus avec nous
en termes après au niveau des plantes de
couverture bon on fait un petit peu dans
différents types de schémas on peut
avoir des couverts
multi-espèces qui sont semés au semoir
ou des c'est quand même beaucoup de
pratiquer les semis à la volée même dans
des conditions pluviales évidemment on
les fait dans les conditions pluviales
en général favorables après une une
culture principale qui peut être du maïs
ou qui peut être du soja la défolélation
du soja les semis à la rouler c'est
quand même bien sûr vers ça qu'il faut
aller pour les couverts c'est une
évidence et même pour les cultures
principales j'ai pas mis de diapola
dessus
on est aussi un peu en train de pas de
faire du surplace mais on s'était lancé
sur les semis à la volée en particulier
de riz sur des couverts vivants on a
c'est pas qu'on a freiné mais on fait
des moments tellement de choses qu'on
n'a pas le temps des fois peut-être de
faire l'essentiel
donc on est on est quand même en train
de s'y remettre sur ces semis à la
rouler qui représente quand même une
voie aussi pour ces petits agriculteurs
avec un accès à la mécanisation qui est
compliqué qui est quand même essentiel
alors par rapport aux plantes de
couverture et ça rejoint aussi la
présentation sur le Laos de Pascal mais
ça rejoint beaucoup de situations
similaires c'est c'est l'accès haute
semence donc on a démarré en fait des
producteurs semenciers enfin les
premiers tests on va dire à un peu
grande échelle ont été initiés autour de
2016-2017 et aujourd'hui cette année il
y a à peu près 250 hectares à travers le
pays peut-être un petit peu plus même
avec des producteurs semenciers alors il
y a différents types de modalités il
peut y avoir des contractualisations
directes entre le secteur privé et en
particulier une start-up qui s'appelle
Smart agro
qui contractualise les producteurs
semenciers il y a également les
coopératives agricoles qui rentrent dans
dans cette dynamique de production de
semences donc c'est assez encourageant
parce que bon les surfaces sont beaucoup
progressées sur les dernières années
c'est des revenus additionnels pour les
agriculteurs se positionne en succession
des cultures principales et Smart agro
aussi qui est la seule entreprise
aujourd'hui la seule start-up au niveau
du Cambodge à promouvoir ses couverts
sur différentes provinces et si je me
trompe pas il couvre aujourd'hui à peu
près 9 ou 10 provinces du Cambodge
au niveau des espèces
principales qui sont en production de
semences on va dire que c'est un peu les
plus simples en tout cas c'est celle qui
sont aujourd'hui promu à la fois dans
des cultures pluviales et dans la
riziculture les crocs
bagnat sorgho du 1000 et du centre aux
aimants
alors le deuxième le deuxième volet
aussi par rapport à l'accès à ces moyens
là de production et pour passer sur des
systèmes LCV c'est bien sûr l'accès aux
machines alors les photos du haut c'est
c'est surtout les prérequis et en
particulier dans la riziculture c'est à
dire que moi quand j'ai démarré je
faisais un peu n'importe quoi à vrai
dire quand je voulais démarrer des
systèmes de semis direct sur des sols
qui n'étaient pas vraiment pas vraiment
d'aplomb et pas en état pour rentrer
dans ce système là et donc les photos
qui sont les trois photos du haut là
c'est les pré-requis dans la riziculture
après principalement parce que les sols
ont quand même été beaucoup abîmés par
une riziculture intensive et par des
outils animés comme le rotamator qui est
largement utilisé dans ses réséculents
donc on a des étapes de de planage de
sous-solage et on a également introduit
un rouleau qui vient du Brésil comme
d'ailleurs la grande majorité de des
équipements aujourd'hui pour rouler
entre deux cycles de riz parce que là
aussi entre deux cycles de riz en
général c'est les rotateurs qui sont
utilisés donc ça fait des dégâts assez
considérable et après en terme de semis
bon il a bien sûr des épandeurs de
semences à la fois qui peuvent être
montés sur moto sur tracteur il y a les
semoirs classiques les séméates et tout
et on a aussi introduit dernièrement des
planteurs de semis direct de manioc qui
viennent aussi du Brésil mais il faut
également savoir quand même que le
Brésil aussi démarre sur ces systèmes là
enfin depuis peut-être une dizaine
d'années perdre plus d'un certain
régions mais c'est également un point de
départ pour eux
les rouleaux aussi c'est bien sûr un
élément essentiel on travaille dessus
mais il faut vraiment intensifier
ce type de travail parce que comme on
essaie de glisser progressivement vers
des semis en verre sur des couverts en
verre on a besoin quand même d'avoir des
rouleaux très efficaces pour essayer
aussi de retirer autant que l'on peut la
chimie qui pourrait être utilisé pour le
contrôle des couvert aujourd'hui je
dirais que quand on roule de la junsea
pour des semis de maïs dans la photo que
vous avez en bas à droite avec les
rouleaux que l'on a on doit contrôler
efficacement peut-être 80% de la gunsea
donc c'est quand même pas suffisant on
essaie aussi de faire rentrer d'autres
Rouleaux de type orange pour essayer
d'avancer
à ce niveau là il y a des rouleaux aussi
qui ont été qui ont été améliorés le
rouleau fracas classique a été équipé
avec des disques de coupe assez tôt au
Cambodge pour le contrôle du stylo
zanteste c'est Stéphane et vira qui ont
fait tout ce travail donc c'est super
intéressant parce que ça permet quand
même de contrôler une culture pérenne
comme le stylo sans aucun herbicide
c'est qu'un contrôle mécanique donc ça a
été quand même une avancée majeure mais
il y a bien sûr des travaux qu'il faut
continuer parce qu'avec les disques de
coupe on a quand même des zones de
rétractation du couvercle quand il sèche
et c'est aussi des zones où la lumière
on revient au sol et avec bien sûr une
levée de d'advantis possible derrière
alors le machinisme c'est comme les
semences il y a une filière
d'importation d'équipements à la fois
d'occasion et neuf qui s'est mis en
place avec avec le Brésil alors pourquoi
le Brésil parce qu'on a cette connexion
parce qu'on savait comment sa
provisionner auprès de qui et aussi au
niveau des importations donc c'est un
importateur national cambodgien qui a
monté cette filière depuis 2019 ils sont
rentrés aussi d'étudier d'autres
d'autres marchés et aujourd'hui si je me
trompe pas je crois qu'il y a à peu près
une quinzaine de ce mois qui ont été
introduits au Cambodge et il est en
train de travailler sur un quatrième
container qui devrait arriver dans les
prochains mois
donc je vais juste prendre quelques
exemples dans la riziculture et après
dans les cultures pluviales dans la
riziculture et en particulier cette
situation c'est une situation de
périmètre irrigué en tout cas qui est en
cours de réhabilitation avec une
riziculturelle à deux cycles de riz bon
du machinisme partout mais pas le bon
c'est principalement des charrues
addismes qui font peu de dégâts
comparativement au rotamator mais bien
sûr des outils animés qui font pas mal
de dégâts
donc quand on fait toujours un petit peu
le même diagnostic en tout cas quand on
s'amuse à ouvrir des profils culturels
ce que nous on fait en routine
aujourd'hui au Cambodge et y compris
dans toutes les journées de champs que
l'on fait avec les agriculteurs c'est
important de savoir ce qui se passe en
dessous c'est bien sûr tout ce que aussi
Lucien nous a toujours poussé à faire on
est sur un gradient textural par exemple
dans cette situation de 50% d'argile et
donc de se retrouver avec les densité
apparente qui sont au-delà de 1.7 il est
évident que à la fois les racines de riz
mais même toute la diversification que
l'on pourrait envisager même c'est de la
grande majorité des plantes de
couverture et les vers de terre ils ont
quand même un petit peu de mal à
naviguer là-dedans donc c'est pour ça
qu'il y a toutes ces étapes tous se
pré-requis au départ de redécompacter
ces sols planer aussi pour des questions
de meilleures efficience d'utilisation
de l'eau
des engrais la qualité des semis du
roulage découvert etc donc le problème
c'est que on casse on abîme les sols
pour des coûts des fois qui sont pas
très élevés mais ensuite pour redémarrer
redémarrer et s'inscrire dans des
systèmes de semis direct et ben le
couple très élevé au départ parce que là
j'ai un planage c'est pas un modèle et
en général les agriculteurs ont pas
cette capacité financière et c'est pour
ça que l'on essaie aussi de travailler
aujourd'hui sur des mécanismes
incitatifs pour rémunérer des
agriculteurs pour un changement de
pratique
alors ces photos c'est je vais pas vous
dire que c'est la théorie mais c'est en
tout cas ce que l'on pratique
aujourd'hui à petit échelle parce que
pour ce que je disais pour des
agriculteurs pour pour agencer pour
agréger ces différentes échelles entre
je plane je fais un sous-sola je bon là
c'est Gisèle parce qu'on avait que ça à
l'époque on rentre ensuite directement
dans des couverts pour recréer un
squelette organique squelette de
sustentation dans le profil cultura et
dans des systèmes de semis direct bon on
a quelques agriculteurs qui sont qui
essaient de passer directement sur ces
systèmes là mais en général ils sont
très peu nombreux mais la grande
majorité bien sûr comprennent l'utilité
des couverts c'est pas la peine de
d'essayer d'expliquer les avantages des
légumineuses mais ils sont dans des
systèmes d'engrais verts donc c'est bien
sûr je vais pas dire que ces
problématiques mais en tout cas sa
question sur comment on arrive à passer
à l'échelle assez rapidement
par rapport à des contraintes de coût et
toujours les mêmes par rapport à des
contraintes d'accès aux services aux
machinisme et au semences de plantes de
couverture à des coûts qui sont
abordables pour ces agriculteurs et en
termes de coups à titre d'exemple pour
découvrir végétaux quand on commence à
passer
30-40 dollars à l'hectare ça commence
déjà à être un point de blocage évident
alors ces systèmes là que vous avez sur
sur cette photo c'est découvert de
centrausement ça peut être d'autres
couverts comme de la croûte à l'air au
proloca à condition vraiment d'avoir des
densités des peuplements végétaux très
homogènes le centre rosema est super
pour être géré seulement avec une action
mécanique le passage d'un semoir avec un
rouleau de vent ça suffit pour le pour
le contrôler on pourrait aussi envisager
des semis à la volée sur du Centro ou
sur mais voilà c'est la question est
toujours d'arriver à passer à l'échelle
d'arriver à avoir des peuplements
végétaux de qualité pour passer sur ces
systèmes qui sont sûrement parmi les
plus les plus performants alors ce que
l'on pratique beaucoup dans la
résurgiculture et en particulier dans la
riziculture qui est autour du lac du lac
intérieur mais également sur les
terrasses les terrasses sableuses hautes
de la vésiculture du Cambodge c'est que
quand l'eau se retire les agriculteurs
font des semis à la volée de
légumineuses de mélange de légumineuses
donc je vous ai mis les légumineuses
principales qui sont utilisés et là
aussi on essaie d'associer à la fois des
cycles courts on va dire des cultures
des espèces annuelles comme la junsea
avec des espèces qui sont
semi pérennes comme le colocat ou plus
pérenne comme comme le stylosantesse
on a des régions où où les agriculteurs
s'organisent par par bloc par exemple
sur cette zone là l'année dernière je
pense qu'on avait un bloc à peu près de
plus de 60 hectares qui étaient fermés à
la clôture électrique parce que les
questions qui se posent c'est les
questions de CD c'est des terres
ouvertes donc une fois que le riz n'est
plus là c'est des hommes ou tous les
animaux passent du village mais même des
villages aux voisins donc la question de
la gestion collective de l'espace est
aussi un élément essentiel pour arriver
à faire passer
à ces systèmes là dans le milieu
alors si on va sur le maïs donc ce que
dira aussi présenter ce que l'on disait
tout à l'heure on essaie de depuis
plusieurs années de faire la promotion
de ces systèmes de semis en verre
en particulier sur le nord-ouest du
Cambodge alors on a quand même toute une
série de contraintes à résoudre et qui
est ces contraintes sont aussi liées à
la nature du sol donc on est sur des sur
des sols noirs a tendance vertic c'est
des sols alcalins avec des pH au-dessus
de 8 dans certaines
zonesia pousse très bien produit très
bien on fait en général 5 tonnes de
matières sèches sur 50 jours
elle est roulée au stade pleine
floraison qui est à peu près à 52 jours
mais le problème quand même que l'on a
avec la John C&A c'est qu'elle rentre à
fibre très rapidement et comme on est
sur des sols alcalins avec une faible
activité biologique et on a quand même
des soucis un petit peu d'immobilisation
d'azote en début de cycle pour du maïs
sachant que les agriculteurs utilisent
pratiquement rien en fertilisation
basale ça va de rien du tout un maximum
100 kg
d'engrais granulés MPK et donc les
apports sont relativement limité et ça
nous amène aujourd'hui à aussi à revenir
sur d'autres espèces parce que bon voilà
pousse bien mais elle a quand même un
ratio CN qui est relativement élevé pour
une légumineuse donc on est en train et
on va introduire aussi les vignes
lucullata
avoir du Vignard radiateur qui est aussi
cultivé en culture commerciale avant le
maïs revenir aussi à des espèces je
dirais à faire un petit peu plus simple
à gérer aussi par rapport à cette
question de fin de fertilité des sols et
de disponibilité d'éléments nutritifs un
autre une autre contrainte que l'on a
c'est qu'on est sur des sols noirs a
tendance vertique c'est soldat ce
travail bien globalement quand ils sont
secs et comme on a un problème toujours
lié à la disponibilité du machinisme
même si on a aujourd'hui quelques
prestataires de services qui s'y sont
mis évidemment les agriculteurs veulent
le service tous au même moment et donc
ça amène des fois à faire des semis dans
des conditions qui sont pas les plus
favorables avec des situations de
contact semences seuls qui sont pas
optimales donc on est aussi en train de
revenir sur la
sur l'utilisation des disques ondulés
afin des disques turbo et même de sortir
les doubles disques sur les pendant que
je donne d'engrais pour revenir sur des
couteaux classiques quoi c'est pas
l'idéal mais malheureusement on va être
un petit peu obligé de repasser par ces
étapes là alors dans cette zone là ce
que je disais tout à l'heure il faut
aussi bien sûr enfin chez les
agriculteurs il faut être sur des
systèmes aussi qui sont assez simples ça
peut être des des maïs précoces comme on
a sur cette photo et une fois que le
maïs est sorti c'est du Vignard radiata
ou d'autres vignes qui peuvent être
installés qui sont aussi des cultures
commerciales et qui vont quand même
continuer à
produire de la biomasse et à contribuer
à l'amélioration de la fertilité des
sols
au niveau du manioc
un petit peu plus galère c'est et puis
là aussi ça dépend des positions
topographiques parce que les systèmes
conventionnels
c'est des systèmes sur but et si les
buts sont là c'est également parce que
ça permet aussi aux manioc d'avoir un
avantage par rapport aux mauvaises
herbes au départ mais ça permet aussi
d'éviter les conditions d'hydromorphie
en particulier sur le mois de septembre
octobre qui sont quand même très
pluvieux au Cambodge donc quand on passe
sur des systèmes de semis direct là
aussi il y a des prérequis
ces préférable de planer on fait des
plantings à plat et donc en fonction de
la position topographique des parcelles
si c'est un peu débat de pente ou même
si c'est pas des bas de pente mais on a
des conditions quand même Diderot workI
sur ces mois là c'est pas simple pour le
manioc quoi ça veut dire aussi que les
systèmes de pour le manioc sûrement on
pourra pas les faire passer partout et
ça revient un petit peu à ce que disait
Stéphane hier par rapport au démarrage
aussi du rythme puis vient la SCV je
vais pas dire qu'on en est là au
Cambodge sur le manioc parce que
Stéphane a commencé tout ça il y a
longtemps mais sur les sols rouges ça
marche bien en général mais là sur les
sols noirs du nord-ouest du Cambodge
c'est un petit peu plus compliqué et on
n'a pas encore retrouvé les bonnes
combinaisons et les bonnes voies même si
on avance avec du des plantes de manioc
sur des couverts
alors rapidement sur toute la partie des
terrains donc ça ça a démarré aussi très
tôt des 2004 avec tous les travaux que
Stéphane l'équipe avec Lucien ont initié
à ce moment-là et puis bon moi je suis
arrivé au Cambodge en 2014 mais j'ai
repris j'ai repris aussi la suite de ça
et on travaille aujourd'hui dans des
plantations industrielles parce que ces
plantations aussi ont besoin de réduire
en premier leur coût de production parce
que quand il y a pas de couverts dans
l'intervant de l'hévéa et ben en général
c'est des passages de labour répété donc
ça coûte quand même assez cher plus en
plus plus l'érosion que l'on peut avoir
sur les périodes de replantine
ou les sols sont laissés à nu alors on
teste principalement aujourd'hui on a du
stylosantes pour des questions aussi de
praticabilité parce que les semences
sont les produits elles sont là c'est
facile à
installer et c'est facile aussi en
termes de gestion enfin une fois qu'on a
des rouleaux pour les gérer alors il
reste quand même un gros travail à faire
sur la ligne de Plantine en elle-même
parce que vous pouvez voir sur ces
photos qu'elle ait découverte et en
général elle est découverte sur les deux
premières années parce que c'est un
cerclage manuel donc c'est encore
beaucoup de temps de travail en
particulier pour limiter toute
compétition par avec ces jeunes arbres
donc on est en train de discuter avec
avec une compagnie privée et Stéphane
aussi est repasser au moins de novembre
dernier on va essayer de monter
différents itinéraires et tester
différentes espèces sur les lignes de
planting de l'hébera bon juste une photo
pour montrer donc ça c'est un stylo qui
a
il a été semé au mois de juin 2021 mais
cette photo est de novembre 2022 donc ça
fait à peu près un an et demi et juste
il est géré il est géré par roulage
et ce qui a été aussi monté par par
Stéphane et c'est
précieux de le présenter c'est les
associations entre les via culture et
des bois précieux bon j'ai mis là une
seule espèce qu'une seule photo mais il
y a tout un criblage en fait d'espèces
qui a été fait
sur sur différentes essais qui ont été
installés dans la dans la station
nationale de recherche sur les véhicules
avec des espèces forestières de
des espèces qui sont protégés quoi des
espèces le bois de rose etc et c'est
très intéressant bon évidemment ces
associations c'est c'est super et c'est
très intéressant de voir aujourd'hui
aussi le comportement de ces différents
espèces c'est le comportement de l'hévéa
aussi dans ces associations donc
il y a des étapes sûrement à venir et en
particulier avec le secteur privé en
tout cas certains a priori seraient
intéressés de tester ça à d'autres
échelles
alors sur cette dernière partie de la
présentation c'est pour revenir un petit
peu sur différentes initiatives que l'on
a à colonne à monter depuis quelques
années parce que si vous vous rappelez
la diapo de vira quand même cette
dynamique qui est au Cambodge depuis
quelques années déjà pas mal d'années
les surfaces cultivées sont pas très
élevées et puis aussi ce qu'il faut
retenir c'est que dans ces surfaces
cultivées on a quand même toujours un
petit peu de tout on a des on a des du
semis direct avec ouvert mais on a aussi
beaucoup de comment on appelle ça en
français de techniques culturales
simplifiés quoi ou des agriculteurs font
avec ce qu'ils peuvent faire
et donc on s'est attaché sur les
dernières années surtout à essayer de
consolider le système à différentes
dimensions alors les boîtes qui sont par
exemple en haut à gauche là la boîte
orange elle le fait référence par
exemple à la station que je vous
présentais tout à l'heure qui va évoluer
vers un centre national de formation
donc c'est vraiment pour essayer
d'institutionnaliser et d'ancrer la
dynamique dans différentes aussi agences
de l'État ou dans différents secteurs
donc toute la partie qui est à droite
elle représente la recherche pour le
développement elle représente aussi
l'éducation enfin les universités il y a
deux universités au Cambodge aujourd'hui
qui sont en train de développer des
curriculums autour de la loi écologie
donc ça intègre aussi les SCV
l'agriculture de conservation et à
droite vous avez toute la partie plus de
développement de vulgarisation et
d'implication du secteur privé donc il y
a différentes initiatives qui sont en
qui vise aussi à renforcer des relations
publiques privées pour à la fois un
meilleur accès aux machines au semences
de plantes de couverture et la partie
basse de ce diagramme c'est ce qui
s'appelle une initiative des mias qui
veut dire c'est le sol dorés en
cambodgien et qui fait référence à une
initiative pilote pour essayer de
rétribuer les agriculteurs pour un
changement de pratique et d'essayer de
les lier en fait à un marché à des
acheteurs alors est-ce que ce sera du
carbone directement est-ce que ce sera
des services écosystémiques qui seront
payés on n'en sait rien pour le moment
mais on est en train de travailler
là-dessus et toutes ces initiatives sont
sous un chapeau qui s'appelle classique
et Cassis c'est un consortium pour
l'agriculture de conservation et
l'intensification durable qui fait le
lien aujourd'hui entre 5 lignes
ministérielles donc entre l'agriculture
l'environnement le commerce
à l'éducation et d'autres ministères
pour essayer justement de porter un
discours cohérent entre ces différents
ministères donc quel que cela est de
juste pour finir sur ce mécanisme
financé que l'on est en train de mettre
en place qui est sur trois piliers bon
bien sûr un pilier d'appui technique
auprès des agriculteurs qui a un lien
avec les autres initiatives un module de
suivi et d'évaluation c'est à dire
qu'est-ce que l'on quantifie la dedans
et puis surtout à quel coût on peut le
faire parce qu'on sait bien que les
systèmes de mesure si ça coûte cher ce
sera autant d'argent en moins pour les
agriculteurs donc c'est quand même en
général assez problématique et le
troisième pilier qui est le pilier à de
financier c'est quels seront les
acheteurs derrière ça est-ce que c'est
le gouvernement est-ce que c'est un mix
de public et de privé est-ce que c'est
des acheteurs pour pour faire de
l'agro-industrie pour de l'alimentaire
qui vont être intéressés pour attribuer
les agriculteurs pour le moment c'est
ouvert et on est en train de travailler
là-dessus donc voilà c'est une
présentation un schématique de ce qui
est ce qu'est la cible aujourd'hui de
cette initiative pilote en termes
d'hectares et en terme de famille qui
sont qui sont impliqués on a choisi deux
zones pilotes une zone de riziculture et
une zone de culture au pluviale dans la
même province
pour finir un petit peu aussi comme tout
le monde évidemment Lucien il a inspiré
beaucoup de personnes
donc dans l'arrêt dans au niveau du
Cambodge j'ai également bon il y a
Pascal qui est là il y a un roi parce
qu'on est toute une équipe quand même à
l'Institut sud-est
on a bénéficié de ces appuis pendant
beaucoup d'années
je crois que c'était Lydie hier qui
parlait et Olivier de la patience de
Lucien c'est sûr qu'il a été très
patient avec beaucoup d'entre nous mais
il a toujours été là il nous a toujours
poussé et surtout nous a toujours laissé
faire c'est à dire que c'était à nous
bien sûr à tester à nous à nous faire la
main et à explorer un petit peu ce champ
des possibles et comme moi aussi en
complément de l'hommage à Lucien et à
Hubert il y a aussi Johnny qui est parti
trop tôt et qui nous manque aussi
beaucoup
donc voilà merci à merci à Lulu
évidemment la photo de de gauche c'était
une de ces dernières missions et puis un
grand merci à chacune à Sandrine et à
Serge merci
un grand merci Florent
c'est impressionnant le nom de la
rédaction car on n'est pas mal en retard
on a un gros programme alors juste des
questions et des réponses très très
rapides
est-ce que c'est compost City qu'on va
dire qu'il demande est-ce qu'il y a une
baisse de données accessible au grand
public sur toutes ces espèces
matérielles végétales cover crop qui
fonctionne bien au Cambodge avec les
noms communs les photos les services les
associations
et ben Monorum j'ai ça sous le coup
coude depuis un peu trop de temps et
donc on s'est promis que cette année ça
serait ça serait fait voilà donc on va
essayer de sortir ça rapidement alors
la surface moyenne des exploitations au
Cambodge
quand on est dans la resiculture on peut
avoir enfin sur les périmètres irrigués
sur le que j'ai présenté comme cas
d'études tout à l'heure c'est les moyens
de 3 hectares quand on passe dans le
domaine pluvial très variable on peut
être sur des familles aussi qui ont
trois quatre hectares et puis
aujourd'hui des agriculteurs qui
commencent quand même à être sur du
fonciers beaucoup plus élevés à 30
hectares 60 hectares
donc on a de tout on a des petits
agriculteurs et puis il y a aujourd'hui
des
des grandes fins des agriculteurs
avaient des surfaces plus conséquentes
merci
à la volé dans réaliser dans le match de
maïs comme vous faites pour un bon
contact graines sol
pour les couverts là la photo qui était
présentée je suppose parce que bon le
maïs alors pas partout enfin les
moissonneuses sont en train d'arriver
mais aujourd'hui c'était quand même des
récoltes de maïs en manuel donc tu as
les tiges de maïs qui restent droites
donc on passe avec un épandeur et en
même temps on roule donc en fait le
contact semence sol et favorisé par le
passage du rouleau mais on le fait aussi
ce que je disais tout à l'heure sur des
périodes en général qui sont sur le mois
de septembre donc c'est très pluvieux et
c'est compliqué de rater ses semis là
quoi
merci moi je vais répondre à la question
qui était sur le cadre pour 1000 en fait
c'était une initiative mondiale qui a
été lancée par Stéphane Le Foll il y a
quelques années ça part d'un calcul
assez simple qui dit que si on arrive à
séquestrer 0,4 pour 100 donc 4 pour 1000
de carbone dans les sols chaque année on
va compenser les émissions de CO2 au
niveau mondial donc voilà c'est c'est
pour ça un peu une référence à ce qu'on
peut faire au dessus en dessous de ce 4
pour 1000 on a vu qu'au Cambodge on
était on était bien au-dessus voilà et
ben merci à tous les participants côté
Asie on change
transition instantanée en quelques
secondes on va passer de l'Asie à
l'Afrique avec
omaru balarabée qui va nous présenter
des systèmes Cotonniers en Afrique de
l'Ouest et et centrales allez merci à
toi
Olivier salut à Lulu à Hubert là-haut et
à vous tous vous avez toute notre amitié
depuis l'Afrique on n'est pas si loin
que ça de Florent et
le but de notre truc c'est de dire
toutes les manies et toute l'histoire
qui a eu derrière le développement des
des semis direct en Afrique on va dire
en Afrique cotonnière mais aussi dans
d'autres systèmes de culture mais
surtout dans les zones de Savannah à
élevage du wagon
alors ça doit être en bas de la barre ce
qui descend dans
partage d'écran quand tu descends ta
souris vers le bas
je l'ai fait tout à l'heure
donc je réussisse bien le faire
maintenant
ça a l'air de venir
plutôt le process par où on est passé
qu'est-ce qu'on a pu faire facilement
qu'est-ce qu'on a fait avec beaucoup
plus de difficultés et les perspectives
c'est un petit peu ça le sens de notre
présentation en hommage à Lucien et à
Hubert qui porte surtout sur le
développement des SV en zone d'élevage
divaguant on va vous expliquer pourquoi
l'élevage du wagons en contexte un petit
peu plus contraignant que les autres
contextes
le il y a une présentation en trois
étapes avec d'abord le compte texte mais
aussi
la position entre les innovations
techniques et organisationnelles et dire
dans quelle mesure est-ce qu'on est dans
un contexte un petit peu comme au Laos
ou l'innovation organisationnelle peut
être aussi si non plus important que
l'innovation technique et puis on va on
va se focaliser sur les points
importants à prendre en compte quand on
veut développer des systèmes dans un
contexte d'élevage d'élevage
contraignant en fait c'est la différence
un petit peu avec ce qui va se passer à
Mada c'est que il y a un élevage mais il
a pas le même niveau de contraintes et
c'est ça qu'on va on va développer dans
la suite quelles sont les étapes qui ont
conduit vers les SV un petit peu on va
dire en Afrique de l'Ouest et du Centre
c'est à dire dans dans 7 savane
cotonnière où il y a des systèmes de
culture à la fois basé sur des des
et des céréales pluvieuses mais aussi en
rotation avec du coton et d'autres
légumineuses donc les systèmes de
culture sont un petit peu appauvris en
sur les zones pluviales sur les zones
cultivées en saison de pluie donc on a
un petit peu un petit peu de céréales ça
va dépendre de la zone mais beaucoup
plus du cotonnier et ce qu'on a la
capitalisation qui a été faite c'est
entre deux parcours systématiquement le
parcours camerounais qui s'est fait
entre 2002 et 2012 et puis l'expérience
béninoise un petit peu été
l'aboutissement conceptuel de tout le
processus et ça va être comme ça que ça
va être ça va être présenté alors c'est
cette photo en fait elle me marque parce
que on a toujours l'impression que en
zone d'élevage ou on a que trois quatre
mois de pluie
ça peut être pas très utile ça peut être
pas très impactant les SV mais en fait
cette photo montre tout ce qu'il faut
tout ce qu'il faut comprendre en premier
plan vous avez un contenu normal avec ce
sol nu avec des buts et avec une
production qui peut être équivalent ou
moins important que à l'arrière-plan sur
une parcelle avec un CV et CV vous avez
un seul couvert un cotonnier encore vert
alors que les pluies se sont arrêtés un
petit peu plus de capsules de cotonie
donc c'est tout ça le le l'impact des
SLV en zone de en zone cotonnière et
surtout sur le coton en agit à la fois
sur le rendement du cotonnier mais pas
tout le temps mais on agit surtout sur
la gestion de la fertilité des sols et
c'est un élément à bien noté c'est quels
sont les composants d'innovation
technique c'est ce qu'on a mis ici dans
tout ce qui est innovation technique
c'est c'est les prototypes de système de
culture créé on peut en avoir de
plusieurs générations donc là on vous
les a un petit peu récapituler en disant
il y a des systèmes de première
génération on garde la rotation
habituellement faite par l'agriculteur
et on introduit une plante de couverture
dans le sens de on essaye de faire jouer
les trois les trois principes généraux
des SV sans faire une grosse
modification donc on a la deuxième on a
la deuxième génération de système créé
où on va aller plus loin en modifier la
rotation donc vous comprenez que
modifiant la rotation on se retrouve
dans des dans des des dynamiques un peu
plus complexes et difficiles à en termes
d'appropriation on peut aller plus loin
en s'adaptant à une contrainte nouvelle
de type accès aux intrants ou bien
dispositif d'encadrement ou qualité de
de de des agents donc ça ça relève de la
troisième étape et en fait c'est comme
ça que l'innovation technique elle est
elle est conçu donc on part d'abord en
maintenance que les agriculteurs font la
bille en SV et puis on va à quelque
chose on va avec quelque chose
d'optimalement
plus rentable c'est à dire soit en
termes de gestion de fertilité de
rendement ou autre puis après on peut on
se limite pas on ouvre toutes les
frontières et on essaye d'aller et de
répondre spécifiquement aux besoins des
exploitations et des contextes dans
c'est comme ça que l'innovation
technique a été faite alors que
l'innovation organisationnelle elle
tourne autour de l'exploitation du
terroir de la joie où on a des
contraintes qui sont spécifiques à
l'échelle du terroir de la joie on a des
contraintes liées à la divagation des
animaux comme on l'a dit alors qu'à
l'échelle de l'exploitation agricole on
a une contrainte spécifique aux petites
agriculture à la petite agriculture
c'est à dire en termes de accès aux
ressources financières pour l'exploitant
accès aux intrants et accès à et
contraintes foncière donc il faut
apporter ces deux niveaux de contraintes
donc les contraintes liées à
l'exploitation les contraintes liées au
territoire en même temps qu'on conçoit
le système si on conçoit le système
avant de revenir sur ces contraintes
organisationnelles on va se retrouver en
train de reprendre le travail à la femme
à la fin de la phase projet alors qu'en
réalité dès le départ il faut il faut
imbriquer les deux niveaux de
composantes pour essayer d'accéder un
petit peu plus vite à la population et
voilà ce que ça nous donne vous allez
voir qu'on va on va vous présenter des
rapidement des photos et ce qu'on va ce
qu'on va mettre en avant c'est le fait
que vous avez les contraintes qui sont
dites climatiques donc les contraintes
de sol de pluie et tout le reste qu'on
ne peut pas faire varier et on voulait
montrer ici en vous disant que sur un an
on peut concevoir des systèmes qui soit
un petit peu plus complexe mais arrête
générale dans les savants dans les
savants d'élevage on a plus une rotation
sur deux ans ou sur trois pas plus
compliqué avec une seule culture chaque
année parce que quatre mois de saison
depuis vous ne pouvez que faire mieux
sur les parcelles pluviales c'est-à-dire
qu'on est en agriculture sans irrigation
et on n'est pas sur un bas-fond donc
arrête générale on a une rotation sur
deux ans et ça nous donne une année de
céréales où on essaye d'associer une
plante de couverture le choix de cette
plante de couverture s'adapte sur les
les volontés et les contraintes de
l'exploitation donc vous avez là sur
l'image à gauche une une gramini qui
peut être très contraignante qu'on
choisit d'associer plus à du sorgo qui
est moins exigeant alors qu'à droite on
a une légumineuse c'est le choix qui est
assez souvent recommandé parce que il y
a moins de moins de moins de concurrence
avec avec la avec la culture et puis
après vous pouvez aller à quelque chose
de plus complexe la légumineuse elle
peut être empreinte tout à l'heure vous
avez vu qu'on avait une faute à lèvre
qui était un légumeineuse érigé cette
stratégie facile à contrôler dans le
dans le dans l'assolement alors que là
vous avez une légumineuse rampante qui
peut vous bouffer tout votre céréales si
vous l'avez pas récolter plutôt et quel
que soit la céréale le lapin de culture
que vous associez à la céréale vous vous
retrouvez en deuxième année avec une un
cotonnier sur couverture c'est quoi la
couverture c'est les résidus de maïs ou
de sorgho c'est-à-dire la culture la
céréale principale puis les résidus de
la plante de couverture qui couvre le
sol afin de permettre que le contenu
soit soit conduit sur couvert végétal
donc en gros pour résumer c'est que et
pour revenir au principe généraux vous
avez une culture qui permet de qui une
culture qui reçoit plus une
je vais dire une couverture vivante
c'est à dire qu'il reçoit l'impact de
l'association et vous avez un cotonnier
modèle qui profite de cet impact de
cette association la première année pour
essayer de restituer tout ce qui lui a
été tout ce qui a été apporté au sol
l'année d'avant donc rotation de 2 ans
rotation classiques classiques c'est ce
que faisait les agriculteurs les
agriculteurs habituellement donc vous
voyez ce que ça va vous donner donc sur
l'image en haut à droite vous avez un
cotonnier qui est tout une parcelle qui
est tout le temps labouré avec les mêmes
rotations sur deux ans en céréales coton
céréales coton et avec le temps ce que
ça donne c'est que sur la parcelle le
droit que vous avez un sol complètement
érodé à droite en bas alors que à gauche
vous êtes en train de reconstituer ce
sol et donc plus la fertilité elle monte
et plus le rendement du cotonnier en bas
à gauche à gauche aussi il monte plein
d'images comme ça ou on peut le faire
donc ça c'était ce qu'on appelait la
avec le sien les séries de première
génération on n'a pas fait un gros
bouleversement des pratiques des
agriculteurs et là on essaie d'arriver à
des choses un peu plus complexes donc là
sur un an et pourquoi sur un an c'est
parce que en deux ans il vous faut faire
une association entre une céréale et une
plante de couverture et réussir à
préserver à l'intérieur saison
coupe la biomasse pour pouvoir faire du
cotonnier Paillet en fait il y a 4 mois
4 à 5 mois de pluie et 7 mois de saison
sèche c'est pas gagné avec un élevage de
vacances donc on a conçu des svp de
seconde génération avec sur une même
année à la fois de la production de
couvertures de la production de biomasse
et de la culture donc ça donne un peu
c'est un petit peu ce que vous voyez
donc une céréale installée en dérobé et
un petit peu avant la campagne à partir
de première pluie et puis du cotonnier
qui est installé un petit peu en retard
sur les résidus là au sol sur les
résidus du de la céréale qui avait été
installé en dérobé juste pour produire
la biomasse et un cotonnier qui poursuit
son cycle même comme il a eu 30 jours de
retard ce qui peut être fatale
normalement un cotonnier mais en raison
de la de la couverture du sol il réussit
à boucler son cycle et à donner un
rendement équivalent à un cotonnier on
va dire conventionnel donc en gros on
est passé à d'autres étapes où on essaie
de contrôler la divagation du bétail en
produisant la même année et la plante de
couverture et le cotonnier et c'est un
des très ajustements techniques de la
création des systèmes c'est-à-dire qu'au
lieu de de faire autre chose c'est à
dire de travailler à l'échelle des
terroirs on travaille sur le technique
et on essaie de trouver une solution qui
tienne à la parcelle mais ces solutions
vous l'avez bien imaginé on peut les
appliquer que lorsqu'on se retrouve dans
les contextes pour la saison des pluies
et beaucoup plus proche de 5 mois de
pluie que des 4 mois au nord des zones
de divagation et et de la même manière
on conçoit notre système on varie en
introduisant des plantes des plantes
fourragères et tout le reste et ça c'est
toute la dimension technique de la
conception des SAV qui a été faite les
cinq premières années du projet au nord
Cameroun et ça a été complété on va dire
un petit peu plus récemment au niveau du
projet Tasco parce que quand on a
démarré le projet au Bénin on était
exactement dans le même contexte les
mêmes contraintes climatiques les mêmes
contraintes que de logique donc on a
refait la même chose en rajoutant une
autre dimension c'est la dimension de de
mécanisation parce qu'en réalité la
composante technique c'est pas que la
composante économique mais c'est aussi
la composante de gestion des systèmes
avec la mécanisation parce qu'en réalité
à partir du moment où vous changez les
pratiques c'est pas sûr que les gens
vont vous suivre parce que
l'apprentissage est peut être plus ou
moins long et donc c'est au Bénin qu'on
a qu'on a bouclé comme on va comment je
vais dire qu'on a bouclé la boucle de
l'innovation technique en allant
jusqu'au bout de la conception des de de
système en rajoutant cette dimension
mécanisation qui permettent de semer des
plantes que les agriculteurs ne
connaissent pas de semer à des dates où
on n'avait pas l'habitude de semer et de
semer dans des contextes c'est à dire
avec des plans de couverture où on
n'était pas habitués à semer sinon on
allait avoir de très mauvais résultats
donc c'est la composante mécanisation
qui permet à la fois de mécaniser des
systèmes SV mais aussi de réduire tout
l'impact de l'érosion que que l'on
appelle d'habitude quand on faisait de
la mauvaise mécanisation quand on
faisait de la du labour à tout bas c'est
une mécanisation qui est qui est ciblée
sur l'implantation des cultures sur la
gestion des paysages mais qui nous
permettent de compenser l'absence de
l'amour l'absence de butage et de tout
le reste donc la boucle a été vous plaît
au Bénin et donc en termes d'innovation
technique ça a saillie donc on avait dit
c'est plus les innovations techniques
c'est plus pour répondre au contrainte
climatiques et et
agronomique en prenant en compte les
besoins de et les contraintes de
l'exploitation maintenant qu'est-ce que
tu fais la particularité des systèmes
d'élevage du Gaga c'est premièrement on
a des enjeux qui sont complètement
différents enjeux très important c'est
le niveau d'interaction entre l'élevage
et les SV surtout en ce qui concerne la
gestion de la biomasse qu'est-ce qu'on
choisit de produire comme biomasse
quelle quantité va être générée par le
système NCV et comment on arrive à gérer
cette biomasse c'est-à-dire comment on
la répartit entre l'élevage qui a besoin
de biomasse et l'agriculture qui en a
besoin cette question elle peut être un
petit peu complexe parce que il y a des
sous questions ça c'est les travaux de
Krishna qui l'ont montré c'est de
choisir la quantité de biomasse la
quantité de biomasse va dépendre du
choix de la plante de couverture et
finalement de sa gestion est-ce qu'on
l'affectueuse ou pas en réalité ça va
dépendre de quelle est la valeur pour
agir et finalement de qu'est-ce qu'on
peut prélever
tout en maintenant un niveau de
production suffisant un nouvel
couverture suffisant du sol donc on a
des questions comme ça qu'on se pose en
système d'élevage du vagin du coup ça
fait que le choix de la plante de
couverture doit être raisonnée le choix
de la culture doit être raisonné la
logique de la seulement doit être
résonné c'était le premier challenge à
prendre en compte le deuxième le
deuxième challenge c'est il faut pas
introduire les les semis le semis direct
pour avoir un impact négatif de Sv et
donc dans le choix de système technique
il faut plus insister sur le un impact
positif de l'élevage et et c'est surtout
en faisant un raisonnement en termes de
biomasse fourragère de gestion et de
retour de des animaux en termes de
furieux de fumier afin que le SAV et le
et l'élevage soit compatible parce que
c'est c'est la base si c'est pas
compatible on met le feu dans la savane
il vaut mieux s'assurer qu'on choisit le
système qui se peuvent être le plus
compatible même si on en prend d'autres
qui peuvent être performants donc c'est
c'est c'est l'enjeu numéro 3 c'est
comment bonifier l'élevage et en faire
un levier de Sv il faut que pour que les
séries puissent progresser il faut que
l'élevage ne soit pas négativement
impacté et ça il y a eu beaucoup de
travaux qui ont montré que dans la
sélection dans le screening des des
systèmes techniques on raisonne sur la
base de de la de la composition des
exploitations de l'organisation du
terroir pour accompagner tout le monde
s'il y a beaucoup de détails il faut des
zones de pâturage il faut densifier ses
ondes de pâturage s'il y a beaucoup
d'élevage au sein des exploitations il
faut appuyer l'exploitant à produire du
fourrage parce que sinon on va jamais
faire le la transition agroécologique et
ça fait des spécificités et on a sorti
ici les trois enjeux de Sv en zone
d'élevage du matin en gros on a on a on
a des questions de trades qui sont
abordés toujours au niveau de la
biomasse qu'est-ce qu'on exporte et
qu'est-ce qu'on laisse au sol mais ce
qu'on peut retenir c'est que
techniquement il est possible d'intégrer
les SV l'élevage et
économiquement ça peut aussi être
rentable à condition qu'on sache ce
qu'on ce qu'on peut faire il y a pas de
compatibilité il y a un petit peu plus
de réflexion il y a un petit peu plus
d'organisation du travail et un petit
peu plus de dimensionnement des
composants de recherche technique et
organisationnels mais les deux sont
compatibles au début c'est juste pour
rappeler qu'au début on avait une
première solution qui était celle que
celle d'installer les haies vives afin
de protéger contre l'éleva l'élevage du
vacances c'était pas ce qu'il fallait
faire donc il y a plusieurs et alors
après on s'est rendu compte que non il
faut impliquer les populations les
amener à dire comment ils voient leurs
terroir comment ils voient leur élevage
et comment est-ce qu'il pense que cet
élevage peut progresser donc c'est c'est
les aspects de réflexion de concertation
au sein de terroirs de la joie comme ça
a été développé par par Florent tout à
l'heure avec des entrées qui sont
spécifiques à l'Afrique à l'Afrique de
savane en fait il faut aborder les
questions de feu de brousse parce que la
biomasse en fait on s'est rendu compte
que il y en a 40 ou 50% qu'on perd plus
par les feux il y a les questions de
gespace de gestion de l'espace pour dire
aux animaux où il reste pendant qu'on
veut faire de la couverture il y a des
questions de transfert de fertilité
c'est celle de savoir comment on fait
pour profiter de la présence de
l'élevage et bon les systèmes les
systèmes de culture de la gestion de la
fertilité des sols ça c'est ça c'est une
autre entrée et elle est plus elle est
plus et les préférable aux autres
entrées donc en fait ça part par ça ça
utilise ça mobilise des outils de
cartographie des outils de cartographie
participative avec des éleveurs qui vont
faire une représentation de leur de leur
tiroir les agriculteurs qui vont faire
la même chose afin qu'on arrive à une
autre nouvelle répartition de l'espace à
la définition de nouvelles règles parce
que désormais on va avoir un terroir qui
est compartimenté avec des espaces ou
les animaux ont accès et d'autres ils
n'ont pas accès donc forcément il y a
des changements de pratique c'est pour
ça qu'il faut cette cartographie là et
et aussi il y a cette perspective de
mobiliser de nouveaux outils des jeux de
rôle pour amener de manière pédagogique
l'ensemble des acteurs du terroir à
comprendre aussi bien les acteurs qui
qui font de l'agriculture ou de
l'élevage que les chefs traditionnels
pour comprendre quel est le nouveau rôle
qu'on attend de est-ce que c'est c'est
pas plus un rôle d'animateur est-ce que
c'est pas un rôle d'arbitre est-ce que
c'est un rôle de sanctionneur donc il y
a des nouveaux outils de je dois qui
n'existait pas qu'on aurait bien voulu
découvrir mais on en parlait déjà avec
Lucien il y a de cela une vingtaine
d'années maintenant ils existent on peut
les mobiliser on peut avancer on peut
faire un transfert de compétence et donc
ça ça nous range dans le dans de
nouvelles dynamiques d'ingénierie de la
concertation et les en Asie du Sud-Est
ils ont démarré avec nous avec avant
nous on a on a pris la la suite de tout
ce qui se fait là-bas et on commence à
développer en rappelant qu'on est dans
un contexte où il y a des contraintes
liées à l'agriculture des contraintes
techniques parce que le niveau de
mécanisation n'est pas le même le niveau
d'innovation technique n'est pas le même
en Asie du Sud-Est et et on a encore un
contexte socio-culturel qui peut être
plus rigide d'ailleurs et donc on essaie
d'avancer petit à petit en se disant que
l'élevage oui les SV en zone d'élevage
ça peut être un changement de paradigme
mais il faut forcément y aller parce
qu'il y a la démographie qui va venir et
puis il y a aussi la fertilité des sols
qu'il faut gérer et nous ce qu'on a dit
c'est un petit peu ce parcours on a
démarré c'est que il faut avoir une
entrée on veut gérer probablement les
sols et les ressources et on s'appuie
sur le reste sur le contexte c'est à
dire sur les exploitations et les
terroirs et on développe à la fois de
l'innovation technique et de
l'innovation organisationnelle ce que ça
ce que ça a donné en fait pour terminer
c'est que on s'est retrouvé avec un
processus d'apprentissage progressif ou
on n'est pas on n'est pas au Bénin c'est
la dernière étape en fait on n'est pas
allé directement vers le SV mais on a
construit progressivement les SV en
construisant des classes de technologie
agroécologiques où on passe des
innovations simples telles que on a
juste d'abord les rotations on fait des
du voyage des résidus de
semi-entreprendre et c'est à dire qu'on
a des innovations techniques simples on
a une deuxième classe d'innovation
technique qui peuvent nécessiter un
accompagnement aux exploitations et puis
on a un troisième niveau d'innovation
c'est la classe 3 sur le sur l'écran qui
nécessite forcément
un cadre de concertation une élaboration
du plan de plan d'occupation des sols de
la concertation à la c'est à dire que on
a en classe une des innovations simples
la classe de des innovations qui
nécessitent une organisation spécifique
mais spécifique à l'exploitant et puis
une classe 3 qui nécessite une
organisation et une concertation à
l'échelle de terroir de la joie en
considérant l'ensemble des acteurs et ça
nous fait une phase d'apprentissage et
de diffusion progressive où on parle des
trucs sympas à faire accepter aux
agricultures on va des trucs un peu plus
complexes et puis les SV c'est
l'aboutissement c'est la consécration de
l'ensemble du travail d'innovation
technique et d'innovation
institutionnelle et ça y va
progressivement mais ça y va et ça
réussit certainement donc l'élevage
n'est pas un contrainte élevage plutôt
peut être un levier de développement des
SV et c'est ce que l'expérience des 20
ans développée avec Lucien nous a permis
de de mettre en évidence moi toute ma
toute première mission c'était avec uber
et la dernière que j'ai faite avec le
singe je me rappelle plus car mais
toutes les missions de Lucien c'était et
c'était une expérience formidable
c'était un apprentissage que
Lucien il était parce que c'était le
seul qui arrive à prendre quelque chose
dans sa culture c'est c'est par là que
je vais terminer je veux dire merci à
tout le monde merci à toute
l'organisation à toute l'équipe
d'organisation et on est prêt à prendre
quelques questions s'il y a encore du
temps merci
merci
on va prendre quand même le temps
quelques questions peut-être moi une
question d'avoir peut-être que tu nous
précise ton parcours parce que tu as
commencé
avec une position et puis tu es
maintenant dans une autre situation donc
c'est aussi intéressant de voir comment
tu as pu évoluer à ce niveau là
de terrain en tant qu'ingénieur et puis
après dans la phase de chercheur
et puis
tu as eu la chance aussi au Cameroun
d'avoir l'appui de Lucien et de Hubert
les deux venaient régulièrement quand on
pouvait pas sauter l'autre qui venait
donc c'était
absolument c'était vas-y
c'était l'émission de Lucien et Hubert
en Afrique c'était le dispositif de
suivi évaluation des projets quoi c'est
quand il passait qu'on se rendait compte
que ce qu'on avait fait était bon il
était pas suffisamment bon par rapport à
l'an dernier on n'avait pas progressé
donc c'était un petit peu les moments
d'évaluation la campagne ça pouvait être
stressant et tout mais c'était des
moments moments d'apprentissage
formidable
merci bien je vais répondre à un
commentaire de Patrick techerbe bonjour
Patrick c'est dommage qu'on parle pas
des expérimentations menées pendant 15
ans sur les hauts d'ouest de la Réunion
la journée déjà bien bien chargée mais
comme je disais
on va pas s'arrêter là et donc on compte
bien faire
une deuxième au moins 2e hommage et et
on intègrera plus de plus de situations
à ce moment-là puis il y a des questions
plus sur le sur le charbon qui se
décompose plus ou moins vite qu'une
litière c'est pas vraiment des voix
qu'on utilise sur sur ces charbons enfin
donc on va on va peut-être passer faire
des rendement de si c'est à se décompose
plus vite ou moins vite qu'une litière
les biochards se décomposent beaucoup
plus doucement c'est un moyen de stocker
du carbone stable dans les sols mais pas
forcément très bon niveau au niveau
agronomique par rapport au système qu'on
cherche à construire
voilà
et puis j'ai des questions qui arrivent
là une culture sans clôture au sel une
zone ou 80% des agriculteurs sont
élevers c'est la mort dans le film
assuré non la Grande muraille verte en
électricité exemple alors je sais pas
c'est justement ça on essaie de lutter
contre ça enfin de ne pas arriver à ce
genre de situation
mais oui oui c'est ça c'est exactement
ce que les gens pensent mais en fait la
clôture elle va pas être forcément une
barrière physique et on met en place des
dispositifs de concertation et donc la
clôture elle va être psychologique elle
va être organisationnelle elle va être
dans l'ensemble de règles oui il faut
envisager que en fait le projet est CV
de départ deviennent des projets de de
gestion concertée des ressources en sol
et donc on a des terroirs autour
desquels c'est ça le principe du projet
au Bénin c'est qu'on fait de la
concertation on fait un plan
d'occupation des sols vous pouvez avoir
des espaces de pâturage des espaces
tampons où on peut avoir de l'élevage et
de l'agriculture et des espaces
agricoles avec conservation studio
sensuelle oui c'est des clôtures mais
c'est des clôtures virtuelles ça prend
le temps qu'il faut pour expliquer à
chacun mais après tout le monde arrive à
le comprendre parce que on met en place
des sanctions on met en place un
accompagnement c'est plus durable
d'avoir ces
barrières virtuelles que d'avoir des
clôtures dans dans des contextes où les
expl
tu arrives à faire le partage chez en
bas de l'écran c'est il faut descendre
ok
vous voyez le
montant voyons t'entendre il faudrait
mettre le diaporama en mode diaporama là
il est pas encore en mode diaporama donc
voilà
merci donc je vais essayer de présenter
quelques slides et à la fin je
présenterai un petit film de 4 minutes
qui vous donne une idée de ce qui existe
actuellement j'espère que ça va donner
ça va fonctionner tout à l'heure m'avez
du mal à faire fonctionner au moins de
son OK voilà donc j'ai appelé ça
historique
donc voilà et puis là
voilà c'est parfait donc j'ai appelé ça
historique de ce verbe Madagascar en
lien avec la forte implication de Lucien
et du vert donc j'ai ajouté un petit
sous-titre des CV à la grenouille
actuellement davantage ou pas un peu
plus la gros écologie ici et j'espère
que voilà donc un peu
ce qui est historique à Madagascar de la
pluie de Lucien au départ c'était la
pluie à l'Opéra
ensuite le projet programme
environnemental qui était la noyau de ta
femme et ensuite la coordination de la
diffusion des techniques agroécologiques
à Madagascar un projet de GSM financé
par l'AFD et le projet pvpi sud-est au
plateau également financé par la FD donc
de toute l'émission de ces était
présente là dedans l'appui au projet
pvlacer
en même temps avec l'émission de
coordination des formations de GSM et
enfin la pluie au gestes dans sa mission
de capitalisation en particulier le
manuel de sommeil direct à Madagascar
dont on a parlé tout à l'heure et enfin
la pluie à la recherche variétale je
pense une de réussite de ce qu'on a fait
à Madagascar c'est le
riz plus via en particulier les rues
plus la recherche de variétés de riz
pluviale d'altitude de moyens d'altitude
ou même de basse altitude qui se diffuse
actuellement
dans tout le pays donc j'ai mis ce slide
pour montrer pour ceux qui ne sont pas
samedi avec ça donc le GSM avec le
nous avons de facebook
la page YouTube et donc actuellement ça
reste une association en quelque sorte
avec 12 15
organismes membres
donc les missions de d'appui de
Madagascar donc quelques photos qu'il
est le bus vous avez ici une en 2007 une
mission d'appui à l'époque au préservé
Valak ici dans le grand sud malgache où
son appui a été fortement
appréciée donc ça fait l'objet de
beaucoup de discussions actuellement
dans le sud et on a développé avec le
grec ce qu'on appelait ce qu'on appelle
les blocs agroécologiques qui fait école
là-bas maintenant on pense que ça
pourrait résoudre un peu le en partie
parce que c'est loin
la famine dans cette région
aride se mi-harides de Madagascar
les variétés c'est beau temps on en a
parlé tout à l'heure donc ici dans
l'état se Lucien qui en face d'une
variété c'est pourtant
280 je crois à l'époque qui l'a beaucoup
apprécié également ici
qu'est-ce que j'ai comment est-ce que je
peux déplacer ça oui le site qui vous
que je vais décrire davantage tout à
l'heure
c'était lui qui était à l'origine de ça
ça fonctionne toujours et de plus en
plus sentir beaucoup de gens
vous savez Lucien il a beaucoup d'humour
et il aime beaucoup ce monsieur qui
s'appelle
un technicien de terrain qui travaille
bien qui
n'écrit rien du tout Lucien de la
qualifié de génie à cloné
il a beaucoup
apprécier Lucien
donc le site divorce est un site qui se
trouve dans ce qu'on appelle lycéen
Madagascar le
moyen-ouest donc c'est une c'est un site
qui a
qui a
été initié par Lucien à l'époque tout à
fait parce que le strika cette fois-ci
c'est le string asiatique être présent
dans cette
région de Madagascar et c'est Lucien qui
a longtemps de ça à dire de quoi il faut
mettre un site à cet endroit pour tester
différents systèmes pour lutter contre
le strika donc vous voyez ce site il y a
beaucoup de visiteurs qui arrivent là
par exemple ça sur le système maïs
Mukuna
qui est le système phare actuellement
comme
procédant
du riz si vous voulez
voilà un peu le système stylosanthèse
qui est avec lequel on a démarré ça
reste le système
phare pour régénérer la fertilité de ces
sommes dégradées seulement
pH mais les études qui ont été faites
ces dernières années on va dire c'est du
dernier les enquêtes économiques
montrent que bien que ça que ce soit un
très bon système il se divise pas assez
avec les petits agriculteurs disons ce
qu'on appelle les strips des
agriculteurs c'est ceux qui ont moins de
3 hectares néanmoins les moyens
agriculteurs ou les grands il y en a pas
beaucoup comme Monsieur Ernest ici la
régulièrement fait de bon travail
actuellement il est parti de presque
rien du tout au départ
il y a 20 ans de ça et maintenant il est
sur des grandes surfaces
avec les rendement
régulier
de 4 à 5 tonnes à l'hectare voyez un peu
la biomasse ici le réel de maïs à la
gauche et le nourrit plus rien la droite
il reste toujours des
décès de longue durée c'est un essai
parce qu'il y a eu pas mal de tests qui
ont été rédigés ou mémoires de fin
d'études et ce que je montre ici c'est
une thèse dans l'hiver ce mecs un
étudiant
allemande qui actuellement
a déjà fini sa thèse mais qui se permet
de continuer encore les observations en
postdoc dans dans cette ce site donc
vous voyez ceci dit vous donc
intéresse beaucoup de gens par exemple
ici c'est une équipe
du projet allemand
dans le point qui viennent Madagascar
vous avez ici parce que
au fond de la ville d'Annecy
aussi de votre côté voyez le replial a
fait une forte explosion et là donc ceci
dit vous revoyez
en 2010 nous avons assisté un peu pour
donner la
prépondérance aux légumineuses
follicules
donc
actuellement les petits producteurs
peuvent
en profiter donc voyez un peu ici
donc c'est le rendements sur 8 ans 2015
à 2022
sur les différents résidus de voyez ici
et en labour et différents couverts
végétales vous voyez si vous regardez
bien donc ce sont toujours les systèmes
à base de Mukuna pour monsieur
vous voyez
il est parti là vous voyez 10 minutes 12
ans tous les ans veuillez un peu entre
2015 avec les mêmes traitements mais la
seule différence c'est le labour tous
les ans ça diminuent j'aurais pu tirer
ça encore plus loin ça se conforme que
se confirme quoi
et voilà le rendement du maïs cette
fois-ci c'est le même aspect vous voyez
c'est toujours le système passe de
Mukuna c'est moins visible ici mais là
et la direction tous les ans avec les
systèmes laborés
donc si bien qu'actuellement le système
marche
dans beaucoup d'endroits sur le maïs
plus que non en rotation vécu mais le
riz dérobé de 15 minutes ça marche pas
partout à très haute altitude ça marche
pas bien si bien que à la récolte du riz
vous avez une biomasse de riz et de
cartes nus le casinus qui tient bien
durant la saison sèche c'est le système
phare actuellement vulgarité un peu
partout
le site de vous que nous avons
le système a maintenu avec beaucoup
d'exploitation agricoles actuellement
autour
etc c'est la source de diffusion de la
formation dans les différents endroits
du pays mais aussi des semences en
petite quantité de
plantes de couverture et également de
variétés de riz pluviale ça va jusqu'à
Diego maintenant les flèches là dans
différents projets
c'est pour cela que je disais le pluvial
dans ce site voyez un peu
Narcisse
enregistre régulièrement donc les gens
qui passent donc soit en visite organisé
soit pour des formations en lien avec la
suite vous voyez il a les décideurs les
chercheurs les techniciens les étudiants
les paysans les agriculteurs donc c'est
dominé par les paysans
57% mais il est aussi beaucoup
d'étudiants quand même beaucoup de
techniciens agricoles et de décideurs
qui
voyaient les chiffres le total annuel
500000 il y a 10 ans de ça actuellement
c'est autour de 800 ça diminue un peu en
2019 20 parce qu'il y a eu le covid vous
rappelez
c'est un site très et ça c'est
l'initiative de Lucien qui a vu
trigger qui est très
destructif dans ce sol fortement
dégradées il a dit on met si tu sais
actuellement c'est confirmé voilà un peu
je vais essayer si ça marche ce film
j'espère que
oui
attends oui
c'est vous qui ne
il y a pas le temps là
et toi la nouvelle situation
voilà donc vous m'entendez
oui donc je suis content que ça ait pu
passer ce film oui à peu près ce que je
vous dis tu as une va continuer après
mais s'il y a des questions
je peux répondre
merci raconte pour l'instant je vois pas
de question ça va arriver peut-être pour
préciser le premier intervention tu
disais c'était le l'opération Blake
Obama donc le premier visite de Lucien
le premier début d'après Lucien c'était
en quelle année
ça c'est dans les années 80 en 1980
voilà c'était pour montrer la fidélité
de Lucien Madagascar c'était des
émissions qui qui aurait manqué pour
pour rien au monde
et ça montre aussi l'importance de la
continuité ce site d'Ivoire qui a plus
plus de 25 ans on a besoin de ces sites
pérennisé et et c'est vraiment important
de montrer que Madagascar en fait a été
un précurseur je peux rajouter que de
nombreux
personnes du réseau autour de l'islam la
grande famille de Lucien venait à
Madagascar parce que c'est vraiment un
cahier de scope de de milieux et ça je
pense que taïn maintenant va nous le
montrer un peu tu as une qui est aussi
au GSDM et qui va à qui je donne la main
puisqu'il y a pas de question pour
l'instant
d'accord bonjour à toutes et à tous et
là je suis ravi de participer à cet
événement et c'est Thomas
Lucien
et en fait
là vous voyez le partage d'écran ouais
c'est bon il faut mettre en mode
présentation mais sinon c'est parfait
oui Lucien se quitte à Madagascar ça a
été évoqué par un autre directeur tout à
l'heure
ça fait déjà dans les années 90 ça fait
ça fait très longtemps une Berchère
mais moi quand j'ai intégré
le domaine quand j'ai été créé la ce
monde c'était en 2015 un peu plus tardif
mais quand même j'étais encore jeune à
l'époque et ça m'a beaucoup appris
beaucoup de choses et je suis resté même
dans le domaine depuis une quinzaine
d'antenne d'années ça fait pas envie de
quitter c'est quelque chose qui est
vraiment ancré dans le dans le cœur
écologique de la
et là ce que je vais faire comme
présentation ça va être une présentation
un peu moins technique mais il y aura
des aspects plus politiques et
institutionnel parce que l'héritage du
chien c'est qui c'est pas seulement
technique il y a aussi beaucoup
d'héritage institutionnels je vais
montrer tout à l'heure en fait au delà
des
historiques de construction des SCV que
Madagascar il y a aussi des références
de variées Olivier sans la parler de
qualité de système de on a montré
des vidéos aussi à Madagascar parce que
là les
références qui ont été créés les
références en SV à Madagascar c'est ça
touche beaucoup de son alcooliques
ça part même dans des zones
arides et seigneurie de se mérite en
passant par les hommes subi
tropical d'altitude mais aussi des soins
tropicales humides jusqu'à 2000 mm par
an
2000 mm de pluie donc c'est c'est
vraiment une variété de milieu et c'est
dans ces milieux il y a aussi à
Madagascar une diversité de l'univers
dans le paysage il y a le collines des
enfants les bébés dans le document
sur le manuel direct il y a encore
d'autres
milieux qui est un peu plus décrit et
développer ça ça montre la diversité des
vidéos aussi il y a les facteurs de
fertilité parce que les soldes ça
partent seule un volcanique riche à
Madagascar des sols habillés riches
aussi jusqu'au sol très pauvre
et là il y a de fertilité ou tous ces
références ont été créés il y a aussi le
régime hydrique à Madagascar comme je
l'ai dit tout à l'heure il y a des
milieux jusqu'à 2000 mètres à tout de
suite il y a 2000 mm à deux de pluie
mais il y a aussi des zones où il n'y a
que 500 400 300 mm de pluie et du coup
et en combinaison avec les milieux il y
a une variété d'origine écrites donc
tout ça du saint c'est qui a essayé de
créer différents systèmes
de sélection de système c'est vraiment
de dans ce sens que il sait ce qu'il a
développé mais aussi des références pour
différents cibles
différenciés pour pouvoir sensibiliser
d'ailleurs des fois les grands projets
les sociétés privées les grandes
sociétés privées mais
aussi des cibles des acteurs de
recherche internationaux nationaux des
cibles des universitaires des acteurs de
développement mais jusqu'au petit
agriculteurs vraiment des petits
agriculteurs il y a une variété aussi de
système
là ce que je montre tout à l'heure
monsieur raconte à montrer les sites de
sites Facebook qui est pérennisé mais il
y avait une multitude de sites dans les
différents milieux des milieux physiques
et des diversité physique mais aussi une
diversité sociale économique
ou Lucien c'est qui a mis en place à
accompagner tous les ans tous les ans et
il a visité
pas mal pendant 20 jours des milliers de
kilomètres est un milieu de kilomètres
dans des conditions difficiles parce que
pour accéder d'un site à l'autre il peut
y avoir des une demi-journée juste pour
se déplacer ou même plus dans certaines
dans cette expérience on voit mais ça
couvre
n'a pas été couvert mais les actions de
développement des projets ont couvert
les références mais là je parle plus de
sites de référence le site Pivot a été
capitalisé mais les autres capitales
et pour te montrer pour former les
autres sites n'existent plus mais par
contre il y a des sites de diffusion
autour dans ces différents sites qui
permet de pérenniser les systèmes
développés à l'époque les héritages donc
des systèmes caca été commenté du
saint-seggy mais aussi avec beaucoup
l'accompagnement de version Charpentier
est resté dans ces différents paysages
là je vais parler aussi de des acteurs
de Lucien ce qui a été précurseur de la
création aussi de GSM ça a été créé avec
par le Cirad et quelques acteurs
à l'époque qui travaillait beaucoup avec
Lucien et il a vraiment soutenu la
création du GSM qui existe jusqu'à
maintenant qui est une référence
institutionnelle en matière de système
LCV
souvent on parle aussi d'agriculture de
conservation dans le même concept mais
mais aussi de la plus large et là il y a
les membres les membres parmi les
membres il y a ceux qui sont qui ont
déjà depuis longtemps depuis accompagner
comme la naïeu le estomac
prlf FOFIFA il y a des institutions qui
restent dans le
paysage institutionnel pour accompagner
la
actuellement il y a aussi le
la passe force nationale sur
l'agriculture de conservation qui est
pilotée par
qui a été initiée par la FAO et de GSM
et au cœur à l'époque mais actuellement
c'est présidé par le ministère de
l'Agriculture et il y a plusieurs
institutions à l'intérieur que ce soit
des institutions privées des ONG ou des
institutions des organisations paysannes
mais beaucoup donc moi aussi au sein de
la politique mais sinon il y a aussi des
organismes de recherche actuellement il
y a le dispositif pas dans lequel le
syllabes liés
institutions nationales comme le FIFA
FIFA
manorganisme régional l'Afrique qui
travaille beaucoup actuellement et qui
continue les réflexions autour
de moi mais aussi de
de diffusion
et technique qui s'est élargir des
systèmes plus larges
encore au coeur il y a le réseau
professionnel de d'une centaine de
d'astitutions de formation agricole qui
est en
interaction avec le GSM qui qui
partagent ce document
et avec des magazines périodiques et qui
intègre vraiment des documents par les
documents qu'on crée depuis le temps de
lui sincérité il y a des forums du
conseil agricole actuellement dans le
sud il y a des centres techniques après
écologiques du Sud et le grec qui a été
développé pour accompagner renforcer la
fonction la production de ce monstre des
plantes de couverture dans le sud de
Madagascar et beaucoup lié à la aux
actions de sécurité alimentaire c'est
l'Union européenne actuellement
depuis longtemps aussi depuis les années
qui sont 2005 2004 avec les KfW mais
actuellement aussi la G7 qui s'investit
beaucoup aussi dans le dans le domaine
que ça a été bien que c'est pas
suffisamment en lien avec le GSM mais
plutôt avec l'Afrique australe par
beaucoup aussi de l'agriculture de
conservation mais qui est ton
interaction pour échanger sur les
techniques des servi à Madagascar et
pour pour l'accompagner aussi donc ce
paysage institutionnel ça a été le fruit
hein c'est le départ que ça nous passion
du saint c'est Pierre pour que la
SCP soit considéré vraiment intégré dans
les actions des différents institutions
il a très rapidement il y a je n'ai pas
étaillé sur sur ce qui s'est passé à
l'international c'est pas c'est pas
aussi exhaustif c'est il y a quelques
éléments qui qui permet de renforcer la
prise en compte des CV
Madagascar mais dans la ligne 2e ligne
il y a les politiques actuelles à
Madagascar qui intègre
dans les documents qu'on positifs comme
des lettres et politiques de tes pays et
les pays ces passages des absents
périmètre il était l'idée c'est que avec
les pratiques
LCD on permet de lutter contre l'érosion
autour des bassins des ressources pour
protéger les périmètre irrigués mais il
y a aussi des stratégies nationales face
au changement climatique les SV c'est le
la technique de ce monde des techniques
qui permet vraiment d'adapter que
s'adapter au changement climatique mais
décide d'atténuer les effets avec la
séquestration de carbone il y a eu
plusieurs présentations au cours de cet
événement qui qui insiste qui a insister
là-dessus il y a actuellement des
stratégies des plantes d'action
notamment qui sont en lien avec les
conventions des Nations Unies et qui qui
émettent des documents stratégiques à
Madagascar et qui cite bien les CV pour
pour renforcer ces différentes actions
mais sinon
dans le domaine de l'accompagnement du
développement de la protection des
ressources naturelles d'adaptation
changement climatique de
protection des soldes il y a toute une
panoplie d'intervention actuellement
Madagascar qui mettent
le coeur la mycologie mais son prix
beaucoup aussi sur sur les pratiques LCD
souvent dans des documents on parle
d'agriculture de conservation mais qui
qui est bien fondé sur les principaux
même principe
des CV
et depuis le depuis le début des années
2000
la diffusion des pratiques se fait au
travers des
composés à partir des délectes
politiques comme les
pays qui engendrés divers projets comme
le projet de dépayseh projet BG de la
Banque mondiale aussi le projet des
villas le projet le plaie
aussi des actions des accompagnements
autour de l'augmentation de la
productivité agricole comme le projet
papa
au projet de sécurité alimentaire et
nutritionnel il y a les projets dans le
sud de Madagascar surtout actuellement
dans le sud-ouest de Madagascar Sud mais
sur le sol aussi le projet ça ne va par
exemple actuellement qui est lancé qui
met aussi
ses pratiques comme
en pratique
pour accompagner la sécurité alimentaire
nutritionnelle
des projets environnementaux mais des
projets aussi d'adaptation mais mais
aussi des initiatives privées de grands
exploitations actuellement il y a le
virement qui est membre du GSM qui
développe des centaines de milliers
d'hectares actuellement sur passer sur
ce système d'établissement Rouston dans
ce sens dans la toussé green qui qui est
intégré et là à droite et quand on parle
des sites tout à l'heure là c'est
vraiment des sites de diffusion ou de
GSM accompagné c'est le gestion dans la
carte mais il y a aussi les membres du
CFTM qui sont partout à Madagascar qui
qui sont qui essaient de diffuser aussi
c'est le système LCD dans le dans votre
poste on devrait les interventions
bien sûr capitalisées au travers des
documents des documents de référence
internationales là
déjà montré assez largement hier
sera couple là aussi
touchés de synthèse nationaux qui
montrent vraiment de cœur
des systèmes LCD des documents du
capitalisation dans les différentes
sites dans le différents systèmes dans
les différents milieux qui étaient tout
à l'heure les documents techniques ça là
c'est c'est pas exhaustif mais j'ai
montré quelques insomnies il y a des
documents qui sont produites trois
langues malgaches en version française
et en direction anglaise avec la couche
de la FAO des fiches techniques sur
plusieurs il y a une dizaine de
documents comme ça
utilisé par par les techniciens
documents mais là c'est pas du tout mais
pour dire que tous ces références créées
par les acteurs des développements
et là
Olivier sont hier à parler de vraiment
de sélection de systèmes et que le
sciences et bien mené dans les
différents sites à Madagascar et là je
montre quelques systèmes
je vais pas nettoyer sur le système mais
je vais montrer quelques photos tout à
l'heure sur les systèmes phare pour dire
que dans les différents milieux il y a
encore les
héritages les systèmes qui qui sont
mobilisés
développées je vais parler quelques-uns
pour finir ma prison passion il y a les
systèmes à base de stylosanthèses par
exemple qui est un système développé un
peu partout sur les hautes terres dans
le moyen-ouest surtout mais pas sur le
test dans le moyen-ouest jusqu'à passer
à la personne étude dans les zones Est
de Madagascar le code est Madagascar et
en fait ces systèmes c'est vraiment des
systèmes phares ou
Madagascar c'est c'est un milieu c'est
un pays de culture théorie et là ça a
permis de développer le rythme pluvial
et de d'avoir un potentialité même plus
que dans les bas-fonds parce que
Madagascar ce sont des bas-fonds il
était seulement au début
mais les sols un peu plus sectionnés les
parties ont dans les versants dans les
collines on peut pas répondre vraiment
faire
dans les des friches plus vite dans la
forêt mais là actuellement avec le
système même en reprenant les sols très
pauvres ou des républaines ce système
permet de le lancer il y a aussi le
système à base de moukouna qui est
actuellement de plus en plus développé
un peu partout partout dans les
différentes
sondeska parce que c'est
une excellente
couverture en précédente pluviale
beaucoup d'azote mais aussi salut
beaucoup contre les mauvaises herbes il
y a pas beaucoup de biomasse comme c'est
une légumineuse vraiment avec beaucoup
de feuilles ça part assez rapidement
mais ce qui est sûr c'est que les
mauvaises herbes au moment où il y a le
mouvement ça reste
assez
beaucoup plus vite il y a pas assez de
mauvaises herbes nous ce qui est aussi
observer parce que ça limite beaucoup
n'aime pas très bien
dans le sol mais aussi le système quand
on la semble avec le maïs il y a trois
quatre ans Madagascar a été ravagé par
Monsieur
avec avec le système à base de mokuna ça
a permis de limiter fortement l'attaque
de chez nid de jeunesse c'est un système
qui se diffuse c'est c'est largement
c'est relatif de largement parler chien
Pineau à la fin et sinon le il y a aussi
le système à base du poids donc le cas
Janus qui est beaucoup développé dans le
sud de Madagascar tombé dans des sols
dans les sables rouges mais qu'on
développe aussi de plus en plus sur les
hauteurs un peu partout en association
avec le riz ça permet de bien d'intégrer
mais surtout de régén le sol sont très
pauvre
il y a le système plus légumineuses qui
est de plus en plus développé aussi ça a
été montré dans la présentation de
Monsieur rakut tout à l'heure
développé dans les hauteurs et sur dans
le moyen-ouest parce que les
légumineuses permet de cultiver tous les
ans la parcelle dans des conditions de
petites parcelles le stylosant a besoin
d'une année de formation de rêve donc il
y a une année de jachère tous les deux
ans dans les conditions optimales de
gestion de système mais là les
légumineuses permet aux petites
agriculteurs de vraiment intégrer des
rotations maïs lumineuses pluviales sans
intérêt pour le système met tout en
améliorant le sol la structure la
fertilité et tout toutes les
facteurs
de fertilité du sol
il y a aussi le système pour les
rizières mauvaises les cristaux là dans
le le lac à l'autre qui est le crinière
de Madagascar il y a 100000 hectares de
réserve mais 60 ml sont en réserves
cristaux et suivant les années il y a
des années difficiles où c'est 70
minutes il n'y a que 20 30 % qui sont
cultivés alors que c'est un crinière de
Madagascar il a de le système à base de
veste et en rotation avec le riz c'est
vraiment une potentialité au niveau
national pour pour assurer une
production de risques madagascar est un
pays productrice producteur de riz mais
actuellement
on fait toujours des importations de
l'ordre de 400
200000 tonnes et quelque part
permet à des impacts
vraiment les accompagner avec les
politiques et sinon il y a aussi les
couvertures qui vendent des arachistes
qui sont développés dans les zones là où
il y a les vergers là où il y a les
cultures qui rentrentes de plus en plus
très développé dans les contextes de
Madagascar là ce système permet vraiment
de limiter les mauvaises herbes de
limiter les
le fait de toucher tous les ans
le sol pour pour nettoyer les mauvaises
herbes comme ça ça c'est un système de
mon mise au point pour ces hommes et
pour terminer ma présentation en termes
de diffusion je n'ai pas de tout montrer
des chiffres hier Olivier
d'hectares avec 15
déjà de 2012 2014 par là mais
actuellement j'ai pas avancé les
chiffres parce qu'actuellement il y a
une étude nationale lancée par la FD
équipe permet de le sortir
des éléments chiffrés mais déjà les
enquêtes que nous menons souvent des
enquêtes sociaux économiques auprès des
exploitations agricoles selon les zones
où on a où on a travaillé selon des
Google selon des les endroits CC
variables ça reste encore relativement
petit ça touche de l'offre de 4% des
exploitations dans certaines zones
espèces pour cent pour le problème
récemment des enquêtes récentes mais ça
reste quand même
un gros défi parce que il y a aussi des
facteurs suivaient pas nous dire mais il
y a aussi des facteurs qui permet
surtout la pauvreté à Madagascar parce
que actuellement les exploitations
agricoles c'est de 1 hectare et sur les
hautes-tères c'est même pas 50 ans et
dans 50 ans ils arrivent à faire quatre
cultures ou cinq cultures en une année
c'est difficile d'intégrer les plantes
couvertures à l'intérieur et du coup ça
ça limite beaucoup un peu les la gestion
des systèmes SCP 5 exemple de limites
par la dégradation qui n'est pas aussi
fort qu'on Cameroun Cameroun mais qui
reste une problématique dans certaines
sont dans Madagascar il y a d'autres
facteurs mais sinon des systèmes ces
systèmes phares sont commencent à
vraiment
développé parfois aussi adapté dans le
sud de Madagascar par exemple eux ils
utilisent beaucoup les plantes autour
mais la course toujours parce que comme
il y a très peu de pluie ils font déjà
de la pouvoir lâcher votre en même temps
faire le semis des graines et ça limite
c'est ça c'est ancré dans le système des
agriculteurs éthique permet de limiter
la conduite en système
avec le système complet mais
sur ce point si il y aura des questions
donc
répondre mais je vais terminer ma
présentation
de ces aspects merci de votre attention
et merci à Lucien merci à Hubert d'avoir
laissé ses
héritages c'est référence et qui reste
encore
d'actualité vraiment Madagascar et qui
permet de
contribuer au développement de
Madagascar merci
merci bien tata in pour ces pour cette
présentation aussi rapidement il y a
deux questions est-il possible de faire
10 tonnes de maïs voire plus
en fait
actuellement les systèmes Madagascar
c'est des systèmes assez extensifs pour
les agriculteurs utilisent très peu de
engrais
c'est aussi la base d'accompagnement de
des CV c'est pour améliorer au fur et à
mesure et avoir ces potentialité
avoir du temps de maïs en conditions
paysannes ça reste quand même difficile
parce que quand il tombe de maïs parfois
c'est obtenu avec
des disciplines avec des densités très
fortes avec de l'engrais dans certains
hommes mais quand les références que
nous avons ça ça se rapproche de
t'attendre 6 tonnes dans certains
endroits en vidéo paysan et ils sont
presso sont reconduit en système ça se
rapproche de sélection
ouais merci c'est vrai que pas forcément
des systèmes très très productifs mais
surtout des systèmes minimisant le
risque en minimisant les intrants tout
en maximisant la durabilité
l'amélioration des sols l'autre question
c'est ce qu'il est possible de préciser
les de décrire les itinéraires
techniques des cultures de riz sur le
sur le site d'Ivoire
en fait de décrire ici en ce moment il y
a tout un document toute il y a le
manuel de ces migrer qui permet de
vraiment de décrire les itinéraires
techniques mais
il y a plusieurs systèmes qui sont
développés dans le site du groupe
il y a le système parce que
c'est pour les grandes exploitations
c'est en fait c'est produire de la
biomasse de stylosanthèse
on le met en place avec des cultures
moins étudiantes comme de manioc le maïs
conditions de très pauvres
une première année on laisse la
cette couverture se développer la
deuxième manière on aura une biomasse de
10 15 tonnes vraiment et qui sont
comment dirais-je maîtriser actuellement
il y a des rouleaux avec les épices
comme on fait à la charrue qu'on fait de
Laura mais c'est des rouleau que les
yeux bleus prennent pour maîtriser la
biomasse et on saigne directement ici à
Madagascar on a on a le matériel très
peu développé parce que il y a deux
domaines la méthode c'est sous-utiliser
il y a très peu de surface c'est sur 5
un hectare la surface moyenne d'une
exploitation des matériels
directement
en battant ou en langage
le système avec les légumineuses
follicules c'est un peu plus
simple c'est avec les le maïs avec
légumineuses et à la fin de la campagne
la biomasse ça fait parce que le CC de
culture annuelles et c'est sur cette
couverture qu'on s'aime de riz peut-être
je vais m'arrêter là je vais m'arrêter
là mais il y aura les documents de
Manuel de semis direct qui détaille
d'un mec qui qui déteste vraiment les
systèmes de riz et pliable dedans et qui
met vraiment tous les restitiques
merci bien donc on est juste dans les
temps effectivement on va pas pouvoir
détailler tous les itinéraires
techniques ces documents ils sont
disponibles aussi bien sur le site du
GSDM Madagascar que sur le site du Cirad
l'Open lieber et du Cirad sur vers la
production les retrouvailles des
différents endroits
sur verre de ta production aussi on peut
retrouver des films de mission de Lucien
au Cameroun à Madagascar
des films de Hubert qui ont des beaux
succès d'ailleurs qui sont suivis très
très largement donc voilà on va clôturer
là cette matinée je pense qu'on a fait
un joli tour de de continents Asie
Afrique après l'Amérique du Sud hier ça
a montré comment Lucien disséminé un peu
partout tout son savoir toute sa
connaissance toute son engouement toute
sa motivation comment il a su créer de
l'émulation et former des équipes des
jeunes faire une vraie famille du semis
direct un peu partout dans le monde
on est
on
a fait déjà on a croisé des diversités
de climats des différents nécessité de
milieux économiques des diversités de
taille d'exploitation des
diversités de mécanisation on voit on
voit toute l'amplitude que ces systèmes
peuvent prendre
donc c'est
très riche et puis cette après-midi on
va on va voir ce que
Lucien Hubert faisait pendant leurs
vacances appuyez les les agriculteurs en
France
on va voir une grosse diversité de
milieux et de et de systèmes donc merci
à toutes et à tous on reprend pour ce
qu'ils veulent à 14h et à tout à l'heure
merci pour tout le monde pour la
participation les présentations
bonjour à tous Noël de Neuville donc on
me charge de d'animer cet après-midi
pour finir ces deux jours dommages à
Lucien et Hubert et donc on va revenir
un petit peu en France et donc on a le
plaisir d'accueillir le maître des SCV
français donc Jean-Claude Quillet dans
la région de Tours
bien au milieu de la France qui va nous
expliquer c'est
qui va nous présenter son histoire
Jean-Claude c'est à toi ok
j'attends le feu vert
c'est bon tu peux y aller
ils vont crier tout fort en bas pour me
dire que c'est bon ils sont pas prêts en
bas quoi
c'est bon c'est le cas c'est bon
bonjour bonjour à tous
ces gens Jean-Claude qui est à pas mal
qui me connaissent quand même et je vais
vous parler de notre histoire de semis
direct avec Lucien qui a de qui a pas
commencé avec Lucien tout de suite ce
que nous avions commencé en 1995
avec Claude Bourguignon c'est notre
conseiller agricole de la Chambre
d'Agriculture on était un groupe de 20 à
20 agriculteurs à chercher à réduire la
mécanisation avec la nouvelle PAC on
avait commencé en 91 92 avec les
réductions des phos des phytos des
engrais de l'optimisation des engrais
aussi tout ça puis des Phyto et puis
après c'était la mécanisation alors
notre but de passer ensuite directe
c'était de réduire les charges de
mécanisation
et toutes les tous les effets
agroécologiques et on les a découvert au
fur et à mesure du temps
au fur et au fur et à mesure des années
alors les premières années bon c'était
des on n'avait pas d'exemples en France
pour pour et puis à l'étranger on avait
soit le les États-Unis
et les États-Unis ils ont pas de
problème
pas de problème de limace comme nous
et de la faune la faune des mulots des
trucs comme ça on n'a pas ce problème là
ils ont pas ces problèmes là tandis que
nous on a découvert des problèmes
c'était les premiers c'était les limaces
l'image les et puis on avec bourguignon
on faisait du couvert végétal qui était
du
seigle voilà ce que le seigle nous avait
expliqué que ça faisait 400 km de Racine
par pied alors que le blé en faisait que
200 c'était un pouvoir racinaire assez
important
alors on avait on a fait ça avec deux
ans avec du sel
après on a découvert d'autres choses
avec ce fameux seigle et puis que
c'était pas bon
donc on a comme moi j'ai commencé sur
toute l'exploitation que vous voyez à
l'écran là qui est mais ça c'est venu à
partir de 98
au départ il y avait que la moitié de
cette surface là c'est à dire 350
hectares
et puis
en 95 quand bourguignon nous expliquer
la vie du sol
qu'au mois de mai on fait un profil il
nous fait voir microscope toutes les
bestioles qui avaient dans le sol et
tout ça puis qui n'aura pas tout ça que
fallait pas travailler le sol il fallait
aller le laisser vivre
alors ce que j'ai fait moi j'ai avec un
autre collègue deux sur 20 à avoir fait
ça avoir commencé directement
allez on arrête de travailler le sol
même pas le cover Coop pas gratuit rien
que le
alors comme on avait acheté en CUMA deux
semoir américain
John Deere
et bon on a commencé avec ça et puis
après c'était les deux semoirs l'année
d'après c'était enfin les autres et
ainsi de suite on le fait démarrer puis
ça y aller et puis en 98 j'ai mon fils
qui s'installe avec
qui s'installe chez moi qui rentre dans
le métier qui s'installe avec un copain
qui était avec qui j'avais du matériel
et puis on est parti là sur une surface
plus grande il y avait 650 hectares à
l'époque
et puis après il y a eu l'entreprise
dans l'entreprise qu'on a fait comme ça
on a travaillé jusqu'à un moment donné
jusqu'à plus de 1000 hectares
et puis après bon ça c'est enfin bref
c'est de la surface à diminuer mais
c'est pas grave et dans des types de sol
vraiment différents ça soit des sables
des plateaux à deux ou deux à 8%
d'argile à peu près
l'argile argilocalcaire en dessous
ça dépend
sur le plateau devait être c'était des
Duchère c'était des sols limoneux
humides à drainer et qui était pas
drainer souvent de fois
et puis entre les deux la vallée que
vous voyez sur la sur la vidéo là c'est
la photo
et une vallée qui est inondable alors là
argileux et argileuse et sableuse avec
différents
niveaux d'argile c'est-à-dire de 12 12 à
35 40% d'argile boire 50 avec des zones
marécageuses
que j'ai pu mettre en culture ces zones
marécageuses dans cette vallée que j'ai
pu me mettre en culture avec le semis
direct grâce au semis direct
bon là on va passer sur le
l'installation et tout ça
donc
ça on a vu on voit ça le sol est un
élément avec des écosystèmes terrestres
et en particulier un gros système et ce
n'est pas une ressource renouvelable
mais un milieu vivant qui peut adhérer
de manière irréversible
par des interventions humaines
inadaptées c'est-à-dire avec le labour
alors faut que je veux
je peux vous dire tout de suite par
rapport au labour
par rapport au Labourse c'est que
j'avais 15 ans j'ai
démolisé des prairies naturelles
qui étaient à 6% de matière organique
c'est presque naturelle en 95 quand on a
commencé notre semis direct
j'ai fait des j'avais des analyses de
sol j'en faisais assez souvent
et
cette matière organique
elle était descendue à 2%
de en 30 ans en 30 ans de boursin
et il a fallu pour que pour qu'elle
remonte de 2%, il a fallu 20 ans
en 2015 en 2015 elles étaient à 2%
2015-2016
alors faut pas perdre de la matière
organique c'est le sang de la terre
et aussi un risque énorme de perte de
capital de sol dans un changement
climatique toujours
imprévisible et agressif alors moi la
partie
climatique qui me ou c'est que je
perdais du sol c'était des inondations
de cette plaine cette vallée
elle était
tout ce que vous voyez là là le Cher il
est à gauche on le voit en bas là à
gauche de la photo
et comme ça non c'est toute la surface
qui monte jusqu'au pied des maisons là à
droite
et là c'est entre entre 50 cm et 1m50
d'eau
et avec du courant j'ai vu des j'ai vu
des années où ça où je perdais les
endroits les épaisseurs du Labour
les zones de courant fort
alors l'agriculture de conservation
c'est
c'est de l'agriculture sans travail du
sol avec qu'on a amélioré avec Lucien
avec des couverts avec bourguignon
c'était du
c'était du seigle mais Lucien me disait
non faut mieux faire de Lavoine c'est il
y a des effets allélopathiques en plus
et ça fait vraiment une coupure au point
de vue maladies par rapport au seigle
maladie des céréales voilà
et la masse la masse racinaire en fait
la mesuré après avec la Chambre
d'Agriculture la masse racinaire de
l'avoine elle est même supérieure à la
masse racinaire du seigle
et puis ce qu'on a préservé au départ
c'était ce qu'on a vu pulluler au départ
c'était en plus de limace les vers de
terre
les vers de terre ils ont progressé à
une vitesse grand V
grand V donc ça améliorait aussi la
filtration de l'eau toutes ces galeries
vers de terre mais aussi les les
couverts végétaux s'améliorait le alors
en fait moi j'ai jamais commencé du
suivi direct avec du sol nu l'hiver
c'est-à-dire laisser des chaumes avec
quelques plantes qui poussent dedans ou
des raies gras ou des trucs comme ça
jamais j'ai toujours eu découvrir c'est
peut-être pour ça que ça démarrait ça
bien démarré alors après on s'est mis à
améliorer le
améliorer le couvert en y mettant de la
veste en y mettant de des petits pois
dedans et tout ça et puis bon
avec les années froides et des hivers
froids et tout ça tout ça ça gelé il
reste plus que la One quand ça j'ai pas
trop fort parce que quand ça je l'ai
trop fort la voix nager aussi
et puis après plus tard on l'améliorait
en y mettant de la féverole et puis il
est toujours des poids et puis de
toujours de la veste aussi
et
là pour mettre comment comment je vous
dirais pour mettre l'usine Lusigny ara
dans
l'usine à Hongrie dans la parcelle
mais ça c'est ça fait déjà 20 presque 20
ans qu'on fait qu'on fait comme ça
alors
l'effet vous voyez l'effet l'effet sur
les vers de terre avec le labour il y a
pas il y a pas grand chose le pseudo
labo c'est un peu mieux décompactage
chez pas beaucoup mieux travail
superficiel c'est pareil dès qu'on passe
ensuite direct il y a explosion
le dans le sol il y a surtout à la
surface
dans les dans les cinq vis pour les
centimètres il y a toute une vie
là-dedans aussi bien microscopique que
macroscopique que la macrophe
qui elle travaille la danse se cache là
dessous dans le sol ils font des
galeries
il se cachent même que les vers de terre
les limaces l'été descendent dans les
dans les galeries de vers de terre pour
se mettre à l'abri du sec
pour ça que les vers de terre dès qu'il
y a eu de la pluie à l'automne il
remonte il remonte
enfin c'est comme ça et
toute cette villa il faut pas leur
casser la cabane c'est comme si nous on
nous cassait la maison les Brésiliens et
le labour c'est comme
l'avion qui a loupé son atterrissage à
son Paolo puis hop qui rentre dans la
ville et puis qui est cool tous les
immeubles
c'est arrivé une fois
alors en laissant vivre le seul bah
tout doucement il évolue la masse
microbienne que j'ai commencé en 95 avec
bourguignon c'était
180 180 microgrammes par kilo de masse
microbienne
et puis bourguignon m'avait dit
l'objectif ça serait d'être à 500
et puis tous les deux ans 95 97 j'ai
fait envoyer une analyse en 99 j'en ai
fait autant
après en 2001
2001 2003 il m'a demandé de lui envoyer
des échantillons de terre
pour faire une une courbe en fonction
des saisons alors là c'était du
l'échantillon que j'ai envoyé tous les
deux mois quatre échantillons sur deux
sols différents les sables et puis la
plaine et puis ça permet de Lucien avec
ça il a fait des graphiques et puis qui
tourne toujours
et puis le
l'évolution de la vie microbienne
montait toujours et puis en 2009 ou 2010
ça fait longtemps que j'avais eu fait le
point après après 2003 là il tient faut
que je fasse le point puis j'ai envoyé
un échantillon à bourguignon les 4
échantillons toujours pareil
mais Claude m'a jamais donné les
résultats enfin bref c'est pas grave
j'en ai eu d'autres après avoir en
changeant de laboratoire avec
avec le laboratoire Célestin
alors toute cette vie qu'on voit là faut
la laisser tranquille alors c'est tout
simple et je vais aller assez vite après
parce que j'ai d'autres choses à vous
parler après
il faut il faut accompagner ça mais il
faut aller déjà l'avoir pendant même
conventionnel il faut qu'il ait aussi
c'est une très bonne rotation de de
culture
allez tous tous ceux qui ont eu des
mauvais qui ont des problèmes de régra
de vulpa et tout ça c'est parce qu'ils
font la rotation colza bléors
alors ça c'est la catastrophe moi j'ai
jamais fait
sur les plateaux cette école ça couvert
le couvert c'était les repousses de
colza ou du autre chose que tu es semé
du blé du couvert puis après un sorgho
alors le sorgho le millet ou le
tournesol
ça c'est c'est des cultures de printemps
et là ça permet de faire un nettoyage
profond dans les dans les regrets
et puis les d'autres graminées aussi
qu'on a su les vulpins
et dans le dans la plaine dans la vallée
du Cher pour limiter les risques avec
les inondations je pouvais pas faire de
colza
donc puis c'était irrigué alors dans les
zones sèches il y avait du sorgho aussi
alors c'est des blé maïs blé maïs
ainsi de suite
et puis aussi que je suis surgo j'ai
refait du maïs après avec les
on élargissant l'irrigation
et là en faisant une culture d'hiver une
culture de l'été
là vous vous cassez le cycle de durée
gras et on n'a pas de problème de
alors
tu les plateaux si j'avais un plateau
qui était très sec celui que je vous
disais tout à l'heure qui a entre deux
et 8% allergique
sur le plateau sec on mettait de l'orge
à la place du blé c'est-à-dire qu'on a
Solé l'orge comme si c'était du blé mais
on faisait pas blé orge
et puis c'est vrai qu'au début quand on
a commencé les agriculteurs les voisins
nous prenaient pour des pour des rigolos
des abrutis
parce qu'on faisait pousser du blé dans
les
champs comme vous voyez là mais bon le
blé c'est bien
il restait toujours les résidus tout ça
c'est peut-être passer net on faisait du
travail de cochon
mais à l'arrivée c'était quand même pas
mal
et puis on faisait des blés oui à 70 90
quinteau selon les années selon
alors
après après moi après moi
le gros problème c'était de pouvoir
semer dans ses pailles et ses pailles ce
sont des pailles fraîches après boissons
pour semer des colza
alors on passait la herse une herse
Magnum là
un gros gros une grosse étride
pour pour égaliser les pailles dans la
dans la parcelle parce qu'à ce moment-là
on avait des moissonneuses batteuses qui
étaient pas qui faisait pas une bonne
répartition de paille
et là ça permettait d'étaler les pailles
les brins de paille étaient trop long
broyé et en fait la r permettait de
trier tout ça et puis de mettre les
brins de paille un peu dans le sens du
SMIC pour des sommes à disques ce qu'on
a commencé on avait on était quand
sommes à risque
j'y suis resté longtemps mais j'aurais

m'équiper d'un semoir à dents beaucoup
plus tôt enfin bref c'est pas grave
t'es comme ça alors ça c'était en 2003
oui c'est ça 2003 on était des années
très sèches mais à l'automne il était
humide c'était humide et puis il y avait
beaucoup de repousses de colza c'est
pour ça qu'on laissait colza en couvert
et on se met sur le couvert de colza en
2003 au mois d'octobre alors c'est vrai
que le colza il a poussé que que fin
septembre
au 15 octobre
et on se met dans ce couvert vert là
alors là les cotes les gens voyaient ça
les autres agriculteurs
et puis bon bah
le colza
il se il crève tout doucement et puis
dessous vous avez des repousses soit de
blé soit de soit d'origine
et là le colza avait un avantage il
avait l'inconvénient de favoriser les
limaces dans tout son cycle
mais à la fin de son site quand on se
met une culture dedans et puis qu'on le
laissait vers l'avantage c'est que les
limaces les éthabituer de manger du
colza et touchaient pas au blé ni alors
ça nous laissait du temps de pour
détruire pour mettre de l'anti limaces
mais c'est vrai qu'au début on était
argileuse fallait
c'était un problème
et puis
là c'est sur une du sorgho du sorgho
people
là c'est en oui c'est encore en 2003 oui
c'est vrai c'est en 2002 qu'on a
reprises cette ferme à l'entreprise
c'est-à-dire on faisait l'entreprise ça
faisait 11 ans de jachère il y avait eu
dedans et puis il fallait y faire il
fallait la mettre en culture
il fallait la mettre en culture pour
qu'il puisse sinon il perdait ses primes
alors donc il y a mis ça ferme en
culture en Sangoku
le sorgho lui a permis de faire le parce
qu'il nous a dit ça au mois d'avril pour
semer au moins de au mois de fin mai
alors le nettoyé ça avec un passage du
glyphosate
juste avant de semer pour les quelques
pouces parce que la vieille jachère
comme ça il y a du monde à détruire et
pas mal de plantes qui sont assez
résistantes
la résistante qui sont pérennes voilà
et puis
dans
cette ferme-là on l'a remis en culture
comme ça et puis là il y avait pas eu de
problème d'herbe et tout ça
alors ça c'est du
de l'orge qui est faite sur Millet
georgivaire sur millet en direct comme
ça aussi
là c'est les semis de colza
alors avant qu'on en arrive à au semis à
50
on le faisait on le faisait au semoir à
10 classique le 750 je veux dire et puis
après on passait un coup d'étris par
dessus le 750 et puis après quand il
pleuvait les premiers colza qui étaient
dans la dans la fraîcheur
dans la fraîcheur élevée puis quand les
deuxièmes les deuxièmes levées quand il
pleuvait toi mais bon ça ça marchait pas
mal à ce moment là parce que il y avait
ils étaient un peu moins secs moins sec
c'est dix dernières années
et puis là on s'est mis à faire comme on
a acheté un soir pour faire du
pour renouveler le sous-marin maïs
on l'achetait avec un écartement de 50
et puis avec cet écartement de 50 on
s'est dit on va faire les colza on va
faire les sorgho on va faire les soja en
2004 on a fait du soja avec
les premiers soja qu'on a commencé
et puis là on comment dégager la paille
avec des étoiles qui sont devant les
lignes de semis on s'est dit peut-être
qu'on aura moins de trous par endroits
avec les limaces alors il y a un tuyau
derrière chaque ligne qui mettait de
l'anti l'image juste sur la ligne
et c'est vrai qu'on avait des très beaux
colza des derrière on maîtrisait mieux
la lutte la lutte des limaces
et on faisait notre colza accompagné
déjà à cette époque là avec du fenugrec
que l'on voit là et puis des féveroles
et même au début il y avait des
lentilles avec
les lentilles le fenugrec la fleur
blanche
et puis quelques pieds de féveroles là
on les voit à peine
alors on le voit plus voilà
or les féveroles les gèles dans l'hiver
les lentilles dans l'hiver le fenugrec
n'en parlons pas lui gel de peur et ça
permettait de
supprimer les insecticides d'automne
aussi bien charançon que enfin que Mali
jet ne vous altise
et là quand vous voulez les insectes
voissa ils savent pas si c'est un champ
de colza ou donc on n'avait pas trop on
avait on a supprimé les insecticides
d'automne avec ça et que cette technique
en mettant que des légumineuses ça nous
a économisé permis d'économiser 30
unités d'azote dans dans l'ensemble du
bilan à sautés de la culture
là c'était
bon on va les non 2011 2011 que je suis
bête 2011 qu'on a se met en rang comme
ça et puis que on a commencé à
accompagner les plantes le colza c'était
en 2009 voilà
et Jean-Claude il va falloir accélérer
très vite parce que on a beaucoup de
questions qui arrivent et certainement
là c'est du semis de couvert qu'on
faisait avec les ça c'est un double
couvert qu'on avait fait
dans des terres des terres des terres
très très humides très marécageuses
quand vous faites un trou
dans ces terrains-là la terre est toute
bleue en dessous parce qu'elle est allée
en permanence dans l'eau
et par dessus ce couvert on la refait de
la féverole pour prolonger le couvert
parce que tout sur goper dans l'hiver il
meurt
et comme on aime bien avoir de des
plantes vivants dans le couvert la nuit
enfin l'hiver je veux dire c'est la nuit
là c'est un couvert ça c'est une
parcelle c'est notre parcelle de couvert
qu'on récolte
tous les ans on a une vingtaine ou une
trentaine d'hectares que l'on fait comme
ça on récolte tout les petits pois la
veste tout se récolte impeccable
avec la féverole c'est la féverole qui
sert de tuteur à tout le monde
ça vous donne une idée de
du semis du swing maïs sur couvert de
féverolles au printemps ce qu'on met la
dose pour détruire la
pour détruire le couvert mais la dose
que pour détruire les graminées et ce
qui est un litre à litre et demi à peu
près mais ça détruit pas les féveroles
mais les féveroles s'y restent vivantes
au moment du du maïs c'est pas grave
vous voyez de l'autre côté on mettait
pas de féverole pour faire du soja
et il y avait envoyé pas de féveroles de
l'autre côté de l'autre côté ça va être
pour faire du soja
Jean-Claude il faut absolument passer
aux questions
donc
oui si vous voulez j'ai une question sur
quels sont tes recommandations on peut
réussir à un SMIC de maïs en suit direct
et mettons qu'elle serait en rapidement
les trois points indispensables à
respecter pour toi
pour le maïs pour le maïs ouais en semi
direct
bon alors la première des choses la
première des choses c'est de faire un
couvert
avec un petit peu d'avoine mais surtout
parce que Lavoine quand elle est à 100%
c'est ça va pour le soja mais pas pour
le maïs le maïs il faut surtout de des
légumineuses dedans pour que ça apporte
de l'azote et ça démarre beaucoup mieux
le maïs il démarre vous voyez là c'est
du maïs sur du couvert de
féverole il démarre très bien maintenant
j'ai des maïs qui démarre aussi bien que
les gens qui sont à la bourre parce que
pour tout à fait mais presque parce que
le couvert empêche de réchauffer le sol
quand même un petit peu
on perd on perd quelques degrés mais
c'est pas c'est pas méchant
voyez ça c'est un maïs en culture un
travail du sol du voisin moi le champ
vous voyez dans l'herbement enfin bref
ça c'est du maïs aussi une autre année
2019 c'est pas vieux
s'il y a d'autres questions
ouais et donc
au niveau fertilisation azotée est-ce
que le est-ce que tu penses que les SCV
le SMIG direct t'a permis de faire des
économies de d'apport à sauter quoi
d'engrais c'est sûr
là pour faire des maïs à 10 11 tonnes
en fonction de nos reliquats azotés que
l'on fait au mois de bac on va faire
bientôt en janvier février là
février faut pas qu'on les fasse trop
tôt non plus et
en fonction des reliquats ça va de 120
de 120 à 160 unités maximum
alors que les collègues ils sont à 220
voire 250
et sur les blés sur les blés d'hiver
dans les billets on est on monte à 180
et tous les autres c'est 140
150 140 selon les ou 160 selon les types
de sols qui sont très bons mais il y en
a pas beaucoup
et voyez une année comme 2022 aura fallu
être à 100 unités sur un mieux mais ça
fallait savoir qu'on allait avoir une
allée aussi sèche
là c'est un autre exemple de semis
direct de
là c'est du sorgho le voisin qui
travaille le sol à côté dans c'est dans
des sables à 2% d'argile vous voyez la
levée d'herbe
à l'arrivée c'est du je l'ai pas la
photo de l'arrivée parce que Anthony il
l'a enlevé c'est du
c'est du plus du sac au double vue
récolte après parce que le gars il a
désherbé il a fallu qu'il bine pour pour
éliminer un maximum d'herbe et puis
les soja qui lèvent dans la paille
il y a l'autre question ouais une
dernière question
Jean-Claude il va falloir arrêter au
niveau au niveau tournesol ton
expérience au niveau tournesol donc
est-ce qu'il y a des échecs des
difficultés etc surtout nous présenter
ça rapidement alors les échecs dans le
tournesol j'en ai pas eu les premières
années
les premières années comme la
population de limace elle a explosé tout
doucement à la
à la grossi tout doucement
et les deux les deux trois premières
années ça allait mais la troisième année
ça commence déjà avoir des problèmes de
limaces et puis surtout on est obligé
d'arrêter ça cause des pigeons hein les
pigeons on est dans un milieu périurbain
l'endroit où c'est que j'avais le la
plus grande surface
puis qu'on avait la photo au départ
c'est dans la vallée du Cher mais dans
la vallée du chien on faisait pas ce que
je faisais du maïs pour pour
l'irrigation toi pour rentabiliser
l'irrigation
tournesol le tournesol c'est
principalement les pigeons
sur les plateaux là-haut vous voyez
derrière les bois là
les tournesols
les tournesols au mois de mois de
septembre pour les maths il y avait plus
que la moitié de la récolte toute moitié
les les
capitules étaient mangés à moitié alors
c'était infernal puis les parcelles sont
trop petites là
Jean-Claude c'est c'est parfait on
remercie pour ta présentation
là maintenant quand on fait un deuxième
une deuxième présentation comme ça dans
le webinaire
je passerai en dernier
comme ça tu pourras finir à minuit
voilà ce que j'avais plein de choses à
vous parler sur les
sur les maladies sur sur tout ça il y a
pas mal de choses que quand on a trouvé
d'améliorer mais t'inquiète pas on va
pas te lâcher comme ça mais non non
on va pas on va passer merci de votre
attention et puis
si vous voulez d'autres enseignements
vous adressez un ver de terre production
et vous donnera les tuyaux les tuyaux
puis les vidéos qui parlent du reste
merci Jean-Claude
on va passer à les expérimentations sur
la ferme de d'Ibert charpentier qui
aujourd'hui conduite par Hervé
charpentier donc c'est
Stéphane Boulakia qui va
vous présenter
cette ferme qui se situe dans le Berry
voilà merci d'avance à Stéphane
peut-être que Jean-Claude il y a plus un
petit peu je sais pas comment ça va se
passer mais on va faire comme ça
on a des petits soucis de mise au point
on va arriver dans quelques instants en
quelques mots Hubert il a enfin ça va
être peut-être dit tout à l'heure c'est
pour ça que faut pas que j'anticipe quoi
mais
ce qui est intéressant c'est
uber c'est
ça la caractéristique de de sa plante
compagne qui est la légère quoi
donc on patiente quelques instants et on
continue voilà on voit Stéphane arrivé
merci beaucoup
à toi Stéphane
merci
ma belle donc je vais faire un exercice
que je déteste c'est à dire parler de
quelque chose que j'ai pas fait quoi on
va
théoriquement c'est Hervé bien sûr qui
aurait dû présenter la ferme qui
qui l'a repris
après
le développement des systèmes opérés par
Hubert
donc
Jean-Claude qui connaît très bien les
systèmes qui ont été montés par Hubert
avec la pluie Lucien
et à côté de moi il prône bêtises
et puis surtout comme on l'a dit pour
comme l'a dit Jean-Claude les gens qui
veulent avoir vraiment des détails
techniques il faut aller sur les vidéos
un choix il y a près de 6 heures de
vidéo ou Hubert décrit son système dans
le détail je muscle à la gestion des
herbicides et tout ça est très très bien
détaillé donc ce qu'on va faire
aujourd'hui là c'est c'est un retour
rapide sur les sur les systèmes et puis
quelques quelques effets et tout ça tout
ça avec des photos principalement et on
va essayer de passer tout ça assez assez
vite
voilà maintenant rapidement la perte de
Hubert charpentier se situe en
de la famille charpentier se situe en
campagne des richonne au sud d'Issoudun
on est ici c'est une vue Google Earth de
2008 ou on voit encore des il y a
peut-être un peu de travail du sol etc
et puis il y a deux zones il y a des
argiles localcaires et puis il y a une
zone qui a été un peu conquise sur sur
des zones un peu plus forestières plus
sableuses avec des pH un peu plus acide
et on verra que ça a eu des conséquences
sur le les répercussions sur le choix
des couverts et notamment des couverts
du ventre et des cultures
et puis voilà une progression une
progression des systèmes est
intéressante aussi à voir là dessus on
le voit pas bien c'est qu'il y a des
bandes et on reviendra dessus c'est que
Hubert a maintenu à passer de son de son
voilà et un passé de son sa vie de
chercheur il a maintenu des mémoires à
des systèmes des systèmes dans chacune
de ces parcelles des systèmes des bandes
travaillées qui permettaient d'avoir les
photos qu'on va avoir tout à l'heure
qu'on va passer ou les systèmes de Smic
direct sont comparés à des bandes à des
bandes labourées qui permet de garder
vraiment la mémoire la mémoire de ce que
sont les systèmes qui les systèmes du
passé
et jusqu'à l'économie et bien sûr on
verra quelques chiffres d'économie donc
voilà les sols les sols argile au
calcaires la Champagne berrichonne
mais le modèle de la forêt tropicale est
toujours d'actualité qu'on soit sur des
argiles localcaires assez fin on est
toujours inspiré par les mêmes modèles
c'est cette générosité qui est
intéressante dans toute cette approche
quoi et la nature est la plus expert
enfin la plus aboutie et il faut
travailler avec elle et avoir les
méthodes et
parfois le l'audace de la dose et me
poser une question
alors les quelques photos un tiré de des
problématiques de liées au système
conventionnel mais au problème de
structure de sol de d'engorgement de
développement d'adventices etc et tous
ces problèmes s'exercerent face au
changement climatique quoi donc on peut
reprendre ça et si vous avez à gauche
bien sûr le W que vous verrez sur toutes
les photos et bien sûr travail du sol le
SCV vous savez
on fait référence au système de
direction couverture réseau végétale
donc voilà la même parcelle labourée et
SCV anglais et puis ici
en poids
voilà des problèmes de des problèmes de
levés je vais passer vite parce qu'on a
prévu 180 photos donc on va s'arrêter
sur les photos les plus les plus
notables
sur le système avec ici des
démarrages de culture comparée comparé
avec le voisin de l'autre côté de la
route
et pas du tout au même stade
voilà des colza sur SCV et du voisin
mais ici vous les avez côte à côte sur
les bandes les bandes qui comparent
travail du sol et du sol des SCV c'est
pas du tout les mêmes populations et le
développement bien sûr quand on
travaille sur des comparaisons de
systèmes comme ça
on compare des systèmes si l'étape de
semis c'est la date de semis du SMIC
direct 7.14 et que le 14 octobre pour la
climatique ou autre on peut pas semer
la bande d'aboué on sème quand même on
compare pas des dates à date de
semi-égal on compare des systèmes et les
systèmes dans toutes leurs potentialité
voilà des arrière effet en système
conventionnel de
herbicides sur sur l'univers et ici des
arrières effets de je pense que ce sont
des
arrières et fait les arrières faits sur
sur le colza qui était
il se met en succession donc tout ça si
on peut s'en passer c'est toxicité nous
l'intérêt d'avoir des bandes qui mettent
en parallèle côte à côte et qui rappelle
qui permettent par dichotomie de
comparer les effets des systèmes non par
rapport à
donc bon là c'est les principes de
construction des systèmes avec des
couverts verts qui précèdent des
coutures de printemps
rien de d'extraordinaire et puis des
couvertures d'été avant les cultures
d'hiver et puis bien sûr un autre
système qui n'est pas forcément ici le
coin c'est les gouvernements
Hubert a été un des pionniers à
développer en France à découvert vivant
enfin il y a eu quelques autres
agriculteurs peut-être
dans le même temps mais
il y a long et poudriers aussi dans le
sud du travail
sur ces construction quoi donc des
rotations sur quatre ans qui ont été
pratiqués de 2000 à 2010 vous avez les
des successions initiales et puis
ensuite
avec avec du poids des colza avec Plan
de Campagne Pérols
et puis
des successions de blessures
déduire avec ensuite des féveroles enfin
découvert l'hiver et puis
ensuite une représentant et puis ensuite
on est passé à des systèmes donc tout ça
avait découverts et puis ensuite à
partir de 2011 des couverts
l'introduction des des musées en couvert
vivant
avec des pois et puis ensuite
l'installation de la luzerne en dérobés
du colza en association avec le colza et
puis ensuite la conduite des blés des
dures et puis de décembre sur la Terre
vivante
et puis ensuite une évolution à partir
de 2018 ou en étant les
rotations de il a étendu sans doute pour
des problèmes de résistance de dentiste
et les cultures de printemps pour
augmenter le nettoyage améliorer
voilà donc maintenant voilà c'était la
seule slide écrite on va passer à la
volée sur des photos on part CV et du
sol
repéré par les lettres donc
là on est sur des problèmes dans
l'herbement on voit pas forcément très
bien sur ces photos ici les scènes sur
luzerne du sol
des comparaisons des comparaisons de
d'autres azottes avec des conventionnés
c'était énorme à cause de la profondeur
alors oui ça c'était des problèmes de
gestion de problèmes de campagnols
le système qui lui permettait en
fonction des choses de favoriser le
travail des rabats
mais les rabats dans les avec les mulots
ça on peut le préciser quand même avec
les vélos les rapaces ça suffit pas il y
a pas assez de rapace
et ce qui manque c'est surtout des
renards et dans des zones
de grandes propriétés comme ça pour la
chasse et les renards
pour muter
c'est consomme 8000 euros par an
moi j'ai jamais eu de problème de mulot
parce que c'est assez c'est dans le
périurbain assez boisé des petits bois
un peu partout et il y en a il y en a
toujours
ça va arriver de faucher du cerveau 4
hectares de ce bruit il y avait 80
en images donc les systèmes de couvert
annuel donc voilà les couverts à base de
féveroles et radis aux céréales
on découvre qui se portent bien
sur le physique on contrôle
et puis
direction dans cette nouvelle
elle arrive au mois de décembre elle est
en fleur pour une fois puis après je
même si j'ai pas c'est pas grave
comme ça
voilà donc
on n'a jamais mis de
les rendements
des biens en succession en rotation là
on a fait plus de 5 d'impôts en colza et
que 600 emblés surtout avec des mais
surtout avec des charges on verra
rapidement la fin je vais accélérer un
petit peu sur ces photos là
déficient de la fixation adoptée
encore une fois la comparaisons de
rendement à des doses
la meilleure le meilleur précédent pour
faire un blé
ou même entre deux blé
c'est pas mal
importantes
de différence
d'un fonds
dans le chat ok on va avancer un petit
peu voilà bon toujours c'est dose vous
pourrez faire sur les vidéos des arrêts
sur image pour mieux voir un peu là
c'est
donc voilà le montage des découvertes
vives de luzerne sur sur une séquence de
quatre ans donc l'installation
installation de la luzerne à 8 kg par
hectare en association avec les colles
ok des labours tout va bien
on approche il y a des choses
intéressantes donc à la récolte avec les
et tout de suite la luzerne qui commence
à travailler l'été un mois après la
récolte
et puis on approche là des semis de
herbicides
enfin septembre
voilà les
donc le blé dur sur
un peu présente mais bon je sais pas
s'il a calmé ou s'il attendait la caméra
et puis il y avait des doses d'azote et
puis on va voir les effets des doses
d'azote sur la reprise la vigueur de la
luzerne à la à la reprise
donc je passe vite parce que ça c'est
intéressant le travail du sol et SCV
alors le passé un peu au travers mais ça
jamais j'ai mis personne
voilà c'était les essais donc il avait
déposé voilà la réponse à la zone du blé
c'est pas encore fait rattraper par par
Noël
78
donc là on était 180 unités d'azote en
conventionnel 78 quintaux et la 100
unités en SCV 95
on peut se poser des questions après 68
unités
de réponse et des cours de qualité je
pense de des grains là en fonction des
doses d'azote et des modes de gestion
des cultures SCV Gisèle
voilà bon là ça a été
l'évolution de paramètres du sol avec
des taux de matière organique le
phosphore échangeable et l'azote totale
sur les horizons
alors les questions de diminution de
choses substitution progressives ce que
proposait Lucien et Hubert c'était de
progressivement une fois que le système
commence à être installé et fonctionnel
c'est de retirer la chimie et puis
éventuellement de compléter par des BIOS
produits ou pas et puis de voir comment
évolue les voilà alors aucun traitement
78
au départ on savait pas
on parlait qu'il y a des pressions
réglementaires qui ont
demandé aussi des best DFT dans tous les
dans tous les coins donc voilà des voix
pour pour s'aligner sur ses exigences
pourquoi pas
supprimer une grosse partie de
c'est les photos sont intéressantes là
donc on voit déjà à gauche à 180 unités
d'azote que la luzerne n'a pas la même
vigueur de reprise d'après la récolte
ça y est vous avez vous êtes en train de
la perdre
donc voilà vous avez mis 140 unités en
plus et vous allez minéral et vous allez
perdre une centaine d'unités que vous
aurez apporté la luzerne
troisième année fin septembre
entre les deux limites c'est sûr c'est
une différence mais
d'avoir ces balises
je sais pas si vous avez fait des
sur ce mineur
donc ça c'est ce qu'on disait tout à
l'heure il y a c'est l'autre partie de
la ferme là je pense sur les les sols un
peu plus acides sur les sables où il y
avait remplacé la luzerne par du trèfle
ou du lotier aussi je crois qu'il avait
fait
les deux
je me souviens que
Lucien préféré les pour des histoires de
zone de compétition racinaire préférée
la luzerne au trèfle parce qu'il l'a
trouvé plus comme
prospection dans la même zone que le blé
quoi donc ils étaient plus compétitif
je vais avancer un peu vite là bon vous
je vais avancer vite sans voilà en 2020
là les doubles cultures de printemps là
pour résoudre les problèmes de graminées
résistante un peu j'imagine voilà en SCP
les tournesols
là sont les tests qui ont été faits avec
voilà substitution de
fongicide avec des demi doses et comparé
je passe doucement vous regarderez les
chiffres bon le tricot Derma pur n'est
pas suffisant n'est pas satisfaisant en
terme de contrôle des attaques mais par
contre demi dose plus les coderas ça
marche bien
voilà
que c'était avec effet
un peu long on va aller vers les voilà
ça c'était des des chiffres que que
Hubert avait l'habitude de présenter
dans ces regards regardez à Noël de
Neuville qui va paraître il va nous dire
qu'on est trop long
vous avez encore trois quatre minutes ah
c'est voilà donc voilà ce sont les
économies de charge les témoins enfin
ils 0 c'est c'est du semis direct le il
y a c'est le conventionnel à faible
niveau d'un cran et le I2 souhaitait les
niveaux d'intro élevé que certains je
crois qu'il était dans un groupement que
certains utilisaient quoi voilà donc on
avait les niveaux de charge opérationnel
et donc voilà entre à i-0 semi direct
base intrants et un hideux on était sur
400 euros d'hectares de différence ça
c'est des chiffres ça doit être de 2013
ou 2014 ça
remonte un peu
donc ce que disait ce qui avait
l'habitude de dire Hubert il insistait
lourdement dessus c'est que voilà même
une année avec des rendements un peu un
peu problématique des semences et ben on
avait on avait quand même voilà il
buvait pas le bouillon il avait il
faisait de la marge et c'était cette
résilience qui lui qui lui plaisait
aussi outre le fait que en terme de
charge de travail c'était
c'était pas comparable quoi je suis un
travail d'investissement etc donc la BC
du travail du sol et donc ensuite le de
le débrouille les décompenses des
cerveaux je crois qu'il aimait bien ça
quoi et puis aussi économie économie et
évitement des risques ça c'est voilà de
parler
les charges et les investissements voilà
il faut y aller
voilà
s'il y a des questions je laisserai
Jean-Claude répondre avec plaisir
il y a une question mais bon elle est
pas tout à fait comment
Hubert par exemple complémenter
l'exportation d'Alsace de potasse par
rapport à la luzerne mais faut expliquer
que la luzerne restait dans les
parcelles
elle était là pour
pour remplacer les la période de
couverture et donc du coup la couverture
est devenue permanente si j'ai tout bien
compris
ouais mais la potasse avec dans le
système à Hubert la potasse il y a pas
de problème il lui au pire il récolte la
graine de luzerne
tout le reste tout le reste de la
végétation reste une seule donc elle est
restituer la bataille donc il y a pas de
problème de potasse voilà c'est ça en
plus c'est des terrains qu'ils ont pas
de problème
même si vous avez des problèmes de
potasses quand vous restituez vous vous
allez avoir des problèmes de motards si
vous exportez la luzerne qui est dessus
mais lui comme il a pas d'élevage rien
du tout il a laissé dessus l'année
dernière il a laissé mûrir pour récolter
la graine pour se faire de la semence
pour plus tard
il y avait une question
il y avait une question aussi sur les
sur laquelle précédent quelle plante
avant les lentilles mais bon je sais pas
si on a la réponse
c'est
pas trop grave donc on non je sais pas
je pense qu'elle revenait en
tête d'assolement je crois qu'elle
revenait après le dernier blé quoi il me
semble mais j'en suis pas sûr maintenant
le lentilles allez lentilles c'était
tous les trois quatre ans
et encore il alternait l'Empire
on va vous remercier pour cette
présentation c'était pas évident à faire
non c'est il avait Hubert avait raconté
souvent l'anecdote tu disais d'un
agriculteur qu'il avait appelé après
avoir vu ses vidéos et qui lui disait je
vous appelle parce que j'ai vu votre
vidéo et j'ai l'impression que ce que
vous dites vous le faites
et ça faisait beaucoup rire quoi ok donc
voilà ne m'appelez surtout pas
sur ces sujets là en tout cas voilà
merci comme tu l'as dit tout à l'heure
de toute façon on pourra toujours on
peut toujours revenir
son système dans les détails donc Hubert
charpentier vers de terre production et
vous tombez sur 6 heures de vidéo
passionnante
donc maintenant on va passer à la
présentation de
Christian Abadie donc du Gers que qui
est déjà pas mal connue dans
dans le groupe SCV et bon sa
présentation est axée surtout sur
l'accès à l'autonomie élémentaire en
élevage donc
Christian c'est à toi
il peut y aller
à moins que vous soyez pas prêt si
on n'est pas prêts
avec Lucien
je sais qu'il y avait un jardin enfin on
appelait saint un jardin impressionnant
avec plein d'essais de plantes
on a vu des supers
voilà
ça va aller très vite maintenant c'est
bon
ça va être bon
voilà bonjour à tous donc je me présente
Christian Abadie moi je suis dans
agriculteur
au sud-ouest de la France au pied des
Pyrénées très exactement dans sur une
ferme de polyculture élevage
associé avec mon frère sur des sols qui
sont des boules ben peu profondes plutôt
profonde dans des terres avec peu
d'argile autour de 10%
très très limoneuse bon vous allez voir
quelques photos qui illustrent assez
bien c'est ce type de sol
dans la rotation c'est maïs soja maïs
blé c'est à dire voilà avec une une
proportion importante quand même de maïs
notamment maïs
utiles pour l'élevage puisque
on était en production laitière dans la
famille là ces dernières années avec de
l'engraissement de bovins
dans ce CV depuis
2001 et
bon j'ai connu donc Lucien en conférence
dont en 2001 mais c'est qu'à partir de
2013 voir 14 qu'on a vraiment qu'il est
venu sur ma ferme et qu'on a vraiment
disons de travail ensemble sur la mise
en place disons notamment de décès
au jardin notamment avec des avec tout
un tas de plantes qui m'a fait connaître
d'ailleurs voilà alors la pluviométrie
annuelle dont chez moi est autour de 8
900 mm avec des écarts donc qui vont de
peuvent aller de 700 à 1300 mais le gros
souci c'est surtout la répartition de
cette pluviométrie qui qui est vraiment
pas bonne qui peut être des fois très
importantes trop importante au moment
des semis d'automne notamment et
après on peut en manquer au printemps
voir l'été surtout l'an dernier bien sûr
ça a été relativement catastrophique
voilà alors pour illustrer un peu le sol
voilà là il y a c'est un profil de sol
dont c'est une tranchée qui avait été
ouverte d'ailleurs bon là le trait noir
mais
sépare disons les deux horizons
c'est-à-dire la boule benne au-dessus et
dessous c'est du grep c'est comme du
béton c'est
c'est imperméable l'eau descend pas les
racines non plus alors quand on a au
dessus que 40 voire 30 voire 25 cm
au minimum c'est vrai que c'est ça pose
quand même pas mal de soucis
Diderot morphie l'hiver parce que l'eau
est assez compliqué à retirer même avec
les drains et l'été mais vu la faible
épaisseur mais la réserve utile elle est
quand même assez faible voilà donc alors
mon historique dont je me suis installé
dans 83
à ce moment-là bien sûr la ferme était
labourée
elle était c'est une ferme qui était
plutôt basée sur l'élevage et avec pas
mal de prairies dont très peu de terre
labourées à l'époque et à ce moment-là
c'est vrai que les c'était vraiment la
grosse mode de lever les prairies faire
du maïs à l'enciler et acheter du soja
notamment en Amérique voilà bon voilà on
a travaillé comme ça un certain temps
maintenant on avoue que c'était
peut-être pas la bonne solution mais bon
ce qui est fait est fait voilà alors
les taux de matière organique bien sûr
au départ il y en avait trois 3% et en
2000 mais au fil des analyses je voyais
une la carte progressive de cette
matière organique pour tomber autour de
1 et demi
dans les années 2000 bon sur la photo on
voit cette croûte de vacances qui posait
souvent problème la moindre petite pluie
un peu forte après un semis et c'était
c'était des problèmes de bien sûr de il
fallait décrouter voir dans certains cas
recemé voilà sans compter l'érosion
l'érosion des sols cette terre qui qui
partait dans les dans les rivières
c'est bon c'est quelque chose qui bien
sûr
maintenant on connaît la solution
malheureusement tout le monde ne
l'applique pas ce qui est bien dommage
d'ailleurs mais
c'est vrai que c'est quelque chose qu'il
faudrait arrêter au plus vite voilà
alors en 2001 là il y a eu un sacré
déclic dans ma tête puisque voilà par le
d'une conférence d'ailleurs de Claude
Bourguignon là j'ai connu un peu le
semis direct et puis
voilà j'ai eu l'occasion un jour
d'appeler Jean-Claude pour voir si je
pouvais visiter sa ferme et ça tombe
bien puisque quelques jours ou quelques
semaines après
Carlos crevetto venait donner une
conférence à côté de chez lui alors bien
sûr j'en ai profité pour pour y aller
voilà et puis ça a été une période assez
riche puisque voilà il y a pas mal de
monde qui tournaient sur sur cette
technique disons Frédéric Thomas aussi
commencé d'en parler quand même assez
sérieusement
bon alors c'est vrai que quand on entend
notamment car lorsqu'on est au je me
rappelle d'une d'une phrase
que j'ai gardé en mémoire qui dit tout
simplement la nature nous montre le
droit chemin et l'homme c'est pas le
prendre voilà la nature c'est la forêt
c'est la prairie le sol jamais travaillé
par contre toujours couvert voilà et bon
moi j'ai eu c'est vrai un sacré déclic
là parce que quand alors laver Lucienne
bien sûr là c'est le saumon parce que là
on croit on croit se trouver subitement
dans un autre monde voilà et puis bon
moi je moi j'ai cru et je suis parti
à 100%
sur sur cette technique alors il y a eu
plusieurs étapes
les trois premières années ont été un
peu compliquées parce que personne pour
pour me suivre techniquement après bon
j'ai adhéré à gros dos qui
qui m'a permis quand même de de
rectifier un peu un peu le tir sur sur
certains itinéraires bon voilà ça permet
de de retrouver des hommes des des
résultats
convenables bon je passe un peu toutes
les différentes étapes
2013 il y a eu de l'acquisition de ce
semoir pour semer du maïs à 40
d'écartement c'est vrai que ça aussi ça
a été une étape quand même assez
intéressante je trouve
voilà bon alors maintenant je vais vous
présenter un peu dans la stratégie des
couverts
on va commencer par le double couvert
c'est vrai que Lucienne avec la
connaissance qu'il avait sur les plantes
c'était un appui un appui vraiment
formidable et mon seul regret même c'est
de pas en avoir fait plus voilà parce
que c'est vrai que
ce que j'ai retenu vraiment de Lucien
c'est deux mots hyper importants ça a
été martelé un peu depuis hier c'est le
mot matière organique mais le deuxième
mot c'est oser voilà et
il faut oser justement pour pour réussir
pour changer de pratique pour déjà
stopper le travail du sol passer à semis
direct
semer des couverts
semer éventuellement des cultures d'un
découverte vivante c'est vrai qu'il faut
oser il faut oser et bon j'avoue que au
départ quand on n'est pas accompagné
c'est un peu compliqué voilà voilà alors
la stratégie du double couvert mais bien
sûr bon ça peut commencer par un couvert
estival puisque entre
une culture une céréale récoltée dans le
Sud-Ouest en juin entre le 15 et 20 juin
puisque les récoltes s'avancent de plus
en plus
jusqu'au semis du de la culture de
printemps l'année suivante on peut avoir
9 à 10 mois donc c'est très long donc on
peut on peut avoir on peut faire
de couverts sachant que le couvert
estival c'est un couvert qui en deux
trois mois peut faire une biomasse
énorme avec des cultures avec des
plantes estivales voilà le seul souci
c'est c'est l'eau c'est vrai que l'an
dernier notamment
c'est la première fois en plus de 20 ans
que je n'ai pas pu semer pendant l'été
voilà là c'était impossible bon avec les
conditions que nous avions même
l'automne c'était ça a été un peu
compliqué voilà alors là c'est un
exemple de mélange mais bon après chacun
fait chacun fait ses mélanges en
fonction des des semences des espèces
qui a sous la main voilà alors Lucien
avait justement procuré ce tournage se
tournesol géant qui est une plante je
trouve fabuleuse pour les couverts bien
sûr après bon il y a le sorgho le radis
chinois il me l'avait aussi pas mal
conseillé justement pour pour
décompacter ces soldes qui sont plutôt
hydromorphes bon voilà là j'avais eu
l'occasion de mettre un peu de sarrasin
après la marante c'est vrai que
l'amarante aussi dans le jardin c'est
vrai qu'on avait on avait testé pas mal
de plantes dont la marrante vous allez
avoir quelques-unes en photo d'ailleurs
et de son genre fréquent il me reste un
peu de soja j'aime bien mettre un peu de
soja aussi puisque
dans le mélange le peu qui produit mais
c'est quand même de l'azote voilà la
graine n'est pas récoltée donc c'est
quand même de la zone et puis comme il
me disait souvent c'est de l'azote
organique retard donc c'est quand même
c'est un peu le saumon
de ce qu'on peut espérer alors ensuite
le couvert
hivernal donc qui précède un maïs c'est
un couvert qui est surtout
basé avec des légumineuses une forte
densité de légumineuses après un peu de
céréales bon là il se trouve il y en
avait il y avait un peu de seigle un peu
de triticale un peu d'avoine mais voilà
je suis tout à fait d'accord aussi avec
Jean-Claude pour dire que la voix ne
s'est quand même une des meilleures
céréales pour
dans les couverts voilà le couvert avant
un soja voilà
me disait toujours il faut il faut 80%
de graminées et 20% de légumineuses bon
après on peut ajuster bien sûr et mais
c'est vrai que là il faut privilégier
quand même la
graminée
voilà ça c'est une photo dans une photo
de couverts pendant l'été où l'on voit
dans du sorgho de du tournesol il y a un
peu de fèves d'ailleurs là aussi à
travers
voilà alors là c'est un mélange là
c'était dans notamment dans les essais
que l'on a mené un mélange de maïs et
tournesol géant alors le tournesol bien
sûr population ainsi Lucien ce qui a
marqué ce qui a le spectaculaire avec ce
tournesol c'est qu'il est tellement
puissant
et concurrence le maïs alors c'est vrai
que
un maïs qui a concurrence concurrencé
par un tournesol c'est quand même assez
rare et là on voit notamment mais le
diamètre des tiges de ce tournesol qui
est très très puissent très très
important et un système racinaire aussi
qui est hyper puissant
voilà c'est je trouve que dans les
mélanges de couverts d'été c'est quelque
chose qui a sa place
voilà alors là c'est les fameuses
amarantes d'ailleurs sur cette photo on
voit il y a trois variétés différentes
on voit qu'il y a trois couleurs
différentes d'amarante bon la marrante
ça a été dit aussi la marrante c'est
pareil dans les mélanges de couverts
c'est vraiment complémentaire puisque
que ça soit au niveau partir aérienne
que partie souterraine après alors
certains pourraient se poser la question
je vais peut-être y répondre avant que
la question soit posée est-ce que on va
pas se polluer les sols avec la
maranrante alors bon moi pour moi la
réponse c'est non puisque déjà en est ce
CV il y a très peu de nicotes c'est
c'est uniquement les graminées qui vont
qui nous posent problème il y a très peu
de dicotes j'ai quasiment pas d'amarante
et quand on voit des amarantes comme ça
donc ou la graine est formée voilà on
pourrait se dire l'année suivante il va
y avoir des levées bien définitive même
pas il y a même pas de lever alors je
sais pas si est-ce que c'est les oiseaux
qui
ou est-ce que elles sont pas en
condition de germer je sais pas
exactement je sais pas je saurais pas
trop répondre mais j'ai jamais eu de
soucis de lever d'amarente
l'année qui suit qui suit ses couverte
voilà alors bon ça c'est le deuxième
semis dans semis d'automne après un
premier couvert alors le semis d'automne
bon bien sûr ça peut être un couvert
pour faire du maïs ou du soja mais
plutôt maïs mais
ça peut être aussi un métaye notamment
quand j'avais le troupeau laitier je
sommeil des méta ils l'ont des mélanges
à voile fèves rôles veste également
baisse le volume voilà qui était enfilé
puis venait derrière un soja
ou alors dans le système de double
culture aussi ce que j'ai eu fait aussi
c'est or je divers récolté immature
c'est à dire autour du
1er juin et ensuite une deuxième culture
de maïs voilà pour l'engraissement
c'était aussi une technique assez
intéressante de pouvoir de pouvoir faire
de la de la double culture
voilà donc là on est toujours sur voilà
le semis du deuxième couvert alors
maintenant on va passer à quelques
photos là quelques séquences de photos
voilà chaque couvert bien sûr pour
plutôt chaque culture à son couvert là
on va commencer pour pour du maïs là
c'est donc
là c'est la féverole qui est privilégiée
dans le couvert
Lavoine Lavoine et dessous et puis voilà
alors pendant longtemps j'ai détruit le
couvert moi avant le semis et
ben justement Lucien m'a permis de doser
laisser passer laisser pousser le
couvert jusqu'au dernier moment pour
semer pour semer
et rouler en même temps voilà alors ben
j'avoue que c'est une technique qui a
qui a bien fonctionné parce que
dans le Sud-Ouest enfin chez moi
notamment la moyenne sur 20 ans au
niveau pluviométrie selon le mois de mai
le plus pluvieux donc c'est vrai que ça
très très bien marché et l'an dernier
j'ai eu je n'ai pas l'impression qu'il
manque qu'il fallait détruire un peu
avant j'ai détruit trois semaines avant
et heureusement parce que avec le
Cytos se met on n'a pas eu une goutte
d'eau pendant pendant mes pratiquesment
pendant tout l'été donc si j'avais gardé
l'essai pousser le couvert jusqu'au
dernier moment c'est vrai que ça aurait
énormément pénalisé la la culture du
maïs voilà ceux qui ont justement
tenter cette opération l'an dernier
c'est vrai qu'ils ont honnêtement ils
ont regretté un peu là on se rend compte
que mais il faut adapter le secv au
climat c'est pas le c'est pas le c'est
pas le climat que l'on va adapter c'est
c'est le secv bien sûr qu'il faut
adapter à notre région
le climat le climat échangeant donc si
on veut
il faut si on veut avoir un système
pérenne et on ne peut pas se partout il
faut pas non plus forcément prendre de
gros risques voilà alors après mais le
maïs on s'aperçoit que même se met dans
une couverture comme ça mais il arrive à
lever là on voit ce pied de maïs passé à
travers une feuille de féverole donc il
y a aucun souci
là le maïs dans voilà quelques jours
après
quelques semaines après pendant l'été
voilà
alors là c'est là c'est un couvert qui
était destiné à faire du soja voilà donc
c'est pour ça que vous voyez une
couverture importante de graminées et
puis bon au dernier moment voilà la
parcelle a été semée plutôt en maïs
bon le maïs ça n'est quand même assez
bien sorti
mais c'est vrai que quand on voit quand
on voit une couverture comme ça là on se
rend compte que on peut faire des
économies des économies d'herbicides
voilà quand on a vraiment une une
couverture surtout avec des plantes
comme des graminées qui tiennent bien la
fermeture du sol la légumineuse c'est un
peu différent puisque la légumineuse
se décompose se dégrade beaucoup plus
vite donc et puis sûrement aussi amène
davantage d'azote au sol et les
graminées ont tendance à lever beaucoup
plus facilement voilà là c'est un
passage d'enrouleur
voilà et puis on arrive à la récolte
alors là la récolte du maïs là c'est
maïs épi encylet à c'était notamment
pour les animaux pour l'engraissement on
va manger bien cette technique notamment
pour le sol puisque là l'ancileuse est
équipée d'un cueilleur de batteuse dont
il n'y a que les épis qui passent à la
silence tout le restant tige feuille
resto sol voilà donc on restitue pas mal
de carbone pas mal de carbone au sol
voilà donc maintenant on va passer pour
le couvert d'hiver donc pour soja dans
là on est plutôt sur sur une sur de la
graminée qui qui domine voilà là c'était
d'ailleurs du tritical là c'était la
première fois d'ailleurs que je se mets
du soja dans un couvert dans un couvert
comme ça alors c'est vrai que là je
honnêtement bon
je balisais un tout petit peu parce que
voilà je voyais que je détruisais quand
même une belle parcelle de triticale et
je me disais tout simplement il faut pas
que je me loupe quoi parce que c'est sûr
que sinon ça va rigoler autour voilà et
heureusement que Lucien tous les jours
au téléphone bon on était là pour
d'ailleurs pour remonter je dis pas pour
monter le moral mais pour pour sécuriser
quoi un peu voilà bon
c'est un peu la même photo mais sur un
autre couvert
voilà alors on voit cette épaisseur au
sol qui alors justement là on peut on
peut se poser la question même est-ce
qu'il faut appliquer du glyphosate ou
pas
quand le couvert est assez avancé c'est
vrai que on pourrait prendre le risque
de faire de faire une impasse mais le
problème c'est que pour faire ça il faut
semer quand même assez tard c'est à dire
il faudrait semer au 15
20 mai pour que la graminée soit épiée
et là c'est vrai que ça commence à faire
un peu tard donc voilà c'est pas évident
de il faut faire un compromis quoi bon
là c'est la levée du soja malgré la
couverture bien on s'aperçoit que le
soja arrive à passer à travers sans
problème par contre le sol est hyper
couvert et avec ce paillage et ce que
j'ai pu également constater c'est que
pour retenir l'eau c'est vraiment génial
parce qu'après une après une pluie ou
une irrigation la terre garde la
fraîcheur dessous bon ça se comprend
c'est c'est le rôle du paillage c'est ce
que font les jardiniers dans tout leur
jardin
il paille justement pour pour protéger
le sol voilà là c'est le
soja donc quelques jours après alors
c'est voilà là c'est une photo
intéressante je vais m'y attarder un
tout petit peu
le couvert c'est de parcelles
différentes le couvert était semé le
même jour le soja était semé également
le même jour la seule différence c'est
la date de destruction voilà en gros à
droite le couvert a été détruit un mois
avant le semis et l'autre parcelle mais
ça a été détruit dans le jour du semis
voilà ce qui veut dire que sur la
parcelle du haut mais un moment du semis
il y avait déjà moins de puisque
le couvert avait déjà produit moins de
biomasse puisqu'il a été stoppé un mois
avant et cette buremence commençait à se
dégrader dont le sol commençait à
s'ouvrir un peu et par contre en bas et
le soir était vraiment à l'ombre ce qui
a empêchait la levée des adventices
puisque la parcelle en bas n'a même pas
reçu de l'antidicotent
comme herbicide
voilà donc là c'est en fin d'été le soja
là c'était juste je sais pas si vous
allez le voir mais pour montrer là c'est
point blanc que l'on voit sur les
pailles mais ce sont des champignons qui
attaquent tranquillement les les pailles
voilà donc là on s'approche donne de la
récolte
voilà alors là c'était ça c'était du
maïs également que Lucien m'avait
m'avait amené c'est une population de
maïs je crois que ça vient du Brésil
maïs géant voilà le pied que je tiens à
ma main droite a été mesurée il faisait
5 mètres de haut et les billes étaient à
4 mètres de hauteur bon seul bémol
la productivité engraine était plutôt
faible parce que c'est une variété très
très tardive pas adapté dans notre pour
notre pays même pas même pas pour le sud
de la France voilà en Espagne peut-être
que ça passerait bon c'est vrai que
c'est dommage parce que c'est un maïs
qui qui est vraiment beau qui fait une
burmence énorme sauf que ben il faut
quand même récolter des kentos quoi
là c'est le tournesol géant
voilà qui avait été semé d'ailleurs en
même temps que la que la parcelle de
maïs voilà on peut voir un peu le la
taille de
du tournesol voilà alors là je vais
m'attarder également quelques petites
minutes pour vous parler là du
de cette parcelle là que l'INRA et
disons a suivi pendant quelques années
pour comparer les deux systèmes
c'est-à-dire se CV et et la bourre chez
un voisin sur l'autre côté voilà
c'est un projet c'était c'était
notamment le projet bagage financé par
l'Agence de l'eau à Burgaronne et
c'était disons le but de ce projet
c'était de vraiment
vraiment quantifier les aspects
notamment agronomiques des des
système alors voilà je vais
juste vous parler de deux résultats
notamment un test de ruissellement qui a
été fait avec une pluviométrie bien sûr
artificielle de 200 mm et on voit des
différences quand même relativement
importantes c'est-à-dire que sur un
mètre carré le manque mais il a été de
23%
un système labour 5% en SCV mais par
contre sur le ramène
si on regarde vraiment la perte de terre
nette
sur le labour il y avait 12 g par litre
sur le SCV il y avait 0,3 g par litre
mais comme il y avait beaucoup moins de
d'eau car nuit sollé si on ramène la
perte réelle de terre au mètre carré
552g en labour contre 3 grammes en SV
donc en gros 184
voilà
donc ça c'est quand même assez assez
parlant voilà ensuite
voilà le carbone voilà ils ont pu avec
les analyses de sol sur 60 cm de
profondeur ils ont pu
constater qu'en 20 ans il y a eu 25 ans
de de carbone séquestré dans une tonne
25
à l'hectare et par an
voilà donc sur la ferme ce qui
représente à peu près
2500 tonnes de carbone injectés dans le
sol voilà sur une sur une centaine sur
une centaine d'hectares alors les
améliorations à apporter sur la ferme
par le s.cv
c'est bien sûr la préservation du sol la
fertilité accrue donc notamment par le
par cette matière organique
mais d'abord on a stoppé
la perte qu'on a eu pendant longtemps
bien sûr pour pour recréer de la matière
organique en stoppant le travail du sol
mais également
en privilégiant un maximum de biomasse
laisser sur le sol ensuite il y a eu une
baisse
assez importante du poste mécanisation
diminution progressive des intrants moi
je dis bien progressive parce que c'est
vrai que il faut être prudent au départ
il faut mettre toutes les chances du bon
côté donc si on veut si on baisse trop
vite au départ le système aura du mail
du mal à se mettre en place ensuite la
réduction de l'irrigation ça je me
rappelle de de Jean-Claude qui m'avait
dit tu verras que tu pourras facilement
réduire de 30%, et en effet dès la
première année
là j'ai vu une réduction possibilité de
réduire de 30% par rapport à ce qui ce
que je faisais auparavant et ensuite
je ne productivité mais d'abord
stabiliser puis améliorer puisque c'est
un peu ce que je m'étais dit au départ
si on peut stopper cette baisse de
fertilité voire
un regagné d'un jour ou l'autre on
devrait pouvoir améliorer les rendements
tout en diminuant les intrants voilà
il y a une question
je te laisse finir ça se termine là non
comment tu termines là non oui oui ça va
très bientôt terminé oui voilà alors là
je vais vous lire maintenant un courrier
la dommage à Lucien de la part de
Sandrine gallon et Alain coudrier voilà
en 2004 nous découvrons les SCV ce midi
direct sous couverture végétale avec
Jean-Claude Tillier et Hubert
charpentier qui nous oriente vers Lucien
Seguy leur mentor on se souvient de son
premier coup de fil du Brésil à minuit
en mars 2006 voilà nous voulions
développer le riz pluvial en Camargue
après nos deux années de passage où
est-ce CV il nous envoie des semences de
ces bébés riches et Botta un autre
Lucien vient les voir avec Jacqueline et
Serge et il ampleur de joie certaines
c'est beau temps créé au Brésil s'adapte
très bien en Camargue commence alors la
plus belle aventure humaine et
professionnelle que l'on puisse rêver il
ne nous lâchera plus à tel point qui
nous embarque avec lui au Canada à la
rencontre de notre de ces petits Louis
Pérusse moment mémorable Lucienne fidèle
à tes enseignements le SCV surtout sans
gratouillage voilà un mot très important
sans gratouillage les couverts végétaux
les parfums de chimie qui nous ont
amenés presque au vrai bio nous ont
permis de rester dans ton cœur
tu nous disais toujours d'interroger la
nature et de s'en inspirer avec tes
conseils judicieux même les mauvaises
herbes sont devenues nos alliés dans nos
sols bien particulier de Camargue notre
taux de matière organique est passé en
20 ans de 1,5 à 4 de matières organiques
donc on a diminué la chimie de 73 % sans
parler des économies de temps de gazole
ou encore de mécanisation en 2022 grâce
à ses pratiques l'affaire arrive à
stocker deux tonnes 26 de carbone
Lucienne tu avais 20 ans d'avance tu
nous as laissé un bel héritage si tout
le monde avait pu t'écouter merci pour
tout pour ça c'est un message de
Sandrine et d'Alain ensuite il y a un
autre message aussi de que je vais vous
lire aussi rapidement de d'Auber
un kangoo ne savez pas poser la question
à la nature elle vous répondra adopter
une approche systémique globale afin
d'identifier les contraintes les plus
limitantes évoluer vite vers un système
résilient chimie minimal sans aucun
travail du sol faites monter rapidement
vers le haut les qualités
nutritionnelles et organoleptiques des
productions introduisez des mixes de
plantes de renfort ultra performant
dessécher les biomasses cousez le sol
par les racines dance protéger par un
épée Munch nourrissez le bouillon de
culture sous vos pieds monter les
matrices pérennes de système de culture
pour avec et chez les agriculteurs
travailler avec les gens de confiance
autant d'expressions et de francs parler
que Lucien pouvait nous marteler par
mail la nuit par téléphone
nous vive voix autour d'une parcelle
d'une excursion en voiture ou d'un repas
angoisse avec Jacqueline personne n'a
été indifférent à son savoir son
expertise sa détermination mais aussi à
sa gentillesse sa générosité ça
simplicité modestement un bel hommage
réside dans la connaissance et la
diffusion des SCV pour perturber son
œuvre un grand vide professionnel et
émotionnel
abracos Aubel Lafont voilà et moi je
vais juste aussi terminer voilà un grand
merci à Lucien pour ces précieux appuis
et à Jacqueline pour sa gentillesse
c'est très très bien merci Christian
c'était même un petit peu émouvant
donc maintenant on va passer
on va se rapprocher du centre de la
France et on va aller dans des
conditions SV un peu plus difficiles
avec
Hélène Leduc donc qui est au milieu de
la Sologne
Hélène et en situation
particulièrement
délicate au niveau de la qualité de ces
sols et elle va pouvoir nous évoquer
tout ça rapidement merci Christian
c'est à toi Hélène
c'est Hélène
j'appuie au moins
d'accord merci
bonjour à tous donc je vais vous parler
de ma ferme ensoleillogne
donc cette ferme c'est 120 hectares de
culture sur des terres pauvres sableuses
hydromorphes ou au contraire très
séchante
on a trois sites qui sont distants les
uns des autres donc ça facilite pas
l'exploitation quand j'ai repris la
gestion la gestion de ces propriétés
forestières
j'y connaissais rien un agriculture
parce que j'avais une formation plutôt
de gestion financière et donc il a fallu
que je me forme
donc on a notre site principal qui est
situé à Salbris donc voilà un petit peu
comment sont les terres
donc là c'est une terre sableuse acide
hydromorphe avec
de l'argile qui est plus ou moins
profond de la mauvaise argile bien sûr
et donc
avant de passer au SCV labourré une
quinzaine d'hectares sur les meilleurs
terres et on faisait 10 à 20 quintaux de
d'avoine et triticales et le reste était
en culture à gibier parce que on pouvait
pas mettre les pieds dans les terres
même à pied de fin septembre à fin juin
parfois
donc voilà le deuxième site
est à prélis ou la terre est sableuse et
enfin type sable à lapin avec des
cailloux et le troisième site à TIGI la
terre est un petit peu meilleure mais
plus limoneux et argileuse mais c'est en
pente et le drainage est très très mal
fait donc je suis passé au SCV en 2008
suite à une visite au NLSD parce que
chercher des solutions pour essayer de
rentabiliser un petit peu le système
parce qu'on perdait vraiment beaucoup
d'argent avec l'agriculture et à la
suite de ça j'ai adhéré à base j'ai
suivi les conférences
suivi les voyages TCS où j'ai pu
rencontrer beaucoup de pionniers du SD
qui qui m'ont aidé et je les remercie
beaucoup et en 2013 là j'ai sympathisé
avec Jean-Claude Quillet qui m'a emmené
avec les deux neuvilles voir Lucien au
Brésil
donc ce voyage a tout changé pour moi
on a
enfin Lucien nous a vraiment accueilli
avec Jacqueline avec beaucoup de
générosité il nous a emmené
au Mato Grosso nous montrer toutes les
fermes avec lequel il travaillait nous
montrer ses essais nous montrer comment
ils les avaient mis en place et
puis nous a montré tout un tas de
plantes très intéressantes et puis après
il nous a enfermé pendant trois trois
quatre jours dans son bureau pour nous
inculquer les grands principes du SCV
il voulait nous montrer que que ces
grands principes étaient valables
partout dans le monde et qu'il suffisait
de trouver les plantes adaptées à notre
climat et et à notre sol pour que ça
fonctionne
donc au retour de du Brésil
nous étions devenus amis lucien est
passé à la ferme pour pour me
me donner des conseils
la première chose qu'il a fait c'est
d'aller se promener pendant une heure
dans les dans les chemins pour repérer
la
flore locale avant de me donner des
conseils et puis ensuite il m'a il m'a
donné donc les conseils suivants
première chose mettre de la fétue que
dans mes terres inondées de Salbris
donc on a eu un peu de mal mais bon on y
est arrivé on a on les installé sous
féveroles donc l'année d'après la
féverole était installé elle a fait TUC
pardon voilà fait voler
et
elle produisait tellement de biomasse
qu'il a fallu au bout de deux ans
enlever le surplus parce que ça
étouffait les semences on avait fait des
contrats de semences pour essayer de
rentabiliser un petit peu ces terres
donc on a même récolté du foin sur les
conseils de Lucien
et puis il m'avait dit donc sur cette
fétue que de cultiver des légumineuses
de printemps type soja poids et ensuite
au bout de 4 ou 5 ans
d'alterner avec
des couverts permanent de trèfle et de
lotier et de là de cultiver des céréales
rustiques de l'avoine du tritical de
l'épeautre donc voilà donc c'est ce que
c'est ce qu'on a fait donc là par
exemple à la sortie de la fétue qu'on a
implanté du trèfle et du lotier donc
Lucien m'avait conseillé de de on les a
implantés à la volée de de les faucher
plusieurs fois de manière à ce que le
sol soit vraiment cousu et que il pue la
place pour les mauvaises herbes
donc c'est ce qu'on a fait on a récolté
la graine et ensuite on a semé là par
exemple de Lavoine dans ces terres donc
il y avait eu 5 ans de fétus et là
maintenant c'est du Trèfle on voit que
les terres sont encore bien mouillées
mais bon la voix ne se porte bien là les
photos sont récentes ça date d'il y a à
peu près 3 semaines
donc voilà ensuite Lucien m'avait dit de
cultiver des cultures rustiques style
millet et sarrasin parce qu'on est en
onirique sur la ferme donc il m'avait
dit ça c'est des cultures qui vont bien
aller dans tes terres et effectivement
je fais pas mal de doubles cultures
d'ailleurs avec aussi bien le millier
que le que le sarrasin que j'implante
juste après moisson
puis il m'avait dit dans mes surtout
dans ma ferme sèche de faire des enfin
même partout mais bon là où j'ai pas de
couvert permanent faire des gros
couverts avec des plantes en mélange
estivales qui vont faire une forte
biomasse
découvert long avant culture de
printemps
où là c'est pareil on mixe les mélanges
en fonction de ce que l'on veut faire
après au printemps
il m'avait dit également de réduire la
chimie ça je l'avais compris déjà en
passant au SCV en lisant des livres de
fukuaka chamoussou etc donc j'avais moi
dès que je suis passée en SCV j'avais
arrêté les insecticides
j'ai continué un petit peu les
fongicides pendant 4-5 ans diminuant
progressivement et comme l'avait dit
Lucien l'équilibre s'est installé et
maintenant j'utilise plus du tout je
n'utilise plus que des herbicides à bas
volume
je n'ai jamais mis dans une image j'ai
jamais voulu en mettre
je préfère à la limite trop semer plutôt
que que de mettre de lentillesse
je où je mets des en général j'ai
découvert vert donc les limaces se
repentent dessus et puis si jamais
vraiment j'ai une couverture sèche et
bien à ce moment là je nous sommes du
colza ou une plante qui va pas me gêner
pour la culture en place que je pourrais
soit désherber soit les limaces vont
tout manger et ça permet de détourner
les limaces et puis je ne traite pas les
semences non plus en général je reprends
mes semences de ferme et je les traite
pas donc voilà sur la ferme en cultive
donc du tritical et de l'avoine dans les
termes du seigle de l'orge dans les
terres plus saines du maïs des féveroles
des poids de printemps du colza
on a des contrats de semences de trèfle
incarnate trèfle blanc fétuque et puis
soja
donc voilà Lucien m'avait également dit
de cultiver le plus possible de mélange
alors non seulement dans les couverts
mais également dans les cultures donc ne
mélangez les variétés et de mélanger
aussi les cultures entre elles
donc bah c'est ce qu'on fait c'est ce
qu'on a essayé de faire
donc on a fait des colza en mélange
prélis à Tiji
et puis on fait des mélanges de sec
féveroles d'avoine Férolles donc tout ça
ça fonctionne très bien on s'est équipé
d'un trieur avec beaucoup de gris donc
ça nous permet de de bien trier nos
graines on fait des Sarrasins vestes en
mélange dans des robes qu'on faucha
l'automne pour la récolte
on a essayé aussi des mélanges de soja
Millet bon là c'était moins concluant on
s'est aperçu Lucien m'avait dit essaie
de repérer les les plantes qui
s'associent et puis celles qui ont l'air
au contraire de se faire concurrence bon
ben dans le cas du du soja et du milieu
on voit que là où il y avait du millet
il y avait pas de soja et inversement
donc voilà tout ça c'est des essais
qu'on avait mis en place
on a fait aussi des des mélanges donc
féveroles veste ça ça fonctionne bien
c'est d'autant plus intéressant que dans
des terres étaient au rejets vous avez
les féveroles qui vont pousser là où
c'est humide et puis la veste qui va
pousser là où c'est sec
donc résultat des courses on a un
rendement bien meilleur sur la parcelle
la parcelle est bien couverte partout
et puis c'est meilleur pour la
biodiversité
on a fait aussi des mélanges
opportunistes trèfle incarna veste
critiquables alors là c'est parce que
j'avais semé du Trèfle incarnal un petit
peu tard et
il a eu du mal à pousser il a pas levé
partout c'était trop tard pour ressemer
donc j'ai dit bon laisse comme ça et
puis finalement le tritical de l'année
d'avant à repoussé enfin les repousses
et puis et puis c'était beau c'était pas
très sale donc on n'a pas désherbé on a
récolté comme ça
avec Lucien l'avait mis en place un
essai dans la fétuque pour se préparer à
la sortie de fœtus que donc on assemé du
soja après la moisson de la fétuque avec
différents modalités avec la paille
enlever la paille non enlevée etc pour
voir ce que ça donnait et Lucien m'avait
dit tu verras ça redonnera de l'azote
à ta fais-tu qu'elle sera plus belle
l'année suivante donc quand il est venu
en septembre on avait regardé il y avait
beaucoup de nos deuxités malgré que le
soja soit pas très développé
alors j'étais partie faire aussi un
autre voyage en Amérique Latine où
j'avais vu
des cultures semées sur des couverts
énormes
qui avaient été couchée par des
tracteurs qui tiraient une chaîne marine
ça m'avait vraiment impressionné donc
j'ai essayé de
faire ses couverts là donc j'avais
implanté un couvert multi espèces juste
après la moisson les plantes ont gelées
ou on finit leur cycle épidémi les
autres ont pris le relais et au mois de
mai quand on a semé le soja aligné le
couvert était très développé bon
malheureusement j'avais pas de rouleau
FACA donc ça a été un petit peu
compliqué heureusement on a eu de
l'orage donc le soja est le millier ont
réussi à lever les soja étaient un petit
peu clair mais bon ça ça a compensé et
puis le sarrasin du couvert d'avant a
repoussé dans le millier du coup on a
récolté Millet sarrasin ensemble et puis
le soja bon le soja pas fait un
rendement extraordinaire parce que bon
on est mais malgré ça l'année suivante
j'ai vu vraiment la terre changée suite
à ce gros couvert et c'est là que j'ai
compris le génie végétal dont nous avait
parlé Lucien
le tradical a fait un rendement record
la terre c'est transformé on a vu
devenir grumeleuse enfin vraiment ça ça
fait une grosse différence
donc j'ai réitéré à tous ces essais dans
des dans des grosses couvertures donc on
a fait des essais dans les poids de
printemps dans les couverts de fétuque
alors bah vous voyez bon c'est toujours
le problème arriver à implanter ça
correctement on est obligé de semer un
petit peu plus épais mais bon ça reste
très propre ça garde l'humidité
là sur des poids comme ça je fais 0,2 de
bazagran pro le challenge et c'est tout
donc c'est c'est tout à fait correct
dans dans nos terres en année reggae
on a refait la même chose donc des pots
de printemps dans un couvert d'avoine
que j'avais pas voulu garder parce que
parce qu'il était un petit peu sale en
graminées
pardon voilà donc on voit les poids il y
avait quelques trous mais ça a compensé
c'est resté propre on a fait la même
chose sur des couverts longs à Salbris
où là on avait fait trois quarts de
céréales un quart de légumineuses sur
les conseils de Lucien et on voit que
les poids étaient très beaux
on a fait alors là oui voilà pourquoi je
garde maintenant mes coups vers c'est
que là j'avais semé du soja donc dans de
la fétue que j'avais détruit trois
semaines avant parce que j'avais peur
c'était une terre très argileuse j'avais
peur que que ça m'est desséché mon
profil et en fin de compte j'aurais pas
dû parce que la pluie s'est amenée j'ai
eu un mal fou il a fallu que j'attende
le 2 juin pour semer je me suis enlisée
dans la parcelle enfin bon
donc voilà pourquoi maintenant je
préfère les garder vers bon le soja
quand même bien poussé comme il y avait
de l'humidité ça a été mais bon
alors après 13 ans de SCV
je vois vraiment la différence la terre
s'est transformée partout elle est elle
est devenue plus foncée elle est
grumeleuse en bas à gauche là ce sont
c'est la terre de prélis là que je vous
ai montré au départ qui était blanche
caillouteux vous voyez que maintenant
elle est devenue plus foncée on a plus
du tout de problème de cailloux à droite
en bas c'est à Tiji ou là on a tellement
de pellicules qu'il faut que je fasse
attention parce que ça m'enterre mais
mes cultures donc si elle pousse pas
assez vite à l'automne elles sont
enterrées
pas juste j'ai hésité mais bon j'avais
rempli de ce mois voilà et ben je vais
être bonne pour ressemer parce que ça
pourrit sur toute une grande partie et
je vais avoir du mal à rattraper ça
alors voilà donc les analyses de terre
que j'ai faites au moment où on est
passé au SAV et puis les analyses de
terre donc de l'année dernière donc on
peut là c'est une parcelle qui est de
Salbris qui est représentatif qu'on a
suivi au niveau des analyses donc le
taux de matière organique a augmenté
régulièrement on est passé de de 1% de
matière organique à 2,9 la CEC passait
de 6 à 7 4 et c'était du sable
maintenant ils mettent l'immon sableux
donc c'est quand même c'est quand même
intéressant
dans sur tout l'ensemble de la ferme on
a à peu près un delta comme ça malgré
toutes les erreurs que j'ai pu faire en
apprenant
donc c'est vraiment
c'est vraiment très encourageant
et puis bah je continue à faire chercher
des des rotations qui vont bien j'ai pas
de rotation vraiment défini mais bon là
par exemple je fais
quatre récoltes en deux ans
je sème des poids de printemps après les
poids de pinte tant que j'ai récolté au
mois de juillet genre sème du trèfle
incarnasse ou sarrasin je récolte le
sarrasin à l'automne
et
ensuite le trèfle incarna est installé
pour l'hiver il pousse tout l'hiver
et puis on récolte le trèfle incarnat et
on recèle du milieu immédiatement et on
récolte le millier à l'automne donc ça
c'est des rotations qui vont bien qui me
permettent de bien nettoyer mes terres
voilà donc je voulais remercier
Lucien de pour tout ce qui m'a appris il
m'a appris à observer la nature à aller
dans son sens et non contre elle comme
il nous disait la nature est la plus
forte alors
et puis
Lucien voulait que que son savoir et ses
recherches soient accessibles à tous les
paysans
de la Terre et qui puissent de leur beau
métier que les graines que l'on
produisent soit de qualité
meilleure et que avec tout le carbone
que l'on stocke dans nos sols qu'on
sauve la planète donc j'espère que ça
sera possible et que toutes les
personnes qui ont eu la chance de
travailler avec Lucien vont continuer à
témoigner auprès des des paysans de leur
expérience et je lui dis un grand merci
Lucien il y a Jacqueline aussi qui nous
a accueillis à chaque fois gentiment et
voilà Ciao comme il nous disait toujours
c'est superbe merci pour cette belle
présentation
la question que je voudrais te poser
c'est
par exemple si tu avais pas rencontré
Lucien
qu'est-ce que c'est qu'est-ce que serait
devenu ta faire mettons en travail du
sol en labour la situation c'est comment
aujourd'hui
la bourre c'était même pas la peine de
toute façon moi j'étais passé au SCV
avant de de rencontrer
Lucien mais je pense que j'aurais
poursuivi parce que même sans avoir
rencontré Lucien le passage de Sv était
déjà très très positif dès les premières
années moi j'ai jamais eu le creux que
tout le monde a eu enfin que tout le
monde dit avoir moi je l'ai jamais connu
parce que je partais tellement bas que
on est passé 10-20 quintaux dès les
premières années on était à 40 40 45
voir 50 quintaux en orge ou en seigle et
ça reste comme ça donc et quand on voit
vraiment les cailloux qui sont enterrés
la terre qui a changé enfin je veux dire
mais bon je suis parti tout de suite
dans les gros couverts avant même avant
de connaître Lucien mais Lucien m'a fait
comprendre d'autres choses quoi puis
observer la nature s'en servir
semer sur des grosses couvertures
végétales je travaille toujours là
dessus et je continue d'essayer de
travailler il m'avait aussi parler des
purins des purin d'orties ou de plantes
donc je continue de travailler sur ça
pour m'affranchir de la chimie et
étendre vers le bio
SCV et
non non
je regrette mais alors rien du tout
on te remercie
on va faire une petite pause de
justement je vais chercher
alors on peut donc quelques questions
les
maïs se met en direct sans travailler
même de la ligne de semis on pourrait
imaginer que c'est risqué
je vois pas trop bien la
semer des maïs en direct sans travailler
dans la même ligne de semis
est-ce que c'est risqué
le millier le millier ben nous on a des
contrats locaux enfin on a des os autour
de chez nous qui en achète même même si
on fait pas des contrats on arrive
toujours à le vendre et c'est
intéressant surtout en double culture là
en ce moment par exemple il nous
l'acheter 400 euros tonnes donc c'est
intéressant le sarrasin c'est la même
chose
je préfère avoir des petites cultures
comme ça plutôt que des cultures comme
le blé qui dans mes terres
ça demande beaucoup d'intrants et le
tritical va mieux
je préfère avoir des cultures rustiques
on a des petites surfaces
c'est à dire le milieu est quand même
adapté à
la Sologne avec une goutte d'eau le
millet il survit le sarrasin c'est la
même chose donc Lucien me l'avait dit il
m'avait dit moi le millier c'est la même
chose que lui il en Afrique il m'avait
dit c'est c'est
en système non irrigué c'est impeccable
alors après quand tu sèmes du sarrasin
vs féverolles tritical à quelle dose tu
sais mais puis
chaque espère je sème plus que la
normale parce que comme je sème sur des
grosses couvertures et que je suis pas
forcément bien équipée j'ai pas encore
un rouleau FACA qui va bien etc donc je
sème en densité une densité plus
importante
et donc pour un rendement comparé par
rapport à une plante pure simple ça
améliore le mélange améliore les choses
oui le média le mélange améliore les
choses Lucien nous l'avait dit les
panneaux
photovoltaïques fonctionne beaucoup
mieux puisque les plantes se dans
l'espace et elle sait en plus les unes
les autres et puis surtout dans mes
terres qui sont hétérogènes des endroits
sont sablés des endroits sont argileux
certains sectes d'autres humides et bien
ça permet à toutes les plantes de
couvrir le sol c'est à dire qu'à un
endroit je vais avoir plus d'une plante
qui va se développer un autre plus d'une
autre et ça permet de récolter sur
l'ensemble de la parcelle alors que si
on fait une monoculture ben voilà si la
terre elle est pas très adaptée à la
plante et bien et bien elle va pas
pousser à cet endroit là et on aura des
trous
donc semer en mélange c'est beaucoup
mieux après c'est vrai que ça demande un
petit peu plus de travail quand on veut
trier mais bon nous on s'est équipé
et tout à l'heure on a tu nous as montré
un gros couvert qui t'a fait changer la
structure de ton sol tu nous as dit et
quelle était la composition de ce groupe
alors j'avais mis une quinzaine de
plantes j'avais mis à peu près toutes
les plantes que je vous ai présenté
parce que en général je reprends mes mes
propres semences que je mets dans les
couverts
donc j'avais des plantes d'été Ben qui
qui ont soit fait leur cycle soit gelés
comme le sarrasin il avait fait son
cycle c'est pour ça que l'année d'après
j'ai eu des repousses de sarrasin
j'avais mis du millier j'avais mis du
sorgho j'avais mis du soja j'avais mis
des poids des féveroles de la Vesse
enfin et puis et puis toutes les
céréales d'hiver donc et j'avais mis de
la navette donc c'est ça qui montait
très haut et qui m'a un petit peu embêté
pour semer
j'avais mis du Trèfle enfin tout ce que
j'avais sous la main quoi et après ça
s'est débrouillé et justement on voit
bien que comme les terres étaient
hétérogènes j'ai pas la même chose qui
s'est le couvert et des pas le même
partout
mais par contre il était présent partout
et danse partout d'accord
bah c'est parfait
à bientôt et puis donc du coup on va
faire une une pause et on reprend tout à
l'heure merci à tout le monde à tout à
l'heure
bonjour à toutes et à tous et bon on va
continuer cet après-midi bien chargé
avec tout de suite Noël de Neuville qui
va nous parler des plantes explorées du
côté racinaire c'est une des clés des CV
allez Noël à toi
donc merci Olivier
donc Noël de Neuville
on est je suis paysan
dans dans le centre de la France dans la
Nièvre
et
donc j'essaye de
nourrir les hommes
en récoltant le soleil pour moi c'est
c'est un peu ça que ça veut dire paysan
après si on prend nature
la nature c'est pas pour moi c'est un
tas de choses j'ai mis plein de trucs là
dedans mais j'en ai certainement oublié
et donc c'est un peu ça
ensuite
est-ce qu'on peut dire c'est que les
écosystèmes de la nature
fournissent de l'énergie des aliments il
a recycle les déchets il répond aux
besoins de tous et serait légère se
renégère régénère sans cesse la nature
Excel en terme de créativité
d'actabilité et d'abondance lucien était
en admiration constante permanente
devant ses écosystèmes de cette nature
et il appelait le génie végétal c'est
gratuit et reproductible ça a un pouvoir
exceptionnel
et si les racines avaient quelque part
aussi un impact sur le climat donc c'est
pour ça que moi pour moi le
enfin Lucien nous avait expliqué que les
racines enfin tout est important on a vu
avec Lydie que la globalité c'était
important mais les racines ils ont quand
même un énorme rôle à jouer dans dans
cette affaire là donc plus un sol
dispose de racines de plantes
de végétation
doit donc de Racine plus à terme il
dispose d'un volume d'eau important et
il va pouvoir cette cette masse de
végétation va pouvoir fabriquer de
l'évaporation mais attention c'est vrai
aussi pour l'inverse
si on a moins de plantes moins de
végétation on aura moins d'eau et donc
on aura plus chaud
et c'est un peu ce schéma que nous
subissons actuellement
plus nos continents nous sommes nos
parcelles et même nos villes auront de
végétation plus facilement on atteignera
le problème du dérèglement climatique et
davantage on aura de l'eau disponible en
cycle évaporation pluie fournitures aux
plantes et moi on aura chaud
donc
ça a été dit pendant ces journées le fil
rouge de Lucien c'était d'imiter la
forêt avec les SCV donc c'est explorer
le sous-sol avec des racines
performantes c'est assuré une
alimentation en eau dans les couches
profondes c'est recyclé en surface du
sol tous les résidus des composés c'est
s'allier avec la biodiversité du sol des
champignons les mycorhizes les bactéries
c'est stocké du carbone
fabriqué de la matière organique
c'est le STV chez choisir les plans de
campagne qu'ils ont capables de
performance comme ça
alors dans la nature enfin la nature qui
est respectée c'est c'est égal à des
équilibres
des cycles et avec ça on obtient une
certaine tranquillité j'appelle ça
zénitude
et donc si on met l'homme dans la nature
dans une nature qui est pas respectée là
on a des problèmes
donc la nature dès que le sol est nu
elle programme des plantes que l'homme
lui il a appelé ça des adventistes des
mauvaises herbes mais du coup la nature
c'est pas le message qu'avait donné à
nous indique que le sol doit être
constamment couvert c'est pour ça
qu'elle remet des adventices donc nous
devons comprendre en agriculture qu'il
faut remplacer les adventistes par des
plantes de services multiples et choisis
afin de réaliser le même objectif que la
nature mais avec des fonctions qui
correspondent à l'objectif qu'on
souhaite donc pour performer nos plantes
cultivées en gardant les fonctions de
protection et de nourriture de la vie du
sol les conséquences de ce choix en
présence quasi permanente de plantes
induisent des tas de fonctions
supplémentaires comme la fabrication de
pluie le refroidissement le stockage du
carbone etc
si l'homme avait su conserver son
meilleur allié climatique qui est la
végétation on n'aurait jamais entendu
parler de dérèglement climatique la
végétation que l'on a détruite ne peut
plus réguler le climat
le bitume de nos sociétés actuelles
n'est pas une réponse intelligente au
dévouement de la nature
la rhizosphère ça c'est un nouveau
continent à explorer ce sont les plantes
les racines la végétation qui
construisent les sols par leur
succession continue accumule la solidité
et la performance des sols ce principe
est la base de la nature l'homme la
totalement toujours ignoré on ne doit
pas s'étonner qu'aujourd'hui on assiste
à un dérèglement climatique
donc avec une charrue on se plante
un sol qui passe par une phase nue aussi
courte soit elle perdent la capacité de
rétention en eau de la nourriture il
perd du carbone il perdent la peau
protection structurale hyper de la
glomanie il perd donc hyper carrément de
la vie
donc faisons confiance à nos sols et
donc nous devons confier à nos sols des
plantes de service multifonctionnels des
racines de la matière de la matière
organique afin de retrouver des sols
vivants la nature c'est adapter les
plantes les plus efficaces pour chaque
type de sol et de climat la vie des
racines est un peu compliquée comparée à
une branche une tige
parce que une balle russe ou crainienne
actuellement qui se déplace très
facilement dans l'air mais dès qu'elle
touche le sol elle s'arrête nette et
donc ce n'est pas gagné d'avance pour
les racines essayons de ne pas rajouter
des difficultés
inutiles à la vie des racines avec de
Moselle de mauvaises interventions mal
contrôlés
est-ce que le prétentieux cerveau humain
est capable d'apprécier la performance
visible de la végétation aérienne de la
photosynthèse de la fabrication de
fruits de plants de graines de notre
nourriture
c'est encore plus difficile
d'appréhender la performance des racines
et de la rhizosphère en plus cette zone
seule ou cela se passe est caché
invisible les plantes toute leur vie
font pratiquement la course à la lumière
à la chaleur à l'énergie des rayons
solaires à la photosynthèse pour assurer
leur reproduction elle raffole du soleil
certaines sont rampantes grimpantes
dressées à tige basque haute des troncs
comme pour les arbres l'objectif étant
de couvrir la totalité de la surface du
sol et aussi en même temps de bien
protéger tout le microbiote du sol
imaginons maintenant que la puissance
que les racines de ces plantes de
service fournissent pour contrôler pour
conquérir sans cesse tous azimut le
profil du sol c'est la rhizosphère en
action pour le sol
la végétation terrestre a un pouvoir
exceptionnel colonne que l'homme peine à
apprécier mais
la connaissance sur le rôle fonctionnel
des racines est heureusement c'est
heureusement intensifié depuis une
décennie et on commence à s'intéresser
enfin ça commence à intéresser des
agronomes sélectionneurs semencier qui
perçoivent un levier pour adapter les
cultures au changement climatique et à
la réduction de fertilisant de synthèse
onéreux et présentant des externalités
négatives sur l'environnement
elle
constitue un socle pour le développement
de l'agroécologie puisqu'elle participe
à la conservation des sols et permet de
repenser les pratiques de fertilisation
en réduisant les apports d'engrais de
synthèse ou d'origine fossile peut-on
réduire les besoins d'engrais d'un tronc
peut-on augmenter la réserve utile de
l'eau en agrandissant la zone racinaire
avec des plantes de service les plantes
de service en SV
donc là je vous mets le lien vers un
site de croquis de racines c'est proposé
sur le site ver de terre production
alors attention ces croquis ces dessins
ne représentent qu'une infime partie des
systèmes racinaires ils sont toujours
très difficile à appréhender dans leur
globalité surtout si on veut tenir
compte de toute la resosphère alternante
ce n'est pas facile évident de se
représenter d'imaginer la complexité de
la vie du sol que l'on ne voit pas ou
alors très très peu pour la même plante
maïs ou autre ou autre la forme
racinaire peut tout changer s'adapter ou
souffrir
alors là je vous présente quelques
plantes favorites de Lucien enfin
surtout leur racine donc Lucien aimait
bien la chicorée enfin donc c'est des
plantes françaises
on se limite
à ce qu'on connaît donc celle-ci par
exemple
l'amarante ça c'est une une plante qui
m'avait proposé qu'il avait ramené de
guider
donc
le poids stragale le sorgho avec sa
fonction elle est opatique on peut pas
tout évoquer aujourd'hui ici la veste
qui couvre
Lavoine sur un a parlé donc une plante
de service facile performante en été le
tournesol
le soja malgré tout c'est une plante
d'été alors
pour parler un peu d'Hubert la plante
favorite du Berre bien sûr que c'est la
luzerne donc on voit la capacité à
descendre en profondeur pour aller
chercher
les racines et donc Hubert charpentier
avait son allié son outil pour explorer
son sol en profondeur et le caractère
permanent de sa luzerne permettait
d'avoir pratiquement tout le long de
l'année des plantes vivantes en
fonctionnement constant c'est une
avancée primordiale pour les SCV des
sols vivants mais surtout tout le temps
est suivant et suivant le temps la
saison le climat la météo
ça c'est un peu
ma plante fétiche parce que bon
on aime bien parler de rentabilité
et donc je vous assure que cette plante

puisqu'on est capable de la nous on la
pratique en SCV en double récolte
elle m'a permis de faire des réussites
intéressantes
alors il est important d'aller à
conquête de nos sols en SCV avec un
choix conséquent de graines à semer dans
nos couverts végétaux multiplier les
espèces de plantes pour multiplier les
gammes de Racine plus on laisse les
plantes de service se développer en
aérien dans le temps
plus les racines vont conquérir toujours
plus loin le profil du sol en profondeur
plus on laisse les plantes de service se
développer en hauteur plus la BO masse
produit du carbone ce carbone sera
restitué pour améliorer encore et
toujours la performance du sol
l'objectif des plantes de service c'est
aussi de produire pour un sol un maximum
de carbone prélevé de l'atmosphère afin
de nourrir le sol et d'améliorer le
session
alors par exemple les léguminats donc
c'est intéressant de choisir les
légumineuses mais pour l'azote mais
c'est quelquefois ça peut être
insuffisant pour la conquête du profil
du sol donc c'est pour ça que c'est
important de
multiplier les espèces donc c'est pour
ça qu'on parle en LCD on parle souvent
de mélange de plantes
donc en SCV Lucien Seguy moi j'appelle
ça comme ça on doit essayer de retrouver
dans nos parcelles de culture la
puissance racinaire des arbres d'une
forêt on doit avoir le même objectif
qu'une forêt sur le sol sous le sol et
dans le sol
Plus une seule goutte de pluie ne doit
rencontrer une portion de soluble c'est
la végétation qui doit accueillir la
pluie on doit protéger les sols des
températures élevées et protéger ainsi
la vie microbienne on doit choisir nos
plantes de service donc pour leur
performance de développement aérien mais
principalement et surtout racinaire on
doit autant que possible remplir
complètement le maximum de volume de sol
avec le plus possible de racine même en
sol limité en potentiel ou en condition
moins performante
aucun rayon de soleil ne doit être perdu
chaque rayon de soleil doit atterrir sur
une feuille de plantes vivantes on a
besoin de toute l'énergie solaire on
peut aussi céder de la puissance des
arbres pour relancer le fonctionnement
des soldes dégradés s'il le faut nous
parcelles en SCV doivent ressembler
énormément à nos plus belles forêts
principalement au niveau racinaire on
doit remettre en mouvement les cycles de
l'eau en raccordant un maximum de
racines au plus près des nappes on doit
remettre en mouvement les cycles des
éléments fertilisants bloqués dans le
profil
alors il se passe à un tas de choses
intéressantes
dès qu'il y a de la vie dans et sur le
sol
donc aucun
on doit utiliser tout le génie le génie
végétal on doit utiliser le génie
végétal tout le génie végétal utilisez
toutes les plantes que la nature du
confit pour optimiser notre agriculture
redonner sa mission au générique au
génie végétal reconnaître que seul
celui-ci est capable de préserver notre
sol et par la même notre sécurité
alimentaire c'est toutes les solutions
intelligentes du génie végétal sont
destruction mécanique du sol
c'est pour ça c'est le pouvoir racinaire
et la puissance de toute la rhizosphère
qui qui va qui doit lisser la qualité la
performance des sols souvent l'ensemble
de la parcelle retrouve une certaine
émotion homogénéité le secret des SCV
qui fonctionne c'est de fabriquer de
mettre en place des racines le plus
longtemps possible le plus profond
possible s'il y a des racines
performantes il y a forcément des
plantes performantes l'inverse est aussi
valable et à partir de là on commence
réellement à relancer tous les cycles de
la nature toute la vie du sol
ça veut dire qu'en période délicate
humide froide avec beaucoup de pluie des
conditions difficiles tout continue à
travailler de la bactérie aux microbes
au vers de terre en passant par les
graines les températures sont atténuées
l'excès d'eau est évacué rapidement la
vie du sol est préservée ça veut dire
aussi à l'inverse qu'en période sèche en
période pénible sèche chaude avec peu ou
pas de pluie ça continue à travailler en
service minimum de la bactérie au
microbe en passant par les graines les
températures sont atténuées le manque
d'eau est atténué la moindre goutte
d'humidité est valorisé la vie du sol
est préservée vous confiez la plupart de
vos sols de vos problèmes agronomiques
aux plantes de service qui elle savent
comment c'est gérer ses problèmes les
équilibrer leur fonction généreuse va
bien au-delà des problèmes agronomiques
par rapport à la gestion de l'eau de
l'air du climat des déchets du carbone
des maladies des prédateurs etc
les micro-organisent du sol sont
efficaces pour dégrader et détoxifier
les composés organiques et inorganiques
se sont des sols vivants qui sont
capables de filtrer et purée et
transformer l'eau brutes en eau potable
la diversité des microbes associés aux
racines est également cruciale pour la
santé des plantes la diversité des sols
et de plus en plus reconnue comme la clé
pour la santé humaine
le sol doit donc être plein de racines
vivantes et mortes ou enfin ou morte
toute l'année s'il y a des racines dans
le sol il y a des mycorhizes il y a de
l'eau il y a toute une vie dans le sol
et donc tout ce qui va bien avec toute
l'année la symbiose racine champignons
augmentent à disponibilité en eau en
nutriments de la plante le sol et le
support d'une grande diversité d'habitat
et d'organismes il agit comme un
accumulateur un stocker un transformer
un mille dans un milieu de transfert
pour l'eau le carbone et les éléments
minéraux et sur le sol on a applique
obligatoirement dans ce cas là toutes
sortes de plantes avec elle aussi leur
rôle indispensable avec de la fonction
de la photosynthèse et des la gestion
des réticules
on ne parle en SCV se dit on ne parle
plus de racines uniquement on parle
d'organisation souterraines du génie
végétal et de la rhizosphère
c'est ainsi que ce sont des cycles
complets d'entraide à respecter la
nature fonctionne toujours en cycle
équilibré c'est la végétation de cette
nature qui a créé réguler le climat
terrestre et cela le fonctionner à peu
de choses près sans parasites mais si
vous avez un parasite inconscient qui
enlève la végétation pour y mettre du
minéral c'est un déséquilibre climatique
qui s'installe et toutes les difficultés
qui vont avec
par ailleurs Lucien me disait souvent
que le SCV sa découverte du génie
végétal l'avait aidé à comprendre
ineptie de nos systèmes villes ou votre
mégapole et terre travaillé
mécaniquement autant il était en
admiration pour la nature autant il
n'était pas temps avec ses
concentrations inorganisée d'humain il
me disait la nature fabrique constamment
du sol vivant la ville a sacrifie
constamment des terres fertiles la
nature filtre l'eau la ralentit la stock
la recycle la ville polulo l'accélère la
prélève la gaspille la nature ne produit
pas de déchets alors recycle tout la
ville produit constante des déchets la
nature dilue et résoudre des problèmes
la ville consente et fabrique des
problèmes etc
on ne doit ne doit-on pas aujourd'hui
tenter ou envisager aussi comme une
espèce de système SCV citadin
donc
à type de conclusion un petit message
pour un peu pour tout le monde pas
seulement ou seuls agriculteurs
attention les hommes l'humanité il faut
vite comprendre que recouvrir tous les
sols dans toutes nos villes et même dans
les liaisons de nos villes en expansion
donc c'est à dire les routes TGV etc
avec du minéral du béton du goudron du
bitume correspond complètement à
l'inverse du travail de l'oeuvre de la
nature depuis la création de cette
planète cette nature se génie végétale
n'a eu de 16 que d’améliorer sa
performance pour couvrir recouvrir les
cailloux les rochers
avec des plantes de la mousse de la
végétation des arbres donc pour aboutir
au sol vivant avec des racines afin de
nous rendre cette planète viable
habitable avec de l'eau potable filtrée
de l'air pur et respirable des fruits
des graines des animaux etc et tout cela
sans fabriquer de déchets
dans la nature les déchets n'existent
pas parce que la nature produit en cycle
mais nous les hommes
des parasites nous produisons en ligne
nous sommes la seule espèce à produire
des choses que personne ne veut et
quelque chose que personne ne veut ça
s'appelle un déchet
le dérèglement climatique est provoqué
par un déséquilibre de la végétation de
la planète Terre nous devons rétablir au
plus vite un équilibre de végétation où
cela est possible en ville et aussi dans
nos parcelles agricoles encore en
travail de sol conventionnel à l'aide
des SCV de Lucien Séguy afin de
retrouver assez vite un équilibre
climatique stable ainsi qu'une sécurité
alimentaire durable
arrêtons le gaspillage de nos sols stop
au gaspillage de notre végétation lui à
la vraie écologie même en ville
merci Monsieur Lucien Seguy merci Hubert
merci Noël pour le pour cette
présentation
inspirante avec toute l'importance des
racines c'est vrai qu'on les regarde pas
assez enfin c'est on a tout de suite
appris avec Lucien à creuser des trous à
regarder les racines des racines et des
choses les séries c'est votre temps ils
étaient travaillés beaucoup au niveau
racinaire on avait fait des des extraits
de racines avec lui enfin on avait sorti
des racines avec lui à Madagascar
on apprenait chaque fois de plein de
choses alors pour l'instant j'ai pas de
question
sur le sur le parfait
des choses on a encore quelques minutes
sinon on peut enchaîner là tout à
l'heure on n'a pas pu répondre à toutes
les questions il y a toujours moyen
d'envoyer des messages
Mel ce qui aura des questions
aux différents
présentateurs
on essaiera d'y répondre la journée
comme elle est pas mal chargée c'est
c'est difficile de répondre à tout voilà
donc je vois toujours pas de question
donc que je propose c'est de passer à la
présentation suivante alors on va aller
dans le Sud-Ouest pour deux
interventions agriculteurs assez Sylvain
Hippolyte qui va commencer avec qui va
nous présenter ces systèmes LCV dans
dans le sud-ouest de la France voilà
merci à toi Sylvain
merci Olivier bonjour à tous vous
m'entendez bien
bonjour à tous donc je déjà je remercie
les organisateurs de cette belle ou ces
deux belles journées d'hommage à Lucien
et Hubert
donc en effet je m'appelle Sylvain
Hippolyte je suis je travaille chez
agronome je vais le présenter rapidement
et on a pu rencontrer Lucien et Hubert
plusieurs fois au cours des dernières
années notamment
grâce à notre mise de Christian Abadie
qui qui est largement intervenu tout à
l'heure donc voilà je vais essayer de
présenter finalement nos rencontres
qu'on a pu avoir avec Lucien Hubert le
l'héritage entre guillemets qu'ils ont
pu laisser à nos agriculteurs qui font
du SCV et vous montrer concrètement
quels exemples de SCV de semis direct
ont pu être mis en œuvre dans notre
sud-ouest je vais
partager donc ma présentation
là encore je me permets de vous demander
ce que vous voyez bien la présentation
impeccable c'est bon elle est super
donc voilà donc en effet je peux pas ce
petit diaporama avec évidemment des j'ai
essayé que ça soit très illustré pour ou
rendre compte des des rencontres qu'on
avait pu faire avec Lucien et Hubert
ces dernières années donc quelques mots
très rapides sera grodoc un gros dock le
nom complet c'est union des CETA doc
c'est assez centre d'études techniques
agricoles je pense que beaucoup
d'agriculteurs qui nous regardent
connaissent ce mouvement donc c'est
c'est un mouvement créé par des
agriculteurs dans l'après-guerre
qui ont décidé de se réunir ensemble
pour partager des connaissances et
surtout faire de la prospective des
échanges sur des nouvelles manières de
produire de gérer leur exploitation et
donc tout naturellement aussi sur des
nouvelles techniques de production donc
forcément le sujet du semis direct des
CV c'est fait aussi partie évidemment de
nos champs de compétences aujourd'hui on
regroupe 52 États dans le car sud-ouest
de la France ce qui représente 1150
adhérents alors tous ne sont pas en LCD
c'est vrai aussi que
nous on essaye d'accompagner toutes les
formes de
d'agriculture bien sûr mais
parmi les 13 ingénieurs conseils nous
sommes trois à être spécialisés alors
trois aujourd'hui au début c'était un
puis depuis 3 avec la montée en
puissance de la demande sur ces sur
cette thématique 3 aides spécialisées
sur l'agriculture de conservation et
pour donner un chiffre on estime et
c'est toujours dur de définir
précisément qui est en SCV est-ce que
c'est durable dans le temps etc ça vous
en êtes bien conscient une grosse
trentaine 35% des des surfaces de nos
adhérences sont 100% couvertes par des
cultures des doubles cultures ou des
couverts végétaux qui peut mine de rien
est une une clé d'entrée assez
simple pour pour caractériser voilà le
le
la mise en place des SCV donc notre
métier c'est d'animer les réunions CETA
de de faire de la publication technique
de référence
pour aider les agriculteurs à décider
eux-mêmes de leurs itinéraires
techniques je citer justement un guide
technique spécial sol vivant qu'on a
qu'on a rédigé qu'on met à jour
régulièrement évidemment des visites
terrain beaucoup d'échanges là encore
spécifiquement aussi on a depuis depuis
20 ans maintenant organiser des journées
spécifiques sur les techniques
d'agriculteurs de conservation des sols
et bien sûr de l'expérimentation là
encore spécifique ça c'était pour poser
le décor et présenter à grodoc
nos rencontres finalement avec Lucien et
Hubert comment et quand elles ont eu
lieu alors avec Lucien avant tout alors
2003 j'étais pas là je vous je vous
l'avoue j'étais pas encore évidemment ni
à grenoque et ni encore dans le monde de
l'agriculture de conservation puisque
j'étais encore à l'école mais Christian
l'a évoqué et Jean-Claude aussi il a
évoqué il me semble ce matin ou en début
d'après-midi dans les années 2000 avait
été lancé la fédération nationale
d'agriculture de conservation des sols
la FNAC
et à ce titre dans le Sud-Ouest chez
Monsieur barric Lucien était intervenu
plusieurs fois il avait pu faire des
formations je crois que tout à l'heure
Christian évoquait la date de 2001 aussi
et je pense que c'était dans ce club là
qu'il a pu rencontrer Lucien et là
encore vous l'avez largement redit on a
pu profiter et avoir la chance de
rencontrer Lucien dans le cadre de ses
visites du fameux réseau SCV chez
Christian c'est Christian qui qui nous
dit invité donc l'occasion de lire ces
fameux compte-rendus techniques
détaillés ou c'était à la fois une
source de suivi mais surtout de très
riches idées de pour mettre en place des
tests sur sur les années suivantes ça
c'était très fertile évidemment
au-delà des rencontres et des
discussions longues avec lui on a
organisé une journée j'y reviendrai
spécifique solvant où il a pu intervenir
et ça nous a fait cadrer un projet
intersetta un projet de R&D qu'on a
appelé permacouv qui comme son indique
2014 de mémoire voilà de 2014
16 à justement
le but était de voir comment
concrètement dans nos systèmes mettre en
oeuvre la couverture permanente et bien
sûr
l'apport de ces fameuses réflexions
batteries mais là encore j'y reviendrai
uber finalement on a pu le rencontrer
dans le même un peu près dans le même
timing avec ce voyage d'étude perds à
coup pour le lancement du projet enfin
avec ce projet pardon permacourt on
avait lancé un voyage d'études et on
s'est arrêté sur son exploitation on
voit ici une photo je crois uber est là
ou c'était l'hiver malheureusement c'est
jamais la meilleure période pour voir
mais on avait pu voir un couvert de
sorgho people après après du blé et à
noter aussi donc Hubert nous avait
largement fait part de ces de ses
avancées et notamment je montrais une
photo de une petite luzerne qui était
implantée sous colza notamment
évidemment son système SCV sur
légumineuse permanente
base luzerne le lien qu'on avait aussi
avec lui et je j'aime bien le citer ici
c'est que Hubert adhérer au CETA
Champagne berrichonne
mon collègue Alain Delage qui anime la
bague qui a pu faire des essais
notamment de régulation de la luzerne
dans le blé dans le colza de régulation
herbicide normalement notamment et ça a
été ça souvent une source une source
d'échange via le CETA
alors je commence cette première partie
finalement avec 5 points clés finalement
que cuber et Lucien ont pu non
transmettre et qui nous ont amenés à à
des travaux de MVD spécifique avec nos
adhérents tout d'abord les systèmes sur
couverture permanente base légumineuses
évidemment ce sont des systèmes qui ont
largement été travaillés par Lucien et
le fait de l'avoir visité chez Hubert en
2014
c'était une naissance chez nous comme
réflexion ça nous a conforté et poussé à
développer des expérimentations locales
donc dans le Sud-Ouest pour évidemment
créer des références je reviendrai tout
à l'heure sur le contexte pédoclimatique
précis du sud-ouest avec des exemples
détaillés des systèmes mais là je
voulais voilà avant tout montrer les les
grandes lignes de ce qu'ils avaient pu
nous apporter et donc typiquement ça a
été le développement des successions
rien de très innovant c'est ce que c'est
ce qui se faisait colza blé orge avec
installation de la légumineuse pérenne
dans le colza était une différence c'est
que la luzerne j'ai bien entendu ce que
ce qu'a dit Noël à l'instant sur le
système racinaire particulier à luzerne
très profond qui normalement va puiser
l'eau en profondeur et laisser l'autre
surface à la culture annuelle en place
évitant ainsi la concurrence c'est vrai
qu'ici on a on a parfois eu du mal à le
mesurer à bien le gérer par contre avec
le trèfle violet qui sur le papier peut
être peut-être plus concurrentiel de la
culture annuelle parce qu'avec un
système racinaire davantage en
superficie
malgré tout avec le trèfle violet on le
voit illustré sur ses photos trois
années avec voyait des des essais
grandes bandes de plus en plus grands à
chaque fois ce qui montrait aussi entre
guillemets la confiance grandissante
dans les systèmes chez les agriculteurs
les systèmes basés sur le trèfle violet
étaient très performant à la fois pour
la maîtrise du salatisme estivale post
colza donc les les repousses de trèfle
violet se développer dans l'interculture
estivale vous a blé donc salissement et
surtout
réussite d'implantation dans le dans le
premier colza réussite de gestion sans
trop de concurrence
faciliter capacité à semer la culture
suivante en l'occurrence le blé en semis
direct dedans et fait rendement court
terme puisque en termes de développement
de biomasse sur la première année sur la
première interculture et très peu violet
était quand même très intéressant je
vais pas rentrer dans le détail
évidemment on avait aussi beaucoup testé
des mélanges des associations d'espèces
même de variétés
avec des mélanges aussi légumineuses
annuels plus plus
pérenne mais quand même voilà je voulais
en sortir que l'adaptation locale
finalement dans ce système colza Blair
je avais été réalisé en en
réintroduisant le trèfle violet et
quelques éléments économiques ça c'est
j'ai fait vraiment copier coller de ce
que j'avais fait à l'époque rien n'est
changé c'est des essais qui datent
maintenant donc 2014 15 16 évidemment
c'était des plateformes pluries
annuelles donc
le blé était l'année suivante et on
allait évidemment jusqu'à la pesée de
l'orge vous le voyez sur la photo en bas
la troisième année et en moyenne sur
trois ans colza blé orge en comptant
tout par rapport à donc tout c'est à
dire le la semence le mode de semi le
mode de gestion
chimique éventuelle des légumes
d'espènes on arrivait à des résultats
économiques tout à fait intéressant et
ce sont des systèmes qui qui se
poursuivent
c'est jamais un combat enfin un combat
gagné d'avance que je veux dire par là
c'est qu'il y a encore du travail
notamment en termes de gestion du
salissement et et on le sait la nature
s'adapte et si on si on reste dans ce
dans une routine très vite évidemment on
pourra avoir du salissement spécifique
qui se qui amène et donc ça nous amène
encore évoluer sur ces questions
le deuxième grand sujet qui nous a été
amené par Lucien Christian Abadie tout à
l'heure là déjà évoqué il a bien
témoigné c'était cette idée de repenser
l'architecture du peuplement en SCV ça
c'est vraiment une une phrase dont
Lucien parler souvent une idée dont il
parlait souvent il a il l'a mis en
oeuvre très tôt chez Daniel vraiment me
semble-t-il il en a parlé à Christian
ensuite Christian
il a cru assez vite et il était le
premier à s'équiper d'un semoir à 40 cm
à semoir à la fois semi direct et 40
c'était quand même quelque chose d'assez
important et on l'a aidé à ce moment-là
à réaliser des essais pour voir quels
étaient les variétés plus ou moins
adaptées et il y a des grandes
différences évidemment en termes
d'équipement pour le semi mais aussi des
équipements pour pour la récolte puisque
ça ça change des choses et en termes
aussi d'évolution de gestion du
salissement évidemment il y a un intérêt
direct
pour le maïs à 40 avec une couverture
plus rapide de l'intervent mais à la
fois qui dit couverture plus rapide dit
moins de latitude pour
intervenir avec un rattrapage chimique
on s'est rendu compte ça j'ai bien en
tête ou très vite on s'est rendu compte
que ça couvre plus vite donc on peut
moins facilement faire le dernier
attrapage et on sait comment semer
direct maïs semis direct on a des levés
échelonnés notamment de graminées et si
on n'arrive pas à gérer les graminées au
dernier passage on risque d'avoir des
cultures sales donc c'était cette petite
finesse où il a fallu réapprendre
c'est d'ailleurs je parle pour revenir
sur les adaptations variétales je suis
heureux de voir aujourd'hui que les les
semenciers communiquent pour pas citer
les deux semenciers principaux en maïs
communique sur l'adaptation de leurs
différentes variétés pour le maïs à 40
cm preuve quand même que c'est quelque
chose qui est venu sur le devant de la
scène et ça je crois qu'on peut vraiment
se rappeler que que c'est Lucien qui
nous a amené ça le met un petit résultat
chiffré où on avait pu faire une moyenne
donc sur cinq essais sur trois années
différents 2014 2015-2016
en réduisant l'écartement entre rangs et
en en profitant pour majorer la densité
de semis donc en effet je fais varier
deux de paramètres j'ai un autre tableau
à densité équivalente mais là je voulais
aussi amener le fait quand on peut en
profiter finalement à 40 pour majorité
majorer la densité de semis pardon avec
des résultats en termes de rendement
tout ça étant en semis direct qui était
vraiment tout à fait intéressant
évidemment il faut que le sol est
l'irrigation derrière puissent suivre
parce que si on a plus de plantes à
nourrir
entre guillemets l'exploration racinaire
rabot avec meilleur il faut quand même
que ça suive derrière mais c'était quand
même une avancée majeure qui pour le
coup est tout à fait pratiquer encore
aujourd'hui
la troisième grosse
le thème que que nous a amené Lucien
j'ai entendu Serge gouzinia que le
témoigner ce matin il me semble
on est on est on est encore assez
obnubilé par l'hydromorphie dans nos
sols du Sud-Ouest qui est à notre sens
souvent un frein à la réussite du SCV
alors le SCV voilà pour lucien était
aussi une solution pour gérer cela il le
disait souvent l'omniprésence de panique
dans votre région montre que les sols du
Sud-Ouest sont hydro-borf à la fois les
limons et et les argiles
et parmi les pistes et évoquées je me
rappelle très bien qui il nous disait il
insistait mettez du radis chinois dans
les couverts mais c'est vrai que on en
avait testé beaucoup le radis chinois
pas forcément celui-là et depuis il
s'est installé dans les couverts de
manière assez récurrente voilà on
connaît cette crucifère elle est comme
toutes les crucifères une grosse
capacité de croissance face à par force
ça fait vite assez vite de la biomasse
et surtout elle a un cycle très long vu
qu'on a beaucoup de degrés jour ici les
autres crucifères ont tendance à monter
à fleurs donc se lignifier voire grainer
à ses rapidement le radis chinois à type
dayacon c'est vrai qu'il est vraiment
très très lent dans son cycle et du coup
c'est vrai que ça s'est développé et
j'ai mis des photos là un peu plus
récentes ça a même introduit la notion
de couvert relais on parle souvent de
double couvert j'en reparlerai le radis
chinois finalement nous a vraiment
introduit à cette notion de couvert
relais non pas avec des plantes pérennes
mais avec des plantes annuelles qui
durent enfin qui ont des cycles de
croissance complémentaire et donc
typiquement ce qui se développe beaucoup
maintenant c'est des couverts estivaux
de type
base sorgho qui peur auquel on ajoute le
radis chinois le sorgho dès les
premières gelées bah évidemment il est
il est détruit il s'affaisse le radis
prend le relais et quand on a un
deuxième couvert de divers à base de
féveroles il des espèces mais souvent
j'aime mieux parler de base féverolles
finalement le radis chinois se développe
et enfin continue à se développer il a
pris le relais jusqu'à jusqu'à la
féverole et c'est pas rare qu'il arrive
accroître à se développer jusqu'au
printemps suivant
la quatrième grande
idée
et ça ça a peut-être amené plus de
débats ça ramènera peut-être aussi des
questions à la fin
on aimait bien entre guillemets faire
causer Lucien là-dessus parce que
c'était pas forcément ce qui était le
plus mis en avant par contre c'est ce
que les producteurs ont souvent en
question c'est comment je fais pour
commencer est-ce que mes sols sont prêts
à commencer alors je l'ai mis en bas il
y a la fameuse question de la transition
ou pas
je
c'est pas des réponses qui sont très
claires là-dessus chacun il va un petit
peu de sa manière de faire je le sourire
parce que je sais qu'il y a il y a des
discussions qui sont jamais très
tranchées là-dessus et Lucien pour le
coup je retiens deux choses évidemment
il disait
il y a pas de transition on y va par
contre quand on y va il faut que les
préalables soient en état entre
guillemets que les fertilités du sol
soient prêtes à recevoir des SCV
performants il évoquait même d'aller
jusqu'à dans des profils dégradés
sans bouleversement pour
défaire des éventuels semelles qui
avaient été faire faites pardon par une
mauvaise gestion notamment des passages
d'engins trop lourds etc auparavant de
la correction chimique notamment de pH
très faible si besoin et de partir alors
la photo vous l'avez vu tout à l'heure
c'est une photo chez Christian abanique
n'était pas pour le coup un couvert de
début de SCV lui c'était un couvert sur
les scellé déjà amorcé mais c'est tout à
fait un exemple le type qu'on pourrait
imaginer avec un un beau couvert d'été
qui a on le voit
de quoi manger entre guillemets voilà là
on voit que le sorgho le tournesol le
soja se porte bien et finalement il faut
partir du bon pied et ensuite
la force du génie végétal les racines la
complémentarité des espèces maintiennent
le système mais je pense que c'était
important d'avoir ça et on a on a encore
souvent cette question des producteurs
et chaque cas est un cas chaque
situation
pédologique de situation de départ des
sols en étude et je pense que c'est
quand même important à rappeler dans le
débat
et la dernière chose évidemment qu'on a
beaucoup discuté avec avec Lucien et
Hubert c'était alors j'ai appelé ça la
greenothèque Noël vient d'en parler
évidemment aussi cette cette capacité à
connaître les plantes qui nous qui nous
entourent naturellement et à essayer de
d'en jouer pour pour s'en servir en
couvert
Lucien nous avait par l'intermédiaire de
Christian Abadie donnait en effet à
multiplier des amarantes et du tournesol
géant et encore cette année dans les
couverts du sud-ouest de la France il
est il y en a qui ont été qui ont été
implantés
l'amarante géante et le tournesol géant
donc voilà c'était pour témoigner d'une
forme de continuité et même si ce n'est
pas des variétés de Lucien certains
producteurs de Sud-Ouest ont aussi
évidemment eu cette idée et
s'occupe de multiplier des des variétés
de sorbots adaptées à notre terroir à
notre contexte
et permet donc voilà votre système
d'échange etc de d'avoir découvert
performants et à des coûts tout à fait
adaptés
pour voilà ça c'était pour donner les
cinq points forts finalement des des
rencontres et des échanges avec avec
Lucie à Hubert et je voulais faire la
deuxième partie de cette exposé en vous
présentant des exemples concrets
d'itinéraire
SCV dans parmi nos adhérents donc pour
cela j'ai classé finalement ça en deux
grands contextes pour que ceux qui
connaissent moins peut-être le Sud-Ouest
puisse bien se représenter on a un
pédoplimat que j'ai appelé en fonction
du type de sol les boules ben les
fameuses boules ben c'est un terme qu'on
utilise que ici ce sont des limons
sableux
lessiver c'est à dire l'argile a été
lessivée dans le fond du profil comme la
présenter Christian Abadie tout à
l'heure et donc finalement ça peut
parfois créer des sous-couches
imperméables donc de l'iromorphie avec
des sols qui sont potentiellement
hydromorphes l'hiver séchant l'été et
qui en étant des limons beaucoup
travaillé et si dans la gestion il y a
eu beaucoup export de matière organique
etc enfin les exports de paille pardon
de résidus peu de couvert bah forcément
ils se sont dégradés il y a des matières
organiques des niveaux de matière
organique qui peuvent descendre très
très bas donc c'est potentiellement des
sols voilà très fragiles qui peuvent
vite devenir peu fertile difficile à
cultiver qui en revanche répondent assez
vite au SCV puisque dès qu'on les couvre
déjà la battant c'est supprimer très
rapidement il Renoir 6 dans les dans
l'horizon de surface
et ça c'est quand même une force pour
réussir les systèmes SV le point noir
pouvant rester l'hydromorphile la
gestion d'hydromorphy dans ces dans ces
sols là on pourra y revenir et
l'irrigation elle existe quand même et
jusqu'à maintenant elle est encore assez
développée par chez nous
permettant de ne pas lier au caractère
séchant
puisqu'on a de gros et TP on a des
grosses demandes de l'été
et donc en fait des sols finalement tout
à fait adaptés au SCB avec des rotations
type
maïs soja blé avec évidemment un couvert
entre le maïs et le soja le blé qui se
met en direct juste après le soja et
souvent un double couvert entre le blé
et le maïs suivant typiquement base sur
vous
tournesol si il n'y a pas de tournesol
en rotation puis un couvert hivernal
base
légumineuses avec des graminées si les
sols sont sont pas trop riches en argile
j'ai mis aussi des niveaux de
productivité là aussi s'il y a des
questions on pourra y revenir évidemment
ce sont des fourchettes larges ça dépend
la qualité du sol la gestion aussi de la
présence ou non d'irrigation ça c'est
une évidence mais c'est des hypothèses à
tout à fait raisonnables qui sont qui
sont rencontrés en LCV un autre système
qui se développe beaucoup et notamment
avec l'arrivée le fait d'avoir de plus
en plus accès à du matériel performant
les cultures dérobées donc avec des
systèmes maïs puis orge soja dérobés ou
et là je voulais citer un adhérent qui
l'a qui l'a fait Guillaume
savoir qu'il a inventé depuis assez
longtemps un système avec du colza
associé et des légumineuses pérennes
mais en précédant maïs donc colza des
légumineuses pérennes qui poussent
pendant pendant quasiment un an
finalement entre la récolte du colza et
le semis suivant maïs un blé et donc on
se retrouve sur des rotations assez
intelligentes finalement et qui peuvent
être tout à fait pertinentes et l'autre
gros pédoclima ce sont les coteaux
argileux qui représente la grande partie
des surfaces du Sud-Ouest donc bah ils
sont à la fois coton donc avec des
pentes et argileux alors ce sont pas
forcément des sols très très argileux en
termes de pourcentage on est souvent
entre
35 mais c'est des argiles très collantes
avec du calcaire actif de la pente et ce
qui honnêtement rend quand même le SCV
parfois délicat et notamment aussi je
pourrais revenir sur des questions sur
la qualité de mise en terre on a souvent
des comportements très plastiques au
printemps
et ça pose quand même des questions des
difficultés un peu plus grandes et vu
que les tout seuls sont molaciques là
aussi on peut avoir des problèmes
d'hydromorphie avec des systèmes de type
féveroles colzables et orge la rotation
de deux voir la rotation de 2 un peu
plus optimisée où on a deux cultures
d'été de culture d'hiver donc sorgho ou
maïs en sec tournesol blé orge
voir des systèmes blé double couverts au
Japon
et pour finir quelques exemples voilà
qu'on crée de
itinéraire techniques pratiqués par nos
adhérents
un système qui voilà sur le papier c'est
vrai que je suis pas rentré dans le
détail très précis des itinéraires
techniques on n'a pas le temps d'y venir
là mais dans des sols limoneux là plutôt
côté soudestres donc limite Béarn le
côté vraiment sud-ouest de notre zone un
semis de couvert d'été à base de
sangokeeper puis un semis de d'un
deuxième couvert féverole face Elie avec
un monogrene à 40 cm vous voyez que ça
recoupe ce que je disais tout à l'heure
les adhérents ce sont équipés il y a il
y a vraiment beaucoup de semoirs à 40
aujourd'hui pour faire du direct donc
des des belles levées de couverts
finalement de second couvert dans un
premier couvert et on vient au printemps
suivants se met à maïs là dedans donc
avec trois semis pour une culture
c'était le petit clin d'œil du double
couvert au double semoir
un autre exemple cette fois-ci en Coto
argileux sur sous-sol bon la scie donc
là c'est vrai que c'est un exemple que
j'aime bien montrer parce que c'est il y
a peu de cas finalement de SCV strict
dans des coteaux très pentu argileux a
tendance hydromorphe là c'est un
adhérent qui le maîtrise et ce depuis
quelques années donc avec des semis de
couverts d'été de type sorgho plus radis
chinois je l'évoquais tout à l'heure il
y aurait beaucoup à dire aussi sur la
montée en compétences qu'on a pu avoir
que les adhérents ont eu avec beaucoup
de travaux sur les choix des espèces la
gestion des pailles les modes de semis
pour réussir les couverts d'été dans la
paille ça c'est vraiment des choses
évidemment fondamentales et primordiales
et sur cet exemple là évidemment j'ai
pris une année précise mais c'est un
itinéraire qui reproduit tous les ans on
vient semer un second couvert donc le
couvert de féverolles aux alentours de
mi-octobre dans le couvert d'été de
sorgho vous voyez la pente j'ai pas j'ai
pas penché la photo c'est c'est la vraie
pente donc voilà ça commence à faire et
évidemment ça amène une contrainte
supplémentaire sur la réussite du
système vous vous en doutez bien et au
printemps suivant le semis d'un soja
alors évidemment je parle à ce moment là
quand on s'aime dans des biomasses aussi
élevés que ça importantes là on est dans
un système irigé il faut avoir le retour
possible à l'irrigation je crois que
Christian l'a évoqué tout à l'heure
aussi il y a un risque quand même
d'assèchement du profil assez élevé si
avec des thèmes biomasse au printemps
donc il faut quand même sécuriser et un
résultat plus réel aux alentours chez
cette adhérent entre 30 et 35 un taux et
cet exemple précis cette année qui avait
effectivement fait 35 à Tours donc voilà
des itinéraires où on est avec une
irrigation somme toute limitante vu le
contexte sur soja donc on est on est à
la on est au potentiel un autre exemple
de soja mais cette fois-ci en dérobé
après l'orge donc évidemment là encore
la polyvalence de l'écartement à 40 cm
du semoir à 40 qui permet de réussir
finalement assez facilement des
implantations de capricosse très précoce
des triples 0 derrière une orge où on
laisse les pailles au sol donc avec les
rendements tout à fait honorables
un autre exemple toujours sur les
dérobés et j'introduis la culture du
tournesol et finalement on s'est vite
rendu compte que réussir le tournesol en
semis direct c'était pas facile en
revanche le réussir en ce midi direct
tardif se met en juin notamment derrière
un poids qui est impressionnant facile
et bien ça ça se passait plutôt bien et
donc des systèmes ou sur deux ans on
peut avoir trois récoltes de culture et
un couvert évidemment système irrigué
c'est c'est vrai que c'est la contrainte
majeure mais c'est bon c'est c'est
inhérent au pédoplinat il pleut pas
suffisamment ou pas de manière constante
l'été mais la succession poids tournesol
avec là encore des rendements qui
étaient au rendez-vous et qui sont
encore pratiqués étaient un chouette
clin d'oeil pour parler du tournesol en
semis direct
je le dis ici le tournesol reste la
culture la plus difficile à réussir en
sceller strict c'est un peu un
euphémisme j'ai pas peur de dire et
beaucoup d'adhérents de le disent qu'il
n'y arrive pas alors certains
abandonnent le tournesol c'est vrai que
pour nous vu l'importance en terme de
rotation à l'importance économique dans
la région on sait toujours refusé à ne
plus travailler et pour faire le clin
d'oeil voilà je voulais citer un
adhérent de Charente Sylvain Borderon
qui de manière assez régulière réussie
du tournesol en
semis direct alors il y a des détails
le semis du premier couvert est fait au
semoir radant donc sans parler
évidemment de travail du sol il y a un
léger foisonnement ce sont aussi des
grosses superficiels donc des argiles
très calcaires où on a peut-être un peu
plus de de terre fine autour de la
graine pour réussir on a aussi beaucoup
travaillé sur tout ce qui était
équipement sur le monograine et
fertilisation localisée je pense que
tout ça ça a son importance et en 2017
comme en 2018 j'ai pas remis de photos
plus mais il a pu finalement réussir des
cultures de tournesol tout à fait tout à
fait satisfaisante même si voilà je le
cite la persévérance la rigueur paye ça
Lucien Hubert nous disait aussi beaucoup
même si je ne cache pas la difficulté et
je veux pas trop survendre les choses le
tournesol reste quand même une culture
délicate en semis direct stricte et de
finir avec avec le maïs le clin d'oeil
évidemment c'est aussi beaucoup par le
maïs que ça que le semis direct des
cultures de printemps s'est développée
voilà typiquement le clin d'oeil d'une
réunion cet art on est chez l'adhérent
qui nous reçoit tout le monde est là
alors les gars est-ce que j'y vais en
semis direct ou pas et c'est toujours
des moments riches d'échanges de chacun
il va de son avis etc au final
l'adhérent a opté pour de semis direct
ça c'est bien passé avec un rendement
final qui était satisfaisant pour ce
type de sol évidemment je précise que là
c'était des une situation irriguée
mais dans des rendements qui pas tout à
fait reproductible dans ce type de
conduite avec là encore il faut pas tout
enfin tout n'est pas rose il y a
toujours des choses à travailler en
termes de Talisman aussi en termes de
fertilisation disponibilité en potasse
voilà on s'est beaucoup rendu compte que
ce midi electricte pouvait modifier les
équipes notamment sur la disponibilité
en podcast donc c'est des choses qui
sont qui sont travaillées et finalement
pour pour conclure et finir je voulais
voilà remémorer peut-être ce qui était
le moment fort la journée qu'on avait
organisé la journée sol vivant qu'on
avait organisé dans le cadre du groupe
permacub qui avait réuni quelques
adhérents aussi une journée entière
était venue nous bah nous nous prodiguer
ces bons conseils ces analyses
avec toute la force de conviction qu'on
lui connaissait et ça de mémoire de tout
je voulais le citer parce que c'était
quand même quelque chose qui a qui est
resté dans les mémoires
voilà pour moi pour mon témoignage
merci beaucoup Sylvain pour ce beau
témoignage bien illustré et bien
structuré comme Lucien rahimet
il y a quelques questions qu'on va
prendre il y a une question je sais pas
si tu vas pour répondre parce qu'elle
est plus générale peut-être que les
collègues dans la salle en dessous pour
nous aider est-ce qu'on a une estimation
du nombre d'hectares qu'il y a en sol
vivant cultivé en France on se mit
direct en France je suis bien incapable
de vous dire à mon avis c'est très peu
c'est toute la question de qu'est-ce que
c'est que du SCV Street et long terme du
SCV strict et long terme je pense qu'il
y en a peu
voilà donc moi j'aime bien prendre ce
chiffre nous on a 30% voilà quand on
fait une journée sur le vivant sur 1000
adhérents on est entre 50 l'année
dernière on était 100 donc il y a du
monde c'est c'est voilà alors ça veut
pas dire que l'essence on est CV stricte
mais le dernier recensement qu'on avait
fait vous voyez je vous disais il y
avait 30% des surfaces des adhérents
d'agrodoc qui était couvertes en cas
d'hypermanence c'est un indicateur alors
bien sûr
la complexité des SCV ne se résume pas à
ça mais
j'ai pas de chiffre précis à donner
d'accord ensuite il y avait question qui
parle maintenant
ils sont là avec les maïs légumineuses
pérennes étaient assez souvent donc quel
légume vous avez vous avez laissé avec
le malin c'était pas du maïs sur légumes
de sperenne le système que j'ai évoqué
c'était du colza trèfle violet
qui donc on récolte le colza début
juillet quelque chose comme ça
mi-juillet le trèfle violet pousse tout
l'été tout l'automne tout l'hiver début
de printemps et le maïs c'est implanté
dessus l'année suivante c'était pas
c'était pas pardon est implanté dessus
l'année suivante avec un contrôle total
ou quasi total de la légumineuse pérenne
pour que le maïs prenne la place et
justement on a beaucoup travaillé
là-dessus sur comment bien détruire la
lumineux pérenne pour envoyer pour
permettre au maïs on a eu des essais
mais aussi de de maintenir la
légumineuse pérenne vivante sous le maïs
pardon de semer d'implanté de nouvelles
légumineuses pérennes dans un premier
maïs en vue de la suite et honnêtement
ça a été très souvent des échecs
de faire et des rendements satisfaisants
de maïs et un salissement maîtrisé et de
maintenir la luminosité suffisamment en
vie pour qu'elle reprenne après dans des
situations de la série gay ça c'est on
ne le fait pas mais par contre voilà
avec un gros colza trèfle qui en gros
voilà on a on a 8 mois de plus du Trèfle
qui qui change complètement un sol quoi
c'est déjà ça
quand ensuite c'est plutôt une remarque
de Reddit qui dit effectivement 1% de
matière organique vous avez intérêt à
fertiliser pour implanter les couverts
ils sont plutôt autour de 4%
et puis voilà deux questions qui sont
liées plutôt par rapport à l'accès aux
documents alors est-ce que le ou est-ce
qu'on peut accéder au guide solvant
d'agrodoc et puis les documents permacuz
est-ce qu'ils sont accessibles
achetables
alors permacook c'était un c'était un
gi2e donc on a sur notre site parti
public on a quelques quelques éléments
de conclusion après non ben voilà je le
présentais on est une union de CETA donc
les États se sont des groupes
d'agriculteurs qui se constituent entre
eux pour faire du développement il y a
une équipe d'ingénieurs qui est qui est
payé développé par ces agriculteurs donc
c'est vrai que c'est des documents qui
restent au sein de la de la communauté
d'agrossoft mais qui a une grande
communauté il y a 1200 adhérents
OK et ben merci bien on va passer à la
présentation suivante c'est ça reste
dans la même zone c'est dans le Gers
c'est Jean-François agude qui va nous
parler des CV de la vigne et des moutons
et puis ça a rencontré avec Lucien bien
sûr à toi Jean-François
de Lucien
je vais vous partager donc le
petit travail
est-ce que ça s'affiche comme il faut
pour vous
pas encore non moi je l'ai pas en tout
cas
c'est en bas de en descendant en bas une
petite flèche verte partager l'écran
alors
la technique ils vont te guider
tu as pas
la flèche en bas de ton écran
c'est une flèche partagée l'écran
j'ai rien pour l'instant moi
ça m'arrangerait que vous voyez quelque
chose là pour l'instant on n'a rien
éventuellement tu as beaucoup de
clics à faire sinon on peut le passer
d'ici et tu demandes à défiler les
images c'est moins pratique mais si tu
pouvais le trouver toi tu tu as vraiment
pas en bas de essaye de départager à ce
moment-là c'était si tu partageais que
c'est pas affiché c'est de départager de
partager
voilà la recommence d'avoir quelque
chose là voilà il reste plus qu'à la
mettre en mode
présentation et ça sera bon
voilà
c'est bon ça
sur le deuxième écran
alors Pablo tu peux l'aider
voilà c'est bon là
allez
à toi donc voilà je vous partage je vous
partage cette expérience alors moi c'est
on va parler de vigne
on va parler de vigne et
s'intéresser Lucienne de se pencher sur
la question de la vigne et de savoir ce
qu'on pouvait faire il a été un peu
catastrophique de des pratiques
usuelles
usuel ancestral transmise enseignée ça
l'a beaucoup consterné fait je ça c'est
un point qui qui revient souvent dans
dans son dans son analyse et donc
il a dit on va voir on va voir ce qui se
passe chez un viticulteur et puis
essayer de mettre en place des choses
donc cette notion cette notion qui qu'il
a de suite transmise je le suivi en
conférence je l'ai
i ces travaux sur des sur des
lectures dans cette notion de couvrir le
sol c'est bon tout ce qui a tout ce qui
a déjà été tout ce qui est déjà été dit
et le défi le défi qui était le nôtre
c'était de remplacer les fonctions
grosso modo tout ce qui était une
contrainte dans nos systèmes de voir si
on pouvait pas attirer des bénéfices et
s'en servir puisque il avait cette
ce pouvoir magique là de de lire un sol
par la présence de ces plantes et donc
il a dit de toute façon il faudra voir
qu'est-ce qui est gênant dans ton
système
est-ce que est-ce qu'on se sert de ce
qui te gêne aujourd'hui et on
retravaille la façon de travailler
est-ce qu'on s'aime quelque chose est-ce
que voilà et donc toutes ces questions
là en fait ça ça nous a conduit à
différentes expériences et c'est ça que
je vais que je vais vous présenter donc
déjà il a fallu un semoir de semis
direct ça ne ça
c'était pas utilisé en vigne et le et ce
prototype là le soir il est il a d'une
collaboration avec avec François coutant
et quel autre mais finalement le
prototype et c'est né d'un modèle vigne
et donc c'est on l'avait mis on l'avait
lancé sur le
pour réaliser les essais avec Lucienne
voilà il a dit tu as pas tu as pas tu as
pas l'outil déjà qu'il faut il faut
envisager de pouvoir semer en direct
dans un couvert et puis voilà donc on a
on s'est mis au boulot Lucien nous a mis
beaucoup au travail et
donc on a fait des premiers essais
d'implantation sur des sur des un mode
plutôt TCS
cette notion de fertiliser de fertiliser
les couverts
et
donc ça c'était ça c'était nouveau pour
moi parce qu'en fait les premiers pas et
vous avez certainement dû le remarquer à
vous promenant dans la nature c'est les
premiers pas en couvert végétal en
vignette c'est mon nom espèce très
heureux un rang sur deux et terminé
avec les résultats agronomiques que ça
peut que ça peut offrir voilà Lucien
n'était pas pour cette politique là il
était pour une diversité biologique il
était pour une des fonctions des
systèmes incinaires différents graminés
crucifères
et avoir un aller chercher la
complémentarité donc là derrière
forcément on change on change nos
pratiques
on change notre façon de faire et on
s'adapte et on revoit nos culturaux et
tout ça ça a un impact sur la sur la
biodiversité on crée des gitans on crée
des couverts
on crée des zones refuge donc il faut
faire attention après lorsqu'on gère
tout ce qui est destruction tout ça mais
moi je me suis retrouvé dans un
environnement finalement qui a
accueillait beaucoup de biodiversité et
donc Lucien a aussi il nous a
sensibilisé sur le fait que il fallait
faire gaffe quand on détruisait quand on
roulait quand on le faisait à quel stade
et qu'il fallait absolument préserver
cette cette biodiversité
après on a été on a été plus loin on a
fait on a fait un relevé on a fait
diagnostic de savoir comment gérer sous
le rang parce que il a dit c'est bien on
fait un truc sur deux mais bon déjà il
faut envisager tolérant
tous les rangs tous les rangs et
pas que il faut travailler sous le rang
alors là c'est là c'est un choc des
cultures parce que sous le rang ça doit
être entre guillemets propre
déshervé tondu travailler enfin bon
voilà c'est un c'est une zone que l'on
que l'on
travail fait en collant en entretien
systématiquement dans les systèmes
culture ou habituels et lui il nous a
mené sur cette notion de remplacer
toutes les fonctions que ça soit le
passage de l'outil que ça soit le
passage du désherbant
et la liste des plantes qui feront ce
travail là
et en plus il faudra que ça couvre le
sol il faudra que ça le protège donc on
va aller chercher des plantes qui ont un
cycle alternatif avec celui de la vigne
pour pas qu'il soit concurrentiel
pendant la saison pendant la pause de la
vigne et donc on veut un cycle hiver et
donc de septembre grosso modo au mois de
mai une plante qui se développe ça sèche
ça couvre le sol et éteins le protège du
soleil jusqu'à ce qu'il se ressemble
et donc l'idée c'était de voir déjà si
naturellement il y avait des plantes qui
étaient capables qui avaient été
fonctions là dans mon système et je vous
assure il a fait 2 mètres dans la
parcelle et il a dit mais c'est bon
parce qu'il faut
tu as la médicament arabica et c'est ta
copine donc là c'est celle qu'on voit
sous le rang et il a dit tu peux
t'amuser à se met d'autres espèces qui
vont avoir cette fonction là donc ça ce
sont des très très souterraines pour
pour l'exemple
et il a dit si tu si tu vas avoir
quelque chose de performant il faut
encourager
l'installation de cette plante là sauf
que ça moi je ne pouvais jamais le
mesurer parce que dans mon itinéraire
cultural c'était réservé et donc je ne
voyais jamais l'envie de se plaindre de
cette plante de s'installer dans mon
schéma
et en fait un arrêtant le glyphosate
donc là on est sur un itinéraire qui
n'est pas semé
en arrêtant le glyphosate en fait j'ai
pu voir de quelle manière cette Medicago
arabica à la l'envie de se développer
je redis Lucien il est arrivé il a fait
2 m dans la parcelle et il a dit elle
c'est ta copine donc il faut la
préserver il faut changer sa façon de
faire et
Ben se propager dans ta parcelle
on voit que là où je suis intervenu
parce que il y avait de la tente pour
des sarments ou des soucis de cela en
fait elle a je vais dégagé par mes
pratiques culturelles je vais dégager là
où je n'avais pas touché elle s'est
installée elle s'est installée
absolument sur sur tout le rang
donc ça c'était ça c'était absolument
extraordinaire j'en croyais pas je ne
croyais pas mes yeux
j'ai eu un petit peu la trouille il faut
le reconnaître de tous les impacts que
ça peut avoir en terme de gel en termes
de
de fertilité de fertilisation de ce que
ça va pomper de ce que ça va restituer
de ce que ça va décaler en termes de de
nutrition tout ça et alors on a fait des
mesures on a fait des mesures ça ce sont
ça pourrait faire un volet entier un
volet technique sur un sujet carrément
qu'on pourrait qu'on pourrait traiter et
développer mais on a de on a de la
donner là-dessus on va rester exhaustif
mais voilà donc c'était c'était l'idée
de d'accompagner ce mouvement là et
ensuite
voilà voilà ce que ça a donné
là on est on est quelques mois plus tard
et en fait c'était Medhi favora habitat
elle a l'enterrement séché et elle a
fait elle a fait que Lucien avait prédit
c'est que ça fait une petite zone de
couverture
qui est quasi opaque qui protège de la
lumière qui a limité la levée de
dormance d'autres espèces concurrentes
et au final ça s'est très bien passé sur
le sur le cycle donc là je me suis dit
en fait c'est mieux que la magie parce
que pour le coup là on
est absolument pas intervenu on a on a
laissé faire et les choses sont passées
toutes seules
à l'expertise de Lucien
lorsqu'on compare un système désherbé
sous le rang désherbé depuis une vigne
judiciaire
elle a pris pendant autant d'années
qu'elle implantait d'un éthi
une fois deux fois trois fois fait ça
dépend de programme de désherbage mais
ce sont des sols qui sont assez souvent
saturés en chimie avec une porosité qui
est assez catastrophique et là en fait
en quelques mois en quelques mois
seulement on s'est retrouvé avec une
structure grumeleuse sous ce much
et donc là on est sur on est sur les
années 2016-2017 et en fait c'est
toujours le cas aujourd'hui sans
intervention chimie on a exactement le
même type de le cycle le cycle se répète
donc en fait là j'arrête mes bêtises
j'arrête mes bêtises d'intervenir en
mission ni au milieu ni sur les côtés
donc les choses se ça se passe tout seul
je le prends à un stade vous voyez un
peu plus juvénile là ou fait là on est
un début de dissécation et
ensuite on voit que ça ça finit
entièrement par sécher
donc donc ça ça a été assez bouleversant
on s'est dit on va le généraliser c'est
là où c'est un peu plus complexe parce
qu'on est tellement sur des situations
hétérogènes il y a des zones
ça se passe comme ça et il y a des zones
même semé on a du mal à on a du mal à
l'implanter et donc il y a des choses à
corriger il nous avait fait un petit
protocole pour tendre avec vers une
amélioration et favoriser l'implantation
de ces légumes fourragères mais il a dit
pour le moment dans un schéma où tu es
avec des plantes invasives comme du
chiendent de l'agrostiche il faudra il
faudra
rapporter d'abord cette fonction la
fonction de ces chaînante 06 travailler
avec des seigles avec des avec des radis
et des choses comme ça pour
pour pour amorcer l'arrivée l'arrivée de
ces légumes fourragères
donc après il nous a il nous a challengé
alors je dis nous parce que parce que je
j'essaye de partager j'essaie de
partager au maximum j'ai jamais voulu
garder pour moi
tout le savoir toute la connaissance que
Lucien a pu me transmettre et
donc si je dis je sais non et si je dis
non ben grosso modo vous avez compris
que c'est l'expression de tous de tout
ce travail toute cette réflexion qui
nous a qui nous a amené si vous demandez
un viticulteur quel est ton problème
numéro 1 en terme de en termes de
gestion de ton vignoble il va vous dire
très probablement je vous parle sur la
zone sur la zone Sud-Ouest département
du Gers ils vont vous dire l'heure est
grave la vulpie enfin ça ce sont des
trucs on sait plus gérer la valachimie
même avec des grosses doses même avec
des traitements de l'eau on aura à peu
près tout essayé
lui il a dit mais
surtout n'essaie pas de le sortir de ton
système utilise-le n'essayez pas de le
combattre parce que tu vas prolonger son
cycle et à chaque fois que tu vas
retarder son cycle tu vas le mettre un
peu plus en concurrence avec ta plante
salut c'est une plante pérenne qui va
chercher l'eau loin c'est pas normal que
quelques touches de riz gras ou même une
présence importante
et puis de sa réserve utile ça veut dire
que dans ton système agronomique
la constitution de ta réserve
utile en eau n'est pas bonne c'est mal
construit c'est mal pensé donc tu dois
tu dois réfléchir à ça et donc
intervenir le moins possible sur un
régran pour qu'il finisse son cycle le
plus tôt possible et tu verras il ne
sera plus concurrent
là aussi c'est il faut il faut dépasser
il faut dépasser il faut dépasser ça il
faut accepter le regard le regard des
autres et bon mais ça c'est c'est ça a
été ça a été une expérience aussi hyper
agissante et le plus extraordinaire
c'est avec la vue pi on s'est Charné à
vouloir dégager la ville pis il y avait
des résidères des des matières actives
ultra ultra toxiques
alors que finalement elle n'est elle
n'est absolument pas gênante pour la
culture de la vigne et au contraire elle
apporte cette fonction de couverture de
sol et de et de rester tapis au sol
enfin c'est quelque chose qui était
qui est intéressant à suivre voilà il
nous a amené sur sur une réflexion un
cheminement totalement inverse à ce
qu'on faisait habituellement
donc
on a été aussi sur sur des éléments de
biodiversité et de planter des arbres
planter des arbustes pour
pour d'autres individus sur les
parcelles de travailler sur cette
complémentarité
et donc là c'est sur les parcelles où je
n'avais pas de médicaments ravica
présente naturellement il a dit on va
essayer de l'induire donc on va semer sa
cousine on va semer on va voir ce qu'on
va trouver dans les dans les dans les
luzerne et puis finalement on s'est
rabattu sur les prêtres souterrains
et donc c'est très simple souterrain on
le cycle ont le même cycle que la que la
luzerne d'Arabie et ça ça a été ça sera
super bien fonctionné il faut il faut
malgré tout
réussir le semis c'est des plantes un
petit peu délicates
et mais néanmoins c'est quelque chose
qui offre de super résultats et
effectivement ça a permis d'induire une
l'arrivée des de la médicament arabica
donc ça c'est quelques quelques mois
plus tard ou finalement enfin quelques
semaines plus tard pour le coup ou ben
finalement ça ça sèche et on marche sur
une sur une éponge d'une et donc c'est
ça apporter ses fonctions on travaille
plus on ne tombe plus on est beaucoup
moins interventionniste dans notre dans
notre schéma c'est c'est plus économique
et donc finalement en le rationalisant
le coût de la semence le coût
d'implantation et et les bénéfices que
ça peut apporter bénéfice agronomique et
bénéfices économique et direct en termes
de de la manière dont on a repassé le
système c'était
ultra performant donc moi j'ai j'ai
grandi et j'ai grandi tout d'un coup
c'est j'ai fait plein d'expérience de
semis de couverts de mélange d'espèces
du commerce du commerce
et donc là tout d'un coup
en fait il faut jouer de la nature il
faut observer il faut analyser
comprendre qu'est-ce que cette plante
fait là qu'est-ce qu'elle veut dire
qu'est-ce qu'elle nous qu'est-ce qu'elle
nous apporte comme information et il
faut encourager ça et donc
moi aussi j'ai
contribué à à multiplier des amarantes
tout un tas de choses parce que il y a
il y a on va le voir après c'est il
trouvait intéressant d'utiliser les
animaux dans mon schéma
à la fois pour gérer les les
légumineuses et les graminées alors les
graminées les regrets qui sont
qui sont assez gênants dans mon dans mon
système si jamais si jamais je les je
les maîtrise pas c'est une plante
invasive attention c'est quand même si
tu n'as que ça c'est pas spécialement un
bon non plus et
donc on a expérimenté le passage des
animaux et aujourd'hui c'est toujours
c'est toujours le cas
les animaux ils vont ils vont me tendre
mais mes graminées ils s'attaquent pas
là l'usine d'Arabie parce que les tanins
alors que le cheval visiblement
et derrière derrière ça lui laisse ça
lui laisse un peu plus d'espace là les
graminées sont totalement tendus et
ensuite et ben c'est parti
on maîtrise le on maîtrise le système
d'Arabie sont passés par-dessus et ont
totalement contrôlé la pousse du la
pousse du rat et donc vous voyez les
souches elles font 80 cm de haut le
rayon appelle la Lucian d'Arabie elle
est montée à peu près à
55 60 et donc derrière ça fait un bon
Munch de de 7 à 10 cm qui qui couvre qui
couvre bien le sol derrière voilà donc
ça c'est ça c'est
la même parcelle il ne faut pas tirer
une fois le cycle de Méline soit
développé et une fois séché
soit intervention de la chimie et avec
un retour de un retour de fertilité
là-dessus qui était intéressant de
mesurer parce que effectivement on
pilote différemment un système comme ça
d'un système travaillé quand on
travaille les effets de du travail du
sol ce n'est pas juste d'éliminer la
concurrence à nos et tout ça c'est que
en minéralise beaucoup on met un
disposition les éléments dont sur un
schéma comme ça on a un plan de
nutrition qui est différent et là aussi
ça serait un volet technique à aborder
quoi pour bien être précis sur sur la
manière de de combiner les deux donc ça
aujourd'hui en fait c'est quelque chose
qui se généralise il y a toujours mais
il y a toujours mes légumineuses pour
agir là sont
elles sont toutes est en train de lever
ça va faire ça va faire son cycle
je sème en partie il y a des endroits où
la simple destruction du couvert il
s'est ressemé c'est le cas ici ou j'ai
été refus de facilité
S
qui qui repoussaient et je me sers de je
me sers de ça et en fait je vais semer
je vais semer là dedans je vois ce qu'il
y a et je complète la ration en fonction
de ce qui est de ce qui est ressorti ou
de ce qui pousse naturellement dans mon
dans mon système donc l'idée c'est de
plus toucher les sols
alors c'est parfois difficile j'ai
beaucoup d'attaques de sanglier j'ai
parfois des passages de machines à
manger qui dans des conditions qui sont
pas toujours très très favorables donc
on a on a des situations où on
regratouiller un peu mais je vous assure
qu'à chaque fois que je regarde tout et
je fais je fais je fais une marche
arrière et je dois reconstruire mon
système et c'est assez pénible ça mais
en fait si
on peut prendre dans un dans un système
comme ça parce que aujourd'hui il a il
montre il montre ses effets quoi en
termes de en termes de rendement
si on prend ce que j'ai évoqué
notre façon de fertiliser notre façon de
nourrir
tout se passe bien et par contre en
terme de de mesure de bio diversité de
vers de terre de turricules de
d'augmentation de la matière organique
la relation sollante moins de traitement
Phyto sur la vigne
c'est assez c'est assez spectaculaire
c'est tellement spectaculaire qu'on a on
a même été ensemble avec Lucien sur des
sur des essais de
nutri protection on va dire ça comme ça
mais grosso modo tout ce qui est bios
stimulant ou système de défense
naturelle qu'on va chercher à encourager
il y avait il y avait des effets très
aléatoires un coup ça marche plus ça
marche pas par contre sur les parcelles
où on avait un gros historique
où on avait amélioré cette relation sur
le plante ça marchait systématiquement
et donc il disait tu vois ça c'est il
faut que tu faut que tu reprennes les
travaux de chabutu
parce que parce que lui il avait
parfaitement compris la relation du sol
et de la plante avec avec la
protocentèse et la protéolyse et donc il
disait là tu vois là tu es dans une
situation où
ça fonctionne tu as une bonne relation
sur le plante et comme par hasard
le moindre petit coup de pouce que tu as
apporté à ta plainte il est bénéfique
alors que dans notre situation c'est pas
suffisant et ça le montre voilà
donc voilà comment comment les choses
aujourd'hui elles sont
elles sont elles ont évolué
j'ai une j'ai une petite habitude
de puis que je suis tout petit c'est
comme ça que j'étais accueilli sur cette
planète ou mes parents ils ont planté un
arbre à ma naissance les gens qui sont
qui comptent pour moi
dans mes relations professionnelles je
plante un arbre pour eux et quand Lucien
est arrivé j'allais dire dans ma vie
dans ma vie professionnelle mais dans ma
vie tout court je lui planté un arbre il
trône il trône sur mon exploitation il
est sur il est au milieu d'un alignement
d'arbres et c'est et c'est un cyprès que
j'espère avoir grandi et fièrement
superviser tout tout mon exploitation
tout mon système et ça me permet de
toujours penser à lui à chaque fois je
passe devant cet arbre à chaque fois que
je sais qu'il est là qui nous observe
qui qui veille à ce que on passe quand
même pas de travers
parce que parce que j'ai aussi essuyé
quelques quelques reflets parce que
parce que j'y allais pas assez
franchement parce que je me redoyais un
peu et donc il assume il assume remettre
dans le droit chemin et je lui inspire
extrêmement reconnaissant
et donc c'est pour moi c'est pour moi un
vrai starter c'est c'est comme ça que
j'ai que j'ai grandi tout d'un coup j'ai
beaucoup beaucoup cherché j'ai mangé des
conférences et des heures et des heures
et des milliers d'heures des milliers
d'heures de de conférences pour pour
essayer de comprendre les systèmes et en
fait Lucien quand il est arrivé
ça a été ça a été un vrai déclencheur et
et en fait ça a été ça a été très vite
donc voilà moi je voulais absolument
répondre de ma petite expérience trop
courte j'en souffre encore de cette
petite expérience avec Lucien sur le sur
le
une autre façon de repenser de repenser
la viticulture voilà
merci merci beaucoup Jean-François il y
a pas mal de questions qui sont arrivées
donc on va essayer de les prendre
est-ce que tu peux rapidement expliquer
quelles sont les mesures qui ont été
faites sur les impacts de l'Arabie fin
de la luzerne d'Arabie
ouais alors les impacts en fait il faut
être clair là-dessus
il y en a
pas sur la ressource à non clairement
par contre les mesures qui sont faites
sur des modalités
désherbées sous le rang et des modalités
ouvertes on a fait des jus de sève c'est
jus de sel ils disent quoi ils disent ce
que l'on pouvait présager c'est que ces
légumineuses fourragère ce sont des
pompes à souffre des pompes à calcium
et
en potasse
donc là derrière quand on faisait les
jus de légites de Seb sur la sur la
vigne on s'est rendu compte que on avait
des grosses déficiences dans ces
éléments-là et par contre on avait un
énorme pic d'azote plus tard dans la
saison qui pouvait être bénéfique dans
certaines conditions et en conditions
sèche ou
les éléments on pouvait avoir des
blocages ou des rapports calcium sur
azote un peu compliqué donc c'est
important c'est important de voir que il
y a des éléments qui sont mobilisés et
le temps de la restitution et tout ça ça
a quand même un impact sur la sur la
vigne et donc là maintenant
la stratégie elle est pilotée
différemment c'est que il y a j'ai
maintenu des apports au sol plutôt
plutôt organique particulière pour qu'il
y ait une évolution une évolution lente
et organisée et ensuite il y a un
soutien foliaire qui est fait soutien
foliaire l'utilisation de l'utilisation
souffre ça naturellement et de et de
voir après sur des sur d'autres éléments
qui sont apparus aussi au niveau du
silicium du bord et tout ça donc là dès
l'instant où on soutien notre plante en
foliaire on lisse tous les tous les
effets dépressifs que l'on a pu
constater
voilà mais par contre sur la richesse en
azote des mous c'est c'est 55% de
d'azote en plus dans les mots sur sur
les modalités couvertes par la Luzy en
arabe
d'accord sur sur l'impact sur l'arôme
des vins
alors les là c'est pareil les mesures
alors là ce sont des mesures par rapport
aux arômes on a utilisé
un système de mesure qui s'appelle le
diosten donc qui caractérise les
précurseurs d'arbres donc les éléments
qui sont mesurés c'est l'évolution de la
taille des bains la colorimétrie des
baies
la richesse en sucre naturellement toute
l'analyse classique qui mesure la
le potassium les éléments les éléments
primaires la dotation et donc là sur on
a une évolution du
du potentiel aromatique qui caractérisé
en effet où on était plus sur un profil
végétal donc végétal ça c'est quelque
chose qu'on va convenir rechercher
quelque chose de moins piratique et si
on est sur des sur des soulignons en
fait nous on cherche vraiment à
développer le plus possible vers ces
versets précurseurs d'arômes donc
qu'est-ce qui nous de quoi on a besoin
on a besoin d'avoir quelque chose qui
est
hyper protégé en termes d'antioxydants
quoi il nous faut des glutations au
taquet et donc c'est pour ça qu'on
soutient au moment donné c'est une
pratique visuelle chez nous de faire des
apports azotés à partir de la vraie
raison pour augmenter cette cette
présence de glutathion et avoir cette
barrière antioxydante ça c'est des ça
c'est des sujets qui Olivier merci de
parfaitement mais en fait on a moins
recours assez à ces usages là quand on
est avec la luzerne d'Arabie on a plutôt
au contraire besoin de ramener les
autres éléments en soutien le souffre
notamment
pour pour équilibrer notre système
donc on avait de meilleur de meilleurs
profil vert ou du moins on était plus
dans la cible sur ces sur ces modalités

continuer avec les impacts sur le gel
est-ce que tu avais des différences sur
les vignes gelées ou pas alors sur le
gel j'ai
expérimenté
des zones rouler plutôt des hommes
broyées
en fait qui m'a pas été permis de
mesurer c'est en situation de petit gel
c'est à dire quelque chose qui descend
du moins un moins deux
malheureusement mes expériences de gel
sont toutes tombées à du moins 7.8 et là
je vais vous dire
j'ai vu j'ai vu aucune différence j'ai
pris une fessée j'ai pris une PC
sur ces gels là j'ai pas su j'ai pas su
montrer un effet ni positif ni dépressif
de mon année
j'ai essayé j'ai fait des mesures avec
des sondes de température j'ai fait le
col la nuit avec avec mes stations météo
pour voir si entre le haut de la
parcelle le bas j'allais pouvoir
observer les différences mais sur des
gels aussi sévères
je sais qu'il y a beaucoup d'écrits il y
a beaucoup de choses qui se disent moi
de mon expérience personnelle j'ai rien
pu démontrer aujourd'hui j'ai pris des
gels trop sévères voir un petit
redéclusions
ok merci alors on continue sur sur les
moyennes de rendement sur cette affaire
et puis savoir si il y a pas plus de
enfin au niveau des traitements
fongiques sur les parcelles ou les
couverts sont hauts est-ce que ça change
quelque chose alors moi l'expérience sur
la sur les rendements donc on ne confond
pas fertilisation et fertilité
je ne compte pas seulement sur sur les
effets et
nutritionnel du couvercle donc moi la
notion que Lucien m'a apporté c'est que
la fertilité elle viendra mais en
attendant tu fertilises la fertilité
c'est le résultat d'une activité
biologique la fertilisation c'est la
c'est le résultat d'un apport de
fertilisant à partir de là il me dit tu
construis ton système tu vas apporter
une part de ta nutrition pour le
couvercle qui va réorganiser les
éléments et il te faut malgré tout
encore une part de fertilisant
pour ta culture et donc c'est comme ça
que c'est c'est comme ça que tu
construis
le temps que je le comprenne ça de mes
premiers pas un autodidacte de couvert
j'ai eu des effets dépressifs sur mes
rendements
parce que je comptais avec la méthode
merci sur une restitution des éléments
une restitution immédiate que voilà mes
éléments chez les pensées disponibles là
d'après les calculs et en fait c'est pas
comme ça que ça marche il y a tellement
de facteurs qui qui interviennent que
donc j'ai revu j'ai revu ma stratégie
mes objectifs de rendement ils sont
élevés je suis en côte de Gascogne on
est sur du 120 hecto état et donc on y
arrive sur un sur un système comme ça
par contre c'est facile de déséquilibrer
une plante c'est facile de la
déséquilibrer par une nutrition et en ça
le couvert il tamponne énormément et le
fait de d'être beaucoup plus tamponné
sur sur une nutrition et la digestion
par un couvert et sa restitution un peu
plus lente dans le dans le temps et de
fractionner cette cette apport minérale
pour la plante vous avez quelque chose
de beaucoup plus de beaucoup plus
séminaire et qui nous a et qui nous
permet d'être beaucoup plus dans la
maîtrise de la partie fongicide il y a
rien de pire que une vigne complètement
affolée par une nutrition
parce qu'on a mis un coup d'azote il a
plu il a fait chaud derrière pas me
pique de fertilisation la vigne pousse
tout d'un coup dilution de ces éléments
enfin bon et apparition de l'apparition
de maladie là lui il a dit gare tu
apportes l'engrais donne la fin ça a
besoin de manière de manière séquencée
et pour ça on va organiser le séquençage
donc moi mes objectifs ils sont ils sont
tenus or aléa climatique là on a pris
trois routes les trois dernières années
mais sinon sinon les objectifs ils sont
les objectifs ils sont tenus
mais ça ça englobe beaucoup de choses ça
englobe des systèmes de taille repensés
s'englobe tout un tas de choses qu'on
voilà quand on arrive sur cette dans le
monde du vivant il faut il faut repenser
il faut repenser globalement le système
et pour atteindre ses objectifs quoi
mais en fait ça ça va mieux il y a plus
de il y a plus de vie et il y a moins de
chimie c'était l'objectif mais une
dernière question qu'il y a aussi mais
est-ce que les moutons pâturant ils
s'attaquent pas au pied de vigne alors
cette race qui est assez vorace pour le
coup
non elle s'attaque pas ni à l'écorce ni
roi par contre au moment du débourrement
il y a une incompatibilité
très très importantes c'est que là avant
le dévouement les moutons ils sortent de
la ils sortent de la parcelle ils vont
pâturer sur cette période là alors
l'idée dans la dans la construction
aussi des la composition des mélanges
c'était d'avoir des mélanges qui vont
être passionnés par des moutons et des
espèces que les moutons ne vont pas
nécessairement apprécier
donc du coup entre les entre les plantes
gelives les plantes que les moutons ne
vont pas apprécier celles qui vont être
mais qui vont repousser en fait donc
grosso modo on a une ration pour les
moutons et ne ration pour le sol il y
avait un besoin de construire un mélange
qui permettait de nourrir un petit peu
tout le monde c'était ça la stratégie
donc c'est pour ça qu'il y a il y a tout
un tas de plantes aujourd'hui à 16 17
espèces dans le dans le mélange pour
essayer d'avoir un petit peu de tout et
qui qui se complémente avoir à la fois
de la racine vivante de la racine de la
racine morte tout le temps des éléments
décomposition tout le temps et c'était
ça l'idée pas juste avoir une espèce qui
fait son cycle qui se décompose là qui
va restituer ces éléments là et puis
après donc là on veut avoir tout le
temps tout le temps de des éléments
décomposition et de la racine du temps
tout le temps tout le temps tout le
temps
ok ben un grand grand merci pour cette
présentation j'ai même pas besoin de
trouver de transition pour pour la
présentation suivante de Véronique
Sartoux et sur SCV biodiversité
merci
à toi Véronique
je suis là
je suis là bonjour à tous
alors je vais essayer de partager mon
écran
en bas de l'écran tu dois avoir c'est
juste qu'il est sorti du mode
présentation donc il faut que je le
relance
on va voir si ça marche
vous voyez la présentation ou pas juste
le
fichier on a un petit délai
ça va venir là donc on n'est pas en mode
présentation donc si tu lances le mode
présentation ça devrait être bon là si
tu
dois être bon là il faudrait cliquer sur
le mode présentoir voilà ça y est c'est
impeccable à toi
donc moi je vais vous parler donc de
d'assez et de SCV avec le lien avec la
biodiversité
donc déjà un petit aperçu rapide de la
biodiversité
où est-ce qu'on la trouve dans les
milieux cultivés en zone tempérée bien
sûr
on trouve de la biodiversité qu'on va
qualifier de banal et de la biodiversité
qu'on va qualifier de patrimonial tout
ça c'est de la biodiversité on peut
qualifier des fois d'ordinaire ou de
biodiversité sauvage
c'est à peu près 99% de la biodiversité
totale et c'est de la biodiversité non
fonctionnelle vis-à-vis de l'agriculture
et puis on va trouver de la biodiversité
productive sont toutes les espèces ou
toutes les races qu'on va utiliser en
production agricole
de la biodiversité ressources cette
biodiversité ressources baissée par
exemple 200 000 espèces d'insectes
utiles au niveau au niveau mondial et
puis la biodiversité que n'aime pas les
agriculteurs la biodiversité
destructrice c'est là encore au niveau
mondial environ 67 000 espèces
d'insectes ravageurs
la biodiversité productive c'est ce
qu'on appelle la biodiversité planifiée
et puis la biodiversité ressources et
destructrice c'est ce qu'on appelle la
biodiversité associée tout ça faisant
partie de
l'agrobiodiversité biodiversité agricole
et c'est de la biodiversité
fonctionnelle
alors on va essayer par diverses
pratiques respectueuses l'environnement
essayer de favoriser pratiquement tous
les types de biodiversité et puis
limiter la biodiversité destructrice et
non pas l'éliminer parce que cette
biodiversité destructrice et elle sert
aussi à la biodiversité ressources de
support et donc à pouvoir protéger les
cultures
et tout l'objectif de augmenter
la biodiversité
ressource et de limiter la biodiversité
destructrice mais c'est le c'est la
lutte biologique par conservation c'est
à dire par conservation et gestion des
habitats et ça c'est quelque chose qu'on
va retrouver qui est une des
caractéristiques des exploitations qui
sont en ACS ou en SCV plus généralement
ressources c'est la faune et la flore du
sol notamment tout ce qui est
champignon bactéries les colomboles etc
et puis après on a les auxiliaires
aériens qui sont les pollinisateurs
sauvages ou domestiques et puis tout ce
qui est auxiliaire de protection des
cultures les prédateurs les parasitoïdes
et les parasites
alors si on regarde un petit peu l'effet
des modes de production sur cette
biodiversité
par exemple si on compare la bio avec le
conventionnel ici c'est une analyse de
95 publications qui a été faite par
le fibr donc qui est un organisme
Suisse mais aussi autrichien allemand
qui s'occupe d'agriculteurs biologique
qui a regardé l'influence de
l'agriculture bio sur la biodiversité
on voit que globalement la grande
majorité des études montrent que c'est
un effet positif sur les plantes de
neutre
globalement encore un effet positif sur
les oiseaux sur les mammifères sur les
vers de terre et bien on a une
différence il y a quand même quelques
effets négatifs et ça c'est
essentiellement lié à la gestion du sol
par l'agriculture biologique et
notamment tout ce qui est
travail du sol pour le désherbage les
araignées c'est globalement positif
tout ce qui est coléoptère est
principalement les carabes c'est positif
mais on a aussi un effet négatif au
niveau du sol et on sait par exemple que
le travail du sol va avoir un impact
négatif sur notamment les grosses
espèces de caravane
les abeilles c'est
légèrement positif de même que les
papillons les autres arthropodes là
encore quelques études négatives parce
que
le travail du sol va avoir un impact là
aussi et puis tout ce qui est
micro-organismes du sol et bien
globalement on estime que l'agriculture
biologique a un impact positif
bon là il y a pas d'études sur les
champignons par exemple qui eux ne
supportent pas certaines pratiques liées
en bio donc les différences sont les
plus marquées dans les zones de grandes
cultures et de culture spéciale c'est
moins marqué en arboriculture ou en
viticulture
il y a une proportion en général
d'éléments semi-naturels plus
importantes en bio et
la biodiversité fonctionnelle positive
et plus favorisée
les ravageurs et les neutres sont plutôt
équivalents
une analyse détaillée de 66 études
scientifiques montrent que sur les faces
exploitées en bio en moyenne on a 30%
d'espèces en plus et 50% d'individus en
plus c'est essentiellement des oiseaux
et des insectes auxiliaires
les effets positifs sont surtout à
l'échelle infra parcellaire ou
parcellaire c'est à dire que
à l'échelle du paysage surtout si le
paysage est riche en habitat semi
naturelle on voit pas vraiment de
différence entre un bio et un
conventionnel
et
l'utilisation de produits
phytosanitaires
ça provoque une baisse des populations
d'insectes par effet direct létale les
insecticides bon ça va tuer les insectes
et donc en bio on en utilise pas donc il
y a moins d'effet et un effet également
indirect l'utilisation d'herbicides qui
sont les adventices des cultures sont
une partie de la nourriture des
auxiliaires de la biodiversité
fonctionnelle positive et l'utilisation
d'herbicides c'est avoir un impact sur
cette biodiversité
si on regarde les
CV
on a des petites différences si on est
seulement en semi sous couvert végétal
avec un petit peu de travail du sol ou
si on est en ACS en ACS qui a été montré
c'est que on a préservation des
ressources du sol et des habitats pour
la biodiversité théorique notamment par
une baisse de l'érosion hydrique et
éolienne
et ça c'est vraiment la combinaison du
non travail du sol et de la présence de
couverts végétaux
assez slcv on favorise les vertébrés
telles que les chauves-souris les
campagnols mais aussi les mustélidés
donc on va favoriser à la fois un
ravageur le campagnol mais aussi tous
ceux qui s'en nourrissent donc c'est
plutôt
assez favorable
même si souvent les premières années
c'est un petit peu compliqué
pareil en acscv on va favoriser les
prédateurs généralistes de la surface du
sol et on augmente les populations
d'arthropodes aussi bien en termes de
richesse que diversité ça c'est
important de voir que le nom de travail
du sol va respecter les populations de
de prédateurs qui sont à la surface du
sol notamment les carabes et les
staphylins mais la présence d'un couvert
végétal à la surface va aussi avoir un
impact très important parce que on va
avoir par exemple plus de colombol et
plus de colle en bois ça veut dire
soutenir des populations de prédateurs
de type carabes ou staphylin
ce qui a été montré c'est que par
exemple tout ce qui est Alouette bruit
Bruant broyé bergeronnette printanière
etc sont plus abondants dans les
systèmes en ACS par rapport aux
conventionnel
et
les ennemis naturels
sont plus nombreux dans les prédateurs
généralistes sont plus nombreux dans les
systèmes sans travail du sol pardon il y
a une erreur sur la diapo
quels sont les effets des pratiques
les pratiques notamment le non travail
du sol et bien on voit que les
communautés de prédateurs sont plus
importantes et mieux dire si fiées que
le potentiel de régulation est plus
importante même lorsque les ravageurs ne
sont pas détruits par le travail du sol
donc ça c'est important aussi parce que
le travail du sol c'est un moyen utilisé
pour détruire certains ravageurs et on
se rend compte que en l'absence de cette
instrument de régulation on peut avoir
des potentiels de régulation qui sont
quand même beaucoup plus importants
certains chauves-souris sont favorisés
par les systèmes sans travail du sol
surtout si on a présence de couverts et
ce que je disais tout à l'heure les
campagnols sont favorisés mais leurs
ennemis naturels aussi les belettes et
les hermines surtout si on a des
habitats à proximité
quelque chose d'important aussi
les abeilles sauvages sont favorisés
puisque 70% des espèces au moins sont
terribles et donc font des nids au
niveau du sol donc comme ce qu'on voit
en bas à gauche ou en haut en bas à
droite et en haut à droite
c'est très important d'avoir un sol peu
perturbé surtout au moment où elles vont
élever les larves au niveau de leur
terrier dans le sol
les couverts végétaux mais les résidus
de culture et ou de couverts végétaux
qui sont laissés en surface vont
favoriser le développement d'une faune
s'approchage c'est à dire qu'il va
manger ces résidus justement au
détriment des espèces qui sont
rhizophages c'est-à-dire qui mangent les
racines des plantes et donc qui
potentiellement sont des ravageurs des
cultures
la présence de résidus importants peut
avoir un impact sur les limaces en les
favorisant mais on modifie aussi le
microclimat et on perturbe les ravageurs
on a moins de pucerons sur céréales ou
moins d'alti sur colza
c'est notamment lié à des émissions de
composés organiques volatils qui
émettent des odeurs qui ne sont pas
attractives pour les pucerons des
céréales ou éventuellement les acides du
colza
la couverture permanente du sol ce sont
des abris des ressources alimentaires
notamment pour les collemboles qui sont
donc je vous disais tout à l'heure des
proies de substitution pour les carabes
mais c'est aussi
et bien
des carabes qui peuvent se mettre à
l'abri et rentrer complètement à
l'intérieur de la parcelle chose qu'ils
ne font pas lorsqu'il y a pas de
couverture du sol et donc ça c'est
vraiment cette couverture hivernale du
sol qui va favoriser l'activité des
cararabes
c'est vraiment très marqué par rapport à
une rotation sans couvert sans couvert
hivernale
les rotations culturales ont un effet
aussi
important l'allongement de la rotation
c'est le meilleur contrôle non chimique
des ravageurs surtout des ravageurs qui
sont inféodés à la parcelle ceux qui ne
sortent pas alors il faut savoir que
grosso modo on a 50 % des ravageurs des
espèces de ravageurs qui peuvent rester
advita maternables dans une parcelle
faire tout leur cycle et se développer à
l'intérieur d'une parcelle alors que
pour les auxiliaires des cultures ce
n'est que 80 c'est ce n'est que 10% des
auxiliaires qui peuvent rester qui
peuvent faire la totalité de leur cycle
dans la parcelle donc l'allongement de
la rotation c'est vraiment quelque chose
de très important pour limiter un
certain nombre de ravageurs
les rotations culturales vont faire
aussi un accroissement de la diversité
des auxiliaires et une augmentation de
la régulation naturelle des ravageurs et
par exemple si on fait de la
diversification culturelle par mélange
et non plus en allongeant la rotation
par exemple un colza associé avec une
légumineuse et bien on va avoir moins de
dégâts de charançons par exemple mais
aussi d'autres ravageurs du colza donc
la diversification culturelle que ce
soit par rotation ou par mélange
et dans rotation on inclut aussi les
couverts végétaux ça c'est aussi quelque
chose qui est vraiment qui est vraiment
important
les effets du paysage
et l'influence des bandes fleuries alors
la mise en place de bandes fleuries
c'est très intéressant pour la
biodiversité c'est des abris et des
refuges lors de perturbations dans les
parcelles pour évidemment pour les
auxiliaires qui volent parce que
forcément lorsque vous avez un carabe et
que vous avez un tracteur qui arrive
dans la parcelle
bien le caravane va moins vite que le
tracteur donc
s'il a pas d'endroit pour se cacher ça
va être compliqué pour lui
ce sont des ressources trophiques pour
les auxiliaires de protection et pour
les pollinisateurs qui sont parfois les
mêmes
c'est une augmentation un moyen terme
des auxiliaires sur la bande fleurie
puis une colonisation des parcelles et
une augmentation du biocontrôle et de la
pollinisation donc ça c'est vraiment
quelque chose d'important ce sont des
outils très intéressants pour les
agriculteurs et
ça fait partie
des des moyens
assez intéressant à mettre en place
l'influencer
importante c'est là aussi des abri héros
refuges c'est aussi des ressources
alimentaires pour les auxiliaires de
protection et pour les pollinisateurs ce
sont des ressources complémentaires des
bandes fleuries notamment pour ce qui
est la fin d'hiver par exemple le sol ou
le lierre à l'automne donc en fait on
complète les floraisons des cultures et
des espaces mitoyens par les floraisons
des haies qui vont avoir qui sont
parfois très importantes
on augmente ainsi l'efficacité de la
bande en herbée pour les auxiliaires
notamment celle qui est en pied de haie
alors les F ont souvent un petit peu
peur et
parce que elles peuvent avoir un effet
négatif sur le rendement ce qui est
assez visible en bordure de haie surtout
quand il y a pas de bandes en herbées en
bordure
les effets négatifs de la S sur le
rendement ils sont évalués à environ
deux fois la hauteur et un niveau de
fin de réduction de
29%. mais l'effet positif celui qui ne
se voit pas il est valable sur 20 fois
sa hauteur et c'est 6% mais si on fait
6% sur 20 fois la hauteur et 29% sur
deux fois la hauteur et bien au final on
voit que l'effet de la haie est plutôt
positif
et la F a filtré aussi
certaine molécules polluantes elle va
réduire l'érosion éolienne etc
toujours sur le paysage il faut savoir
que par exemple la simplification du
paysage dans les régions de production
intensive telles qu'on Amérique du Nord
ou et en Europe ont montré une baisse de
environ 50% un petit peu moins de 50% du
contrôle donc ça c'est quelque chose
d'important
on a une importance des éléments fixes
au du paysage c'est à dire les arbres
les haies et les structures en réseau
pour certains animaux notamment pour
tout ce qui est chauve-souris qui ont
absolument besoin d'avoir des réseaux
d'arbres pour pouvoir prospecter le
paysage et réguler un certain nombre de
ravageurs
l'utilisation des phytosanitaires c'est
un impact antagoniste des effets du
paysage donc même si on a beaucoup de
haies si on utilise beaucoup de Phyto au
final
la biodiversité elle est quand même
plutôt en danger du fait de cette
utilisation
et ce qui a été montré c'est que la CS
peut permettre donc les trois piliers
peut permettre de compenser les effets
négatifs de la simplification des
paysans
pour terminer ce qui est important c'est
de faire de l'amélioration à aller chez
local par création de bandes fleuries et
quand on parle de création de bandes
fleuries
faut faire attention à pas mettre des
bandes fleuries qui soient plutôt
ornementale parce que ça doit être très
jolie ça pas forcément un impact très
intéressant pour la faune locale donc il
vaut mieux préférer des espèces locales
sauvages voire des espèces cultivées de
type espèces qu'on va utiliser dans
couvert aussi mais qui monte à fleurs
bien évidemment
c'est la plantation et l'entretien des
Haies et Bordures forestières donc ça
c'est aussi
important de bien comprendre que des
haies qui sont trop
entretenu ça fait joli ça fait des
jolies et bien taillés au carré etc ça
ne fleurit pas et l'intérêt pour le
biodiversité est très limité donc on a
besoin de haies qui soit un petit peu
sauvage un petit peu libre tout en les
maintenant dans des limites raisonnables
mais il faut c'est pas seulement la
composition qui va être importante et
c'est vrai aussi pour les bandes
fleuries ou les bandes en herbées c'est
aussi la gestion de ces éléments là qui
va être important pour favoriser la
biodiversité
les plantes de couverture alors les
plantes de couverture ça ça inclut les
couverts végétaux mais ça inclut aussi
des plantes qui sont pas toujours
désirées dans les cultures mais qui
peuvent être aussi importantes à partir
du moment où on a des fleurissements ça
va avoir des impacts
favorables pour la
pour la biodiversité les cultures
intercalaires ou les cultures associées
les mélanges vont avoir un intérêt aussi
pour la pour la biodiversité notamment
pour favoriser un certain nombre
d'auxiliaires des cultures et puis le
pâturage extensif par exemple en verger
va avoir aussi un impact
intéressant de destruction de ravageurs
et de favorisation des auxiliaires
important c'est bien comprendre que
il faut
pas seulement multiplier les
aménagements lorsqu'on est dans un
paysage qui est très vide entre
guillemets il faut faire de nouveaux
aménagements tels que les haies telles
que les bandes en herbées en bordure de
fossés de cours d'eau des temps etc mais
il faut
ces réseaux ils sont faits en mettant en
contact une haie avec une bande en
herbée un bord de chemin un talus voire
de l'agroforesterie une bande en herbée
le long d'un bosquet ou d'un bois etc et
ça c'est vraiment quelque chose de très
important il faut laisser un petit peu
la végétation
sauvage
s'exprimer et donc fleurir et parce que
on a besoin de tous ces éléments là pour
travailler avec les agriculteurs à
limiter l'impact des ravageurs des
maladies aussi parfois et
disons qu'on va on va
utiliser on pourra utiliser moins de
produits phytosanitaires et ce qu'on
observe quand même dans tout ce qui est
exploitation dans les systèmes LCV et
ACS en Europe c'est que globalement on a
moins d'utilisation de produits
phytosanitaires alors on fait
l'exception des herbicides mais même
pour les herbicides ça peut être le cas
aussi mais en règle générale on a
souvent beaucoup moins d'utilisation
d'insecticides beaucoup moins voire pas
du tout beaucoup moins d'utilisation de
fongicides que dans des systèmes
conventionnels grâce à
la favorisation de la biodiversité
fonctionnelle de cette biodiversité
utile
voilà je vous remercie pour votre
attention
et
voilà
merci bien Véronique voilà ça synthétise
un peu toutes tout ce que Lucien c'est
de mobiliser dans tous ces systèmes la
biodiversité au maximum merci d'avoir
accepté de faire la présentation
je crois qu'on est tous un peu fatigué
après une journée bien bien compliquée
il y a quand même
vérifié que c'est quelques questions
est-ce qu'il y avait des études qui
comparent SCV conventionnelle et bio
c'est pour un peu pour trancher le débat
voilà c'était le seul question
merci bien on va on va passer je pense
qu'on est on est bien bien à l'heure
malgré une journée bien bien chargée
et puis on va on va terminer en fait la
journée avec une petite conclusion par
Stéphane sur sur l'héritage de Lucien et
d'Hubert à perpétuer et donc merci bien
et
tu es prêt tu peux y aller
il met le micro on va y arriver
et puis je te laisserai conclure
complètement
je ne reprendrai pas la main on t'entend
pas le micro doit pas être branché
on va essayer d'y arriver
alors bon ils veulent pas me rejoindre
je vais mais c'est pas très grave on va
essayer de après ces deux jours
de témoignages très riches très diverses
qui qui montre qui ont pu me donner un
aperçu incomplet parce que il y a des
terrains qui n'ont pas qui n'ont pas été
évoqué des travaux qui n'ont pas été
votés on peut parler penser à ce qui
avait été fait sur à la réunion sur sur
la culture du géranium avec toute la
diversité ce qui a été fait en
Nouvelle-Calédonie ce qui a été fait en
Tunisie aussi vous avez fait dans les
milieux dans les milieux méditerranéens
pas bon on pourrait on pourrait
multiplier les exemples mais ce qui est
intéressant déjà au travers de ce de ce
panorama d'expérience ou Lucien et
hubert-foin intervenus c'est quand même
un peu l'universalité des modèles qui a
été proposé de l'agriculture
conservation d'une mobilisation de
l'agroécologie par la gérant partant de
la gestion des couverts de la
biodiversité cultivée à l'échelle des
parcelles pour
avec nourri par des par une par l'image
de cette forêt ombophile qui a été
peut-être un grand choc pour nous tous
mais aussi un peut-être un grand choc
pour Lucien quand il a il a il a changé
c'est c'est
ces approches agronomiques
d'un travail du sol bien fait jusqu'à
une mobilisation de la de la
biodiversité et à remodéliser à recopier
ce modèle de la forêt de la forêt en
profil dans les dans les parcelles
cultivées et à montrer que finalement
cette ce modèle il est cette
cette image elle est elle est elle est
universelle pour toutes les agricultures
du monde en tout cas toutes celles où il
est intervenu
et ben ça a été euh ça a été une
approche ce modèle a été fécond en
termes de construction et de solution de
solutions techniques quoi alors ce qui
était intéressant aussi à travers toutes
les expériences c'est c'est aussi un
petit peu les
je sais pas si voilà bon peut-être que
c'est ce qui est recherché je sais pas
voilà
c'est peut-être ce qui a été
un petit peu
dans les dans les méthodes de création
on a on a un peu certaines présentations
d'insister sur les méthodologies et puis
on a on a pu voir quand même une cette
générosité un peu sur partant d'un
diagnostic d'une compréhension
d'une lecture d'une lecture des paysages
d'une lecture aussi d'un diagnostic d'un
diagnostic à la parcelle que Lucien
pouvait faire
Jean-François hutte l'a dit en faisant
deux mètres dans la parcelle ou Hélène
l'a dit il lui a dit laisse-moi me
promener une heure dans tes parcelles et
puis je reviens et je on va voir comment
on va on va prendre le sujet quoi et ça
cette capacité à décoder des chiffres et
la morphopédologie et l'agronomie qui
était déployée les problèmes les
contraintes à grosses techniques qui
étaient qui qui de façon hiérarchisée
qui limitait la production agricole ça
ça nous a tous ça nous a tous frappé
sidéré et puis c'était ce qui emportait
la conviction et faisait qu'on avait
envie d'avancer avec avec Lucien
et Hubert
alors parfois
cette invention guidée par la nature
elle est elle est un peu
contre-intuitive puisqu'elle va à
l'encontre de tout ce qu'on nous a pris
de tout ce qui a été de tout ce qui a
été un peu
promu travaille avec la nature bah c'est
pas c'est pas c'est pas immédiat c'est
pas c'est pas naturel et donc il faut
apprendre à désapprendre pour ensuite
ensuite se laisser se laisser guider et
se laisser guider avec avec des méthodes
le champ des possibles le champ des
possibles et est illimité on l'a on a
commencé à l'apercevoir mais tout n'est
pas possible et donc il faut pour
construire ce champ des possibles et
puis ça apprendre à y choisir ce qui ce
qui nous intéresse il faut il y a des
méthodes il y a aussi des lois dans tout
ça donc on a dit cette la loi de la
biodiversité on pourrait aussi on peut
aussi dire ça c'est une photo qui est
prise chez dans la plateforme de couvert
de chez Noël et Didi de Neuville
je pense qu'il y a quelque chose qui est
bon sur tout le monde sur lequel tout le
monde s'accorde c'est que
l'intensification biologique elle repose
sur l'intensification et la permanence
des flux de biomasse et la mobilisation
d'une biodiversité cultivée
donc ça ça fait personne je pense en
tout cas dans cette salle quoi et c'est
fluide biomasse et la mobilisation de la
biodiversité il s'organise sur
différentes échelles ça on l'a vu mais
en partant de la parcelle et la dernière
présentation de de Véronique Sartoux
montre bien que finalement illustre ce
fait que des arrangements vertueux aux
échelles supérieures ne pourront jamais
compenser des dysfonctionnements aux
échelles aux échelles inférieures on
pourra planter toutes les qu'on veut si
on a des sols morts qui appellent des
phytos ça ne marchera pas donc c'est à
peu près le côté sur une jambe de bois
donc c'est lois là on pourrait on
pourrait les peut-être les s'amuser les
démontrer enfin nous on en est je pense
à peu près à peu près convaincu c'est
que moi c'est des histoires de flux de
biomasse et de l'énergie c'est
j'organise la collecte du soleil comme
l'a dit comme l'a dit Noël je récolte le
Noël avec des le soleil avec des plantes
la biodiversité c'est une c'est de
l'information et finalement tout ça on
pourrait on pourrait peut-être s'amuser
à le démontrer enfin c'est c'est flux
génèrent génère des fonctions induites
et construisent à construire des
fonctions agroécologiques dans les dans
les parcelles alors ces fonctions elles
peuvent être construites sur la
propriété physique des sols sur les
propriétés biochimiques sur les
propriétés biologiques et la régulation
des écosystèmes
donc ces propriétés qu'on peut
construire donc ça c'est assez facile on
a un lien assez clair entre les
pratiques que l'on fait et puis ce qui
se qui apparaît ce qui ce qui apparaît
elles peuvent être induites si je
maintiens un couvert on est à peu près
sûr de son cou sur le retour rapide des
vers de terre et puis elles sont aussi
émergentes c'est-à-dire liées à une
complexité donc entre le construit on a
un lien direct entre la pratique et la
propriété qui apparaît l'induit il y a
une chaîne de causalité qu'on peut à peu
près qu'on peut à peu près décortiquer
analyser comprendre et d'écrire et puis
l'émergence c'est plus compliqué parce
que les chaînes de causalité se mettent
en circulation en circularité et puis
bon vouloir les expliquer c'est
peut-être un peu perte de temps au mieux
se dire comment je crée les conditions
de cette circularité de cette émergence
et on ira plus vite quoi après on pourra
comprendre et essayer d'affiner cette
connaissance des liens entre pratiques
et et c'est et ses qui était lié à la
complexité ça ça pourra intéresser mais
mais pour avancer peut-être qu'on n'a
pas besoin de parfaitement maîtriser et
la compréhension de tout ça on peut déjà
avancer comme ça donc on pourrait
résumer un petit peu enfin je sais pas
si c'est un bon résumé mais ce lien
entre entre les systèmes de culture qui
parlaient pratique ont des impacts sur
les propriétés des écosystèmes à
commencer par celle des sols donc ces
impacts ce sont des externalités elles
sont positives ou négatives sur
sur le capital naturel le sol la
biodiversité l'eau et puis en retour on
a des processus biologiques qui
s'activent des fonctions agroécologiques
qui peuvent être négatives ou positives
sur sur la performance de nos systèmes
et ces performances on peut les résumer
entre productivité c'est la productivité
des facteurs c'est la productivité de ce
que j'investis dans dans mon système
donc on a on peut résumer ça comme ça et
en bien distinguer performance et impact
et on peut voir des cas de figure si on
a des cas positifs en haut des effets
positifs des pratiques sur les impacts
et puis on peut avoir des effets on peut
avoir des effets négatifs des pratiques
sur les ressources et puis encore avoir
des effets positifs des ressources sur
nos pratiques on est en train de
décapitaliser on bouffe la matière
organique de nos sols on a des mauvaises
pratiques mais bon le sol la gomme inter
organique se consomment bah ça crache
encore un peu quoi et puis arrivé à un
moment on a des on a des pratiques
négatives qui et puis en retour on a on
a bouffé le capital on a des pratiques
des retours négatifs et donc ça c'est
des c'est du loose loose c'est les
spirales c'est les spirales négatives et
puis on se retrouve un peu coincé dans
les pièges de pauvreté puis il y a le
cas de figure inverse où on commence à
avoir des pratiques qui ont des effets
bénéfiques sur sur la qualité des des
ressources et puis on n'a pas encore
d'effets positifs sur la performance
économique de nos systèmes à la
productivité on peut s'imaginer dans une
espèce de restauration des ressources de
transition agroécologique etc et puis
enfin il y a là où on veut aller quand
tout se met un peu ouvert tout commence
à fonctionner et où là en plus les
possibilités de création et de et de
conduite des systèmes ce flexibilité
encore plus et donc c'est des spirales
positives mais pratique ont des effets
positifs et en retour les externalités
positives sur les capitaux font que je
gagne en productivité je simplifie mes
systèmes etc donc on pourrait entourer
là dessus un très longtemps le chien
m'aurait déjà coupé
avec des liens sur les liens entre les
fonctions agroécologiques et les
services écosystémiques ces liens sont
pas forcément positifs et immédiats on
peut avoir des effets positifs sur le
carbone la bile qui a des effets
positifs sur la performance des systèmes
et pas forcément des effets positifs sur
la séquestration du carbone et les
services qu'on peut en attendre quoi bon
il y a des choses qui concernent la
communauté il y a des choses qui
concernent les agriculteurs bien sûr un
jour tout ça converge mais pas de façon
immédiate aussi tout le temps alors
qu'est-ce que sur les
après cette blouse là on pourrait on
pourrait revenir sur les sur les sur les
méthodologies de recherche action aussi
on s'est posé la question avec plusieurs
interventions sur
sur le changement d'échelle
l'accompagnement nous on est confronté à
ça dans les dans les pays du Sud oa ce
matin sur le cas des Antilles a expliqué
un peu comment à partir de quelques
planteurs de bananes pilotes un peu dans
l'avons on a essayé il a fallu organiser
des producteurs
et créer des organisations pour
faciliter et conduire le changement des
chaînes et c'est parfois un peu un peu
frustrant parce que on sait que ça
marche mais en même temps la diffusion
n'est pas évidente les gens qui
financent ça pensent que bah c'est que
du soft c'est que du savoir donc les
gens vont s'approprier ça on n'a pas
besoin d'appuyer ça bon ça dans nos
expériences dans le Sud ont montré que
c'était un peu plus complexe on a vu
aussi qu'il y avait dans le sud des
facteurs limitants sur l'adoption des du
des techniques de semis direct c'est
l'accès aux semences c'est l'accès à la
mécanisation moi ma petite expérience en
Camargue me montre que son des facteurs
limitant qu'on retrouve parfois aussi en
France pour avoir des contextes
d'agriculture quand il faut payer des
couverts végétaux si on les produits pas
soi-même ou si on n'a pas une base qu'on
produit soi-même mettre entre 50 et 100
euros de semences de couvert végétaux
dans pour démarrer la lecture
conservation bon c'est pas évident et
puis un score de semis direct si on a
envie de tester sur 8 10 hectares pour
se faire la main
et qu'on n'a pas de semoir c'est pas
c'est pas simple parce qu'il y a pas
forcément grand monde qui va se déplacer
pour 8-10 hectares voilà pour vous faire
le boulot donc il faut les gens que je
connais moi qui et puis qui sont autour
de nous là qui sont engagés dans la
lecture conservation ils sont à peu près
autonomes sur leur semence et puis
souvent ils ont fait ils ont pas fait
une conversion en progressive ça un
moment ça a été enfin tous les gens qui
ont parlé aujourd'hui on dit bon au
moment j'ai passé le pas de toute façon
j'étais dans l'impasse il fallait il
fallait avancer
donc il y a des méthodes quand même et
les gens très avancés dans l'agriculture
de conservation aujourd'hui bon bah ils
sont dans cette situation plus plus là
ils ont des systèmes qui deviennent de
plus en plus opportuniste avec la nature
les on surf aussi surtout dans ses
contextes de changement climatique on
s'aime pour plusieurs options nous on le
fait par exemple avec du manioc sur les
tropiques on va voir quel est le climat
et on verra quand on récolte le manioc
il associe une plante de couverture mais
il y a d'autres personnes qui enfin en
France il y a d'autres cas
Noël pourrait pour réciter des cas de
semis associés de dans la Nièvre de
colza et de et de maïs de cycles très
très court et puis il pleut un peu dans
l'été je vais récolter des indices entre
entre 20 et 44 autres il y a une pluie
au mois d'août je vais lui mettre un
coup d'azote il y en a pas c'est pas
grave mon colza qui était dessous fera
le démarre sa culture enfin bon on
pourrait lister des tas d'exemples comme
ça
voilà sur la sur la conception
l'accompagnement des systèmes donc
comment construire comment construire ça
bon les dispositifs on a approché à les
présenter sur les méthodes un peu ces
histoires de matrice qui avait évolué
une espèce de systémie
de croisement des facteurs systémiques
entre les le composant de systémiques
des systèmes c'est à dire les
composantes capables d'influer sur le
profil cultura c'est comme ça que Lucien
les avait défini au début et qui qui
organise un peu le la structure du
système et puis et puis les thèmes les
thématiques qui sont des éléments qui
permettent d'améliorer la performance
des systèmes mais qui vont pas tellement
changer les impacts de ce système sur
sur les composantes naturelles notamment
du sol quoi une variété elle peut
permettre fortement améliorer les
performances d'un système mais elle va
pas fondamentalement changer les
relations d'un système avec avec le sol
par exemple
pour donner un exemple donc ces méthodes
là voilà elles ont évolué et puis elle
mais enfin ces unités de pilotage et de
construction des systèmes et puis de
suivi dans la durée qu'on a vu chez
Hubert de suivi dans la durée de leur de
leurs effets de leur dynamique de leur
performance elles sont intéressantes
pour quand même accompagner guider
donner quelques repères sur les
scénarios d'hier sur les scénarios
d'aujourd'hui en termes de gestion qui
se sur quoi pourrait être les scénarios
de demain quoi voilà donc on a des
unités comme ça
parfois un peu en France il y a une
expérience là je la cite parce que je
suis un peu impliqué dessus là on va on
va monter sur la base un peu de ces
expériences de Hubert et Hubert avait
commencé à nous aider
avec Limagrain voudrait monter une belle
une belle plateforme sur 45 ans hectares
de conception et de une évaluation des
de systèmes de culture correspondant à
leur région je veux dire elle aura pas
une vocation universelle sur des
systèmes qui leur sont propres notamment
où il y a du maïs semence etc on va on
va comparer des systèmes pluviaux
irrigués etc et évaluer leur
performances et leurs impacts donc c'est
bon c'est un exemple peut-être que ce
genre de d'initiative pour aller se
multiplier en France pour aider à
piloter des des grandes régions comme ça
est-ce que ça a besoin d'être aussi
complexe que ce que l'ambitionne
l'imagrain qui a des moyens mais on
pourrait aussi imaginer des réseaux de
plateformes peut-être plus modestes mais
qui m'aillerait un peu le territoire et
qui servir logiciel la formation
information des des acteurs et des
jeunes générations notamment
voilà bon moi j'ai tchatché qu'est-ce
que
sur la continuité voilà bon sur cette
continuité des systèmes il y a des enfin
nous ce qu'on aimerait aussi et ça on
pourra le voir c'est que c'est ces
événements on a vu qu'on a pas fait le
tour on a vu la richesse de ces de ces
deux jours on avait aussi que nous on
était assez localement assez content de
se retrouver d'échanger et je crois que
ça pourrait être
une bonne idée de le refaire ça on verra
avec les gens qui ont aidé à organiser
tout
tout cette cet événement en ligne de
voir si on peut le refaire et à partir
du moment on aura des de la matière à
échanger sur l'avancée des systèmes sur
sur les choses qu'on veut travailler
continuer à travailler et faire avancer
voilà remercier vers le terme production
vous voyez et Olivier Husson et Olivier
cet hommage quand vous voulez faire il y
a trois angles
Bush mission accomplie
l'évolution durant pas un système qui va
se figer donc on est condamné à
continuer à protéger l'oeuvre
voilà
de donner
de rapport qu'il a fait tout ça
là en stock on a pu y aller s'en servir
ouais il y a et puis après faut
continuer son oeuvre la nature on la
connaît comme il disait Lucien on la
connaît pas beaucoup encore on pourrait
peut-être s'organiser aussi sur la la
conservation et la du matériel végétal
peut-être qu'on pourrait se distribuer
ça un peu ce travail ou se créer des
lieux
au-delà de des bonnes âmes là qui le
font quoi mais voilà on va on peut
réfléchir à des tas de l'état de choix
s'il était encore là ça serait au sud du
Brésil chez
dans l'état de son Paolo
une plante comme nous on a trouvé pour
le colza le colza on a trouvé le
fenugrec et puis même les deux autres
plantes que pour accompagner les autres
pour que comme disait
tout là que ça ça diminue la pression
des insectes ravageurs et là là au
Brésil c'était les punaises vertes qui
traitent au moins trois fois dans la
dans la saison
chez nous pour les pommes de terre c'est
de se faire du lin tout le tour de la
parcelle et même dans le milieu de la
parcelle à la rigueur et il aurait fallu
voilà enfin il y a plein de choses à
découvrir que que
on va faire un
des tas de choses on a tous plein
d'idées en tête et je pense qu'on aura
des choses à peut-être pas l'année
prochaine mais dans sera un rythme de
deux ans ou plus à partager
pour dire comment on avance dans ces
dans ces voies là parce que ça ce qui
est certain c'est qu'on va pas les
abandonner voilà merci Lucien ma Pubert
et à bientôt




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